17 avril 2023

Pépée, 5 mai 2011 - 17 avril 2023.

Quand t'es au bout du rouleau, fais confiance à l'adversité pour te pourrir encore un peu plus, toujours, systématiquement.


Notre Pépée, Pénélope de son petit nom, n'est plus, et selon l'image consacrée, c'est un bout de nous en moins avec lequel il faut composer désormais.
Situation ordinaire, classique, connue de toutes et de tous : on perd subitement un être cher qui était dans nos pattes quotidiennement depuis une douzaine d'années, dans des conditions supra-merdiques, super-précipitées et à travers des rebondissements tous aussi foireux les uns que les autres.

Les réseaux (et ce blog en jachère) ne servent pas forcément à exposer des choses intimes, personnelles, intériorisées, mais tellement d'entre vous sont passé.e.s à la maison au fil des ans et ont croisé cette bestiole touchante, pataude, presque aussi poilue qu'elle était gentille, que je pose ça là, en guise de faire-part de décès du pauvre.

🐼 🦨 🌧 💔
5 mai 2011 - 17 avril 2023.

Adieu ma petite Pépée, petite bestiole attachante, aimante, qui ne lâchait pas Sunny d'une semelle à sa naissance.
On eu tellement de chance de t'avoir sur notre route.










1 juin 2021

Hé, va doucement.

Hé, va doucement.
Ces jours-ci, ça fait 48 balais que mon paternel a pris sa tangente cosmique, ça passe vite tu sais.
J'aimerais bien qu'on fasse durer certaines choses, maintenant.
Alors, steuplaît, va doucement, et ne pars pas trop loin.

🌱🌞
#sunny

 


 

26 mai 2021

Top 5 des trucs du mercredi 26 mai, 21h20, qui me gonflent comme rarement.

Top 5 des trucs du mercredi 26 mai, 21h20, qui me gonflent comme rarement :


5⃣. Les partenaires institutionnels qui doivent des sous à la structure associative pour laquelle tu bosses, et qui te font attendre plus de 12 mois en cette période réputée compliquée pour pas mal de monde DONT les petites structures culturelles. 🕳

4⃣
. Fabien Olicard omniprésent sur mon fil facebook (ah, l'algorithme des pubs suggérées...), sorte de trou noir à silhouette humanoïde qui distille ses grandes leçons de rien aux personnes qui manquent de tout. Hell of a fraud. 🚽

3⃣
. Les NY Knicks et la menace de se faire sortir au premier tour des playoffs après 8 ans d'absence, par une équipe menée par un type qui trouve davantage de fautes foireuses que de peignes. 🏀

2⃣
. Se dire qu'on a bien fait de remettre des bûches dans le poêle ce soir, mais que tout de même, ce mois de février est un poil trop long, non ? 🌧

1⃣
. Recevoir une troisième annonce de décès soudain d'une personne de ton entourage (ou l'ayant été) et les obsèques qui vont avec en moins d'un moins. ⌛

Hé, vivement demain hein.
 

 

1 mai 2021

Le 1er mai, tout ça tout ça.

Si notre fille n'avait pas dépassé les 40° de fièvre ces derniers jours, j'aurai pu essayer de lire un peu en cette journée de belle célébration, grâce à plein de choses magnifiques glanées en librairie (les si beaux objets proposés par Misma Editions et éditions 2024, youpi Benjamin Adam et Delphine Panique) et surtout dans ma boîte à lettres (merci Éditions Libertalia et Corinne Morel Darleux, merci Pierre Maurel, yo Wax Poetics, merci Weekend Poetry).

Mais dans un premier temps je vais plutôt rattraper du sommeil en retard et dormir (en espérant ne pas avoir manqué trop de trucs après ces 4 semaines loin de fcbk), histoire d'avoir la forme autant que possible lorsque mini-motoculteur émergera de sa sieste.

ps : 1er mai : si le travail était une bonne chose, les riches le garderaient pour eux.


