{aparté}
On est rien sans les sien.ne.s.
27 janvier 2023
26 décembre 2022
Que vois-tu d'autre, Sunny ?
"Je vois...
Je vois des querelles stériles incessantes, des points de vue encore plus manichéens que tes avis musicaux, papa... Des prises de tête en cascade, des opinions assénées sans jamais prendre l'autre en considération...
- Que vois-tu d'autre, Sunny ?
- Pas mal de gens qui s'emmerdent davantage qu'ils ne veulent bien l'admettre, faudrait qu'ils viennent jouer aux Playmobil™ avec moi, ou qu'ils viennent me lire Onze chatons dans un sac de Noboru Baba, un vrai bon bouquin, quoi.
- Tu vois beaucoup de choses avec ces grosses lunettes on dirait.
- Je vois surtout qu'il est temps de refaire un break des réseaux, papa.
- Nan mais pas tout de suite, je veux répéter aux gens qu'il y aura un truc super à Angoulême fin janvier, que ça s'appelle Toujours de grande classe, que ça sera sur DEUX étages et qu'il ne faudra surtout pas manquer celui du haut, ce genre de choses.
- Okay mais après on arrête hein.
- Promis."
#pré-resolutions #dialoguedebigleuxmaispasdesourds
19 décembre 2022
Trois jours.
3 jours, déconnecté.e.s, entre potes, au fond de la campagne jurassienne, isolé.e.s un instant des affaires sur-reloues du moment. 🌬️
Merci les copinou.e.s ❤️ pour ces chouettes moments (trop court, à refaire, au printemps !), merci @chique.charlotte pour ce cool cadeau. ❤️
Et a venir, encore 200 sms, mails, messages divers auxquels répondre pour vous dire merci pour tous ces gentils mots et charmantes intentions.
16 décembre 2022
14 décembre 2022
29 novembre 2022
Comment diable se retrouver dans la salle Ovale de la BNF ?
Il y avait un fond de 10 000 livres de bande dessinée autour de nous, mais combien d'autres ouvrages au dessus de nos têtes ?
Hier, l'incroyable salle Ovale de la BnF accueillait la conférence de presse du @bdangouleme : il était l'heure de présenter la programmation de la 50ème édition qui aura lieu en janvier prochain, et sur laquelle je bosse depuis quelques mois en donnant un coup de main au sein de la direction artistique.
L’occasion de partager un moment avec Sonia (qui ne dort jamais) et Fausto Fasulo (qui ne dort jamais non plus), soit la vraie DA de cette grosse bestiole qu’est le FIBD, et de dérouler les différents moments forts de cette édition à venir, et des différentes sélections (on en reparlera uh uh uh, mais quelle joie de voir autant de structures éditoriales chères à mon cœur depuis toutes ces années -vindzouss- largement représentées).
L'occasion pour mon langage corporel d'exprimer à quel point cet exercice fait partie de mes favoris... Bref.
L'occasion aussi de discuter vite fait avec pas mal de gens, et de constater que les choses se font (voir photo du très attendu « Suicide Total », soit le nouveau livre DESSINÉ de Julie Doucet, objet-livre assez dingue dans sa réalisation qui paraîtra à @editions_lassociation très prochainement).
Ce bref séjour parisien a quasiment achevé mon téléphone : d’ici jeudi, privilégiez les signaux de fumée pour me joindre !
(photo de la salle Ovale empruntée à @monsieurpinpon ; j'ai pris 4 photos toutes aussi pourries les unes que les autres, dont ce selfie débile du livre en question)
22 novembre 2022
8 octobre 2022
Montréal, jour 3.
Montréal, jour 3. 🇨🇦
On a récupéré, inventorié, empaqueté les pièces d'une expo à venir que j'espère être à la hauteur de son sujet. On est un peu crevés, courir tous les spots d'archivistes Montrealais, ça fait faire des kilomètres.
Alors pour finir cette dernière journée on est allés digger avec Julie Doucet, et après 4 boutiques, on arrive chez un disquaire chez qui passait quoi ? Du Charles Stepney bien sûr. ❤️
Ce petit signe du grand tout cosmique était le signe qui semblait me dire "vazi frérot, lâche de la tune à cet honnête commerçant de bon goût".
Il avait raison, le mec a enchaîné avec Arthur Verocaï... 😍
Bref. 😅🤑🤫
@phonopolis recordstore @intlanthem @creditmutuel
5 octobre 2022
Montréal, journée #2.
Montréal, journée #2. 🇨🇦
Je sais pas trop par où commencer alors je vais plutôt aller me coucher, non sans communiquer publiquement au préalable un chiffre-mystère qui fera peut-être réagir les plus assidu.e.s de mes contacts insta : 379. 🤔🤐
#juliedoucet #grandprix #janvier2023 #bandedessinée #gravure #collage #sculpture #video #mouvementlent
13 septembre 2022
Ramsey dans le bus.
Aujourd'hui : entre deux courses de fond (avec pour adversaires principaux : le taf, le retard et moi-même), alors qu'à peine monté dans le bus je m'apprêtais une fois de plus à mettre mon casque audio pour me réfugier dans quelque chose de personnellement estimable afin de FUIR FUIR FUIR les choix de station radio dégueus habituellement à l'antenne dans les bus Ginko, surprise à 19h dans la ligne 3 ! 🚌
Du Ramsey Lewis ! 😮
Du RAMSEY LEWIS ! 😲
Avec un chauffeur qui battait la mesure, discrètement mais sûrement !
Ramsey Lewis ! 💔
Dans un bus bisontin (*) !
J'avais l'impression de célébrer la vie et l'œuvre de ce pianiste parmi mes favoris, qui est mort hier à 87 ans (et à Chicago, aussi), avec un copain de longue date, de la bande de copains avec qui j'achète des disques depuis plus de trente ans.
Mais non : je n'ai même pas pensé à demander le prénom de ce monsieur avant de descendre du bus, mais mon esprit malade corrompu par les modes opératoires du monde moderne m'ont incité à lui demander un selfie, bordel, non sans lui avoir dit que ça avait été un plaisir d'écouter tout ça avec lui. Je m'auto-spleene tout seul, parfois.
Mais peu importe : avec mon nouveau copain, on a écouté Ramsey dans le bus.
C'était chouette.
Vraiment.
#chosessimples #ramseylewisforever #ramseylewis #besancon #temistoutlemondedescend #bus #cool
(*) la même compagnie de bus qui depuis des années enchaîne les gestes douteux, de la dénonciation fortement encouragée à la culpabilisation excluante de sa clientèle, qui chaque rentrée donne l'impression qu'elle est une bébé-compagnie-de-bus qui fait areuh-areuh en rédigeant ses nouveaux plannings de tournées, etc. Comme quoi hein !
7 septembre 2022
Patrimoine génétique.
Mon astigmatisme, ma gestuelle alambiquée, mon impatience, mes doigts de pieds difformes : je croyais avoir transmis pas mal de trucs moyennement chouettes à ma fille, mais le couperet est tombé cet après-midi chez l'allergologue.
Sunny, comme moi, est également allergique, et surtout au bouleau (énormément). 🤧
Il y a deux jours, en allant fiche par terre la bibliothèque pour la 8976543 fois, elle m'avait pourtant déjà envoyé un signal...
10 août 2022
9 août 2022
Six degrés de séparation, encore et toujours.
Six degrés de séparation, encore et toujours.


