En 1989, j'ai 16 balais.
J'ai les deux pieds dans le hip hop depuis quelques années, mais j'affine mes goûts en la matière au fur et à mesure que celui-ci évolue, et il évolue vite.
Bref, Zed Love X, donc.

En 1989, j'ai 16 balais.
J'ai les deux pieds dans le hip hop depuis quelques années, mais j'affine mes goûts en la matière au fur et à mesure que celui-ci évolue, et il évolue vite.
Chaque
fin d'année, on me demande si j'ai des eu des lectures marquantes à
conseiller, des parutions notables à partager, et cette fin d'an ne
déroge pas à la règle.
Pour des raisons évidentes, j'ai moins arpenté
les librairies qu'à l'accoutumée, et mes plaisirs de lectures, pour
diverses raisons, sont moins légion que jamais (indice : "va chier,
2020").
En revanche, il y a des bouquins que j'ai lu, une fois,
deux fois, plusieurs fois, il y en a même que je connais par cœur, alors
en espérant me délester de ces expériences de lectures répétitives
parfois un poil traumatisantes, j'exorcise via facebook.
ATTENTION
: certaines argumentations, retranscrites tant bien que mal auprès de
la principale concernée (qui est vraiment un gros bébé), sont à prendre
pour ce qu'elles sont, à savoir de grosses argumentations à deux balles,
vraiment bien pourraves (des argus de gros bébé quoi). Désolé. "Anna et Froga", d'Anouk Ricard.
C'est évidemment probablement pour des mômes un peu plus grands qu'un
bébé d'un an et demi, mais voilà, Sunny est super fan de Christophe, le
ver de terre, donc bon.
"Bonne Fête Maman", de Guillaume Dégé et Paul d' Orlando, chez Biscoto.
Si vous aimez les trucs barrés, les cacas bariolés et les chutes les
plus abusées du monde, ce livre est pour vous. Enfin, pas celui-là, il
est à ma fille, hein. Bref.
"Lady Legends Alphabet", de Beck Feiner. Bon, on a aussi "Basketball
Legends Alphabet" (entre autres titres de la même collec' à la maison),
et je crois que la lectrice le préfère, mais personne ne me croirait si
je disais ça, donc je préfère jouer la carte du papa woke qui joue la
carte du féminisme dès le plus jeune âge.
des imagiers à la con, bien chiants, bien relous, où faut chercher des
tomates ou une petit chèvre insupportable, ce genre de trucs, mais qui
éclatent la personne de petite taille qui vit également ici (non, pas Charlotte).
- "Qu'y a-t-il", d'Isabel Minhós Martins & Madalena Matoso, chez Maison Georges.
L'inventaire graphique le plus cool de la maison à ce jour, pas loin. Des heures de "cherche et trouve" en perspective !
un livre avec une petite abeille qui a la dalle mais heureusement elle
tombe sur un scarabée sympa qui lui dit d'aller bouffer des fleurs plus
loin.
"Perdu", d'Alice Brière-Haquet et Olivier Philipponneau, chez MeMo. Un peu répétitif quand on le lit 40 fois par jour, mais pour
le coup, une super réinterprétation rythmée et hypnotique d'un grand
classique.
un livre avec des pages en plastoque où il faut poser son gros doigt
plein de bave pour suivre le sens de l'histoire, enfin, c'est un grand
mot hein (mais mazette, ça marchait super bien y'a 3 mois).
"Moomin - Little book of colors", parce qu'il n'y a pas d'âge pour
savourer les créations de Tove Jansson, un des trucs les plus géniaux de
la création, justement.
"Unstoppable" d'Adam Rex et Laura Park (Chronicle Books), une super histoire qui donne goût au trip collectif,
avec des dessins magnifiques mais ça tout le monde l'avait deviné en
lisant "Laura Park".
"Le chien de Monsieur Monsieur", de Georgette. Bon, c'est simple,
depuis plusieurs semaines, c'est l'un des deux bouquins préférés de
Sunny, et pour donner l'eau à la bouche, quoi de mieux que de partager
ses premières lignes ? "Monsieur Monsieur a un chien. Il s'appelle
Toutou." Voilà, démerdez-vous avec ça hein, qu'est-ce que vous voulez
que je vous dise... (en vrai c'est vraiment super bien).
"Petit Poupou", d'Isabelle Bonameau. L'autre bouquin favori, c'est
celui-là, c'est juste super bien du début à la fin, même si comme
beaucoup trop de bouquins pour les mômes, c'est fabriqué à l'autre bout
du monde, vous nous faites chier, les gros éditeurs, hein.
- "J'aime", par Emmanuelle Bastien, à L'Agrume.
L'imagier qui a accompagné l'apprentissage de la découverte des livres
de la mini-tornado-qui-bave, magnifique de bout en bout. Un cadeau qu'on
nous a fait, et que l'on offrira.
