12 juin 2007

Bored to death (fork mix).

Je vous préviens, vous allez vous faire chier aujourd'hui, les gens.
M'enfin, c'est comme vous voulez.

Ces derniers jours, j'ai eu une conversation avec un ami, concernant la littérature contemporaine nord-américaine, et parmi ses auteurs phares, quelques-un parmi les plus jeunes. Et une fois de plus, Bret Easton Ellis est revenu sur le tapis, forcément ; j'ai beau tenter d'expliquer qu'en ce qui me concerne, je reste sur les 3 premiers (les lois de l'attraction, american psycho, less the zero), ceux-là même qui l'ont véritablement fait décoller, il semblerait que je sois passé à côté des suivants, à en croire les nombreux échos que j'en ai. Bizarre, j'avais presque comme l'impression d'une régression... Bref. C'est marrant parce que du coup, ayant déjà relu les bouquins sus-cités, j'ai commencé à remater "The rules of attraction", l'adaptation ciné de Roger Avary, d'il y a quelques années ; bon, j'ai arrêté en cours de route, je trouvais ça assez pénible, en fait (j'étais déjà allé voir ce truc au ciné à sa sortie avec Fafa et Olive, je m'en souviens), mais heureusement, dans ce film, il y a Shannyn Sossamon.
Et Shannyn Sossamon, elle est simplement, terriblement, incroyablement belle.
Je sais, je sais, tout cela n'est pas très intéressant, j'en conviens aisément.
Alors le truc marrant, c'est qu'alors que j'étais en terrasse hier soir, et que je m'apprêtais à raconter aux potes que mon prochain chagrin d'amour serait signé Shannyn Sossamon (qui ne prendrait probablement pas le temps de répondre aux magnifiques déclaration d'amour que je pourrais lui envoyer si je savais qu'elle les recevrait, les lirait et prendrait le temps de demander à des amis francophones ce que semble valoir ce gugusse qui lui écrit de drôles de trucs sans la connaître, un peu comme un fan de base qui serait tombé amoureux d'une image, quelle drôle d'idée), alors, donc que je m'apprêtais à raconter ça aux potes, j'ai reçu le coup de fil annuel de l'horrible Thierry D., vieil ami de mon bled d'origine, celui-là même qui m'avait montré, le premier, un bouquin d'Easton Ellis (l'histoire ne se souviendra pas que nous avons été coupés, hein).
Comme quoi, hein, on est vraiment peu de choses, ma brave dame. Le grand cycle de la vie, la grande roue du destin, la boucle bouclée, et toi tu la boucles quand, hein, tout ça.
Voilà, je vous avais prévenu, vous allez vous faire chier, et pire encore, vous ne serez pas remboursé.

Et attention, c'est pas fini, ca va même être de pire en pire : je voulais vraiment prendre le temps de vous raconter l'histoire de l'infection dûe à un poil incarné, qui se termine tragiquement aujourd'hui, après une visite chez mon toubib (quand même, ouais) ; j'aurais voulu prendre le temps de prendre quelques photos bien dégeulasses de cette énorme bosse qui, lentement, a pris le temps de se développer, à peu près à distance égale de ma bite et de mon nombril, exactement là ou passe l'élastique de mon caleçon, ou la ceinture de mes jeans. Le truc qui, jour après jour, passe du stade de petit relief marrant à celui de grosse bosse infectée, qui fait mal, même quand on appuie plus dessus. Bon, voilà, ce n'était donc pas un cancer du nombril, pas plus qu'une gangrène de l'intestin grêle, mais simplement un putain de poil incarné, mon premier en 34 ans, je vous sens ému, imaginez ce qu'il en est pour moi, c'est bien simple, je pourrais presque pleurer tellement tout ça est beau.
Bon, je suis allé chez le toubib, il a percé et essayé de purger un peu le truc, et je vous jure sur tout ce qui m'est cher que plusieurs jets dégueulasses sont sortis de cette petite bosse ventrale, pour aller s'éclater un peu partout dans le cabinet, c'était un peu comme dans Alien, quand les mecs ont la bestiole qui sort de leur bide, sauf que ca aurait été tourné à la "Bad taste", en vachement plus réaliste. Super dégeulasse. Je voulais simplement partager ça avec quelqu'un, parce que personne ne semble en avoir grand chose à carrer, autour de moi, ce que je déplore, notez. Voilà, c'était l'histoire triste (car finie) de mon poil incarné ; la prochaine fois, nous parlerons de constipation, je vous assure qu'il y a pas mal de choses poilantes (ah ah ah) à dire à ce sujet. Ou pas.
Eh, je vous avais prévenu, dites pas le contraire !

