Toujours très peu de temps pour blogger ces derniers temps, pour pas mal de raisons un peu bousculantes, et plutôt malgré moi.J'aimerais pouvoir dire que tout cela va se décanter et me laisser le temps et l'énergie de m'organiser à nouveau, mais pour le moment, c'est encore trop flou, et les trucs bloggés arriveront tels quels, dans l'urgence (si le mot n'est pas trop fort ?), en vrac. Wait and see, comme on dit.
Résumé des épisodes précédents :
- dimanche 12, claquage de pognon massif (j'exagère un peu) dans une bourse aux disques, à dégoter quelques perles : "Slow freight" du génial pianiste Ray Bryant, son troisième disque (je crois) chez Cadet, un enregistrement de 1966 en parfait état, le pied ; une copie du "Felt - A tribute to Christina Ricci" de Murs et Slug, sorti chez les gorets habituels du Minnesota, un truc terrible qui m'avait filé entre les doigts, des prods de The Grouch accompagné par Mr Dibbs, avec des tracks terribles, et qui confirme mon respect inconditionnel pour Slug, tout simplement mon mc favori depuis déjà quelques années (respect that !) ; du vieux Dusty Springfield (à chaque fois je me fais surprendre par la longévité d'un truc comme "The look of love") ; un vieux trucs de The Charmels (autrfois pompé par le Wu-Tang sur "c.r.e.a.m", à la bonne époque du Wu, quoi) ; guess what ? Du Minnie Riperton (époque Stevie Wonder à la prod), évidemment ; et puis quelques saloperies que je n'avais qu'en version pourrave, du genre Beach Boys ("pet sounds" et "good vibrations", pressages ricains très bon état).
Ce genre de bourse aux disques est souvent couplée avec une bourse aux "bédés", allez savoir pourquoi...
C'est donc l'occasion de constater sur pièce la connerie sans limites des spéculateurs, qui courent d'un bac de livres à l'autre, s'échangeant des tuyaux pitoyables sur la côte de tel ou tel bouquin...
Le must étant celui qui vient me voir pour me demander mon avis sur tel ou tel titre de merde, trouvé ennnnnfffffiiiiiin en première édition, pendant que j'écoute religieusement un truc de chez Curtom : "Pardon de vous déranger, vous savez ce qu'il côte, celui-ci ?", me demande-t'on parce que c'est sympa de voir le libraire flâner le dimanche matin, on est entre passionnés, dites donc ! La première option aurait été de passer pour un commerçant sympa, le genre avec qui on peut aller discuter de sa marotte à toute occasion (même en weekend), même si cela aurait été absolument faux ; la seconde, plus franche mais moins commerciale, est d'expliquer qu'on est occupé avec un disque réellement ingaulable, qu'on est pas venus pour les bouquins, qu'on en a sa dose avec le taf, que c'est dimanche et qu'on aimerait faire un break, et qu'en plus ici aucun vendeur de bouquins ne connait Le Dernier Cri ou Denis Kitchen, donc bof. Image de snob total, de poseur instantannée, mais l'écoute d'un Leroy Hutson grande époque, jamais réédité en vinyl, méritait bien ça... Faut pas déconner, merde.
Après ça, fauché comme les blés, direction le jura, la famille, cool journée à profiter des neveux et nièces, puis, ensuite, soirée avec copain Dude, que je déplore de ne pas voir plus souvent, bordel de merde. Dude qui m'a montré une bande annonce de film incroyable : Batman et Superman together, une sorte de réponse aux horribles rapprochements version papier, magnifique hypothése malheureusement factice, un fantasme pré-ado mis en images par un fan qui a signé une bande annonce complètement bluffante, et carrément enthousiasmante. A voir, je tâcherais de demander à Dude une url pour ce truc. Et comme d'hab, pas mal de fan-films Star Wars, parce que lorsqu'on se voit pas souvent, on parle de l'essence de la vie, hein. 8)
Au milieu de la nuit, je me retrouve donc sur un quai de gare jurassien, par un froid sibérique, à attendre le régional pourrave qui me ramènera de par chez moi. Je commence à déprimer rien qu'en repensant à tous les moments de ma vie que j'ai passé dans le froid sur un quai de gare, me dis qu'il faudrait vraiment qu'un jour, je passe le permis et m'achète une caisse, puis me souvient subitement, en soupesant mon sac rempli de pressages vynil, que j'ai malheureusement adopté un autre mode de vie.
