Je ne saurai que trop vous conseiller la lecture de cette courte bande dessinée en ligne.
"A Monty", par Zak Sally.
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17 avril 2025
"A Monty", par Zak Sally.
23 juillet 2021
2 mai 2020
Metamorpho.
L'auteur de bande dessinée nord américain Noah VanSciver a initié une petite série de vidéos qu'il partage sur youtube, ça mange pas de pain et c'est fait sans prétention mais ça fait du bien de voir les gens que l'on aime bien évoquer leur vie d'aujourd'hui, en cette période à la con.
Il a partagé une vidéo avec John Porcellino, et une autre, hier, avec Zak Sally.
Les deux lascars parlent de Roy Crane, de Metamorpho, de Sandman, de leurs projets en cours, de leur confinement, de pas mal d'autres trucs, et à un moment, ils parlent de Pierre Feuille Ciseaux, la résidence collective que l'on organise avec l'asso ChiFouMi : Noah était résident de PFC#6 l'an passé, et Zak était de retour pour PFC#7, en janvier dernier (après avoir fait PFC#3 à Arc-et-Senans, et PFC#4 et #5 à Minneapolis). Les deux dernières étaient à Angoulême, c'est donc marrant de voir deux ricains échanger sur leurs résidences françaises à un an d'intervalle, même si c'est très succinct.
J'ajoute que j'ai pas besoin de ce passage qui m'a tiré la larme à l'œil pour préciser que Zak est l'une des plus belles rencontres humaines de ma vie, en plus d'être un type extraordinaire particulièrement intéressant et terriblement attachant à plein de titres. C'est l'une des plus belles choses que de passer du temps sur un truc comme PFC : j'ai rencontré des gens qui sont devenus parfois mes meilleur.e.s ami.e.s sur cette putain de planète folle.
Il n'y a pas grand chose de plus précieux.
Il a partagé une vidéo avec John Porcellino, et une autre, hier, avec Zak Sally.
Les deux lascars parlent de Roy Crane, de Metamorpho, de Sandman, de leurs projets en cours, de leur confinement, de pas mal d'autres trucs, et à un moment, ils parlent de Pierre Feuille Ciseaux, la résidence collective que l'on organise avec l'asso ChiFouMi : Noah était résident de PFC#6 l'an passé, et Zak était de retour pour PFC#7, en janvier dernier (après avoir fait PFC#3 à Arc-et-Senans, et PFC#4 et #5 à Minneapolis). Les deux dernières étaient à Angoulême, c'est donc marrant de voir deux ricains échanger sur leurs résidences françaises à un an d'intervalle, même si c'est très succinct.
J'ajoute que j'ai pas besoin de ce passage qui m'a tiré la larme à l'œil pour préciser que Zak est l'une des plus belles rencontres humaines de ma vie, en plus d'être un type extraordinaire particulièrement intéressant et terriblement attachant à plein de titres. C'est l'une des plus belles choses que de passer du temps sur un truc comme PFC : j'ai rencontré des gens qui sont devenus parfois mes meilleur.e.s ami.e.s sur cette putain de planète folle.
Il n'y a pas grand chose de plus précieux.
2 août 2013
Mes premières quarante huit heures à Minneapolis, partie 2.
Après une bonne nuit, il est temps d'attaquer le repérage des lieux.
Zak m'a donc gentiment trimballé d'un endroit à l'autre de Minneapolis, en m'indiquant les spots à ne pas manquer, et la manière de pouvoir m'y rendre aisément : comme des tonnes de monde ici, je vais me déplacer en vélo durant ces trois semaines, la ville s'y prête complètement, et quoi de mieux pour optimiser l'immersion ?
