9 juillet 2025

Bande-son du mercredi (soir).

Bande son du mercredi soir de: pré-bouclage, pré-départ en vacances, pré-etc.
Deux trucs qui n'ont pas grand chose à voir, à moins que cela ne soit l'exact contraire : à vous de voir, moi je retourne à mes valises. A dans une semaine.
Salut !

- Mali Sheard's Homestead is a contemporary jazz quintet playing original music by saxophonist and composer Mali Sheard. The music is heavily melodic with folk and jazz influence delivered by a unique blend of alto and flute. They hope to bring a relaxed, nostalgic and homely vibe with also space for reflection and sense of storytelling.
Members are from both Royal Academy of Music and Tomorrow’s Warriors and they aim to take the audience on a journey of memorable songs and soundscapes. In the 2 years they've been together they have played successful shows at We Out Here Festival, Rye Jazz Festival, Bath Jazz Weekend, Birmingham Symphony Hall, CLF Art Lounge, Cheltenham Jazz Festival and Brick Lane Jazz Festival and more!

- Resavoir & Matt Gold "Diversey Beach" (featuring Mei Semones).Claudius Agrippa- Violin ; Matt Gold- Guitar ; Noah Leong- Viola ; Will Miller- Synth ; Bass Mei Semones- Voice ; Directed by thankyou.inc.
Produced, Recorded and Mixed by Will Miller ; Titles by Crystal Zapata ; “Diversey Beach” Written By Matt Gold, Will Miller and Mei Semones.
Soon on International Anthem record label.



7 juillet 2025

On ne badine pas avec les célébrations.

Ça bosse dur dur sur un gros projet impliquant 2 ou 3 auteurices d'un peu partout.
2 ou 3... ou 78, je sais plus.
78 ?! Mazette, allez j'y retourne, y'a du taf.


5 juillet 2025

Bye, Hymie's.

Hymie's vient de fermer.
C'était un incroyable lieu, à Minneapolis (pardi).

Disquaire historique à plus d'un titre : Jim "Hymie" Peterson, le fondateur, crée la boutique en 1987 sur Lake Street.

Photo piquée du côté des avis gougle d'Hymie's.

A sa mort, en 2000, son employée Julie Wellman reprend le shop, et il se trouve qu'en plus d'être une disquaire aux oreilles bien ouvertes, elle est aussi la meuf d'Andrew Broder, plus connu sous le pseudo de Fog.
Je digresse un peu : ce dernier invite Yoni Wolf, plus connu de son côté sous le pseudo de Why?, et également aux manettes de cLOUDDEAD ou de Reaching Quiet et on connaît la suite : les répétitions matinales, les sessions découverte, l'apprentissage de la collaboration, le concert en décembre 2002 et un retour à Minneapolis six mois plus tard pour compléter un album mémorable : "Hymie's Basement", paru en 2003 chez Lex.


Je digresse, mais pas totalement, donc.
Bon, bref : Hymie's records, c'était quelque chose, à plus d'un titre. Bien au delà de ce qui relie ce lieu et ce disque précis. Je crois que le shop a eu plusieurs repreneurs au fil du temps, j'ignore combien exactement.  

Et tiens donc, ça me fait penser à quelque chose d'important, justement ; pour moi en tout cas !
Il y a dix ans, je postais une note sur ce même blog, au sujet d'une de ces anecdotes que j'affectionne par dessus tout, et qui découlait d'un achat réalisé chez ce même disquaire.
Damn.
Merci pour tout, Hymie's.

Photo piquée du côté des avis gougle d'Hymie's.


Quelques achats réalisés à Minneapolis en 2015, et notamment chez Hymie's, au premier plan.

30 juin 2025

George Griffin | Head | 1975

Je bosse sur plusieurs trucs en ce moment dont certains explorent des épisodes marquants de la création bande dessinée estampillée underground, etc.

Ça m'a permis de remettre notamment la main sur cette vidéo d'animation de l'artiste pluridiscipinaire George Griffin, "Head", qui date de 75. Cinquante ans, bordel !

Quelques années plus tard, grâce à Spiegelman et Mouly, on retrouvera Griffin dans les pages de Raw, lieu de rendez-vous classique pour les amateurs de passerelles remarquables entre formes différentes, telles que l'on peut souvent les trouver dans les tréfonds des habitudes sous-terraines.