C'est l'hiver, c'est la nuit, j'en ai marre, et, les mains serrées au fond des poches, je me demande si claquer sa tune en livres et en disques est réellement quelque chose de valable, de constructif, d'excusable... Et au moment précis ou le méga-spleen dit "dolois" me gagnait, Jéjé me phone pour me remercier de lui avoir refourgué un "Clumsy" dédicacé par Jeffrey Brown que je lui avait envoyé 3 jours plus tôt, mais aussi pour m'annoncer la mort de Jay Dee (voir 2 posts plus tôt, oui, ce blog est un foutoir chronologique AUSSI). Bonjour l'état du june ; je relaie quasiment aussitôt l'info à mon homeboy Zo, et on se promet une minute de silence avant d'allumer la MPC, à la prochaine utilisation. Nous sommes d'accord aussi pour nous dire que putain, ca fait chier.
- mardi 14, Dijon, ses Ducs de Bourgogne, sa place Darcy, son église de la Chouette, ses spécialistes du rachis. La santé, tout ça.
Puis petit passage à la fnac, pour constater que l'industrie du disque et de la bande dessinée n'est pas tirée d'affaire avec des mises ne place débiles comme les leurs ; petit bémol et satisfaction de croiser aussi des piles de bons bouquins. Un bon libraire reste un bon libraire, même dans une structure de merde, autant qu'il le peut. Big up to Mike, hein.
Evidemment, je loupe le crew HipHouse (Casual, Alcor, Dragon, Cuts, les autres) avec qui je devais déjeuner ; question d'habitude.
- mercredi 15 était une journée médiocre, la preuve, c'est que le seul highlight of the day était la visite de Howie ; si c'est pas une preuve... 8) Le soir, cinoche, blockbuster version "ça va" : Ang Lee filme très bien le Wyoming, et Jake Gyllenhaal, pourtant très crédible en gay cow-boy reconverti par dépit (et par la force des choses, aussi) en triste hétéro moustachu mais aigri, se fait voler la vedette par Heath Ledger et Michelle Williams.
Assurément pas une claque cinématographique (la difficulté à vivre son homosexualité chez les ploucs, qu'ils soient du middle-west ou de Haute-Saône, est un très bon point de départ, mais un tantinet light pour en tirer 2h15), mais "Brokeback Mountain" est un film très valable, et joliment filmé (ami qui kiffe National Géographic, fonce au cinoche) : j'en demande pas plus pour un mardi soir.
Après ça, le boogie n'en finit plus de revenir, avec Lorenzo et Narqo aux contrôles d'une énième soirée "Le retour du boogie" ; soirée peinarde (Fred, encore désolé pour le verre renversé), avec la visite-surprise de quelques parisiens et autres londoniens : bien cool.
- jeudi 16 et vendredi 17, journées spéciales "colonne vertébrale", j'ai appris à soulever des poids, des volumes, de la bonne manière, sans continuer à me défoncer le dos ; postures contraignantes, torsions de la colonne, préhension et défoncage hardcore des membres supérieurs, on va essayer de faire gaffe pour pas finir comme le pépé d'à côté, qui marche avec la tête en bas, face à ses orteils. Autant éviter, hein.
- samedi 18, Emmanuel Guibert et Frédéric Lemercier arrivent à Besançon pour le weekend, dans le cadre d'une rencontre-dédicace "Le photographe" à la librairie. L'occasion aussi de revoir pas mal de gens, venus pour l'évenement, et qu'il est bon de croiser (et je dis pas ça parce que les infâmes copains Xavier et Cécile sont revenus de Suisse pour le coup, avec des cadeaux plein les pattes, au passage - ca va se payer !).
On a déjà tout dit sur ces auteurs (Didier Lefèvre avait malheureusement annulé) passionants, mais écouter Guibert reste à chaque fois un tout simplement délicieux moment ; le soir, pour la rencontre (dans le chouette cadre de "L'atelier de photographie", espace magnifique à deux pas de la lib), on a peu parlé de bande dessinée, et beaucoup parlé des hauteurs afghanes, du pays déchiré, de ses habitants, et des gens de bonne volonté, comme on dit, affiliés à Médecins sans frontières ou autres.
Guibert et Lemercier, qui arrivent au bout de la promo de cette aventure commune qui leur aura pris quelques années et pas mal d'énergie, auront su nous prouver, une nouvelle fois, leur générosité et leur bonne volonté, leur talent aussi. Encore une putain de bonne rencontre.
Alcor et Cath sont sur Besançon, donc il y a eu quelques clichés des bonhommes en action, et Jay, de son côté, shootera le soir venu, lors de la rencontre. Bientôt quelques tophs ici, peut-être ; il y en a de chouettes.
