Plein de trucs en ce moment, mais en attendant la prochaine note de blog un peu plus conséquente, un communiqué pour les plus bisontin.e.s qui me suivent ici :
Tout est sur le webflyer alors je n'ai rien à ajouter.
A vite !
Plein de trucs en ce moment, mais en attendant la prochaine note de blog un peu plus conséquente, un communiqué pour les plus bisontin.e.s qui me suivent ici :
(Un petit forward depuis l'association ChiFouMi :)
Voici donc le premier rendez-vous de « La bande dessinée dans tous ses états »,
cet ensemble de propositions conçue en direction des étudiant.e.s de
Besançon (et pas seulement, donc, mais on y reviendra !) durant toute
l’année scolaires à venir, dans le cadre d’un partenariat avec le Crous Bourgogne Franche-Comté, l’Université Marie et Louis Pasteur et la CVEC (Contribution à la vie étudiante et de campus).
Entrée libre | ouvert à tout.e.s.
(illustration : Pierre Ferrero)
Bande-son de ces derniers jours : extraits choisis.
- "Anganica" de Luiz Carlos Vinhas, tiré de l'album "O som psicodélico", paru en 1968 sur CBS.
- "Pendulum" de Hiromi’s Sonicwonder, avec Michelle Willis, tiré de l'album "OUT THERE", qui vient de paraître. Merci Alex Baugé pour la reco !
- "You don't know(what life is)" de Shingo Suzuki, paru l'an passé.
- "Open Your Eyes, You Can Fly" de Flora Purim. Un live télévisé ("The Midnight Special") de 1976, avec Hermeto Pascoal à la flûte, Airto Moreira aux percus, David Amaro à la guitare, et quelques autres du même tonneau.
- "Yearning", le nouveau Atmosphere avec Yoni Wolf, tout frais aussi.
- "Returns Every Morning" de Lilys, tiré de l'album "Better can't make your life better", paru en 96 chez Primary Recordings.
- encore (encore !) un nouveau track de Earl Sweatshirt, "Live", le mec s'arrête plus.
- "Family" de Brenda, tiré de l'album "Bath time" paru le mois dernier sur College of Knowledge.
De la modern soul gentiment mélancolique comme on la produit désormais au kilomètre du côté de Coburg, Australie : Hudson Whitlock, que l'on croise du côté de tous les groupes protéiformes de Melbourne (Surprise Chef évidemment, mais aussi Karate Boogaloo ou the Pro-Teens), enchaîne les albums, et le type régale.
C'est toute la fameuse scène soul psycho-cinématique de Melbourne qui se retrouve ici et outre les musiciens avec qui Hudson traîne aux quatre coins du monde, on retrouve la désormais fameuse patte du producteur Henry Jenkins. Peu de surprises, mais une atmosphère ficelée idéale en ce début d'automne.
Encore un peu de la beauté du monde qui s'envole.
Elle reviendra, sous une forme ou une autre.
Mais en attendant, Hermeto Pascoal n'est plus dans le coin.
J'ai rédigé une quinzaine de petites notules pour accompagner la prochaine exposition proposée par la Galerie Martel Bruxelles, du 13 au 27 septembre 2025.
J'ignore si l'occasion se représentera d'aligner autant de petits boulots sur autant d'auteurices dingo.e.s, mais je ne boude pas mon plaisir :
"La Galerie Martel, récemment installée à Bruxelles, présente du 13 au 27 septembre une exposition collective consacrée au Neuvième art, réunissant des figures majeures de la bande dessinée contemporaine.
Art Spiegelman, Chris Ware, Charles Burns, Lorenzo Mattotti, Brecht Evens, Emil Ferris, Gary Panter, José Muñoz, Ugo Bienvenu, Dominique Goblet & Kai Pfeiffer, Eric Lambé, Thomas Ott, Thierry Van Hasselt, Herr Seele & Kamagurka, Miroslav Sekulić-Struja, Gabriella Giandelli, Guido Crepax ou encore Fred : chacun, par son approche singulière, illustre la vitalité et la diversité d’un langage graphique en constante réinvention.
