D'abord, j'ai vicieusement maltraité mes potes durant de longues années d'un endroit à l'autre, les faisant porter cartons de bouquins et caisses de disques, pour le plus grand malheur de leur colonne vertébrale ; au fil des années, je me suis faite une réputation de mec super chiant qui déménage au moins une fois par an, et je ne parle même pas des plans qui s'avérent vraiment, vraiment super-foireux (qui a parlé de l'emménagement à Paname ?)...
Bon, eh bien nous y voilà : en attendant de quitter la région (oui oui, la brune et moi y pensons toujours, de plus en plus, et 2007 pourrait bien être le moment opportun pour s'éloigner réellement), nous allons aller de Besançon à... Besançon (pour la 6ème fois consécutive), et la vraie mauvaise nouvelle, c'est que depuis la semaine dernière, j'ai une nouvelle groooosse cargaison de skeuds qui a atteri dans le secteur, le copain Jay décollant prochainement et m'ayant laissé disques et platines le temps d'un séjour outre-atlantique.
Bon, voilà au moins un truc sur lequel personne ne va me relancer... En tout cas pas les potes dans le coin.
Quoi de neuf sinon ?
=> Le gars Christophe Gaultier, aussi brillant (surtout la nuit, un peu comme une grosse luciole) que sympa (surtout la nu... euh nan rien), n'a pas arrêté de dédicacer ses bouquins samedi dernier à la lib.
Une petite photo de la fin de journée, alors que les piles initiales de bouquins s'étaient évaporées dans les sacs des gens, et que le gaillard avait descendu plusieurs cartouches d'encre de son pinceau. Patient, talentueux, 12 milliards de projets en cours, et en plus le mec prend le temps de passer nous voir.
Ils sont cools, ces auteurs de bande dessinée, bordel ; par contre, faut bien vérifier l'horaire de départ de leur train de retour le dimanche, parce que c'était quand même juste-juste, hein... Hum. 8)
=> Akroe et KRSN viennent de nous pondre une nouvelle saloperie, sobrement intitulée "Liltrip polychrome" (je tiens à préciser que j'ai pas encore maté le bouquin, mais les ceusses qui connaissent le travail de ces
"Depuis leurs premières peintures, Akroe et Krsn sont inspirés par les lieux vierges et abandonnés. Régulièrement, ils partent seuls ou se retrouvent pour peindre à la recherche de nouveaux endroits, souvent situés dans des coins improbables de nos campagnes ou a l’étranger. Suite à ces nombreuses productions, le duo décide d'autoproduire un livre sur la majeure partie de leurs peintures depuis 2003. A la manière d'un carnet de voyage. L'expo "Liltrip Polychrome" présentera les photos du livre et des images inédites autour d’une mise en scène."
A noter que l'expo est visible jusqu'au 27 mai 2006 chez la feignasse canine, merci Romuald au Lazydog (2 passage Thiéré (Paris 11eme), Metro Ledru Rollin, ligne 8).
J'apprend de source sûre qu'il n'est pas exclu du tout que notre Wonder Duo passe par Besançon pour fêter la sortie du livre en question (mise au point d'une petite rencontre/dédicace), avec qui plus est dans ses bagages un certain dj/producteur officiant dans leur environnement très proche... Ca sent le "Musclor" dans le soundsystem, tout ça ! Miam. On en recause dès qu'une date tombe.
=> un peu de skate entre 2 nuages, juste le temps d'aller constater que je ne rentre pas plus d'un ollie sur 3 ; ca m'apprendra à mater la dernière vidéo Cliché, "Hello Jojo", ou des zozos un peu enervés rident des fontaines bisontines, ca motive mais la réalité finit toujours par me rattraper, évidemment. Je verrais ça l'année prochaine. Ou dans une autre vie.
=> Ce week-end, c'est la Saint Pacôme !
Tous à Strasbourg pour saluer (ou découvrir) le boulot des furieux de l'Institut Pacôme, micro-éditeur dont les magnifiques ouvrages (qui tiennent davantage du bel objet) méritent le détour. De vendredi 5 au dimanche 7 mai, à Strasbourg, donc.
=> Nothing but geeks, part. 231874 : j'ai beau rien vouloir en attendre, le trailer de X-Men 3 m'a quand même vachement motivé.
Voilà ce que c'est, de toucher à mes rêves de môme : dans la bande annonce, Phénix est aux côtés de Magneto, Marko se refait la pub Levis à sa manière ("Un mur ? Où çà, un mur ?"), les Morlocks ont l'air nombreux, Angel et the Beast sont du voyage...
