11 mai 2025

Derya Yıldırım & Grup Şimşek | Au Maquis, Dijon | en famille !

Ce samedi, on est allés en famille voir et écouter Derya Yıldırım & Grup Şimşek qui jouaient pour le week-end d'ouverture Au Maquis, l'un des endroits les plus chouettes de Dijon, du côté du Lac Kir.

On écoute vachement son dernier disque à la maison, disque par ailleurs sorti chez ces fortiches de Big Crown Records, jamais loin des bons coups : passer entre les pattes de Leon Michels au studio Diamond Mine de Long Island, NYC, colle impeccablement aux nouvelles compositions du groupe, et ajoute aux morceaux sa petite patine habituelle et quelques notes de piano, de flûte, de guitare. Les précédents efforts -notamment ce qui était paru chez Bongo Joe et/ou via la chouette clique de Catapulte depuis bientôt une dizaine d'années- étaient déjà vachement bien, mais avec cet album, un truc s'est clairement mis en place, je trouve.

Sunny fredonne très souvent plusieurs titres à tue-tête (en vrai, j'en peux plus), mais nous aussi, et on s'est dit que ça serait une bonne idée que d'aller profiter de ce très beau printemps au bord de l'eau tou.te.s ensemble.
Et c'était une SUPER bonne idée.
Le concert était chanmé, malgré un horaire un peu bâtard et un début de concert retardé par une affluence dingo le long du chemin du canal menant à cette fameuse écluse revisitée (avec grosse classe) par cette clique de chaudières de chez Zutique prod.
L'endroit est super agréable de par sa situation assez folle de ressenti de pleine campagne alors que l'on est à quelques minutes du centre ville dijonnais, et l'équipe d'Au Maquis a fait un très bon travail de réappropriation et d'agencement.
On bouffe bien, on boit bien, on est bien, l'accueil est top, l'équipe dispo, efficace, et souriante, bref, c'est vraiment un spot de rêve.

Donc ! La plus jeune de la mifa avait pris son appareil photo en plastoque fluo, un petit jouet numérique offert par son oncle, qu'elle trimballe occasionnellement pour shooter à tout va.
Quand elle a aperçu le groupe qui s'approchait de la scène, elle était subjuguée : il a fallu un mini-encouragement pour la pousser à aller faire coucou au groupe, et surtout à Derya Yildirim, cette chanteuse formidable qu'elle a vu dans des tonnes de vidéos en ligne, mais qu'elle découvrait "en vrai". C'était probablement la première fois qu'elle vivait cette véritable "rencontre" avec quelqu'un qui n'existait que virtuellement pour elle jusqu'alors.

Derya, Helen, Graham et Antonin ont été très cools et ont pris la pause à plusieurs reprises pour satisfaire la jeune fan. Qui a malheureusement visiblement raté le bouton déclencheur la plupart du temps, comme nous avons pu le constater le lendemain en fouinant dans l'appareil ! Heureusement, il y en avait au moins une. Ouf.

Photo, donc : © Sunny Misserey-Alibert, ah ah ah ah !

Assister à l'enthousiasme et la fascination de ma fille devant des musicien.ne.s dont elle kiffe le taf, c'était sincère et touchant à voir, émouvant aussi.
Mais pas longtemps, car très vite il a fallu remuer nos popotins sur "Cool hand", ce tube absolu à la maison, et pas seulement. Et sur une belle sélection de titres du groupe qui proposait là une date unique en France, l'air de rien.



Bon, on a cru comprendre, depuis le temps, que la petite clique trainait de temps en temps dans le coin, et j'avoue que je m'en étais voulu de les avoir raté jusqu'ici. C'est réparé alors : youpi, de circonstance.
Merci au groupe pour le très chouette concert, et à la clique d'Au Maquis pour ce chouette samedi.