De l’introspection radicale aux fresques expérimentales, de la poésie visuelle aux explorations formelles, ces artistes – pionniers, iconoclastes ou héritiers turbulents – participent à repousser les frontières de la bande dessinée, affirmée ici comme un art à part entière.
Les textes de l’exposition sont signés par Julien June Misserey critique et commissaire d’expositions, qui accompagne ici la sélection d’un regard curatorial."
(extrait du site | les textes en question sont sur la page dédiée du site de la galerie Martel, ici-même).
"Guitar" est sorti ces derniers jours.
Il va évidemment falloir le réécouter et il y a déjà beaucoup à en dire, mais certains titres accrochent très rapidement l'oreille, dont ce "Terror" fascinant.
Cette sortie attendue est une bonne manière de se préparer à refermer le chapitre d'un été qui ne figurera pas, perso, dans la liste des étés les plus satisfaisants, et c'est surtout l'occasion de constater que l'orientation folk minimaliste (qui donne l'impression d'une pesanteur engluant l'auditeur d'un morceau à l'autre, dans un court espace-temps, au ralenti) prise par Mac DeMarco l'a laissé creusé une certaine nouvelle approche du songwriting.
La basse, la batterie sont anti-démonstratifs au possible, comme jamais, et ses marottes habituelles (une ligne de synthé, un travail sur la texture, un mix final tentant des trucs) sont au placard : la voix est dépouillée mais centrale ici. On pense évidemment instantanément à une suite logique au tout-instrumental (formidable) qu'était "Five Easy Hot Dogs", son dernier vrai album, il y a un peu plus de deux ans.
Mac a expliqué ici et là dans la presse que cet album tout entier reposant sur la guitare/voix sera le prétexte d'une tournée sans jouer, uniquement au chant. Ça me ferait presque regretter de ne pas avoir succombé aux dates à venir (places trop chères, vendues trop vite - ce classique), mais je me souviens qu'il n'est pas le dernier pour bazarder des vannes ou des conneries : nous verrons bien.
Comme pas mal d'autres structures éditoriales indépendantes, la belle maison Çà & Là traverse une mauvaise passe, expliquée en long, en large et en travers sur cette page HelloAsso : l'opération Çà va pas là est donc orchestrée par l'association des ami-e-s de çà et là, et il reste encore un peu de temps pour contribuer à l'effort collectif.
Attention : tout ça est bigrement subjectif.
Vous êtes prévenu.e.s !
L’ASSO DU FIBD FAIT DE L'ESBROUFE : Transparence ou os à ronger ?
Ni le FIBD ni l'ADBDA ne nous ont contacté·es pour échanger et écouter les revendications des 400 auteur·ices
ayant signé l'appel à boycott. La seule réaction de l'association
d'Angoulême a été faite par le biais de la presse, dans laquelle on
pouvait lire que nous n'avions qu'à postuler pour l'appel à projets si
nous n'étions pas satisfait·es du festival. Un appel à projet dont le
cahier des charges n'est accessible qu'après envoi d'une lettre de
motivation à Delphine Groux, et réservé à une "[...] structure [qui]
devra être à objet unique, dédiée à l’évènement et ne pas permettre la
distribution des bénéfices et répondre ainsi aux critères nécessaires
pour pouvoir solliciter et bénéficier de subventions publiques". Cela
implique entre autres que 9eArt+ peut se représenter, avec ou sans Franck Bondoux, ce qui est plus ou moins dit dans leur communiqué "9eArt+ et l'avenir du Festival".
De plus, Franck Bondoux étant actionnaire principal de 9eArt+, on voit
mal comment il ne resterait pas impliqué d'une manière ou d'une autre
dans la gestion du festival. Johanna Bondoux, sa fille, reprendra-t-elle sa place ? THE FIBD ASSOCIATION’S BULL TALK : Are they opting for transparency or throwing red meat ? |
|
Pour tout courriel concernant le boycott et la pétition, veuillez écrire à l’adresse suivante : desertons_fibd@proton.me |
J'ignore pourquoi, mais durant mon insomnie de la nuit dernière, m'est revenu ce titre de Tom Scott, celui-là même qui contient l'un des plus beaux samples de l'histoire du sample, de l'avis général, derrière lequel je suis d'ailleurs assez d'accord pour me ranger sans faire de vagues.
