Je suis en vacances ! Vache, les premières depuis... août dernier. Et bien évidemment, elles ne ressembleront pas à celles que j'avais prévu, ou souhaité, mais je garde en tête quelques objectifs : des nuits de 10 heures minimum, ne pas passer au taf durant cette période, ranger un peu mon chez moi, mettre à jour ma correspondance, bosser un peu sur l'un de mes 356384 projets en cours... Les vacances au sens réel du terme, ca sera donc, une fois encore pour plus tard. Oui, j'arrête avec ma coquille. C'est vraiment trop inzuste. Ah, cher blog...
Si j'avais moins de scrupules que certaines personnes qui étalent avec moultes précisions (mais encore davantage d'oublis) sur des foras tout ce qu'il y a de plus publics, leurs pires déboires conjugaux (Une pensée pour mon ami Matthieu, auprès de qui on semble s'acharner ces derniers temps, mais qui donc hein ? Qui ? Bref), je rejoindrais les rangs, mais il ne me semble pas que poster ce genre de choses soit plus intéressant que le reste de ma vie, patiemment démonté et régulièrement bloggé... Comment ? "Ca peut pas être pire" ? Putain, vous êtes pas très sympa-sympa.
Pour fêter les vacances, j'ai fait un peu de ménage, un peu de rangement ; et bien évidemment, ca n'a pas loupé : en retrouvant des disques planqués sous d'autres disques eux-mêmes planqués sous... Bref. Ben du coup j'ai retapé un petit mix.
Au programme, 1 heure 14 minutes et 31 secondes de pleins de trucs, avec notamment des morceaux de Hu Vibrationnal ou de Filastine, le morceau du printemps par Pure Essence, une version super propre du classique du Michal Urbaniak Group, des bouts de Diane Cluck, de La Cédille, et de James Pants, des vieux trucs "de saison" de Justice System qui ont mal vieilli, du gros El P. bien plombant, du Toots & the Maytals qui revigore, des passages tout mous avec Nicole Gravenhurst, Sixtoo, Lisa Germano et Doug Hammond, du super lo-fi avec the Moldy Peaches, du nettoyage de tympans avec Davka, du brand new from UK avec du super frais de Professor Ojo et de Bullion (voir plus bas), mais aussi Quareback, et puis du Jamie Lidell encore frais, du moins récent mais tout aussi bonnard de Georgia Anne Muldrow, dans un registre similaire, un morceau de Muhsinah (avec Jake One), du Fly'Lo', un track de Hudson Mo' avec Samiyam, le tout monté avec plein de bouts de trucs qui traînaient, si je m'abuse il doit même y avoir un morceau de Yael Naïm, ah ah ah ! Hum. Bon.
Comme d'hab, ces 74 minutes sont gravées sur un cd et mis dans une pochette plastique avec un feuillet détaillant le tracklisting, et mis en forme par mon crew de graphistes asiatiques qui bossent jour et nuit dans ma cave (je sais que certaines/certains d'entre vous n'ont pas encore eu le dernier, mais qu'ils se rassurent, c'est au chaud, promis). Pour chopper ce truc, envoyez-moi un mot d'amour, d'encouragement, ou n'importe quelle boîte de Prozac qui pourrait me convenir actuellement, et je verrais ce que je peux faire.
J'évoquais l'anglais Bullion, que j'avais dévouvert au détour de mixes hip hop new school sur l'un des nombreux radio-show de qualité qu'on trouve désormais sur le net, en me disant qu'il me fallait suivre ce zozo de près, parce qu'une fois encore, "il y a quelque chose là-dedans". Puis le camarade Moog m'avait gentiment refourgué un mix que Bullion avait balancé sur shhhhh.co.uk, il y a quelques mois, et qu'il avait nommé "Mixed up in love".
Chouette surprise, car le mix se fichait pas mal des genres explorés, et alignait une belle sélection de tracks pétris d'amour, où je me retrouvais pas mal, d'abord parce que c'est souvent ce qui me stimule à allumer les platines pour faire un mix (les tracks pétris d'amour, hein), ensuite parce que les univers explorés ressemblaient comme deux gouttes d'eau à ceux dans lesquels je me sens à l'aise. Le genre de manière de concevoir que les horribles labels alignant les compilations "cool/lounge/tranquille" au kilomètre feraient bien de faire tourner en boucle dans leurs bureaux (allons, je plaisante, je sais que ces gens-là n'ont pas que çà à foutre de parler de musique).