 

15 avril 2021

"The resurgence of West London’s broken beat sound" (et autres histoires).

Je vis actuellement dans une maison qui ne m'a pas permis de déballer et de réunir l'intégralité de mes disques, entassés encore ici ou là, au garage, au grenier, chez des potes. Par rapport à certains potes vraiment chauds sur le mode collectionneur, j e n'ai pas amassé des tonnes de vinyls au fil des années, mais tout de même : j'ai commencé à en acheter à la toute fin des années 80. Le CD est apparu à ce moment, et j'y suis évidemment passé, mais je n'ai jamais cessé de continuer à raquer du vinyl, et c'est vite devenu une évidence que ce support était celui qui me convenait le mieux, je le crois. J'ai commencé à traîner avec des copains atteints par le même truc, on avait 20 et quelques balais au début des années 90, là où les scènes indépendantes, du hip hop à la culture club, avaient lobotimisé nos esprits de jeunes passionnés un peu nerd. Je me souviens du nombre de fois où les gens de passage chez moi hallucinaient qu'on puisse encore acheter ça, et semblaient effarés de savoir que des trucs nouveaux ne sortaient que via ce support. Bref. Plein de vinyls, quoi, au fil des années, des décennies.

Je fais partie de ces vieux lourdingues qui auront vu arriver le gros déclin du support, qui n'était plus qu'un objet de convoitise pour quelques vieux nostalgiques ou un support idéal (?) pour une poignée de dj's, j'avais le cul entre ces deux chaises, et comme les copains, j'ai assisté au spectacle de la difficulté qui s'installait semestre après semestre au tournant du siècle dernier lorsqu'on voulait raquer notre dose. J'ai bossé pour un disquaire local, l'un d'eux était un précieux pote et j'avais un peu l'impression d'être aux premières loges de la fin d'un monde, du notre en tout cas. J'ai enchaîné quelques expériences professionnelles, notamment l'une dans le milieu de l'édition discographique parisienne (en pleine french touch !), j'ai eu le temps de me faire une idée -assez juste je crois- de cette mélasse qu'était l'industrie du disque et la blague des supports, conjointement portés par l'industrie des majors et des fabricants de hifi (on se souvient de la farce des graveurs de CD, du pataquès que ça a fichu).
J'avais vraiment le nez là-dedans, et ne l'ai jamais soulevé ailleurs, jusqu'à ce moment où quasiment tous les disquaires intéressants que je connaissais avaient fermé, mis à part de rares survivants isolés dans de grandes villes qui vivotaient malgré ça.

Et puis : on connaît l'histoire. Le retour du vinyl, cet effet de mode qui fait rire, puis les chiffres et les courbes qui nous expliquent que le truc ne revient pas seulement, mais qu'il colle une gifle au CD moribond, et puis tout le monde achète (ou rachète) une platine, puis tu galères pour faire presser ton petit tirage de ton petit label de niche à la con parce que tous les gros labels rééditent quasiment l'intégralité de leurs catalogues à la con, et puis au Super U du coin, il y a toute une descente de vinyls, bref : on connaît l'histoire.