Comme rarement, l'histoire derrière ce sample ajoute une justification supplémentaire à la manière dont celui-ci est apprécié à ce point.
"Un de mes amis est décédé, et ce fut un choc pour la communauté.
J'étais un peu déprimé quand j'ai fait ça.
Et encore aujourd'hui, je n'arrive pas à croire que j'ai réussi à m'en sortir, vu l'état dans lequel je me trouvais. Je suppose que c'était pour mon fils.
Quand j'ai découvert le disque de Tom Scott, j'ai entendu quelque chose d'incroyable qui m'a touché et m'a fait pleurer. Il y avait une ligne de basse tellement belle, et j'ai commencé par ça. J'ai trouvé d'autres sons, puis j'ai entendu du saxophone ; et je les ai utilisés.
Et puis, soudain, j'ai créé un beat magnifique.
Lors du mixage, j'ai eu Charlie Brown de Leaders of the New School avec moi, et on s'est tous mis à pleurer."
(Pete Rock, interviewé par le Village Voice en 2007)
En 2006 (il y a une éternité), la clique aux manettes derrière The Boondocks a été assez subtile pour placer le fameux original dans le 12ème épisode, "Riley Wuz Here".
Je me souviens qu'un pote bien plus jeune que moi, qui commencait à produire un peu de musique, m'avait alors dit un truc du genre : "le morceau est un truc à sampler, faut que t'écoutes de ça de près !".
SYNC.EXE "Resonance", ℗ 2025 SYNC.EXE.
Released on: 2025-07-02.
Producer: David Price ; Piano: David Price ; Synthesizer: David Price ; Composer: David Price ; Lyricist: David Price. 👌
"Evidence's new album, Unlearning Vol.2 will be released on August 15th via Rhymesayers Entertainment.
The album boasts production from Evidence himself, as well as The Alchemist, Conductor Williams, Graymatter, C-Lance, QThree, Sebb Bash, Beat Butcha, and Coop The Truth. Unlearning Vol. 2 finds Evidence at his most soulful and self-assured, a smoky, introspective journey where grief, growth, and sharp lyricism collide in fearless reinvention."
- via Rhymesayers.
(📌 Mise à jour du mardi 5 août 2025 : nouveau track, avec QThree à la prod)
Activité dominicale : crème glacée banane et gingembre, zestes de citron, sésame noir torréfié, vanille, sucre, crème et lait.
Les produits sont évidemment bio, le goût est carrément cool, la texture est plus satisfaisante après un passage au congélateur, et la couleur n'est pas ouf, mais après avoir une nouvelle fois laissé des points de vie à La Princière, l'excellent glacier d'Avignon, l'heure n'est pas à la recherche de l'exigence.
Pas tout de suite en tout cas ! Plus tard, par contre...
- catalogue d’expo Chris Ware au CCCB de Barcelone (voir l’une de mes notes de blog précédentes, il y a peu).
- Grand cormoran, de Delphine Panique, chez Cornélius.
- Wellness de Nathan Hill, chez Picador (UK).
- Chienchien le chien a disparu, de Camille Blandin, chez Microgram.
- Trystero de Laurent Queissy, chez Mnémos.
- Fanatic Female Frustration, collectif mené par Lucile Ourvouai, Elsa Klée et Morgane Somville, autoédité.
- Black Mystery School Pianists and other writings, de Matthew Shipp, chez Autonomedia (en anglais, je crois pas que ça soit traduit ; cimer Doudou !).
- Le livre du large et du long, de Laura Vazquez, aux éditions du Sous-Sol.
- Items #1, collectif, aux éditions Vallées de l’étrange (cimer Antoine !).