Un premier passage par le Minneapolis College of Art pour repérer les lieux où auront lieu le workshop que j'y donnerais à une douzaine d'étudiants dès lundi prochain, en préambule du gros chantier de collaboration collective que sera Pierre Feuille Ciseaux #4, notre laboratoire de bande dessinée cette fois exporté loin de notre contrée. On y retrouve Barb Schulz, la responsable des actions de ce type auprès des étudiants et la coordinatrice de mon petit workshop, et on discute un peu de la manière dont tout devrait pouvoir se dérouler, et de comment on organisera la chose et l'élan donné aux participants, de comment on articulera les deux semaines.
Accessoirement, c'est également ici que tous les auteurs, ricains et français, ainsi que les membres de l'asso ChiFouMi qui me rejoignent dans une grosse semaine, passeront leurs nuits. Je récupère les clés de ma piaule, un petit appartement d'étudiant au milieu du campus, tout roule comme sur des roulettes.
J'en profite également pour visiter l'exposition-rétrospective consacrée à Jaime Hernandez, que Zak a proposé et entièrement supervisé, qui est bluffante à plus d'un titre. Trente ans de carrière pour le frangin Hernandez, comment résumer cela en valorisant une œuvre et un parcours exceptionnel ? Pari gagné, l'expo claque tout, je suis sur le cul devant les choses exposées.
Zak m'accompagne ensuite à nouveau à travers la ville, de son studio équipé d'un matos d'impression impressionnant aux librairies partenaires d'Autoptic où l'on doit récupérer les bouquins de nos petits auteurs français chéris dans quelques jours, on ne voit pas la journée passer car, évidemment, on passe pas mal de temps à discuter de tout ça, et du reste.
Zak est l'un de ces types qui comptent énormément à mes yeux (et l'une des plus belles rencontres humaines que l'aventure PFC m'a apporté, au passage), et un type profondément généreux et bon. Il me fiche dans les pattes des tonnes de zines et de bouquins mortels, mais on parle pas que de la production et du microcosme de la bande dessinée, fort heureusement : on dit aussi pas mal de conneries, et je finis par repartir de chez lui, le soir venu (le bonhomme doit aller répéter avec son groupe Pretty Ladies, qui se produira d'ailleurs dans le cadre de PFC4/Autoptic) en traversant la ville à vélo, du nord (chez Zak) au sud (MCAD) :
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(photo : Sharyn Morrow) |
La journée en images, comme qui dirait :
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Clint conduit la machine. |
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The Zak Man in his studio. |
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Hypnotique. |
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Bordel, le polaroïd post PFC#4 avec Sarah Glidden, Anders, Zak et ma pomme trône en bonne place. |
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J'ai trouvé l'endroit où aura lieu Autoptic tout seul comme un grand sur mon fier destrier. |
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Salut le Mississippi, ça roule ? |
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Barb Schulz et Zak Sally dans les couloirs du MCAD. |
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L'expo dingue consacrée à Jaime Hernandez. |
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Bordel de putain de bordel de merde. |
1 août 2013
Mes premières quarante huit heures à Minneapolis, partie 1.
Enfin, quand je dis mes premières : mes premières depuis vingt ans. Les ressorts inattendus de cette existence n'en finiront donc jamais de me surprendre.
Je suis donc arrivé à Minneapolis, il fait beau et j'ai retrouvé des gens que j'apprécie beaucoup, pour bosser sur des projets excitants : ma première mission sera donc d'en profiter.
Au programme de la première journée : Zak et Anders me récupèrent à l'aéroport ; pause post-atterrissage chez Anders (dégustation de son guacamole maison en bavant devant ses travaux en cours) ; ballade pour se "refaire" les jambes dans le quartier (quartier tout cool du sud de Minneapolis) ; puis virée chez Zak pour un barbecue au bon goût de saucisses ricaines (qui font chacune la moitié de mon poids) et de maïs grillé au beurre, avec une partie de la clique responsable d'Autoptic, le festival qui a lieu dans quinze jours : Jenny et Bart King, Caitlin Skaalrud, Raighne Hogan, Barb Schulz et évidemment Anders et Zak, le tout chez ce dernier, dans une petite cour ricaine "comme dans les films".