Mais je m'égare.
Depuis plus de trente ans, j'ai amassé quelques trucs tout de même, et ça fonctionne comme des strates de mon histoire personnelle, de l'affirmation de mes goûts, de ma faculté à suivre un courant ou à assumer de s'en affranchir. Les gens changent, les époques se suivent, les goûts s'affinent, et quelques incidents de parcours viennent bousculer toutes ces notions un peu trop rigides qui font long feu face à la réalité de l'existence.
Pendant ce temps-là, donc, on déménage, on pose ça ici, on laisse ça à machin, on épure, on trie, on se sépare de trucs que l'on croit dispensables (pour les racheter quinze ans plus tard, ça arrive aussi aux meilleurs d'entre nous hein). Et puis on pose ses valises dans un endroit "pas pour longtemps, le temps de rebondir", et le provisoire s'étire un peu, un bébé débarque et impose de faire de la place, et voilà notre pièce de vie principale, jadis salon d'écoute à la cool, transformé en pièce de jeu avec un choix de disques réduit.
Bon je fais le type qui se plaint, mais je ne vis actuellement pas beaucoup de moments aussi cools que ceux qui consistent à choisir un disque en fonction de l'humeur, en espérant que ma fille puisse suivre, et j'ai de la chance car c'est souvent le cas. Et on danse tous les deux (on a du temps pour ça, confinés à la maison depuis sa première année) (on reparlera des dégâts de toute cette merde, mais pas ce soir), moi avec mon absence de grâce et de fluidité corporelle, elle avec ses gros sabots de petite fille de 21 mois qui remue son gros boule n'importe comment avec la plus belle des énergies. Et on rigole bien, en écoutant pêle-mêle des trucs qui fonctionnent mieux sur elle que d'autres (pro-tip de daron, avril 2021 : El Michels Affair ; Natalie Slade ; Wally Badarou ; Blundetto ; Steve Lacy ; Benny Sings ; Candido ; Jonathan Richman ; Patrice Rushen ; Mac DeMarco ; The Beach Boys ; Altin Gün) (très peu de jazz ou de hip hop, ça lui parle pas des masses, bon, on verra).

Mais parfois, je pense à un disque que j'écouterai bien, que j'ai pas vu depuis des mois, des années, depuis plus d'une décennie parfois. Mazette ! Quel est ce rapport bien étrange à la propriété qui fait qu'on possède sans user de certains objets aimés ? Faut-il être con, ou compliqué.
C'est le cas depuis quelques mois que j'écoute un peu de broken beat, ou de bruk comme on dit quand on est cool, hum. J'achète très peu, quasi plus du tout de trucs destinés au dance-floor, j'achète plus de maxis, que des albums, parfois un 7" pour l'objet et son format que j'ai troujours trouvé chouette. Mais je digresse encore. Je réécoute un peu de trucs club, l'effet confinement et la déprime morale intense dans laquelle toute cette merde me bazarde, ça me donne envie de danser au milieu d'autres gens, plein, je suis pas le seul, je le sais bien. Et en réécoutant un peu de trucs, bon comment dire : l'essentiel de la musique club contemporaine me fait chier, il y aura toujours un truc de house catchy marrant pour le contre-exemple, ou je ne sais quoi, mais l'essentiel des musiques de club m'emmerde. Un truc de techno de temps en temps, à la Kelly Lee Owens, comme un coton-tige cold mais nécessaire, j'en sais rien, mais dieu que c'est rare.
Bref !
La dernière claque club "contemporaine" que je me suis pris dans la gueule remonte au siècle dernier. Il y a toujours eu un truc de house ou de drum'n'bass que je trouvais marrant, mais clairement, ça n'a jamais été mon domaine de prédilection. Par contre, toute cette scène broken beat, bordel... Et donc, récemment, je me disais "mais va donc fouiner et extirper les dizaines et dizaines de disques de broken beat que t'as en stock, vieille taupe !". Entre Laws Of Motion, MainSqueeze, Bitasweet, People, Visions, 2000Black, et tant d'autres, il y a plusieurs cartons plein de cette came, qui me titille énormément au point que je m'envoie les trucs via youtube (alors que j'ai disques à la maison, bordel ! Mais où ça, précisément, pffff...).

Et ce soir je reçois la petite newsletter de Wax Poetics, magazine dont la refonte récente s'accompagne de la mise en ligne d'un site qui me semble à vue de nez très très complet, et bienvenu.
Le mail évoque les quelques nouvelles, dont l'annonce de l'envoi postal du premier magazine de cette nouvelle série (après un break de plusieurs années), mais aussi le lien vers un article justement consacré à la scène qu'on appelait à l'époque également tout simplement West London : ça s'intitule "Bruk to the Future / The resurgence of West London’s broken beat sound" et ça se passe ici.