Bon. J'ai fichu le nez dans mes comptes, c'est une confirmation : je ferais un bien piètre financier, il m'est simplement impossible de m'en sortir convenablement à la fin de chaque mois, quelles que soient mes rentrées d'argent. Non pas que cela me déprime outre-mesure (ça fait une paie que je suis au courant, je suis quand même aux premières loges pour m'en rendre compte, et depuis le temps...), mais tout de même : chaque mois, j'ai l'impression d'en faire de moins en moins (ca fait au moins 300 ans que j'ai pas pris l'Eurostar, le mois dernier je n'ai raqué que 4 disques et 2 ou 3 bouquins, et encore : des poches, c'est dire)...
Je me demande ce que je fout de ma tune. Je me questionne en me demandant ce que cela serait si j'étais un gros fumeur, un poivrot notoire, ou un tox de première, et par projection, ca me désole encore plus.
Alors j'ai quand même rattroupé toutes ces notes trainant ici et là, au fond des poches de mes jeans usés, de mon sac pourrave, et mine de rien, le compte est bon ; comme disait ma vieille voisine d'hlm, à Dole, "ca va vite, quand même, hein...", tu m'étonnes John. Quelques choses apparaissent clairement, il me faut bien l'avouer : un pot de glace Ben & Jerry (version 500 ml, le minimum, quoi) coûte en moyenne 6,5 euros, ce qui, il faut bien l'admettre, est carrément prohibitif. Rares sont les points de vente ici bas, il faut se taper les chaînes de pizza, une vraie tannée. Ca tient du produit de luxe, purement et simplement, et le pire, c'est que j'ai beau le reconnaître, ca ne m'a empeché d'y laisser un bras ou deux le mois dernier ; 12 pots sur les 10 derniers jours, j'ai compté, j'ose pas aller plus loin dans l'historique, mais il me faut envisager un truc, je sais pas, moi, une cure, ou une ablation des papilles, histoire que je finisse pas ma vie attaché à un congèlo.



Les crèmes glacées, ma brave dame, les crèmes glacées auront ma peau. Les glaces, et les femmes, aussi.