- Petit traité de la marche en plaine, de Gustave Roud, en poche chez Zoé.
- Double Je(u), de Floriane Miny et Sylvain Bonassoli, auto-édité.
- C’est sûrement le bonheur, de Stéphanie Demasse-Pottier et Margaux Othats, en jeunesse chez Albin-Michel (merci Sunny !).
Essentiellement quelques parutions récentes, donc.
Bon dealers : CCCB, Barcelone ; En Traits Libres à Montpellier ; La Cavale, à Montpellier ; Ed Youngsta ; Antoine @ Vallées de l'étrange ; la bibliothèque de Sunny.
Quelques journées entre copains et copines entre Montpellier et Avignon, avec les mômes, la mer, des glaces, des spectacles au Festival d'Avignon (qui n'est pas allé voir en famille "Le chemin des métaphores", de la compagnie Singe Diesel, vu au Totem sur les encouragement toujours à point de Marinouille ?), des anniversaires à fêter, des virées à Carnon, aux Saintes Maries de la Mer, quelques achats en librairies (enfin quelques minutes à En Traits Libres !), des flamands roses au dessus de nos têtes, pas mal de soleil aussi.
"C'était trop court !", pardi.
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Le lac du Crès Jean-Marie Rouché. |
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Montpellier. |
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Croisé sur un parking lors du trajet. |
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Avignon. |
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Avignon avec Marinouille, Géraldine, Guillaume, Boubou #1, Boubou #2. |
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double anniv. |
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Copines de longue date et dernière arrivée. |
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La vue déplorable de chez ClaBru. |
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Festival d'Avignon, résumé. |
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Le spleen du festoche, dédicace à Laulau, Boris et tou.te.s les autres. |
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Libellule du Crès (floue). |
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Les Saintes Maries de la Mer. |
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Idem, mais de l'autre côté. |
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Salut Avignon, à bientôt. |
Ou : les aventures d'un pigeon au pays du reconditionné.
Ou : montre-moi ton laptop, je te dirai où coller tes stickers.
Il y a une certaine constance dans la personnalisation, oserais-je avancer.
Bande son du mercredi soir de: pré-bouclage, pré-départ en vacances, pré-etc.
Deux trucs qui n'ont pas grand chose à voir, à moins que cela ne soit l'exact contraire : à vous de voir, moi je retourne à mes valises. A dans une semaine.
Salut !
- Mali Sheard's Homestead is a contemporary jazz quintet playing original music by saxophonist and composer Mali Sheard. The music is heavily melodic with folk and jazz influence delivered by a unique blend of alto and flute. They hope to bring a relaxed, nostalgic and homely vibe with also space for reflection and sense of storytelling.
Members are from both Royal Academy of Music and Tomorrow’s Warriors and they aim to take the audience on a journey of memorable songs and soundscapes. In the 2 years they've been together they have played successful shows at We Out Here Festival, Rye Jazz Festival, Bath Jazz Weekend, Birmingham Symphony Hall, CLF Art Lounge, Cheltenham Jazz Festival and Brick Lane Jazz Festival and more!
- Resavoir & Matt Gold "Diversey Beach" (featuring Mei Semones).Claudius Agrippa- Violin ; Matt Gold- Guitar ; Noah Leong- Viola ; Will Miller- Synth ; Bass Mei Semones- Voice ; Directed by thankyou.inc.
Produced, Recorded and Mixed by Will Miller ; Titles by Crystal Zapata ; “Diversey Beach” Written By Matt Gold, Will Miller and Mei Semones.
Soon on International Anthem record label.
Ah, ces baskets de mauvaise qualité toutes seules dans leurs boîtes durant des années, et qui vieillissent mal, très mal...
Au delà des débats sur la morale (quelle morale ?) dont ne font pas preuve les grands équipementiers sportifs, on ne répète pas assez que la majeure partie de ces produits souffent d'une obsolescence assez systématique. Quelles paires de sneakers datant des années 90 sont encore utilisables, quand bien même elles n'auront pas été portées durant des décennies ? Probablement pas beaucoup.