La bande annonce insiste sur un supposé aspect sombre de la franchise X (ouais, on s'attend quand même à autre chose que Barbapapa si ce troisième film suit un peu le Dark Phoenix, mais dieu sait ce que va en faire Hollywood), avec des héros en rang d'oignons, dans l'attente d'une action imminente (un peu comme si c'était Arthur Adams qui était metteur en scène), je me demande bien ce qu'ils nous en ont fait.
Une chose est sûre, c'est que je serais, bon mouton que je suis, en première ligne pour le jour de la sortie, avec copain Dude à côté.
Eh, je n'ai pas succombé à "V pour Vendetta" (aucune des adaptations de l'oeuvre de Moore ne m'ayant convaincu suffisemment pour que j'ose remettre le couvert, même si les amateurs du barbu ont l'air moins en colère qu'à l'accoutumée...), c'est déjà pas mal, faut pas trop m'en demander, non plus...
=> Lu que des bandes dessinées, ces derniers jours...
- "Mon Killoffer de poche", par François Ayrolles (L'Association) : cette petite Patte de Mouche est un formidable hommage à cette entité hors-norme qu'est le Killoffer, auteur doué d'un égo apparemment à la hauteur de son talent (énormes tous deux, si j'en crois les legendes urbaines - le Killo étant de toutes manières à des années lumières de mes naïves considérations toutes terriennes).
Ayrolles maitrisant aussi bien, quand à lui, le sens de la dérision que le pinceau souple, voici donc une parfaite introduction pour la lecture suivante...
- "Le rock et si je ne m'abuse le roll", par Killoffer (L'Association), tiens-donc.
Bon, Killoffer, c'est comme l'aneth sur les crêpes au froment, on aime ou on déteste ; moi, j'ai perdu toute notion d'objectivité au fur et à mesure que L'asso sortait ses Lapins (Killo y figurant de manière grandiose quasi-systématiquement), après avoir remarqué le zozo et son sens du degradé quasi-mystique dans le Psykopat (ca commence à dater, hein). Plus bavard que son chef d'oeuvre (c'est mon blog, je dis ce que je veux) "676 apparitions", cette courte Patte de Mouche (vibrant plaidoyer pour le sweat à rayures) saura satisfaire tous les amateurs du noir et blanc divin du bonhomme, et l'histoire qu'il nous conte, du début à la fin, est une petite tentative d'apnée réussie juste à la frontière du monde réel et du monde de Killo. Et c'est tout simplement classe, as usual.
- Delcourt, si je dis pas de conneries, prend du retard sur la sortie française de "Murder me dead" du génial Lapham, mais tient les délais de bouses comme le "Bodybags" de Jason Pearson, vaine tentative de faire du divertissement mature (lire "un peu de cul, un peu de bourrin, pas mal de dialogues dégueus"), mais qui échoue, Pearson s'emmêlant les pinceaux (mal nettoyés, au passage) entre une narration super pauvre et un scénario pas plus avançé : un boeuf plus à l'aise dans le maniement des gros calibres que dans les relations humaines retrouve enfin sa fille, une ado très mature pour son âge qui tient de papa quand il s'agit de kalashnikover à tout va. C'est pauvre, les dialogues sont horribles, on tient pas 3 pages. Je crois que Pearson s'y est repris à plusieurs fois sur cette (mini ?) série, j'ose espèrer qu'il s'agit du premier arc (?), et que la suite est moins nase. Bon, on s'en fout, de toutes façons.
- J'avais, je crois, déjà dit tout le bien que je pensais du "Pedro and me" de Judd Winick. Le bouquin vient d'être traduit en français, et le résultat proposé par les éditions Ca et Là, une fois de plus, tient bien la route.
Cà et Là, quoi qu'on en dise (bouquins un peu chers, quoique dans le cas de "Pedro et moi", ca reste acceptable), s'impose déjà comme un éditeur spécialisé dans la traduction réussie : on est loin des approximations (expressions littérales dégueues, coquilles toutes les 12 pages) de Rackam ou des manques de rigueur (vocable appauvri, dialogues dépouillés de leur sens premier) de Delcourt.