Que des gens cools, pour une immersion instantanée totale : pas de doute, j'y suis.
Et bordel, je mentirais si je disais que ne suis pas super, super content.
Je suis donc arrivé à Minneapolis, il fait beau et j'ai retrouvé des gens que j'apprécie beaucoup, pour bosser sur des projets excitants : ma première mission sera donc d'en profiter.
Au programme de la première journée : Zak et Anders me récupèrent à l'aéroport ; pause post-atterrissage chez Anders (dégustation de son guacamole maison en bavant devant ses travaux en cours) ; ballade pour se "refaire" les jambes dans le quartier (quartier tout cool du sud de Minneapolis) ; puis virée chez Zak pour un barbecue au bon goût de saucisses ricaines (qui font chacune la moitié de mon poids) et de maïs grillé au beurre, avec une partie de la clique responsable d'Autoptic, le festival qui a lieu dans quinze jours : Jenny et Bart King, Caitlin Skaalrud, Raighne Hogan, Barb Schulz et évidemment Anders et Zak, le tout chez ce dernier, dans une petite cour ricaine "comme dans les films".
Que des gens cools, pour une immersion instantanée totale : pas de doute, j'y suis.
Et bordel, je mentirais si je disais que ne suis pas super, super content.
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Le chien de Zak sous surveillance picturale française. |
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Jenny et Bart King, ma pomme, Anders Nilsen et Zak Sally (de dos) bavons devant l'affiche fraîchement sérigraphiée (pic : Raighne Hogan). |
Après ça, ma première nuit tant attendue après une trentaine d'heures éveillé et la tronche bien jetlaggée : c'est plus de mon âge ces conneries.
La suite arrive !
11 mai 2013
Pierre Feuille Ciseaux #4, Minnéapolis, août 2013
Tout est dans le titre, mais également sur le site de l'association ChiFouMi.
(if you don't read french that much, you got to know that the ChiFouMi website is now available in english, too. Improvement at is best. Well, maybe).
Of course : many, many more to come...
(if you don't read french that much, you got to know that the ChiFouMi website is now available in english, too. Improvement at is best. Well, maybe).
Of course : many, many more to come...
1 décembre 2011
The nearly year-ender comme ils disent.
Si vous arrivez ici par hasard, fuyez vite sur les kyrielles de routes que l'interweb ne nous a pas encore dévoilées : vous n'apprendrez rien, vous ne construirez rien, vous ne ferez que gaspiller quelques secondes de votre vite, alors n'hésitez plus, adios amigos.
Ou alors, mais ça c'est dans l'hypothèse ou vous insisteriez un tantinet, sachez que pour ne pas me perdre moi-même dans mon propos (un propos ? quel propos ? où ça ?), j'ai décidé de revitaliser ce blog, non pas en promettant des pages et des pages de blablabla forcément toujours très intéressant, mais simplement en y publiant les choses dont je perds la trace si tôt qu'elles sont postées sur mon profil facebook...
Un peu comme si le retour à une zone virtuelle plus personnelle telle que blog pouvait interférer avec la grande course, à la grande aspiration, celle-là même qui, via les échanges facebook, place l'éphémère au centre du truc (et ceci a de paradoxal que cette écriture du quotidien pose bien des soucis à celles et ceux qui ne voient en facebook rien d'autre qu'une gigantesque base de données où tout pourrait être exploitée de manière encore intrusive et abusive que cela ne l'est déjà : des tonnes de données, avec une histoire qui les relie). Hors, si les échanges et la spontanéité qui en découle sont de formidables qualités que je peux trouver en facebook (bien plus qu'un blog et toutes les vraies-fausses passerelles censées les réunir, les rapprocher), les saloperies que j'y poste, tout comme celles que je découvre, que l'on partage entre amis facebook, me donnent envie de ne pas les oublier, de ne pas les poster dans cette immensité de gens qui se recouvrent les uns les autres, sans un dixième de seconde de répit.