Le logo du label Cadet est parmi mes préférés (certain.e.s l'auront déjà remarqué

En 2005 (environ), j'ai même pressé à quelques dizaines d'exemplaires un petit cd d'une sélection-hommage que j'avais faite, et dont l'essentiel de mes potes ne m'a jamais reparlé uh uh. Hum. Un bon gros fan, vous dis-je.
Avance rapide : ces derniers mois, j'ai bossé sur une expo consacrée à un autre géant, bien vivant celui-là, et précisément dans les environs de Chicago : un auteur de bande dessinée appelé Chris Ware (page pub : l'expo est encore visible au 2ème niveau du Centre Pompidou, à Paris, pour encore un mois tout pile).
Ces derniers mois, le label International Anthem (pour moi le label contemporain le plus excitant de ces dernières années, pas moins) a rendu dingue les fans de Stepney : en annonçant la sortie d'un disque de versions studio quasi-inédites (en tout cas rares - même si j'avais déjà dégoté ces titres il y a quelques années sur l'initiative des filles Stepney Sisters elles-même, qui entretiennent comme personne la mémoire paternelle) et en célébrant Charles Stepney via différents grands rendez-vous qui me fichent bien les boules de ne pas résider à Chicago cette année !
Et qui est l'auteur de ce petit docu ? Ben, Brian Ashby, pardi !
Alors vous me direz "ouais mais mec, c'est Chicago, Chicago, c'est tout petit !". Hé ! Dans une époque où plus personne ne sait quoi et qui croire, laissez-moi imaginer un instant un alignement cosmico-stepneyien, okay ? Merci pour ça.