"A gem of analog animation, George Griffin’s "Head" (1975) offers a delightfully snarky and clever self-portrait of the artist as a not-so-young man, undone by his own cartoon surrogate. The filmmaker combines a number of animation techniques, including flipbooks, stop-motion, and altered documentary footage, often within the same frame. Its structure is discontinuous, non-narrative; its focus, self-referential; its aim, to re-examine the pioneering trickfilm processes of Émile Cohl with contemporary wit and irony. An example of the experimental spirit of independent animation of the 1970s. Music by Fred Israel."
 


 

 

 

29 juin 2025

Grosse grosse teuf.

Sunny a bientôt six ans, et avant que toute sa clique ne parte par monts et par vaux en vacances estivales, on a voulu marquer le coup en organisant un samedi après-midi de fête à la maison. Au programme : épisode caniculaire, arc-en-ciel, licornes et pop-corn.

On s'est donc retrouvés avec une dizaine de copines, et au programme : chasse au trésor, jeu de piste, passe le paquet (sur du Taylor Swift, mais qui suis-je pour juger ?), gros gâteau (qui m'a pris des heures et qui n'était même pas bon, mais le rainbow cake multicolore a emballé les filles et c'était l'idée), jeux d'eau (par 37°, pas du luxe) et autres réjouissances.

Dans quelques jours, Sunny ne sera plus à la maternelle et rien, rien ne me fend plus le cœur de voir à quelle vitesse ces moments nous échappent, irrémédiablement, à jamais.
Heureusement, ils sont remplacés par d'autres instants tout aussi fameux, mais tout de même : bordel, tout ça passe trop vite.






27 juin 2025

KAU | "Deep Dive", 2025

Il y a un nouveau KAU en approche (ou est-ce déjà sorti ? Je suis tellement à la bourre...) et c'est, comme souvent avec ce trio bruxellois, méchamment savoureux.

17 juin 2025

Chris Ware. Drawing is Thinking | une édition du CCCB, à Barcelone.

J'ai reçu le formidable catalogue d'exposition proposé par le Centre de Cultura Contemporània de Barcelona qui accueille jusqu'en novembre une très très belle itération de l'exposition consacrée à Chris Ware.
Il est super !

Nombreux et nombreuses furent les personnes m'ayant demandé si l'une ou l'autre des moutures initiales de l'expo Ware bénéficierait d'un catalogue d'exposition, et la réponse était toujours frustrante : non, non, non, grrrrrr, non, ben non.
Les raisons étaient nombreuses et souvent frustrantes, aussi je ne citerai que les plus justifiées et pertinentes, laissant les autres, les mauvaises, aux oubliettes des mauvaises décisions : une nouvelle version du livre de Benoît Peeters (La bande dessinée réinventée, aux Impressions Nouvelles) sortait tout juste, et le splendide Monograph de chez Rizzoli, paru en 2017, demeure une somme qui fait tout à fait le taf s'il s'agit de combler les adorateurs.trices de l'auteur (et qui plus est : un ouvrage absolument fabuleux à tous niveaux -y compris sa fabrication folle !- pour moins de 40 balles).
Cela faisait deux raisons, donc.
N'empêche, entre le nouveau matériel peu croisé jusqu'ici, les quelques approches obliques portant sur le travail de Ware, et les quelques pistes que l'on avait pu commencer à explorer sur ces expos, les entrées pour bosser sur un BEAU catalogue ne manquaient pas. J'ai été particulièrement frustré par tout ça, mais ainsi va la vie.

Hors ! Les bonnes gens du CCCB devaient se dire la même chose que moi, que l'on avait l'embarras du choix, et ont donc décidé de faire le taf.
Et plutôt super bien ! Un peu plus de 200 pages de belles repros bien choisies et de textes de grande qualité (traduits en anglais, en plus du catalan initial), joliment mis en forme, et pour 20€ tout juste

Pour celles et ceux que cela pourra intéresser, j'imagine que Rina Zavagli et Simone Mattotti de la Galerie Martel auront très probablement quelques exemplaires à leur galerie parisienne ou à celle de Bruxelles ; Rina ayant fait office de cheville ouvrière de première catégorie dans cette épopée européenne, s'il y a un endroit où trouver l'ouvrage, je me dis -sans leur avoir demandé- que cela pourrait bien être par là-bas ! 