Ça faisait une paie que je n'étais pas allé à Dijon. Cette ville a vachement compté pour moi, pour plein de raisons, et la durée qui sépare chacun de mes passages sur place me désole un peu mais : la vie, donc. Qui passe, et qui fait que les têtes que l'on connaît sont moins nombreuses, alors qu'il y avait un temps où l'on pouvait passer la soirée à aller de pote en pote, de connaissance en connaissance, durant des heures, en ratant parfois pas mal de choses au passage, ah ah !

Mais certaines choses ne changent pas à Dijon.
J'étais content d'échanger deux mots avec l'ami Fred, la tête pensante/moteur principal de la clique Zutique depuis toutes ces années (la vache), et dont l'implication n'a que peu d'égal, malgré des obstacles de taille sur sa route personnelle, et c'est un doux euphémisme.
J'étais content aussi de recroiser Côme, anciennement aux manettes de la prog de la regrettée Péniche Cancale, top bon gars qui lui aussi aura été essentiel pour pas mal de monde durant le petit run mémorable de la péniche. Lorsqu'un tel endroit cesse d'exister, on pense aux concerts formidables, aux soirées chanmé, à l'ambiance de folie, et on entrevoit ce que signifiera cette absence. Mais la part plus difficile à mesurer, c'est le rôle crucial d'un tel endroit pour la scène locale, régionale. On avait joué à plusieurs reprises là-bas ; je ne me souviens plus trop avec qui, Le Retour Du Boogie probablement, mais je me souviens aussi vaguement d'une soirée avec Arthur, futur DJ Sentiments, probablement avec Alcor aussi, je sais plus... Combien de locaux auront pu se chauffer grâce à la Cancale ? Et surtout, combien ne le feront pas, de fait ? Bref.
Et puis : une énième soirée dijonnaise à croiser Boris de Sabotage, turbine locale s'il en est, et qui je pense est systématiquement présent à chacun des concerts auxquels j'assiste dans sa ville, je crois... Ou a remarquer Bernard, le disquaire de Chouett'Disques où l'on claquait nos salaires au milieu des 90's.
Une soirée dijonnaise, quoi.
Au top.
On était bien.

Ci-dessous, quelques photos prises par Sunny (ce sont celles encore plus dégueulasses que les miennes, avec la date), Charlotte ou ma pomme. Il faut considérer ça comme un safari photo culturel expérimental d'une petite fille de 5 ans, hein. Soyez indulgents, quoi. Et pour le reste : mon smartphone, c'est de la merde, et j'ai jamais su prendre de photos. Ah ben ça vaut le coup de partager les résultats hein ! Hé, c'est mon blog, je fais ce que je veux.






















7 mai 2025

Jeff Parker ETA IVtet | Tiny Desk Concert | 2025.

Parfait.
Comme le plus souvent avec Jeff Parker, probablement le guitariste contemporain qui m'enthousiasme le plus, depuis toutes ces années, et pas seulement à travers Tortoise mais aussi -et surtout, je crois- via la plupart de ses autres différents projets au fil du temps.
Le son de sa guitare, la culture de fragmentation/reconstruction de ses motifs, l'alchimie qu'il arrive à mettre en place en solo ou avec sa ribambelle de gens supra-talentueux (ah, Chicago, bordel...)... Il y a une approche de la juxtaposition qui est à la fois savante, planante, aventureuse.

Ce quartet précis explore une voix particulière et JP ne pouvait pas mieux s'entourer pour ça. C'est ce qu'il fait à chaque fois, bordel ; cette longévité, cette régularité n'est pas si fréquente chez les expérimentateurs...
... Ou alors je suis vraiment particulièrement amateur du type ! Possible aussi. Okay.

20 minutes qui font du bien, et actuellement, ne nous en privons pas.


5 mai 2025

Quand faut y aller, faut y aller.

L'heure serait-elle donc venue ?
Bon, douze balais : est-ce que l'amortissement est réalisé ?
On va dire que oui.


29 avril 2025

Gettin' Down Again.