"Je joue", de Chuck Murphy, un truc que je trouve super nase et surtout
super moche (je devrais pas dire ça, on nous l'a gentiment offert) mais
que Sunny adore, eh ouais, on est déjà pas d'accord sur tout, ça
promet.
Voilà pour les lectures marquantes de 2020.
Merci
à toutes celles et ceux qui ont contribué à faire qu'à 17 mois,
l'enfant vivant sous notre toit a des dizaines de bouquins alors que
cette ingrate ne sait même pas lire. Vous vous reconnaîtrez et plus sérieusement, c'est ultra cool à vous. On vous remercie encore une fois
parce que la concernée est trop occupée à baver dans sa turbulette dans son lit à l'heure qu'il est.
Les disques de 2020 (dont 2 ou 3 rééditions) que j'étais bien content de pouvoir écouter en 2020.
En vérité j'ai écouté beaucoup de trucs plus vieux cette année, j'avoue.
"Manhattan Special"
Onyx Collective
Bandcamp
"Who Sent You?"
Irreversible Entanglements
International Anthem
"Diobu"
Asuquomo
Bandcamp
"Good good things"
Blundetto
Heavenly Sweetnees
"Other Here Comes The Cowboy Demos"
Mac Demarco
Mac's Record Label
"Suite For Max Brown"
Jeff Parker
International Anthem
"Dimensional Stardust"
Rob Mazurek & Exploding Star Orchestra
International Anthem
"Recumbent Speech"
Ezra Feinberg
Bandcamp
"Silver Ladders"
Mary Lattimore
Ghostly International
"Live In Paris 1975 - live at studio 104, Maison de la Radio"
Pharoah Sanders
Transversales Disques
"Mordechai"
Khruangbin
Dead Oceans
"Vernal Equinox - Remastered Edition"
Jon Hassell
Ndeya (rééd de 1978)
"A Música Século XX De Jocy"
Jocy de Oliveira
Litoral Records (rééd de 1960 !)
"Inner Song"
Kelly Lee Owens
Smalltown Supersound
Allez, zou.
Ce soir, le président français a dit des trucs, et à défaut de débloquer du pognon là où il en faudrait, s'est contenté de cloitrer tout le monde chez lui pour les semaines à venir, ça s'appelle "le second confinement" mais le type s'est aussi aventuré dans des prévisions de "probable vaccin pour l'été 2021": ce type est génial d'annoncer des trucs comme ça dans ces moments, ça sent le freestyle moyennement qualitatif mais bon.
Sinon j'ai appris qu'Alain Rey est mort, je me souviens l'avoir très très brièvement rencontré en 2007/2008 à Besançon et avoir jacté de Herriman et de Krazy Kat avec lui, c'était chouette, le type était au taquet, l'œil pétillant du thème plaisant à aborder, et c'était un moment très agréable.
![]() |
Une toph de Riad Sattouf et Alain Rey, voilà. |
A part ça ? J'avance à deux à l'heure sur tout ce que j'entreprend, du coup je suis à la bourre sur tout, pardi.
Corinne Morel Darleux a gentiment exprimé son impression quant à Adak (son compte twitter, son compte fcbk), et Sylvia Hansel également : il y a de quoi combler l'horrible entrepreneur avide de spotlights en moi. Ou plus justement : ça fait bigrement zizire.
Bon, aujourd'hui sinon j'ai réussi à quasiment jouer la mélodie de "The word II" (de Shigeo Sekito, mais également repris dans "Chamber of reflection" de ce type dont je me suis envoyé tous les concerts disponibles sur youtube et viméo ces dernières semaines ; y'en à un sacré paquet) tout seul sur le xylophone de Sunny. Hé, ça m'a pris environ une demi-heure de pure concentration, ça impose le respect, merde.
Aujourd'hui, surprise : un rayon de soleil.
On en a profité pour aller visiter une petite partie du grand parc de Ile Art Malans, au carrefour de la Haute-Saône, du Jura et du Doubs, on est partis avec un thermos et la mifa, et c'était super.
On y retournera pour voir tout le reste, par une journée printanière probablement.
Ici, une partie de la famille rats de bibliothèque devant "bibliotheca lapidea", une œuvre du suédois Karl Chilcott, installée en 2014 à Malans.
J'en déduis qu'elle a décidément tout compris à ce monde et à un peu moins de 15 mois, fait preuve d'une surprenante acuité sur ce qui l'entoure en décidant sans plus tarder d'arrêter de vouloir aller de l'avant, qui est comme chacun sait la plus vaste fumisterie qu'on ait voulu faire croire aux hommes et aux femmes. Bravo ma fille, j'ignore si c'est la première manifestation de ton refus de parvenir ou simplement un truc qui te démangeait dans le dos, mais je suis, comme à chaque instant, très content d'observer ce que tu es.