18 juillet 2022
Louis Cole & cie.
Les types parlent de la classe incandescente de Tony Williams, l'un des batteurs les plus excitants du siècle dernier et paf, l'anecdote sort, comme ça : l'un des batteurs les plus excitants croisés depuis des années a dormi avec un métronome sous son oreiller durant six mois (à la moitié environ de la vidéo, mais tout vaut le coup quand on apprécie une bonne conversation entre nerds de la musique).
Sacré Louis Cole.
13 juillet 2022
James-Webb, juillet 2022.
Les photos du télescope James-Webb que tout le monde partage aujourd'hui sont dingues, elles fichent le tournis.

Comme tant d'autres gamins, j'avais des catalogues Perl ou Celestron à côté de mes Strange, en attendant le jour où je serai assez riche pour m'en payer un super chouette.

Aujourd'hui, je m'en fiche un peu, finalement. Je trouve ça encore mieux de ne distinguer qu'une infime partie de ce qui s'offre à nous. Ou alors j'essaie de m'auto-convaincre parce que mon budget part plutôt en hippocampe en peluche ou en vieux disques un peu rayés, j'en sais rien.

Hé ! La nuit prochaine :


ps : digression sur la course aux crétins dans l'espace assez marrante à lire ci-dessous (ou ici).
12 juillet 2022
On va prendre des détours mais on va faire des trucs quand même.
Aux environs de 84 ou 85, j’ai une douzaine d’années, je lis principalement les revues Lug et un tout petit peu celles d'Arédit/Artima : en gros, des mensuels de super-héros et super-héroines, surtout de chez Marvel. Ça m’obsède, je les lis et les relis, j’en recopie, je fais chier mes copains au bahut avec ça, je suis au taquet.
Mais malgré les parutions (Strange paraît tous les mois, comme Titans ou Spidey, mais Spécial Strange n’est que trimestriel, tout comme certaines parutions hors-série), j’ai pas ma dose de bande dessinée périodique. Ce que je connais de la bande dessinée franco-belge m’emmerde alors comme elle m’a toujours emmerdé : je suis systématiquement passé à côté de tout ce qui était ciblé pour mon âge, à tous les âges, comme on passe entre les gouttes sans vraiment savoir comment on est resté sec. Pif et ses gadgets, Spirou, tous ces trucs qui trônent à côté de mes revues chéries au bureau de tabac, je m’en tamponne le coccyx.
Mon premier lien un peu plus solide avec la franco-belge passe par l’achat d’un numéro de (À suivre), aux mêmes années, au pif, pour essayer.
Deux ou trois ans plus tard, dans (À suivre), je vais adorer Charyn et Boucq et "Bouche du Diable", je vais essayer de comprendre ce qui me fascine chez Masse (sans y arriver), je vais me délecter de ce que Moebius fait du Silver Surfer : bref, je vais découvrir réellement tout ça, pour de vrai.
Les années passent, pardi, et si mes goûts évoluent, je reste solidement arrimé à la bande dessinée. Je lis plein d'autres trucs, mais rien ne me stimule davantage que tout ce qui s'y trame.
Puisque j'ai tout sous la main, je vais lire des montagnes de trucs, je vais rattraper le temps perdu.
Bordel, j'en ai lu, des trucs chiants. Mais j'ai aussi relu "L'enfant penchée", qui m'a accompagné bien après avoir refermé le bouquin.
Ces réfs qui ne me parlent pas réellement.



11 juillet 2022
4 juillet 2022
Lost in California
La meilleure web-série du monde est de retour : après avoir traversé Atlanta, elle atterrit cette fois-ci sur la côte ouest, avec toujours Kody en vadrouille, cette fois avec les dessins d'Anouk Ricard dans sa valise.

3 juillet 2022
Activité dominicale estivale, proposition.