C'est ce qu'on pourrait appeler un coup de barre, sans nul doute.
Ca n'est que ça, et ça n'est donc plus une surprise : j'ai appris, depuis quelques années, à voir arriver les états d'âme (sur une belle recette de flanc), en ligne deux par deux en ces périodes de fin d'année. Certains ont le spleen, il paraît même que certains se suicident, la faute à cet esprit de Noël à la con, aux guirlandes à led dégoulinant leur gerbe lumineuse à chaque coin de rue, aux vitrines rouge et or, et à toutes ces conneries qu'on ne peut plus voir en peinture pour peu que les souvenirs d'enfance qu'on a de Noël ressemblent essentiellement à un Précis de Merditude en douze tomes.
Donc, voilà le truc : moi, en fin d'année, je ramasse mes billes, je comptes mes points, mes égratignures, mes envies et mes vautres, de manière sereine, tranquillement, dans quelque chose qui ressemble à une période finalement toute cool.
Un peu comme des vacances, en fait. Des vacances sans bouger, mais sans ouvrir la porte quand on sonne. A mater des tonnes de conneries, à bouquiner peinard, à ne pas sortir, car dehors, c'est l'hiver franc-comtois, et j'espère bien ne pas y goûter trop longtemps, à l'avenir. Bref.
J'ai taffé en octobre et en novembre à ce qui ressemble comme deux gouttes d'eau à la fin d'une manifestation que j'ai rétrospectivement l'impression d'avoir tenu à bout de bras trois ans durant (accompagné en cela par quelques courageux zozos), et qui s'éteint après être passée par une zone de flottement qui aura semé tout le monde en cours de route. Pour celles et ceux que ça intéressera : ouais, il y aura d'autres projets, mais ce ne seront vraisemblablement pas des clones de Pierre Feuille Ciseaux, ni des versions light, et ça tombe peut-être assez bien, après tout. Cette fin est évidemment éminemment plurifactorielle, mais l'envie, si elle était encore bien présente, est désormais enfouie sous quelques tonnes de réalité financière : en trois ans, dur de fédérer assez de gens autour d'un projet lorgnant sur une certaine forme de bande dessinée, dans ce qui reste un bled loin de tout, et avec des moyens somme toute ultra-serrés. On a, j'ai probablement raté plein de choses, mais je me dis que j'ai passé énormément de temps, durant ces trois ans, à bosser sur ce projet, et surtout à faire de mon mieux. Visiblement, ça n'a pas été suffisant, et j'en suis le premier déçu, surtout après une troisième édition qui a été à peu près aussi fabuleuse dans son premier point (la résidence et l'émulation folle qui l'a agité huit jours durant) que foireux dans le second (un weekend d'ouverture au public globalement très décevant)... Mais ainsi va la vie.
En tout cas, et par rapport à PFC : nous travaillons déjà à ce qui pourrait être une très, très belle sorte de point final. Ca va prendre du temps et de l'énergie, un peu de pognon aussi, mais l'idée est largement aussi stimulante que ne l'a été chacune de ces trois éditions. Et devrait clore le chapitre Pierre Feuille Ciseaux de la plus belle des manières, enfin, on l'espère.
Keep in touch, yo.
Keep in touch, yo.
En attendant, l'asso ChiFouMi galère bien sur le bouclage financier de cette troisième édition, on sait pas trop comment on va s'en sortir, ni quand, on est plombés pour un moment mais on fait ce qu'il faut pour boucler tout ça au plus tôt.
Durant cette même période, j'ai démarré pas mal de choses qui concerne mon prochain projet professionnel à venir. Cela va faire trois ans que je ne suis plus libraire, et que je rame un chouïa pour remplir mon frigo : je m'apprête donc à me lancer dans ce qui sera probablement une vaste bêtise, mais à dégâts de faible dommage ; on en reparlera, de ça et du reste.