A part ça ? Eh bien la fin de semaine fut mouvementée, d'abord parce qu'avec la clique nous avons enchaîné les Retours du Boogie, d'abord jeudi soir à Besançon, puis vendredi soir à Lyon, avant un retour (après une nuit blanche, de rigueur) le samedi midi à Bes', pile-poil pour le taf... Bon, j'ai eu droit à "Salut Macha Béranger" tout l'après-midi, y'a pas à chier, je suis trop vieux pour ces conneries, c'est plus de mon âge, merde...
Le boogie bisontin ? Mouairf. Je suis pas convaincu que l'on ait fait ce qu'il fallait faire, à partir du moment où nous avons joué dans un endroit qui n'est pas des plus réputés pour la curiosité de sa faune. Bon, ca a bougé (un peu), il y avait les potes (pas mal), mais dans l'ensemble, j'ai l'impression qu'on aurait pu assurer davantage. Anyway. Le boogie lyonnais, lui, était curieux ; d'abord, on s'est bien tué le dos avec Narqo, pour charger trois tonnes de matos dans sa bagnole, idem pour décharger, eh, si c'est la rançon de la gloire, vous auriez pu me prévenir... Là-bas, la clique des lyonnais était dans la place (pas mal de dolois, de Serge la Pute à Howie, en passant par Nico P. ou Rouquin, bordel !), tout comme la clique à Tristan, et puis la visite de copains lyonnais (Fred, Mike...), idem pour pas mal de "copains" myspaciens, tout ça... Bon, on a joué jusqu'après l'ouverture, c'était fat (un peu trop wildstyle à mon goût, pas très construit tout ça, mais bon, c'était une soirée-test pour nous, quand même), mais que l'un d'entre nous, à tour de rôle, doive être à la caisse, au-dessus des escaliers menant à la cave où l'on jouait, c'était casse-burne, quand même, ca pétait un peu nos habitudes de "construire" (uh uh uh) ensemble la soirée...
Heureusement, la soirée s'est terminée en after chez Tristan, où après une brêve et infructueuse tentative de trouver le sommeil (à 7 dans une petite chambre, ambiance survoltée à côté, hardcore), nous avons fini en croissants-freesbee-jus de fruits peu après le lever du soleil, sur le square à côté de chez Tristan. Evidemment, j'ai loosé comme un con dans le bus m'amenant à la Part-Dieu pour chopper mon train pour Besançon (raté la station de bus, à moitié omnibulé par le décolleté le plus hardcore que j'ai vu de ma vie, tout ça dans un cosmos cérébral des plus obscurs, ca faisait beaucoup, hein), mais au final, je me suis bien marré, et rien que pour ça, j'attend la prochaine avec impatience. Quand je vous dis que ma vie est formidable, hein ? Hein ? Hum.

En parlant de prochaine, on a une période calme jusqu'au 21 (fête de la saucisse, de la bière chaude, et de la reprise de Cabrel) (mais ca repart fort à compter de ce moment, hein !), je vais tâcher d'en profiter pour bosser un peu sur les 54154654 projets musicaux en cours de route. Pour celles et ceux qui s'étaient manifestés en ce qui concerne la compil "un peu love quand même" dont j'avais parlé il y a déjà quelques semaines, j'ai une solide excuse pour le retard : je vous avais parlé d'une compil avec un joli packaging, tiré à pas trop d'exemplaires, tout ça, eh ben au fil de sa conception, la bestiole s'est transformée en triple compil.
Donc voilà, quoi ; forcément, le mix, la gravure, la petite fabrication, tout ça est très artisanal, même si mr Steinberg n'est pas un manche, et prend, forcément, un peu de temps. Mais celles et ceux qui ont fait signe, pas de problèmes : vous serez les premiers à avoir le truc, à une ou deux personnes près...