- la semaine est passée super vite : d'abord le taf, puis quelques lectures (très peu), et beaucoup de temps passé à me lever du futon uniquement pour aller retourner des disques. C'était une semaine pour les oreilles, ca arrive de temps en temps.
Pendant ce temps là ? Eh bien L'affaire du siècle tome 5 sort son numéro 13 dans quelques jours, et il devrait faire minimum 50 pages, et qui devrait combler les déçus des 16 pages du numéro 12. Plein de gens dedans, plein de bonnes surprises, et disponible aux endroits habituels ainsi qu'au festoche de Bourg-Les-Valence, dans 3 semaines. Bourg-les-Valence ou aura notamment lieu une table ronde sur "la condition de fanzine" animée par Lionel Tran, et une autre sur "la critique en BD" animée par Big Ben ; rendez-vous est pris.
Dans la série bonnes nouvelles, Kim de Fantagraphics m'annonce que les frangins Hernandez passeront en France début 2007, ainsi que... Jim Woodring ?! Putain, va falloir s'organiser. Le Seuil continue sa série de traductions (plutôt bonnes) des chefs-d'oeuvre de Los Bros, tandis que l'Asso est censé sortir un nouveau truc de l'auteur de "Jim" et de "Frank" : la présence de ces auteurs à l'époque de la partouze charentaise est donc expliquée. Wouuhouuu !
- vendredi 24, en sortant du taf à 19h, je passe "5 minutes" chez Zo et Fred ; je remonterais à la maison au moins 6 heures plus tard, après une soirée de discussions décomplexées et bien lachées, réellement tombant à point. A pied, sur la route de mon chez moi (les deux afreux zozos créchant en plein centre ville, et le réseau de bus bisontins se mettant en veille relativement -très- tôt), je tombe sur Monkey, passablement raide ; Monkey me lâche 2 cd's : l'un étant notre nouveau mix à quatre mains (et 2 souris), agrémentés de quelques reworks et remixes faits pour sa gueule, et l'autre une collection de ses dernières prods.
- samedi 25 : il y a Breakestra à Berne, en Suisse. Je quitte le taf tôt dans l'après-midi, vers 16h, et Alcor passant par Besançon pour me chopper (Casual, Dragon, et Cuts ne viendront pas).
On arrive vers 19h, et tant bien que mal on finit par retrouver Ed (aka the horse, aka Youngster, aka Pete Dayton, etc), sur son terrain, yo ; après un blind-test improvisé (Ed, je te confirme que le titre "back in the day" est bien à porter au crédit d'Ahmad, artiste de je ne sais pas où sur la west-coast ; c'est un titre de 1994, sorti sur Giant Records/Warner), on passe par la case falafel avant de se rendre au Dachstock de Berne.
L'endroit ou jouent Breakestra est un de ces centres autogérés, qui sent bon l'initiative libertaire et un peu punkoïde, et après qu'Ed nous ait fait une brève présentation des lieux (je psychote à chaque fois que je fais tomber un bout d'oignon, on est en Suisse, hein), on entre dans le vif du sujet, avec une foule ultra compacte qui se presse devant la scène principale ; les Speech Defect (quelques skeuds sortis chez Raw Fusion, Gamm) ouvriront la soirée avec un set hip hop old-school marrant mais bon, à base d'un dj qui passe des instrus que n'auraient pas renié les Beasties, et de 3 mc's assez énergiques, mais pas assez pour faire oublier leurs inspirations un chouia trop évidentes. Happy jumpin' hip hop, les lyrics volent pas super haut et on attend l'arrivée du crew de la côte ouest, anciennement Stonesthrow, avec impatience.
Les Round Table Knights vd the Soulmates, les dj's qu'on a vu 5 minutes avant Speech Defect, reprennent momentanément le contrôle de la soirée et passent quelques putain de bon tracks (dont un mortel, hip hop mid-tempo assez minimal, avec une flûte démentielle, inconnu au bataillon), notamment quelques classiques funk qu'il fait bon entendre sur un bon gros son, avec plein de gens dont la bougeote se met en place ; ca fait toujours plaisir d'entendre les saloperies qu'on joue dans les bars passer sur un bon gros fat son : obligé, je serais frustré mercredi prochain, pour le next retour du Boogie...
Le ton est donné, la soirée sera bon esprit, on est pas venus pour se regarder les baskets, cool.