Tracklisting :
1. Koushik – I’d Like To Get To Know You
2. A Tribe Called Quest – The Love
3. Slum Village – The Look Of Love
4. Dee Dee Warwick – That’s Not Love
5. Odyssey – Our Lives Are Shaped By What We Love
6. Arthur Russell – See Through Love
7. Tommy Evans – Me / You
8. Paul White – I’m Soo In Love With You
9. J Dilla – U-Luv
10. Yesterday’s New Quintet – The Meaning Of Love
11. The United States Of America – Love Song For The Dead Che
12. Kenny Rankin – In the Name Of Love
13. Oscar Wright – Fell In Love
14. Esther Phillips – Love Train
15. White Noise – Love Without Sound
16. Feist – The Limit To Your Love
17. Marvin Gaye – God Is Love
18. Jazzanova – L.O.V.E. And You & I
19. Mos Def – Love
20. Frank N Dank – Love (A Thing Of The Past – snippet)
21. Dee Edwards – Why Can’t There Be Love
22. Paul Simon – 50 Ways To Leave Your Lover
23. J Davey – Dirty Love
24. Mark Pritchard feat Steve Spacek – Without You
25. Curtis Mayfield – Gimme Your Love
26. Johnny Cool – That’s You My Love
27. Honey & The Bees – Come Get It
28. Rotary Connection – Hey Love
29. John Ellis – People That I Love
Bref, Bullion is back, ca se passe sur One Handed Music, et "Rude effort" comme "get familiar", sa face A, ajoute une nouvelle pierre à l'édifice 22nd century hip hop. Gros beats d'une profondeur saisissante, nappes post-bleep déterminées et triturations s'inscrivant assez bien dans une continuité emotronic. Encore un zozo à suivre de près.
Bon, sinon, que dire ?
Registre "bouquins avec des images", que Micol défonce sévère. Le genre de mecs qui pond peu de bouquins sur l'ensemble de sa carrière, et qui en quelques mois semble vouloir rattraper le temps perdu. Comment çà, "si les éditeurs faisaient leur boulot, ce mec aurait une bibliographie grande comme ma tante ?". Vous êtes vraiment des mauvaises langues. En tout cas, entre "Séquelles", son second gros truc chez Cornélius, et la brillante mise en images du dernier David B. (chez Futuropoêlle) (oui, je lis quelques trucs de chez Fauturo, je sais ce que vous vous dites, bande de rouges), cela fait deux bonnes manières de s'en prendre plein la tronche. Je tâcherais de développer un peu plus tard, parce qu'il est tard et que bon, mais quand même, qu'est-ce que c'est beau, Micol. Enfin, pas le mec. Encore que, le mec, je l'ai jamais vu. Mais en tout cas, son boulot, pffff.
Que dire d'autre ? Ah si :
"Mom talks about when she would go shopping, Dad wrote in the car".
Un panier garni à celle/celui qui trouvera l'identité de ce producteur de gééééééénie, mort en 76, et qui pose gentiment dans l'herbe de Los Angeles, juste là-dessous :
Pour les plus lyonnais d'entre vous, je serais sûrement du côté du Soda, ce vendredi soir, aux côtés de Funky Furious Freaky Triton, soit un quart du Retour du Boogie. Ce qui signifie, et si vous êtes habile en mathématiques appliquées vous aurez déjà trouvé, que ce vendredi soir, le Boogie se scinde en deux : Zo et Narqo à Besac chez Pum, Tristan et moi à Lyon au Soda.
Bon, vous m'excuserez, mais je suis convié à célebrer je ne sais quoi autour de sushis maison, gentiment proposés par un couple d'auteurs de mes amis, résidant depuis peu dans le jura. Oui, nous sommes ainsi faits, nous autres franc-comtois, nous aimons les choses simples, les choses qui nous rapprochent de la terre. Et les sushis.
Eh ouais, un bref séjour dans les profondeurs de la campagne jurassienne. Je m'en réjouis d'avance.
Ah si, un truc avant de partir ! Mon téléphone montre de gros signes de faiblesse, l'écran part en vrille, tout çà. M'en voulez pas si j'ai du mal à répondre...
Je crois que c'est tout pour aujourd'hui.
Bien des bises,
J.
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