Un salut amical -en plus des remerciements- à toute l'équipe du CCCB pour la grande rigueur et les chaleureux échanges, et particulièrement à Ada Claver, Carlota Broggi et Mònica Ibáñez
 : l'expo a pas mal tourné en Europe et il en est des structures accueillantes comme des personnes qui les pilotent ; pas mal de gens aussi discrets que débordés, mais occasionnellement et pour mon plus grand bonheur, quelques humains qui consacrent volontiers un peu de leur temps et de leur attention à accompagner correctement toute la vie d'un projet.

Il reste encore quelques semaines pour passer par Barcelone ! En plus des raisons habituelles, il y a des choses que l'on est pas près de revoir de si tôt en Europe...





31 mai 2025

Leon Thomas "Song for My Father".

Le grand vocaliste Leon Thomas reprend "Song for My Father" en 1969 sur son magnifique album "Spirits Known And Unknown", paru chez Flying Dutchman, bien accompagné : Cecil McBee et Richard Davis à la contrebasse, Roy Haynes à la batterie, Lonnie L. Smith au piano, etc... Oui, je sais : "toujours les mêmes" ; je ne pense pas avoir assez de toute une vie pour apprécier pleinement le travail de ces types.

Au passage, il s'agit du dernier morceau de la première face, qui commence, excusez du peu, par une version plus modérée de "The Creator Has A Master Plan (Peace)", l'œuvre astrale, cosmique, sidérale composée par Thomas et Pharoah Sanders un jour où le type était probablement en train de s'étirer entre deux galaxies. Initialement, le morceau dépasse les trente minutes et en deux mouvements, occupe toute une face de son album "Karma", publié d'ailleurs quelques mois plus tôt, la même année que le "Spirits..." de Thomas. L'époque était folle.

Bref.
"Song for My Father" est bien entendu une énième version du classique du grand Horace Silver, qui l'a sorti 5 ans plus tôt, en 64 (avec Silver au piano, Joe Henderson au tenor -ce solo !-, Roger Humpries à la batterie, etc). Devenu rapidement un standard, la vibe brésilienne de la version originale glisse pourtant ici dans d'autres habits. On délaisse l'empreinte de la bossa pour aller un peu plus au dessus des nuages, avec des paroles écrites par la compositrice et chanteuse Ellen May Shashoyan. Parce que la vie est ce qu'elle est, cette dernière n'aura pas enregistré elle-même son propre texte avant 1989, que l'on retrouve sur un disque chez New Ark Records, d'ailleurs la première référence du label : ça sent bon le private press.

Sans fausse pudeur, écouter ce morceau le 31 mai de chaque année est pour moi une manière comme une autre de saluer une figure paternelle à la fois absente (52 ans : ça c'est de l'absence !) et très présente, curieusement.
De toutes les nombreuses reprises faites de ce classique, la version chantée par Leon Thomas me semble être la seule à la hauteur de l'originale de Silver, simplement instrumentale et qui laissait ainsi des trésors d'imagination se développer sans mots écrits pour la figer.

27 mai 2025

Wet Enough !?

Okay, tu tournes le dos trois secondes, et pendant ce temps cinq jeunes lascars de Besac enregistrent avec Malcolm Catto, comme ça, oklm.
Big Wet Enough!? 💨


"Besançon, avant le confinement. Encore lycéens, Laszlo, Baptiste, Matthieu, Maël et Marius, animés par l’envie commune de faire danser et transpirer, forment Wet Enough!? et composent alors tous ensemble autour de leur passion brûlante pour le funk, le jazz, la musique électronique, le rap ou le disco.
Les 5 Bisontins étudient maintenant aux conservatoires de Bruxelles, Amsterdam ou Lausanne, plus ouverts qu’en France à la pratique de toutes les musiques, mais se retrouvent fréquemment pour des sessions de composition et des concerts.
Après un premier EP, DASH, en janvier 2024 et des concerts cette année là en clubs à Paris, Londres ou Bruxelles ou en festivals comme Jazz à Vienne, le groupe sortira son premier album en mars 2025."
Ah ben tiens, justement, donc : paf.