Quand je taffe au bureau (lire : chez moi, dans mon grand bureau de ministre dans la salle dédiée) (non), je taffe avec de la musique qui tourne et roule à côté, toujours.
Ça ne signifie pas pour autant que je l'écoute, et encore moins attentivement : il y a un temps pour écouter des disques, la musique nécessite ça (chez moi en tout cas) (je ne suis pas trop fait pour cette époque, en fait) et pour cela j'ai besoin d'être opérationnel (sinon, à quoi ça rime ?) ; mais ça n'est pas non plus un fond sonore insipide ou transparent : je ne peux pas écouter quelque chose qui ne me parle pas, qui ne résonne pas, sinon c'est inconfortable et pour le coup, c'est un effet hautement parasite.
C'est un entre deux. Ni fond sonore, ni écoute religieuse.

Bref.
Ce soir je taffais en piochant des disques dans l'étagère, sans regarder, et en m'imposant (enfin, presque : j'ai parfois triché, ça m'est arrivé plusieurs fois) de passer le disque choisi par le hasard et ma main gauche (l'étagère est à ma gauche).
Parfois le hasard (et ma main gauche) fait bien les choses, parfois un peu moins. Auquel cas, après 2 ou 3 morceaux, avant même d'arriver à la fin de la première face, en tout cas, j'interromps la lecture, non sans m'être imposé de finir au moins la piste en cours, comme si les musiciens étaient dans la même pièce et scrutaient mes gestes, les salauds invisibles et la culpabilité qu'ils communiquent, c'est quelque chose.
Ce soir, c'était un bon soir, j'ai écoute un disque que je n'avais pas écouté depuis dix ans au moins, tout juste un extrait ou un autre au détour d'un mix, par exemple.

Ce soir, donc : Tek 9, "It's Not What You Think It Is !!?!", initialement paru il y a exactement 29 ans sur SSR, quasiment jour par jour, dites donc. Ouais, 29 ans. Je le réécris parce qu'au fond de moi, rien n'accepte ni ne valide cette information.
J'ai notamment réécouté plusieurs fois le track "Gettin' Down Again".
Pourquoi ? Pourquoi pas.
Il n'a pas spécialement bien ou mal vieilli, il était juste là au bon moment.


Aux manettes derrière Tek 9, le gars Dego, ce génie anglais.
Il y a évidemment son duo 4Hero (une révolution musicale à eux deux, pas moins, même s'il fallait être londonien pour l'apprécier à sa juste valeur avant que la jungle ne déferle sur le reste de l'Europe), mais il y a tout le reste, et ça fait un paquet de trucs. Le londonien Dennis McFarlane n'est pas du genre à rien foutre, et puisqu'il produit pour quinze, il a au moins une quinzaine d'alias sous lesquels il se planque dans mes étagères ; je ne cite que les meilleurs ou du moins, ceux avec lesquels il a fait les meilleures choses à mes oreilles : Dego, donc, mais aussi Dollis Hill, Pavel Kostiuk, 2000Black, Da True B-Boy Descendant, Mr GoodGood...
Des années plus tard, Dego sortira un autre très bon album sous ce pseudo de Tek 9, "Simply", avec pléthore de super guests, et un son plus personnel que jamais, le cul coincé entre ses véléités hip hop et sa vibe broken beat. Wessslondon, baby !

Mais ce soir, c'est soirée "théma pseudo", puisque ce track précis a été coproduit par King Britt, qui lui aussi multiplie les identités au fil du temps. Britt qui était le dj de Digable Planets, groupe mythique s'il en est ; et ça n'est donc pas par hasard que sur ce même track on retrouve également Ishmael Butler, qui prend ici le blaze de Cheewa, mais qui est plus connu sous les pseudos de Butterfly ou d'Ish, soit le MC au timbre de voix si caractéristique.