Bon allez je retourne taffer.
En attendant de trouver le temps et l'énergie de déplacer douze mille cartons pour aller pécho ce genre de trucs :


I'm out.


12 avril 2021

21 mois.

Il y a 21 mois tout pile, il n'y avait pas un cheveu sur cette alors toute nouvelle caboche.
🎂🌞❤️
#hellosunny
 


4 avril 2021

No ballin' today.

Aujourd'hui c'est dimanche, il fait beau et je suis seul à la maison pour ce long week-end, le taf s'empile sur mon bureau et dans ma boîte email mais j'ai la flemme. J'ai envie de bouquiner, d'écouter de la musique, de bouquiner au soleil, d'aller taper le ballon. Pas de bosser, en tout cas.

Ça c'est pas dans le coin, c'est l'un des spots les plus cools de La Rochelle. Ça me manque.
 

Mais je suis cloîtré à la maison pour cause de plus grosse crise d'allergie depuis des années, voire même depuis le siècle dernier, c'est possible. Alors je sors pas, je colle pas mon nez dehors, je m'expose pas, je regonfle mon ballon pour être prêt "pour quand ça ira mieux" mais je reste à l'abri en prenant plein de trucs chimiques et de spray dans les nasaux.

Et en attendant je bave devant le très beau "Papier seulement, merci", drôle de truc imprimé du côté de La Fraternelle de Saint-Claude, autour du travail de Renaud Thomas qui y a passé un sacré moment pour réunir de quoi constituer un très curieux objet qui ravira tous les amateurs et les amatrices d'impression à l'ancienne. Magnifique boulot.

Et en attendant je déguste le dernier album de El Michels Affair, qui est une sacrée réussite. Probablement le meilleur album de ce début d'année, en tout cas.

Et en attendant, je mange des oeufs au plat et des chips en se demandant si ma fille et sa mère font un peu plus gaffe à leur alimentation que moi.

Entre autres.
Sinon ça va ce troisième confinement, chez vous ?


1 avril 2021

Churbex à Luxeuil-les-bains.

 

💡⚰
Ma fille et ma meuf m'ont refilé leur rhinopharyngite, ou le pollen ce printemps est cent fois plus vénère que celui de ces dernières années, j'en sais rien, mais je suis tellement au bout du rouleau à Luxeuil que j'ai presque pleuré en découvrant cette pauvre ampoule abandonnée durant une séance de churbex (urbex version cheap) avec l'ami Renaud Thomas dans une petite ville thermale de Haute-Saône : qu'avait-elle fait, elle aussi, pour qu'on la laisse finir son existence terrestre suspendue à son fil durant des années, à subir nuit et jour les assauts des saisons et la pisse des pigeons ?
A regarder le ballet des pelleteuses achever de temps à autre ce qu'il restait de ce pâté de maison d'une autre époque, comme elle ?
A se souvenir, émue, des nombreux corps blafards qu'elle aura momentanément illuminé, et possiblement un peu réchauffé ?
Où sont ces gens ?
Sont-ils morts ?
Le saura-t-elle jamais un jour ?
Le saurons-nous, nous-même ?
🌚

18 mars 2021

Bien moche.

Bon, ce truc est vraiment laid du début à la fin, mais passer à pied juste à coté m'a permis de souligner à quel point passer régulièrement devant (en bus, en auto) ne me laissait pas le temps d'apprécier le carnage à sa juste valeur.
Cette modeste photo ne rendra évidemment pas hommage à ce désastre.
En vrai, c'est bien plus immonde encore.


13 mars 2021

Pas tellement Adak.