En attendant, et avant de blablablater de dix mille bouquins :
En attendant, et avant de blablablater de dix mille bouquins :
- Mark Ryden (photo par Liz Huston) est classe :
- samedi dernier on est allés voir La Colonie de Vacances, soit le concept de tournée le plus cool depuis des lustres : quatre groupes emblématiques de la nouvelle scène française des trucs noise-post-math-rock (Pneu, Marvin, Papier Tigre et Electric Electric) qui jouent simultanément sur quatre scènes différentes, dans la même salle, le tout étant diffusé via une sonorisation en quadriphonie.
On a l'impression d'être convoqué au cœur d'un acousmonium qui aurait été confié par une poignée d'amateurs de mélodie mais surtout de gentilles saturation et de tricotage technique assez dingo, les groupes affichent tous une complicité qui dégueulent dans le public, pris entre quatre gros putains de feux : les gens regardent dans le même temps les groupes se répondrent et se pièger, enchaîner et expérimenter des choses qui doivent être très, très stimulantes.
Enfin un concert enthousiasmant à La Rodia, la salle que nous autres bisontins un poil frustrés par toutes ces années sans salle digne de ce nom sur place, ca devenait urgent. Espérons qu'on aura pas à attendre novembre 2012 pour assister à une autre chouette soirée...
- autour d'un bouquin, et pas des moindres, une petite vidéo censée vous mettre en appétit.
Avertissement : aussi plaisante soit cette petite vidéo, elle ne restitue bien évidemment pas un gramme de l'incroyable singularité de LL de Mars, auteur qui m'est cher à bien des égards.
Une brève et longue histoire du monde - Trailer from L.L. de Mars on Vimeo.
C'est pas compliqué, c'est pas cher, c'est un éditeur méritant, un auteur qui l'est tout autant. Voilà.
- peu de temps après Pierre Feuille Ciseaux #3, le mois dernier, certains des auteurs invités ont passé un peu de temps dans le secteur, principalement pour aller présenter leurs livres et rencontrer lecteurs et curieux dans une sélection de librairies franc-comtoises.
Sarah Glidden, Zak Sally et Anders Nilsen, trois auteurs américains plutôt super chouettes, sont reparts avec un drôle de souvenir dans leur bagage, assez désagréable au milieu de toute cette satisfaction d'avoir été là, chose qu'ils nous ont largement fait comprendre à bien des reprises (il suffit de consulter leurs sites/blogs respectifs pour se rendre compte qu'on ne s'est pas décarcassés pour rien, loin s'en faut...).
Anders Nilsen, notamment, à donc publié ça sur son excellent blog, the Monologuist.
Attention, pétage d'ambiance assuré...
- Pendant qu'on est dans les images marquantes et idéales avant d'aller au lit, un truc euh, marquant et idéal avant d'aller au lit. Ou pas.
- Et sinon en ce moment j'écoute ça :
"Girls In The Sun", par Stavros Xarhakos (1968).
"My happiness day", par Eternity's Children (1969).
"The visit (she was here", par The Cyrkle (1967).
"Ridin' roun town", par Casey Veggies (2010).
"Paper hats", par This Heat (1981).
Et parce qu'il n'y a pas que les oreilles dans la vie : je viens enfin de prendre le temps de me cogner Franju, je suis fasciné, c'est à tomber, quel bonhomme, le type.
Judex, notamment :
Ah sinon je compte aller voir ça prochainement :
Un filet garni au tofu pour celle ou celui qui me file le meilleur plan bus pour y accéder (*)...
Allez hop, au lit maintenant.
J.
On a l'impression d'être convoqué au cœur d'un acousmonium qui aurait été confié par une poignée d'amateurs de mélodie mais surtout de gentilles saturation et de tricotage technique assez dingo, les groupes affichent tous une complicité qui dégueulent dans le public, pris entre quatre gros putains de feux : les gens regardent dans le même temps les groupes se répondrent et se pièger, enchaîner et expérimenter des choses qui doivent être très, très stimulantes.