La manière qu'à Winick d'aborder le HIV et le SIDA (le sujet du bouquin, par le biais d'un témoignage d'amitié de 200 pages) font largement oublier une narration bizarrement rythmée, un découpage un peu bancal, ou un dessin parfois un peu hésitant ; les dialogues, la façon d'aborder de tels sujets, sont brillants, et évitent intelligemment le piège du pathos merdique façon téléfilm M6.
Chouette bouquin.
- "Die europanichos assimil" par Benoit Jacques (L'Association).
Une méthode Assimil impeccable pour tous ceux qui ne maitriseraient pas encore l'esperanto euro-débile. Idéal pour se prendre une monstre murge aux quatre coins du vieux continent, tout en évitant les pièges à touristes. Vachement drôle, vachement bien fichu, et très très con.
- "Capucin : la mauvaise pente" par Florence Dupré-La Tour (Bayou/Gallimard) : un petit bouquin attachant et réussi, même si les influences, scénaristiques comme graphiques, sont encore trop présentes pour en faire une réussite totale.
Néammoins, cette jeune auteur propose une tranche d'aventures (avec un grand A) du petit Capucin, qui se retrouve à devoir se sortir du mauvais pas dans lequel la vie l'a jeté. Abandonné par les siens, progéniture d'anciens nobles (aujourd'hui déchus par la faute d'un mééééééchant qui devra bien payer un jour...), Capucin, accompagné par son seul -et peu motivé- destrier (tous deux sortes de bâtards Sfaro-Mizukoien, pour faire simple et rapide) séduisent à grand renfort de fantaisie (au sens non-péoratif du terme) et de liberté de ton.
Le fait qu'un tel bouquin sorte dans la collection dirigée par Sfar sera une perche tendue aux détracteurs de la demoiselle, ancienne collaboratrice sur le dessin animé Petit vampire, "Capucin" rappelant tout de même énormément la manière d'écrire ET de dessiner du "boss" ; ce qui n'enlève rien au talent de la dame. Attendons un peu la suite, et un peu d'émancipation ?
- "Fraise et chocolat" d'Aurelia Aurita. Et là, je suis bien emmerdé...
Parce que, d'abord, j'avais adoré "Angora", le premier bouquin de la demoiselle, lors de sa sortie ; graphiquement, j'avais été totalement séduit, et les historiettes de cet ouvrage m'avait réellement enthousiasmé. Aurelia Aurita tournait déjà autour de son nombril, de manière ultra-narcissique, mais plutot plaisante : maniérée à un tel point qu'on ne pouvait que suivre ses états d'âme à distance, sans voyeurisme mais avec une curiositée atisée par des réflexions assez inédites alors.
Dans "Fraise et chocolat", elle descend d'un cran et tourne donc autour de son cul (pour faire court).
Et je suis donc très, très partagé : je suis ravi de voir qu'une nana livre une tranche d'autobio-cul plutot joviale et jouissive (c'est le cas de le dire), ca change de la tonalité maussade souvent en vigueur dans ce type de récit, ok.
Et un point de vue féminin sur le cul, c'est trop rare pour qu'on ne l'apprécie pas à sa juste valeur, ok. Après tout, la littérature, le cinéma, me semblent avoir été davantage utilisés par les femmes pour raconter ce genre d'histoires. Une fois de plus, le manque de nénéttes dans la bande dessinée fait passer ce type de bouquins pour un petit évenement en soi, alors que l'on ne compte plus les bouquins signés par des hommes qui parlent de leur vie sexuelle (pour le meilleur et pour le pire). On pouvait donc se dire que "Fraise..." allait apporter une grosse pierre à la parité dans les témoignages emplis de sexe, côté féminin.
Mais voilà : je n'ai pas vu/lu grand chose d'autre qu'une longue déblatération de plans cul, comme une sorte de manifeste pro-charnel, comme une liste de "trucs à faire/faits", mis bout à bout (hum) sans réelle construction, sans grande attention portée à un quelconque rythme.
Alors on se frotte doucement au bouquin, on fait vite des parallèles, des comparaisons entre nos histoires de cul et celles de l'auteur, fatalement. Et très vite, on se dit que tout ça aurait pu être autrement plus satisfaisant si Aurelia Aurita avait pris le temps, un peu plus de temps, à raconter "le reste" : la passion amoureuse, les vertiges, la fusion physique et les explorations, les découvertes, les furieux enthousiasmes et les premières déceptions, bref, le tronc commun des scénes vécues par tout jeune couple : voilà déjà bien des choses à dire, bien des choses à raconter.