"Ça me rappelle..." et merde, la vieillesse est un naufrage.
Ça me rappelle de super moments d'écoute entre copains, à la sortie de ces disques.
Les copains ne sont plus forcément tous dans le coin, pour toutes sortes de raisons, d'autres sont là, la musique reste.
Ni écoute religieuse, ni fond sonore. Juste une partie de la vie.

28 avril 2025

Andy Bey, 1939-2025. 🖤

Andy Bey est l'un de mes chanteurs favoris, il est présent sur une tonne de formidables disques et chacun des titres sur lesquels il intervient bénéficie d'un truc que personne d'autre ne pouvait apporter.
Homo militant, il était séropo depuis le début des années 90, où il avait marqué le milieu en annonçant ouvertement la nouvelle, car tout semblait prétexte à faire avancer les choses avec un tel type, à commencer par l'échange, le dialogue, le partage.
Coltrane adorait Bey. Rien que ça, ça devrait suffire, pas vrai ?

Il y a des trucs formidables dans sa marquante collab longue durée avec Horace Silver, et tant d'autres choses.

Dur dur de choisir un titre pour marquer le coup, mais ce classique cosmique de Gary Bartz (avec la basse dingo de Ron Carter, entre autres), c'est la meilleure manière de démarrer cette semaine, il y a tellement d'autres choses et notamment le fabuleux et indépassable "Celestial Blues", chanson elle aussi au sommet de mes titres favoris de tous les temps, bordel.



Quel titre, mes aïeux. L'écoute régulière de "Celestial Blues" apporte équilibre et sérénité, si vous ne le saviez pas, maintenant vous le savez.

En attendant, ce matin, on peut donc écouter "Blue - A Folk Tale" ; Il faut juste mettre le volume très fort.
Très très fort.


27 avril 2025

Adrian Tomine à Paris | Galerie Martel

Le jeudi 15 mai 2025 aura lieu le vernissage d'une exposition consacrée à Adrian Tomine à la Galerie Martel, en présence de l'américain qui vient passer quelques jours dans le secteur, avec notamment des moments de dédicace à Paris le vendredi puis à Bruxelles le samedi.

Je vais faire l'aller retour à la grande ville pour voir tout ça : autant d'œuvres de Tomine en France au même endroit, ça n'arrive pas si souvent que ça, et la Galerie Martel m'a en outre gentiment proposé de rédiger un petit texte de présentation de cet auteur (voir le communiqué de presse en ligne), dont pas mal de livres (tous publiés chez Drawn & Quarterly) m'ont été très importants et que je conseille à tout le monde ; il faut notamment prendre le temps de lire l'une des dernières cordes ajoutées à l'arc du cartoonist : le très réussi The Loneliness of the Long Distance Cartoonist, traduit chez Cornélius en 2018 sous le titre La Solitude du marathonien de la bande dessinée.

Il me faut ajouter que la sélection des œuvres est formidable, prenant le temps de ponctuer chacune des étapes marquantes du parcours de l'auteur. On a du Optic Nerve séminal, des pages plus récentes (et notamment du livre cité plus haut), du travail d'illustration pour la presse évidemment, mais aussi quelques formidables dessins en rapport avec ses histoires adaptées au cinéma, que cela soit par Jacques Audiard ou Randall Park, entre autres...
Qui en sera ?



21 avril 2025

Tinguely etc.

Allez zou !
Virée-express à Mulhouse et Bâle : Sunny dans les mécanismes sauvages du toujours formidable Musée Tinguely, à tergiverser en franco-allemand approximatif dans des jeux au parc d'enfants, à traverser le Rhin quinze fois par un pont, par un autre, par la navette fluviale typique, à bouffer des sandwichs sur la rive. Et des donuts aussi. Et des glaces. Et des bonbons.
Ouais, bref : week-end familial, quoi.


Le fameux héron de la gare de Mulhouse.






Mulhouse, Tour de L'Europe, triangulation géographique de 1973.

Thx : Ed Youngter, Vio, Mat.