Bref.
Shout out to my man Ad, au passage.
Ça bosse dur dur sur un gros projet impliquant 2 ou 3 auteurices d'un peu partout.
2 ou 3... ou 78, je sais plus.
78 ?! Mazette, allez j'y retourne, y'a du taf.
Le ciel était bas, et les nuages impressionnants.
Une fin de journée étrange, après quelques jours d'ambiance caniculaire qui rendent les doux souvenirs de nos étés d'enfance encore plus lointains qu'ils ne le sont.
Le frais s'installait avec timidité, mais suffisamment pour faire une pause entre deux trucs à faire au jardin, que j'observais depuis la cuisine, contemplant au passage ma coriandre montée en graines.
Hymie's vient de fermer.
C'était un incroyable lieu, à Minneapolis (pardi).
Disquaire historique à plus d'un titre : Jim "Hymie" Peterson, le fondateur, crée la boutique en 1987 sur Lake Street.
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Photo piquée du côté des avis gougle d'Hymie's. |
A sa mort, en 2000, son employée Julie Wellman reprend le shop, et il se trouve qu'en plus d'être une disquaire aux oreilles bien ouvertes, elle est aussi la meuf d'Andrew Broder, plus connu sous le pseudo de Fog.
Je digresse un peu : ce dernier invite Yoni Wolf, plus connu de son côté sous le pseudo de Why?, et également aux manettes de cLOUDDEAD ou de Reaching Quiet et on connaît la suite : les répétitions matinales, les sessions découverte, l'apprentissage de la collaboration, le concert en décembre 2002 et un retour à Minneapolis six mois plus tard pour compléter un album mémorable : "Hymie's Basement", paru en 2003 chez Lex.
Je digresse, mais pas totalement, donc.
Bon, bref : Hymie's records, c'était quelque chose, à plus d'un titre. Bien au delà de ce qui relie ce lieu et ce disque précis. Je crois que le shop a eu plusieurs repreneurs au fil du temps, j'ignore combien exactement.
Et tiens donc, ça me fait penser à quelque chose d'important, justement ; pour moi en tout cas !
Il y a dix ans, je postais une note sur ce même blog, au sujet d'une de ces anecdotes que j'affectionne par dessus tout, et qui découlait d'un achat réalisé chez ce même disquaire.
Damn.
Merci pour tout, Hymie's.
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Photo piquée du côté des avis gougle d'Hymie's. |
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Quelques achats réalisés à Minneapolis en 2015, et notamment chez Hymie's, au premier plan. |
Je bosse sur plusieurs trucs en ce moment dont certains explorent des épisodes marquants de la création bande dessinée estampillée underground, etc.
Ça m'a permis de remettre notamment la main sur cette vidéo d'animation de l'artiste pluridiscipinaire George Griffin, "Head", qui date de 75. Cinquante ans, bordel !
Quelques années plus tard, grâce à Spiegelman et Mouly, on retrouvera Griffin dans les pages de Raw, lieu de rendez-vous classique pour les amateurs de passerelles remarquables entre formes différentes, telles que l'on peut souvent les trouver dans les tréfonds des habitudes sous-terraines.
"A gem of analog animation, George Griffin’s "Head" (1975) offers a delightfully snarky and clever self-portrait of the artist as a not-so-young man, undone by his own cartoon surrogate. The filmmaker combines a number of animation techniques, including flipbooks, stop-motion, and altered documentary footage, often within the same frame. Its structure is discontinuous, non-narrative; its focus, self-referential; its aim, to re-examine the pioneering trickfilm processes of Émile Cohl with contemporary wit and irony. An example of the experimental spirit of independent animation of the 1970s. Music by Fred Israel."
Sunny a bientôt six ans, et avant que toute sa clique ne parte par monts et par vaux en vacances estivales, on a voulu marquer le coup en organisant un samedi après-midi de fête à la maison. Au programme : épisode caniculaire, arc-en-ciel, licornes et pop-corn.