21 mai 2025

Pause | des vagues.

Après mon précédent passage à Paris (voire note précédente), j'ai retrouvé mon amigo Pierre pour quelques jours de break (et pas seulement ; mais chut, on en reparlera) pas loin des vagues du sud-ouest.
L'occasion de prendre un peu de recul sur pas mal de choses, en bonne compagnie : temps clément, bande-son idéale, ressac audible pas loin, bestioles peu farouches, bouffes face aux vagues et bons moments entre copains. On ne fait pas assez souvent, ça c'est certain. Vivement la prochaine session.

Merci à Pierre pour le super short trip, et pour les quelques photos (les mieux ; les plus pourries sont les miennes, pardi).

(de satanés vandales, voilà ce que je vois, moi)

(Michel, coloc pour quelques jours)






(un véhicule sur deux était le nôtre ; le calme avant la tempête)




(ami de Michel qui s'invite lui aussi)

(vue de notre véhicule amphibie)

(no Cabane yet)



(rien de mieux)




(retour difficile)

16 mai 2025

Paname express : balade dans le XVIIIème, vernissage Adrian Tomine à la Galerie Martel.

Rapide passage par Paname pour le vernissage de l'exposition Adrian Tomine à la Galerie Martel : il faisait beau et j'ai fait le tour du 18ème en compagnie d'un guide idéal en la personne de l'amigo JCM.
On a contourné ou traversé les sites touristiques déjà assaillis, on a beaucoup marché, on a diggé dans les vieux bouquins, les vieilles revues puis les skeuds évidemment (notamment du côté de La Spirale, rue Tholozé, tenue par Manu Brughera).
Avant et après ces sessions aussi réjouissantes pour mon cœur qu'épuisantes pour mes panards, c'était chouette de refaire le monde avec Laura et lui. C'est chiant d'habiter loin des gens qu'on aime.


(étape eau gazeuse avant d'arpenter l'autre côté de la butte)

(Mon futur lumbago immortalisé par JCM)


Un peu plus tard, on a retrouvé une sacré brochette du côté de la rue Martel, et j'en profite pour placer un merci à Pierre de Garde et à Guillaume Bla, à qui j'ai emprunté quelques-unes des photos suivantes : mon smartphone et moi, on est les pires photographes du monde, je pique donc celles des autres comme le fieffé salaud que je suis.

Comme toujours, je regrette que ces rassemblements un peu mondains se fassent dans l'urgence, le piétinage et la va-vite, mais croiser quelques vieilles connaissances bulledairiennes était cool !
Beaucoup de monde au vernissage, Adrian était disponible et semblait heureux d'être là (avec Sarah, sa très chouette épouse), il m'a semblé (un peu plus tard, le dîner me l'a confirmé). La sélection des œuvres rendait super bien aux murs, ses pièces sont très belles, on le savait mais combien de fois avait-on peu le constater en France, sans avoir besoin de traverser l'Atlantique ? Pas tant que ça ; merci à la Galerie Martel pour cette belle opportunité.

J'ai pu également voir la chouette petite édition des éditions italiennes Sigaretten, "Adrian Tomine/Drawings and questions", qui comporte une petite préface que j'ai eu la joie de signer (et qui apparaît en italien, en anglais et en français, mazette).

Le livre comporte également une belle repro grand format, il comblera les amateurs du dessin de Tomine, en s'attardant sur certains des détails qui font sa qualité.
Il a une bonne tronche :


Il est dispo en VPC ici
, mais je suppose qu'il y en a quelques exemplaires du côté de la Galerie Martel !

Une fois encore, merci à Rina et Simone chez Martel pour leur confiance, et pour le toujours très bel accueil. Je ne doute pas qu'un dîner attablé entre Tomine, Menu, Mattotti et bien d'autres soit déjà un moment à chérir en soi, mais il se trouve que Rina est une reine aux fourneaux, la cuisine italienne au top du top de l'authenticité. Miam, et voilà, rien que d'écrire ça, j'ai faim.



(on se serait crus à une bullerencontre, comme à l'époque)



(merci Laura Park pour la photo !)