Aujourd'hui
on était le 1er mai 2018, et comme à chaque fois il y a des gens qui
s'offusquent que des gens pètent des vitrines de dépit, de colère, de
rage.
Il ne faut pourtant pas beaucoup de recul pour voir que la
violence réelle, concrète, elle sévit toute l'année, et pas seulement
durant les manifs. Elle brise des vies toute l'année, elle réduit des
espoirs toute l'année, elle castagne des existences
toute l'année. On la retrouve partout, elle est confortablement étalée
au boulot, dans la rue, à l'étage du dessus, dans les centres sociaux,
dans le bus, dans la cour d'école, dans les centres d'accueil des
réfugiés, dans la bouche des représentants patronaux, des politiques,
des élus, des autres. Mais bon, faut croire que chacun la voit à sa
manière, la violence.
Bon, j'espère que les potes de Paname vont
bien (les autres aussi), moi j'étais coincé dans une petite ville de
province et j'en ai profité pour faire des photos d'actualité (+ un
tract vraisemblablement collé du côté du McDo abîmé -pauvre McDo-,
emprunté à Herbert Stencil, merci).
+ pour sauver l'ambiance, une vue de fin de journée à mater Moïse, Vadim, Flo et les autres en train de jouer du côté du légendaire playground du Jardin des Plantes :
c'était un mercredi à Poitiers.
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