On s'est donc retrouvés avec une dizaine de copines, et au programme : chasse au trésor, jeu de piste, passe le paquet (sur du Taylor Swift, mais qui suis-je pour juger ?), gros gâteau (qui m'a pris des heures et qui n'était même pas bon, mais le rainbow cake multicolore a emballé les filles et c'était l'idée), jeux d'eau (par 37°, pas du luxe) et autres réjouissances.
Dans quelques jours, Sunny ne sera plus à la maternelle et rien, rien ne me fend plus le cœur de voir à quelle vitesse ces moments nous échappent, irrémédiablement, à jamais.
Heureusement, ils sont remplacés par d'autres instants tout aussi fameux, mais tout de même : bordel, tout ça passe trop vite.
Il y a un nouveau KAU en approche (ou est-ce déjà sorti ? Je suis tellement à la bourre...) et c'est, comme souvent avec ce trio bruxellois, méchamment savoureux.
J'ai reçu le formidable catalogue d'exposition proposé par le Centre de Cultura Contemporània de Barcelona qui accueille jusqu'en novembre une très très belle itération de l'exposition consacrée à Chris Ware.
Il est super !
Nombreux et nombreuses furent les personnes m'ayant demandé si l'une ou l'autre des moutures initiales de l'expo Ware bénéficierait d'un catalogue d'exposition, et la réponse était toujours frustrante : non, non, non, grrrrrr, non, ben non.
Les raisons étaient nombreuses et souvent frustrantes, aussi je ne citerai que les plus justifiées et pertinentes, laissant les autres, les mauvaises, aux oubliettes des mauvaises décisions : une nouvelle version du livre de Benoît Peeters (La bande dessinée réinventée, aux Impressions Nouvelles) sortait tout juste, et le splendide Monograph de chez Rizzoli, paru en 2017, demeure une somme qui fait tout à fait le taf s'il s'agit de combler les adorateurs.trices de l'auteur (et qui plus est : un ouvrage absolument fabuleux à tous niveaux -y compris sa fabrication folle !- pour moins de 40 balles).
Cela faisait deux raisons, donc.
N'empêche, entre le nouveau matériel peu croisé jusqu'ici, les quelques approches obliques portant sur le travail de Ware, et les quelques pistes que l'on avait pu commencer à explorer sur ces expos, les entrées pour bosser sur un BEAU catalogue ne manquaient pas. J'ai été particulièrement frustré par tout ça, mais ainsi va la vie.
Hors ! Les bonnes gens du CCCB devaient se dire la même chose que moi, que l'on avait l'embarras du choix, et ont donc décidé de faire le taf.
Et plutôt super bien ! Un peu plus de 200 pages de belles repros bien choisies et de textes de grande qualité (traduits en anglais, en plus du catalan initial), joliment mis en forme, et pour 20€ tout juste.
Pour celles et ceux que cela pourra intéresser, j'imagine que Rina Zavagli et Simone Mattotti de la Galerie Martel auront très probablement quelques exemplaires à leur galerie parisienne ou à celle de Bruxelles ; Rina ayant fait office de cheville ouvrière de première catégorie dans cette épopée européenne, s'il y a un endroit où trouver l'ouvrage, je me dis -sans leur avoir demandé- que cela pourrait bien être par là-bas !
Un salut amical -en plus des remerciements- à toute l'équipe du CCCB pour la grande rigueur et les chaleureux échanges, et particulièrement à Ada Claver, Carlota Broggi et Mònica Ibáñez
: l'expo a pas mal tourné en Europe et il en est des structures accueillantes comme des personnes qui les pilotent ; pas mal de gens aussi discrets que débordés, mais occasionnellement et pour mon plus grand bonheur, quelques humains qui consacrent volontiers un peu de leur temps et de leur attention à accompagner correctement toute la vie d'un projet.
Il reste encore quelques semaines pour passer par Barcelone ! En plus des raisons habituelles, il y a des choses que l'on est pas près de revoir de si tôt en Europe...