De retour de Lyon, direction la lib', pour recevoir monsieur Phicil, qui est probablement l'auteur de bande dessinée avec qui les conversations, enfin, peuvent sortir du sempiternel terrain de la bande dessinée pour aller emprunter des chemins autrement passionants, ceux, par exemple, du jazz.
Je ne m'étendrais pas sur "London Calling", série qu'il dessine et qui est publiée chez Futuropobis, en ayant déjà dit suffisement à ce sujet, je crois.
Par contre, Georges Frog, qui est discrétement publiée chez Carabas, mérite le détour à plus d'un titre ; de manière subtile et juste, sans audace déplacée ni ambition démesurée, Phicil réussit à combiner deux de ses amours, la musique et la bande dessinée, de manière assez fine. Il y est donc question de jazz, du jazz, évidemment, mais on sent dans ce récit que l'auteur, qui a reçu une solide formation en la matière, ne cherche pas à n'user que d'un seul composant du genre ; on pense alors à la manière un peu bancale et maladroite qu'avait utilisé Renaud Dillies pour son premier bouquin chez Paquet. Si il y avait un certain charme dans la fraîcheur de son dessin, il passait à côté d'un truc essentiel lorsque l'on se frotte à l'histoire du jazz, chose que n'évite pas Phicil, s'employant avec application et maîtrise à en faire un élément important de son "Georges Frog" : les origines raciales du jazz, facteur déterminant et à l'importance évidente, et les conditions dans lesquelles la communauté noire a accouché de ce sacré machin... Chez Dilliès ? Que dalle. Et ça précisement là que Phicil réussit : Georges Frog se situe dans la seconde moitié des années 30, et si l'antropomorphie est une fois de plus à la base du bouquin, il n'est pas très compliqué de déceler, ici et là, des réferences et des détails d'une justesse impeccable, et bienvenue ; les personnages sont des animaux, mais ils apparaissent, à la lecture, tantôt noirs, tantôt juifs, tantôt agés, tantôt plus jeunes... Phicil s'est brillament tiré de la mise en place d'un environnement précis dans le premier tome, mais le rythme et l'histoire décolle réellement dès le second tome, sorti ces derniers jours ; nul doute que la petite histoire qu'il met en place (celle de Georges, musicien passioné, son entourage, ses amis, son amour pour une Calliope, son didactisme à l'égard d'une jeune musicienne, et bien d'autres choses), continuera d'explorer en parallèle la grande histoire (le jazz, latu sensu : sa naissance, sa récupération précoce, ses composants, ses grandes figures).
Evidemment, certains diront que Blutch, Avril ou Igort se sont déjà frottés au registre, parfois avec réussite et panache ("Total Jazz", soit les planches que Blutch proposait régulièrement dans JazzMag, est pour moi, malgré son aspect "compilation", l'un des meilleurs ouvrages de cet auteur, et du coup, l'un des meilleurs bouquins que j'ai eu la chance de lire, tout simplement), et ils auront raison, c'est rien de le dire. Néammoins, comme je l'ai dit plus haut, le propos et l'ambition de Phicil se situent ailleurs. Plus qu'un hommage, qu'une déclaration d'amour à ce registre musical, il crée une fiction délicate et réussie, qui pourra tout à fait convenir aux non-amateurs de jazz. Cette série, que l'on pourrait affilier aux univers Poisson-Pilote de chez Dargaud et Expresso de chez Dupuis (en admettant que l'on puisse encore trouver une linéarité, une volonté précise dans la ligne éditoriale de ces deux collections, ce qui n'est pas gagné) prouve que Phicil, encore jeune auteur, n'est pas "simplement" le dessinateur d'une série qui n'est pas (pour moi), à la hauteur de l'ambition affichée ; il est aussi un auteur complet (avec Drac aux couleurs, qu'il faut citer), à découvrir.