L'échange entre Aurelia et son amant est bien là, on se rend compte que chacun à l'air de jouir réellement d'une histoire sexuelle idéale, partagée, épanouie : le plaisir ne se donne ni ne se reçoit, au fond (hum), mais s'échange incessament, plutôt.
Mais dans "Fraise et chocolat", on virevolte de carresses en cunnis, de pipes en sodomies, en ne s'attardant guère sur ces vibrations inhérentes à toute passion naissante, à ces détails qui donnent encore plus de force à l'acte charnel ; c'est dommage, il y en a, mais on passe vite, trop vite, au concret, au cul d'Aurelia et à la bite de Boilet, donc. Un peu le cul pour le cul, donc. Soit.
Si on passe sur notre côté voyeur, bien flatté à la lecture de ce bouquin, il ne reste finalement pas grand chose de "Fraise et chocolat" ; Aurelia Aurita n'a pas le talent de certaines de ses aînées qui ont su, quant à elles, marrier vie sexuelle (vécue ou fantasmée) et vrai intérêt scénaristique.
Julie Doucet écartant les jambes et changeant de tampon m'a semblé autrement plus intéressant, plus constructif, plus... séduisant (non, je ne suis pourtant pas un fétichiste des serviettes usées, pas plus que je ne suis un obsédé des menstrues).
Par ailleurs, bien des récits super intimistes de Jenni Rope, de Roberta Gregory, ou d'Anna Sommer abordent le cul de manière aussi franche et crue, mais de manière plus... riche, je ne sais si c'est le bon mot, mais c'est le sentiment que ca mévoque en comparaison.
C'est d'autant moins facile pour moi de critiquer ce genre de bouquins que ma propre nana adore, dans ses petites historiettes dessinées, mettre en scène sa propre expérience, ses propres anecdotes, tournant souvent autour du cul, de la bite, et du reste.
Je ne suis pas forcément toujours client, d'ailleurs, mais au moins, je peux en parler avec elle et la questionner sur sa motivation, sur ses envies. J'ai alors l'impression que la gratuité des scènes de cul s'estompe, ou trouve une résonnance dans un "autre chose".
Et je n'ai pas l'impression que notre histoire soit des plus prudes (ceci dit, cela, tous les lecteurs de "Fraise et chocolat" pourront le dire plutot que d'avouer une pauvreté socialo-sexuelle, par exemple), mais je n'aime pas non plus particulièrement qu'elle oeuvre sur une "simple" histoire de cul. Le sexe en tant que seul sujet d'un bouquin, ca doit être rudement bien fait pour ne pas sombrer dans le purement gratuit, totalement superflu. Et c'est un peu le sentiment que j'ai après lecture de ce bouquin...
Reste la manière de faire, graphiquement parlant.
Aurelia Aurita a choisi l'économie de trait, aux antipodes des effets soignés, du style très poli qu'elle avait montré dans "Angora" ; et comme c'était précisemment cette façon de dessiner, d'encrer, qui m'avait séduit, j'ai été d'autant plus déçu à la lecture de "Fraise et chocolat"... Les presque-croquis vont droit au but, certes, le découpage semble spontané, probablement fait dans l'urgence d'exprimer un moment, une suite d'événements, de ressentiments, mais ne tient pas plus que sur 10 pages. Je me suis lassé très vite de ce parti-pris, et au final, je suis ressorti très déçu de cette lecture. Il ne faut pas lire le dernier ouvrage signé Frédéric Poincelet dans les mêmes temps : en voilà un qui a su mettre son habilité graphique au service de son récit, largement aussi cru, mais aux antipodes de cette approche purement et uniquement, gratuitement exhibo (on en reparlera).
On pourra rétorquer que Boilet aura assez parlé de sa bite dans ses bouquins, et que le point de vue d'une de ses partenaires ne sera que bienvenu...
On pourra appeler à une nouvelle exploration ego-trip, et insister sur la manière de citer les banalités du quotidien pour toucher à l'universalité de la sexualité...
On pourra s'arrêter sur le fait qu'une jeune femme exposant aussi ouvertement sa sexualité est suffisamment rare en bande dessinée pour qu'on dénigre le bouquin, et qu'il faudrait lui reconnaître des qualités un peu plus larges...
Qualités que "Fraise et chocolat" n'a pas, malheureusement.
Un bouquin dont la couverture sourit, mais finalement plutot attristant, à plus d'un titre.