Il pleut des seaux, et pour les jours à venir ni la mère ni l'enfant ne sont à la maison : il n'en fallait pas plus pour que l'anarchie s'installe sous mon toit, que s'opère la réappropriation des biens, et que les bestioles qu'on a pas vu de l'été se ramènent l'air de rien.
Avec Kool Herc.
Journées du patrimoine 2020 : à l'image de cette année singulière et particulièrement foireuse, l'ambition, la qualité et l'exigence sont lamentablement passées à la trappe.
#bff #onfaitcequonpeut #ciaodoudou
Depuis sa naissance, je trouve des tonnes de surnoms à ma fille, comme plein de gens (c'est un travers, je fais ça pour beaucoup de mes proches), et je met un point d'honneur à alterner les trucs niaiseux et mignons et les trucs un peu/complètement décalés, qui n'ont souvent rien à voir avec ce qu'elle est ou ce qu'elle évoque, parfois simplement parce que ça sonne bien.
Au fil des mois, elle s'est donc appelée "Princesse Pipi", Bougounou", "Bolducq", "Fraise des bois", "Tonneau", "Tombola", "Goujon", etc (je consigne tout ça dans son carnet pardi).
Par exemple, depuis que le très bon basketeur Jimmy Butler a rejoint le Miami Heat en début de saison et que je suis un peu cette équipe, j'appelle régulièrement ma fille "Bam Adebayo", parce que ça sonne super bien : "non on tire pas les cheveux, Bam Adebayo !" ou "Bam Adebayo si tu finis pas tes haricots verts, tu peux toujours courir pour ton yaourt !".
Bref.
Et depuis hier, du coup, ma fille me colle des grosses taloches : je sais pas si elle a compris la signification de son blaze ou si elle a appris qu'il avait tartiné avant-hier, mais du coup je pense que je vais revenir très vite à "Petite souris" ou "Pistache".
#statut4ballers #afondsurlactu #ripceltics
#postetaviesurfcbkpendantquetonmomefaitsasiesteetquetuflemmadeaulieudebosser
🖤 Triste journée pour toute la famille Radio Dijon Campus.
Les obsèques de Mr Duterche seront célébrées cet après-midi.
Duterche était bénévole à la radio depuis de nombreuses années.
Passionné, drôle, Yann était un passeur de rock, de surf, de garage, de punk, de boogaloo, d'exotica, de robots vintages, de films Z, de weirdzoneries mais surtout de bonne humeur et de fun pour les auditeurs et pour tous ses amis.
En plus de son activisme radio, à travers ses activités musicales et pro, on a eu l'occasion de passer de très bons moments à ses cotés. Au fil de ses années dijonnaises, il était devenu une figure culturelle décalée et joviale avec qui c'était chouette d'échanger. Un mec classe nous a quitté. On gardera forcément de bons souvenirs de lui. La radio lui rendra hommage prochainement sur les ondes du 92.2FM.
Godspeed Malik B. ! :'(
"People, there's no equal, or no sequel” 🙏
Je suis allé à Marnay.
J'y ai vu des choses assez folles, comme par exemple une bonne
cinquantaine d'étais installés à vingt centimètres les uns des autres
pour soutenir l'intérieur une vieille maison qu'on devrait laisser
s'écrouler comme le reste de la civilisation haut-saonoise.
Reprise
de la NBA ! Ce matin au Pouilley-les-vignes Center, match amical entre
les Chaucenne Trailblazers et le Pirey Twingo Elite.
🏀
#balldontlie #anklenomore #beinsport #nbaextra – à Pouilley-les-Vignes.
Les
bleues de Hongrie grossissent à vue d'œil ou presque, les échalotes
finissent de sécher, les cornichons attendent le bon moment avant d'être
noyés dans le vinaigre, les huit cent variétés de tomates prennent du
volume en attendant de prendre des couleurs, bref, c'est l'été à la
campagne. 🧺
Disque ! 🎧
Marc Bell ! 🥦
Funky post-punk Zappa-esque vinegary stoner ! 👈
Si ces trois ingrédients vous parlent, et à toutes fins utiles, j'ai à
la maison une pile de vinyls du DINGO "MARMALADE DUPLEX Play The Tuna
Olive Village", le nouvel album complètement bargeot du groupe de notre
ami à la fois auteur de bande dessinée, canadien et génial, le grand Marc Bell, et de ses potes Tyson Brinacombe and Brad De Roo.
L'album est un grand déluge de folie tel qu'on peut l'attendre de la part de l'auteur qu'on ne devrait plus présenter.
Petit pressage, peu de copies, on peut le commander sur le Big Cartel du groupe ou bien économiser des frais postaux en me faisant coucou en
MP !
Super skeud, aussi dingue que cohérent. 👌