Enfin un concert enthousiasmant à La Rodia, la salle que nous autres bisontins un poil frustrés par toutes ces années sans salle digne de ce nom sur place, ca devenait urgent. Espérons qu'on aura pas à attendre novembre 2012 pour assister à une autre chouette soirée...
- autour d'un bouquin, et pas des moindres, une petite vidéo censée vous mettre en appétit.
Avertissement : aussi plaisante soit cette petite vidéo, elle ne restitue bien évidemment pas un gramme de l'incroyable singularité de LL de Mars, auteur qui m'est cher à bien des égards.
Une brève et longue histoire du monde - Trailer from L.L. de Mars on Vimeo.
"Une brève et longue histoire du monde est un grand et bel ouvrage de 22x31,5 cm, à la couverture cartonnée. Il fait 96 pages hautes en couleurs et il coûte 20 € (frais de port compris).
Vous pouvez le commander par Paypal ici ou, si vous désirez une dédicace, directement à l'auteur en lui écrivant ici : lldemars(unearobease)gmail(unpoint)com"
C'est pas compliqué, c'est pas cher, c'est un éditeur méritant, un auteur qui l'est tout autant. Voilà.
- peu de temps après Pierre Feuille Ciseaux #3, le mois dernier, certains des auteurs invités ont passé un peu de temps dans le secteur, principalement pour aller présenter leurs livres et rencontrer lecteurs et curieux dans une sélection de librairies franc-comtoises.
Sarah Glidden, Zak Sally et Anders Nilsen, trois auteurs américains plutôt super chouettes, sont reparts avec un drôle de souvenir dans leur bagage, assez désagréable au milieu de toute cette satisfaction d'avoir été là, chose qu'ils nous ont largement fait comprendre à bien des reprises (il suffit de consulter leurs sites/blogs respectifs pour se rendre compte qu'on ne s'est pas décarcassés pour rien, loin s'en faut...).
Anders Nilsen, notamment, à donc publié ça sur son excellent blog, the Monologuist.
Attention, pétage d'ambiance assuré...
- Pendant qu'on est dans les images marquantes et idéales avant d'aller au lit, un truc euh, marquant et idéal avant d'aller au lit. Ou pas.
"Le phénomène s'appelle un brinicle. Il se produit rarement, et n'avait jamais été filmé jusqu'à présent. Une équipe en tournage pour la série "Frozen Planet" de BBC One a assisté à cet évènement sous-marin dans l'Antarctique.La BBC diffuse cette étonnante vidéo, filmée en accéléré, où l'on voit une colonne de glace descendre peu à peu vers le fond, puis geler tout ce qu'elle touche, y compris les êtres vivants.Surnommé le doigt glacé de la mort, un brinicle se produit quand un froid intense s’engouffre sous la glace d’une mer salée et gelée."
- Et sinon en ce moment j'écoute ça :
"Hercule", un teaser du prochain album de Blundetto, qui arrive et qui déboîte !
"My happiness day", par Eternity's Children (1969).
"Wandering Heart", from We are Disco Doom Revenge (2011).
"Cercle", par Jacno (1979).
"The visit (she was here", par The Cyrkle (1967).
"CDC", par Dom Kennedy featuring Casey Veggies & cARTer (2011).
"Ridin' roun town", par Casey Veggies (2010).
Et parce qu'il n'y a pas que les oreilles dans la vie : je viens enfin de prendre le temps de me cogner Franju, je suis fasciné, c'est à tomber, quel bonhomme, le type.
Judex, notamment :
Ah sinon je compte aller voir ça prochainement :
Un filet garni au tofu pour celle ou celui qui me file le meilleur plan bus pour y accéder (*)...
Allez hop, au lit maintenant.
J.
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