18 avril 2025

Nous n'irons pas à Angoulême !

Qu'est-ce que Art Spiegelman, Anouk Ricard, Chris Ware, Pascal Rabaté, Charles Burns, Chloé Wary ou Luz ont en commun, mis à part d'avoir leurs bouquins dans plein de bibliothèques ?

Hé bien, comme près de 400 autres individus et collectifs et pas des moindres, ils sont saoulés DE OUF de la course folle menée par les gens aux commandes du FIBD, le festival d'Angoulême, qui affiche un record de foutage de gueule ces derniers mois.

Au point de dire "stop" : tout est explicité et présenté dans ces articles de L'Huma :
- Festival d’Angoulême : on vous explique ce qui se trame en coulisses depuis les révélations de l’Humanité.
- "Nous n’irons pas à Angoulême" : l'appel au boycott de 400 auteur.ices de bande dessinée pour s'opposer à la fusion entre le FIBD et l'entreprise 9e Art+.
- Anouk Ricard, autrice de BD : "Pourquoi j’appelle au boycott du Festival d’Angoulême".

Tout ceci aura été repris, commenté, mis à jour à plusieurs reprises, mais cette base publiée du côté de L'Humanité continue l'excellent travail entrepris il y a déjà quelques mois de cela.
Avec la clique des moteurs de l'asso ChiFouMi mais aussi à titre perso, je suis très satisfait d'avoir rejoint ce bel élan porté par une poignée de surmotivé.e.s à qui l'on adresse nos remerciements sincères, et pas mal de bisous.

🚨 Pour signer la pétition, c'est ici que ça se passe. 🚨


❤ Syndicat des Travailleur.euse.s Artistes / Auteurs, MeTooBD,  l'Humanité  ❤

Du pain sur la planche (photo pseudo-cryptique #853674).

17 avril 2025

"A Monty", par Zak Sally.

Je ne saurai que trop vous conseiller la lecture de cette courte bande dessinée en ligne.

"A Monty", par Zak Sally.





15 avril 2025

Aujourd'hui, des oiseaux.

Après plusieurs semaines de printemps très précoce (grosses températures, zéro précipitations), la pluie est revenue hier, et à chaque fois, c'est le défilé dans le jardin.
Aujourd'hui :
- un pic épeiche (quasiment tous les matins aux mêmes endroits dès lors qu'il y a deux gouttes de pluie),
- un pic vert,
- des roitelets triple bandeau,
- des mésanges charbonnières (qui ont élu domicile dans l'un des abris, offrant un spectacle quotidien formidable, à base d'aller et retours, de constitution de nids, et de grands échange mâle-femelle),
- des troglodytes mignons.
- et puis la clique habituelle de corbeaux, de pies, de moineaux.
Pas mal pour une seule matinée.

Fin de transmission !

14 avril 2025

One Too Many.

"Speakeasy" sort bientôt et c'est un truc que j'attends impatiemment.
Ce nouveau projet porté par les californiens de Katalyst fera suite à presque cinq ans d'attente : "Nine Lives" était paru en 2020, et ils avaient également contribué à la 13ème partie de la série "Jazz Is Dead".

La version studio de "One Too Many" est formidable, et sa proposition live offre une autre lucarne sur ce dont les types sont capables. Tour à tour compositeurs, producteurs, musiciens de studio, on les a entendus, ensemble ou séparément, via Solange, Nas, SiR et bien d'autres plus euh... installés, on va dire ça comme ça.

Katalyst, c'est : Greg Paul à la batterie ; Brandon Cordoba au clavier ; David Otis au saxophone ; Jonah Levine  au trombone ; Brian Hargrove au clavier ; Ahmad Dubose aux percus ; Corbin Jones au tuba ; Marlon Spears à la basse.

 

 

9 avril 2025

A l'étang.