"Hé Ju, j'ai vu passer pas mal de recommandations sur fcbk et insta pour des boxs de livres, ça ressemble pas mal à ton truc Adak non ? Ça se propage, les propositions alternatives à la librairie classique, c'est bien ça !".
(une connaissance, il y a 3 jours)

"Après avoir travaillé en start-up" = 💀
"Que des nouveautés" = 💀
"la box de mes rêves = 💀

Comment, quoi dire ?
Au secours, peut-être.
💀



8 mars 2021

The last one.

Aujourd'hui on a découpé la dernière bleue de Hongrie de la récolte de l'an passé.
On est en mars, et logiquement pendant qu'on déguste celle-ci, de jolis semis devraient faire leur travail dans le garage en attendant un peu de réchauffement et de soleil plus favorable au repiquage en terre.
Mais on voudrait déménager bientôt, avant la fin du printemps, c'est en tout cas l'idéal que l'on s'était donnés (et qui risque fort d'être compliqué, quelle période chiante mes aïeux) ; décision a donc été prise qu'il était inutile de lancer un chantier jardin, à mon grand dam car bordel, c'est réellement devenu l'un des trucs les plus satisfaisants dans lesquels je pose mon nez.
On pourrait le faire en pensant à la joie des "repreneurs" du logement que l'on habite, mais ce motif ne pèse pas assez lourd face aux tonnes de boulot déjà en retard.
Et à la petite qui pousse elle aussi, et plutôt bien, en demandant beaucoup d'attention aussi.
Chaque chose en son temps.


 

25 février 2021

Ateliers dans le pays de Montbéliard.

Fin de semaine dans le pays de Montbéliard : une planche collective réalisée par plusieurs mômes du collège où l'on intervient avec l'amigo Pierre Maurel, une vue d'un 4 Murs entre 4 murs, et une librairie simple et funky. Et fermée.

Ça va sinon vous, le couvre-feu, tout ça ?





15 février 2021

Et voilà que de nouvelles cartouches d'encre font leur apparition.

Les esprits les mieux renseignés auront identifié de quoi alimenter de vaillants duplicopieurs Risograph©.
Les autres s'en ficheront, et ils auront bien raison.


10 février 2021

Radio.garden/live

Impressionnant !
Les bons côtés d'internet, suite : radio.garden/live/
"Radio Garden is a non-profit Dutch radio and digital research project developed from 2013 to 2016, by the Netherlands Institute for Sound and Vision (under the supervision of Martin Luther University of Halle-Wittenberg's Goal Föllmer), by the Transnational Radio Knowledge Platform and five other European universities."
Sweeeeeeeeeet !


5 février 2021

Love & Rockets & Camping.

Au moment où j'écris ces lignes, le ciel est gris, il fait froid et le contexte général est encore plus chiant que de voir la neige tomber et fondre aussitôt au contact du sol.
Du coup, usé devant mes cerfa à la con et mes dizaines de courriers et de courriels en souffrance, je songe à la dernière fois que je suis parti en vacances. C'était il y a déjà quelques années de cela (snif) sur le littoral landais. Au soleil, l'odeur des pins, la nonchalance estivale, tout ça.
Et de fil en aiguille, je me remémore ce sympathique allemand qui avait posé son camping-car familial pas loin de notre petite tente et qui était passé devant nous un soir avec sa brosse à dents dans son magnifique tote-bag de Love & Rockets de chez Reprodukt, ce qui avait évidemment donné lieu à un échange instantané, pardi.
Je sais pas pourquoi je pense à ça, là, ce matin.
Probablement parce que lire des bons trucs sous le soleil en se tamponnant du monde extérieur, ne serait-ce pour quelques heures, ça me manque énormément. Et rencontrer des gens, aussi.
Hiver ! Tu m'emmerdes tellement, depuis toujours.



4 février 2021

Godspeed, S Clay Wilson.

Godspeed, S Clay Wilson.
🖤 😢
Genius. Infinite love to Lorraine Belcher Chamberlain.
(picture by Tim Forcade, 1969)