=> Parmi les parisiens qui lisent ces mots (j'espère qu'il y en a au moins un ou deux, sinon j'ai encore l'air con), est-ce que certains n'iraient pas a Periscopages de Rennes, dans 15 jours ? J'irais bien faire un saut... Mais putain, c'est un peu loin pour mon budget de ce mois...
On air on radiojune :
=> Non, autant je veux bien reconnaître des qualités au boulot de Danger Mouse en général (même si je ne suis guère fan de ses dernières prods, je dois bien avouer), autant Gnarls Barkley n'a de vraiment bonnard que le nom (et quelques photos de presse, le marketting 2006, c'est efficace, hein). Je veux dire, "Crazy" est bien fichu, ok ; mais le reste de l'album est quand même assez chiant. Et Cee Lo fait ce qu'il peut, et se démerde même plutôt pas mal en chantant, mais il y a encore du boulot pour me faire oublier Goodie Mob, uh uh uh (nan je kiffe pas trop le dirty south, chacun son truc, hein).
=> Breakestra avec Choklate "take my time", sur myspace, chez Breakestra.
=> Ghislain Poirier vient de pondre une Solid Steel de 30 minutes.
Avec, entre autres, Jackson, Dabaaz, Shadetek, The Bug, Modeselektor, et le "Musclor" de Para One/TTC.
=> Mike Relm, quand à lui, balance un mix de mise en bouche en attendant "The return of Dr. Octagon", le nouvel album qu'il a produit, et qui s'annonce huuuuge.
Mike Relm, il est fort, et il est cool.
=> "Say hey there" d'Atmosphere, la vidéo, est dispo sur MTVU, chez Rhymesayers, et sur la myspace page d'Atmos'.
1. "Diggin' on blue" mixed by Pete Rock feat. Lord Jamar, Talib Kweli, Shabaam Sahdeeq, Shan J. Period... Un truc japonais ou Pete Rock passe à la moulinette des trucs comme Gene Harris, Herbie Hancock, Lee Morgan, Lonnie Smith... Une mixtape bizarre, la collision entre Pete Rock et Blue Note.
2. Ils devaient prendre du temps à démêler, les zozos de Chocolate Milk et leurs 8 afros... Circa RCA 1976, avec le père Allen Toussaint aux manettes.
3. Bordel de merde, dans la série "ça nous rajeunit pas", l'album "Labcabincalifornia" de The Pharcyde a plus de 10 ans ! Merde alors. Pas mal de trucs alors imparables, aujourd'hui classiques, avec notamment 6 prods du regretté Jay Dilla, bon ok c'était pas encore le maestro de ces dernières années, mais ca suffisait pour nous claquer la tronche quelque chose de sévère, déjà alors... Je me suis même surpris à me souvenir des premiers couplets de "groupie therapy", mot pour mot... Merde, ou est passé Fat Lip, encore ?!
4. "There's a riot goin' on" clamait alors la famille Stone ; depuis, Sly s'est fait pouser une crête mais il n'était pas aux manifs anti-CPE.
5. "Rapperfection/You suck/Syllable practice" par Edan, grosse claque de déjà 5 ans et pas une ride, merci Landspeed. Pur hip hop d'enculé.
6. Eu envie de récouter cet album d'Archie Shepp, "A sea of faces" (1975, le second Black Saint), sur lequel joue le pianiste Dave Burrell, qui passe par Besançon (avec Leena Conquest) le 19 mai 2006.
7. Shaaaaaaaron Jones and the Dap-Kings, "Naturally" ! La diva afro-funk sur le quatrième LP de chez Daptone.
8. Un mix radio de Fauna Flash (avec Jazztronik, Da Lata, Marcos Valle...), balançé par Compost en 2001.
9. "Ethiopian modern instrumentals hits", rien que le titre assure un max, déjà... une compil de trucs datant de 1696 (droit dans le trip des très bons "Ethiopiques" de chez Buda Musique), proposée en réédition en 2003 par les gens de L'Arôme productions ; avec Mulatu et la clique habituelle...
10. "Put your phazers on stun throw your health food skyward" par Earl Zinger, chez Red Egyptian.
11. Little Brothers (aka Phonte, Big Pooh et 9th Wonder), l'album "The listening" sorti en 2003 chez ABB. Tout n'est pas mortel mais bon, certaines prods sont vraiment fat.
Allez, zou.
Bientôt encore des conneries ici.
Ou ailleurs.
Ou pas, d'ailleurs.
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