Miles et sa troupe arrivent, et la soirée démarre. Les gens, venus en masse (20 minutes pour passer par un vestiaire blindé), seront vite dedans, la formule de Breakestra ayant déjà tout prouvé : des tonnes de passages d'ultra-classiques soul-funk, repris et enchaînés sans temps mort pendant des plombes à leurs propres compos, fatalement, y'a pas trop de risque. Néammoins, j'ai pas trouvé les musicos vraiment en forme, on avait l'impression que Miles (et la chanteuse, à la limite) peinait à tous les motiver... C'était bon, c'était chouette, mais un tantinet light à mon goût ; je suis pourtant plutôt preneur des propositions des zozos, habituellement. Bon, rien de grave, la soirée était carrément bonne. Et le fait d'y être avec de bons potes était cool aussi.
Après la fin du micro-set d'après rappel, on passe par la case stand de merchandising, arrêt t-shirts et 45 tours, et on se casse. On abandonne Ed, qui se lève à 6h le lendemain, pour retracer direct du côté français ; on s'arrête quand même dans Berne pour gratter quelques affiches du concert, à la compo carrément chouette, et en bichromie sérigraphiée : la Suisse, ca rigole pas, hein.
Un peu moins de 3 heures de route après, Alcor me droppe à la maison, couché à pas loin de 7h, ca fait du bon weekend, ça, coco.
- dimanche 26, j'ai rien foutu, et depuis, pas grand chose à signaler : nous voici donc à aujourd'hui, mardi.
Demain, il y a un retour du boogie, et jeudi, Alec Empire et Expérience en live au Cylindre.
Fin de semaine, normalement, il y aura la couverture de L'affaire du siècle tome 5 numéro 13 ici-même (signée Nancy Pena), je pense pas repasser d'ici là.
Bonne semaine, tout le monde.
UN PEU D'IMAGES EN COULEUR DANS CE MONDE DE TEXTE. :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
01. Vive la Suisse et ses bonbons au melon.
Le melon, comme chacun sait, est l'emblême de la Suisse. Jadis, ils utilisaient une petite croix blanche sur fond rouge, mais les suisses allemands n'en étaient pas contents, ils proposèrent d'utiliser plutôt un edelweiss, mais la suisse romande, elle, faisait la gueule. Ils se sont fait la gueule tout l'hiver qui suivit, et au printemps, firent un pique-nique ou ils mangèrent du melon, complètement bourrés au soleil, sur une nappe étendue dans l'herbe. Le melon fut adopté en symbole de la réconciliation.
02. Xavier et Cécile ne viennent pas souvent, eux aussi sont un peu suisses quelque part (nous sommes tous un peu suisses quelque part), mais quand ils viennent, ca cause ; en témoigne ce petit bouquin de Caroline Fourest, une collaboratrice de Charlie Hebdo et de Prochoix, "La tentation obscurantiste", 160 pages qui se lisent très vite (Grasset). Merci les gens.
03. Le dernier "Schizo" d'Ivan Brunetti est enfin sorti (Fantagraphics).
Ce mec est pas plus productif du monde, ca vaut le coup de se pencher sur son oeuvre ; le numéro 4 de sa revue est d'un format qui insultera tous les amateurs du 48CC, et comporte quelques putains de bonnes planches (chaque planche est un petit récit complet). Il alterne, toujours sur un ton assez désenchanté, caustique, et plein d'autodérision, les historiettes autobiographique (qui résument le fait qu'en gros, Brunetti est un looser bien maussade, surtout avec les femmes) et tranches biographiques pleines d'intelligence et d'esprit de synthèse : Mondrian, le philosophe danois Kierkegaard, Erik Satie, Françoise Hardy, Louise Brooks se retrouvent Brunettized, et tout ça forme un excellent truc.
04. Dusty, Dusty, Dusty ! Plusieurs 45 tours ayant fini dans mon sac dimanche dernier, dont l'autre classique de la Springfield, "Son of a preacher man". Titre usé jusqu'à la corde, mais qui tient toujours.
05. Breakestra chez Ubiquity, bon. "At the end of the day/The gettin' to it" (Ubiquity, UR7184).
06. "L'éprouvette", la fameuse et attendue revue éditée par L'Association, tient largement ses promesses.
Revue d'analyse et de critique, comportant articles de fond, réflexions sur le joli petit monde de la bande dessinée, et bon nombres de planches et de strips inédits, Menu est une nouvelle fois l'auteur de textes justes, au vitriol, mais rarement gratuits ; ca va encore faire parler, les plus finauds de ses "adversaires" iront probablement parler de seconde couche à un délire monomaniaque exagéré, les autres diront qu'une fois de plus Menu met des mots sur des problèmes de la manière la plus directe qui soit, et plein d'autres s'en ficheront.