En parlant de jazz, il me faut citer la virée dijonnaise d'il y a une dizaine de jours, pour le Tribu Festival de Dijon, initié par ces furieux de chez Zutique. A mon grand regret, les aléas de la vie, étant, hélas, ce qu'ils sont, j'ai encore foiré mes autres virées pour assister à quelques uns des rares rendez-vous vraiment mortels de l'année musicale à Dijon (le même soir, il y avait Motorhead au Zenith de Dijon...). Bon, j'aurai au moins eu ma dose avec une soirée qui l'était pas mal aussi, mortelle... Tumi and the Volume, sud-africains qui rappellent autant the Roots première époque que Justice System (par exemple), seront à Besançon en octobre, pour la seconde édition du festival Musiques de Rues. Show à la cool, le trio basse-guitare-batterie fait ce qu'il peut pour accompagner (dans un spectre relativement large) le flow de Tumi, et si les musicos ne m'ont pas totalement séduit (quelques pérégrination afro-funkisantes de bon aloi, mais pas forcément super-carrés, j'ai trouvé), Tumi, lui, est un putain de mc ; davantage dans la prestance et la posture, faussement maladroite, apparemment modeste, que dans la prouesse vocale, où le mec connaît ses limites, mais les évite consciencieusement. Un show hip hop organique inspirée et dynamique, vraiment agréable et à découvrir.
Antibalas, eux, étaient au bout de leur tournée, et un peu aussi au bout du rouleau. Pour les avoir vu au moins 3 fois ces 3 dernières années, je crois pouvoir dire que la clique afrobeat ricaine n'était pas au super top ; ce qui n'est pas très grave, parce que même en petite forme, les zozos envoient suffisament pour occuper l'espace, au propre comme au figuré, et c'est rien de le dire. Mention spéciale pour l'interprétation de "beaten metal", morceau qui figure sur leur dernier album, "Security" : formidablement exécuté, et vaillament amené.
A la fin de la soirée, je suis quand même allé saluer le toujours souriant Manu Boubli, qui devait clôturer la soirée ; le temps d'aller placer au zozo que les compils de chez Comet, le label parisien dont il est l'un des deux principaux instigateurs (si je ne m'abuse), n'ont quasiment jamais quitté mon dj bag depuis leurs sorties... Entre autres ! Le grand retour de Tony Allen, le mythique bla bla bla batteur de Fela bla bla bla, idem : cela n'aurait peut-être pas vu le jour sans les gens de Comet. Rien que pour ça, méga respect, tout ça, etc.
Mais le meilleur moment de la soirée, pour moi, fût, tout au début, la prestation du Tigre des Platanes, fabuleux quartet jazz français, pour l'occasion accompagné (ou accompagnant ?) Etenesh Wassié, une graaaaaande chanteuse ethiopienne. On reparlera, je l'espère, de leur ethio-jazz un peu halluciné, mais complètement habité, convoquant l'ambiance d'un Nil Bleu pas très loin, mais aussi la chaleur, la moiteur ethiopienne, les envolées surprenantes et surtout, leur compréhension de cette musique... et leur ambition, celle de l'habiller de leur parcours jazz plus large. Au final, une drôle d'immersion en contrées un chouïa plus sec, mais paradoxalement complètement rafraichissantes. Un moment imparable, et je me réjouis de voir réapparaître dans ma contrée bisontine le quator (sans Etenesh cette fois), toujours en octobre. La classe.

Quoi d'autre ? Ah oui, le prochain numéro de L'Affaire du Siècle tome 5 est sur les rails. Il sera énorme, gigantesque, et il y aura une sacrée évolution au sujet de l'impression de la couv, si si, puisque je vous le dis ; vous savez ce qu'il vous reste à faire si vous voulez participer à la teuf...

Une fois que j'aurais dit que "La comédie des menteurs", bouquin signé David Ellis, est un drôle de polar écrit à rebousse-chronologie, et qui tient parfaitement la contrainte, ma foi (Série Noire, chez Gallimard), que Will Self, c'est quand même pas si mal que ça, et que le dernier Gasface propose un très bon entretien avec Jacques Audiard, un chouette entretien avec Alchemist, mais essaie en contrepartie de nous intéresser à Booba (en couv', qui plus est) avec un entretien totalement creux (on l'aurait parié), eh ben j'aurais tout dit.
Alors voilà, à très bientôt, ou pas.

On air on radiojUne :
- Secret Frequency Crew "Forest of the echo downs", ouhlàlà.
- l'ami Nao, dont on peut écouter les créations sur sa page myspace ici-même, nous a gentiment refilé une copie du set que le Retour du Boogie à proposé lors de la soirée ElectroClique au Moulins de Brainans, il y a quelques semaines. C'était Tristan et moi aux platines, ca dure 2 heures, si quelqu'un demande je le met sur megaupload ou quelque chose comme ça, c'est un peu rough au niveau du mix mais bon, y'a quelques bons morceaux, quand même... 8)
- JackHigh. Cherchez donc un peu, merde.
- Hawd Gankstuh Rappush MC's Wid Ghatz "2 hype 2 wype", j'aimerais voir la tronche des mc's...
- Alcor m'a gentiment refilé des mixes d'n'b, et celui de l'album launch party de Soul:ution (avec Calibre, Catalyst & Marcus Intalex) est simplement mortel.
- et puis en ce moment, c'est Lou Donaldson en boucle sur l'ordi, ce qui ne me stimule pas trop à aller me coucher, alors qu'il est 2 heures du mat et que vraiment, ce blog, ce n'est pas une bonne chose, hein.

A tout bientôt, ou pas.

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