On est allés faire un tour à l'étang, qui lui aussi entre de plein pied dans le printemps, ça grouille de partout, têtards, oisailles, bestioles en tout genre...

Bon évidemment j'ai pas pu m'empêcher de jeter un œil aux arbres au bord de l'eau : c'est là que j'avais décroché une chauve-souris accrochée à un hameçon, il y a un an et demi de ça. Depuis, lorsque je me promène au bord d'un lac, d'une rivière, je checke, instinctivement, au cas où...

Ben là, j'ai bien fait : un connard de pêcheur du dimanche avait laissé ce genre de trucs accroché à une branche pendant au dessus de l'eau. Bordel, ça m'a pris 20 secondes pour décrocher le merdier. Et un grand bâton. un gros hameçon bien vénère, bien menaçant, pendait au bout de 20 cms de fil de nylon, attendant de faire chier une bestiole volant par là, ou un gosse, j'en sais rien.

Si moi j'arrive à décrocher le truc, je vois pas ce qui empêche le connard de pêcheur de le faire. Quelle honte, quel égoïsme, quelle petite sous-merde.


A part ça ?
Il fait beau.




Et tout de suite une page de publi-reportage :

Piqué du côté de chez madame Trebila :

"Ce lundi 7 avril j'étais invitée sur le plateau de l'émission "Vous êtes formidables" à France 3 Bourgogne Franche-Comté, émission présentée par Pascal Gervaize. J'étais aux côté de Florian Hessique, acteur et réalisateur, et Nicolas, jardinier.
Bon, j'ai eu 1 minute 30 pour parler de ce que je fais, c'était du rapidos mais en même temps ça ne laisse pas trop place pour dire des conneries 😅 !
C'était une expérience amusante et une découverte pour moi, je peux désormais cocher la case "vu à la TV".
Merci à l'équipe de l'émission, aux 2 invités très sympathiques et à Corinne Prieur pour m'avoir invité et permis de présenter Les Chevaux Sauvages."












 Plus d'infos sur le site de la créatrice ici-même, ou sur sa page instagram ici.

 

1 avril 2025

Club lecture, 987576346ème séance.

Quelques lectures du moment.
Certaines en rapport avec quelques beaux projets sur lesquels ça bosse dur, certaines autres qui relèvent purement et simplement du plaisir de bouquiner.

Parmi lesquels :

- aux éditions Densité, une excellente exploration approfondie du classique inusable sorti en 1988, et qui a fortement orienté mon existence, d'un coup d'un seul. Grégory Salle, l'auteur de ce petit bouquin sur Public Enemy, avait écrit dans l'excellent magazine Jazz News, il est également chercheur en sciences sociales au CNRS : quel bonheur de découvrir ses angles d'attaque et sa grille d'analyse. Peu de scoops incroyables au menu, mais une somme réunie qui en impose, avec un regard auquel rien n'est à changer.

- un livre de Chris Fink avec des dessins de John Porcellino, publié chez Bored Wolves, un formidable petit éditeur ultra-classe de Cracovie, en Pologne. Tout ce qui est publié là vaut le coup d'œil, de la poésie à la bande dessinée, et ça tombe bien car régulièrement les deux s'y croisent.
J'ai  eu ce book sans faire d'autres efforts que de soutenir le cartoonist John Porcellino via son Patreon. D'ailleurs je crois que le King-Cat Fan Club (l'intitulé de sa page Patreon, donc) compte bientôt près d'un millier de membres à travers le monde. Un millier de personnes qui recoivent régulièrement des nouvelles, des petits cadeaux, des tirages rares et surtout, chaque nouveau numéro de King-Cat, c'est quelque chose qui fait plaisir, en ces temps où il n'y a pas assez de connasses racistes condamnées et inéligibles pour nous remplir le cœur de joie. Bref.


- et puis... Nan, mais on parlera plus tard.

Et puis, en featuring de saison, le sempiternel antihistaminique de type H₁.
C'est la saison ! Atchoum.