Le fait que Menu soit rejoint, après son précédent bouquin en solo (que personne n'a oublié), par des gens comme Jean-Louis Gauthey (Cornelius), Etienne Robial (Futuropolis), Latino Imparato (du Comptoir des Indépendants), Yvan Alagbé (du Frémok), David Vandermeulen, ou Jochen Gerner devrait, logiquement, faire évoluer le débat vers des échanges plus fournis, plus riches, moins personnels. L'avenir le dira, mais je ne suis guère optimiste.
Rangé à côté de la poursuite du débat lancé dans "Plates-bandes", divers thèmes abordés par la crème de la bande dessinée progressiste (vous savez déjà de qui on parle...), dont certains qui nous permettent de retrouver, notamment, Sardon, Ruppert et Mulot (avec Louis-Bertrand Devaud en guest, notamment : LBD represent !), Trondheim, et Fabrice Neaud. Sont aussi au sommaire James Ottoprod, BSK, Baladi, Sfar, JL Coudray, Harry Morgan, Mathieu Sapin (qui ridiculise Besançon, ca va se payer), et bien d'autres.
Au final, 280 pages indispensables, j'ai pas grand chose à ajouter.
07. Attaqué "Les hommes jaunes" d'Urs Widmer (10-18). Bien secoué, aparemment inspiré (j'ai pas fini). More soon.
08. Guillaume Bouzard a contribué graphiquement à "Antijour", tout comme Olivier Texier, Aude Picault, Capucine, Luz, et quelques autres. "Antijour" est un petit format à l'italienne, rempli à ras bord de larges considérations XXL sur la nuit, de manière assez faussée : on y parle en fait de tout, d'art, de culture, de sujets divers et souvent frais, tout ça par des gens qu'on s'attend pas forcément à voir là. 80 pages, 3 euros, a vos marques, prêt, partez.
09. Des planches, encore des planches. Respectivement, les roughs des pages 171 et 180 d'un certain projet qui sortira peut-être un jour à compte d'auteur. Ou pas.
10. Toujours dans "Antijour", les ptits gars de Vista Le Vie expliquent pourquoi "Inspiration information" de Shuggie Otis est un putain d'album ; avec un dessin de la pochette de ce disque dâté de 1974... Un peu comme dans le numéro 10 de L'affaire du siècle tome 5. Quand influence rime avec coïncidence.
11. Le numéro 10 de "Believer" de décembre 2005/janvier 2006, soit 90 pages de l'excellent magazine ricain, avec plein de monde, plein de papiers plutot bons (Miranda July), et en prime, une couv de Charles Burns.
12. Un vieil ordi qui rame. Envoyez vos donc là ou vous savez.
=> On Air on radiojUne :
- Breakestra "The gettin' to it" (Ubiquity), un petit 7" tiré de l'album "Hit the floor". Impeccable pour marcher vite sous le soleil simili-printanier, ou faire couiner les sneakers sur les dancefloors de gens souriants.
- Bumcello, depuis des années, nous habituent à de fumeux grand écarts, de l'accompagnement scénique du désormais insupportable fils Chedid, à des productions flirtant avec tout ce que 2006 peut nous offrir ; "Animal sophistiqué" ne déroge pas à la régle, et en plus, c'est du 50% dolois. Ce qui, vous en conviendrez, fait rêver. Non ? Ah bon.
- Monkey "la coupole de James Lavelle (instru.)", encore un hymne post-mo'waxien, heavy beat dans une veine verydowntempo, avec un pied qui te claque la gueule, mon gars, quelque chose de sévère.
- "Ethiopiques vol.21" (Buda), avec Tsegue Maryam Guebrou, une pianiste devenue bonne soeur : 15 titres pour un piano solo réellement captivant. Y'a pas que du bon dans la série des Ethiopiques, mais y'a quand même de la grosse baballe.
- "Paris, plages d'Hawaii - guitares hawaiiennes 1930" (Paris Jazz Corner/Universal Jazz), un recueil de titres compilés par Cyril Lefebvre et Dominic Cravic, du Ukulélé Club de Paris. Le genre de trucs dont Joann Sfar devrait pas tarder de faire la promo : de la gentille petite guitare qui couine. Quelques titres assez lourdingues, et quelques pépites.
- The Mitchell Brothers "a breath of fresh attire" (The beats) : du texte bien fichu, bien écrit, avec deux flows tenus, mais des prods un peu light : c'est Mike Skinner (The Streets) qui est aux sons, et franchement, ca casse pas 3 pattes à un teckel. Vivement d'autres titres, avec un enrobage musical à la hauteur du niveau qu'on peut espèrer des 2 mc's.
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