Nous sommes le mardi 17 juillet et j'ai reçu ce jour les dernières bonnes nouvelles de mon avocate : ça y est, l'infâme et fâcheux suisse à moustaches à lâché ses trois biftons.
Soyons clairs : si c'est tout sauf une époustouflante victoire du côté de compte en banque (ce chèque signé de sa main devrait lui en toucher une sans remuer l'autre, comme on dit dans mon Jura natal) (et peut-être ailleurs aussi, me dit-on), mais devrait toutefois me permettre de régler quelques dettes, de passer mon permis (running-gag since 1989...), et de payer une bonne cuite aux amis que j'ai fait chier tout ce temps avec mes histoires à deux balles) ; c'est une affaire qui se termine avec des conclusions du tribunal qui enfoncent le nez du moustachu visqueux dans sa propre suprême connerie, et c'est bien cela l'essentiel, parce que c'est bien ça qui m'animait du début à la fin. En ce sens, je suis super content, et putain de satisfait.
Il y aura forcément des ramasse-merdes pour imaginer que le faible montant "remporté" devrait me peiner, ceux qui n'ont pas encore compris ce qui me motivait, ou ce qui me motive encore aujourd'hui à faire des choix qui ne m'assurent pas un compte en banque garni à la fin du mois. Je ne pourrais jamais rien pour eux, c'est ainsi. Plus que le montant, c'est le temps que cela a pris ("tout ça pour ça") qui m'aura clairement gonflé et déçu. Mais chaque chose est instructive, et en trois ans et demi, j'en ai appris de bien bonnes.
Oui, malgré tout, trois ans et demi pour ça, c'est évident, ça reste une vaste fumisterie, une belle blague, et beaucoup de temps alloué à la Justice franssssaise pour faire son boulot. Mais enfin, il fallait passer par là, l'autre option étant de baisser son futal comme pas mal le font sans trop de problèmes de conscience...
J'ai évidemment une pensée pour mes anciens collègues qui rament encore du coté du paquebot Campo.
Et ce sera mon dernier message de blog à ce sujet !
LA QUILLE, bordel.
Hasta la vista machin.
ps : cette aventure m'aura tout de même appris à prendre un tout petit peu conscience des combats menés au quotidien par ces types qui ont une dignité et une classe que peu de zozos peuvent espérer toucher du bois. Les types qui passent leur vie à défendre, à soutenir, à ne jamais baisser le museau, bref, un peu comme le bonhomme à gauche ci-dessous (+, + et +), le genre de bonhomme que j'ai envie de saluer bien bas en des journées comme celle d'aujourd'hui. Entre mes collègues de Maonovo (l'association Analphabètes), les camarades de Sud, et la clique habituelle, j'étais bien entouré, et je me demande comment font celles et ceux qui ne le sont pas...
HAUT LES CŒURS !
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