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4 août 2012

Svakt records #1 : "City Of On" de H Prizm (2012).

H Prizm (l'un des mc's/producteurs d'AntiPop Consortium ou encore d'Airborn Audio, entre autres) est le premier artiste sortant un disque sur le nouveau label Svakt, label dirigé d'une main de fer par un seigneur de guerre vivant dans un château au sommet d'une montagne par delà la frontière suisse. Enfin, c'est ce que l'on m'en a rapporté, mais si ça se trouve, il s'agit tout aussi bien d'un type vivant au bord d'un lac, allez savoir.

"City Of On" est un morceau où High Priest/H Prizm/etc modifie une nouvelle fois son propre périmètre de jeu, le temps d'une plage stratosphérique d'une vingtaine de minutes où le producteur new yorkais nous gratifie d'un excellent résumé de son non-moins excellent parcours musical : les amateurs d'electro éclairés et les fans de hip hop transgressif se rappelleront qu'ils ont bien plus qu'un pan d'histoire musicale en commun, et les vingt minutes de ce track devraient leur laisser le temps de s'en rendre compte d'une bien manifeste manière.

"City Of On" évoque les inspirations tout comme les aspirations d'un type qui, en ce qui me concerne, fait partie des rares artistes qui ont su renouveler le hip hop à la moitié des 90's. "Tragic Epilogue" fût et demeure un album parmi les plus importants que j'ai eu l'occasion d'écouter (quelques dizaines de fois, minimum), et la carrière des bonhommes mérite qu'on les suive de près.
Pour les gros fidèles du bonhomme et de sa clique, à noter que le morceau est mixé par Earl Blaze. Les amateurs auront donc une idée de quoi il retourne...

Cette première référence du label Svakt paraît sur format vinyl 12" (180 grammes), avec un pressage de 300 copies, et pas une de plus.
Parce qu'il ne s'agit pas de se contenter de presser un skeud de plus, un soin tout particulier a été apporté à la production de la pochette : il s'agit d'une œuvre originale de l'auteur américain Anders Nilsen, qui fait l'objet d'un tirage (au format double vinyl) imprimé en quadrichromie et enrichi d'un passage sérigraphié, et pas par le premier venu : par Oli chez TTDMRT.
Une download card permettant de télécharger le morceau est évidemment incluse dans le package, parce que chez Svakt, ils sont rudement cools et modernes, comme jeunes gens.

Le disque sort le 1er septembre 2012. On peut précommander la bête ici-même.



11 mars 2008

"Air Rev" is your new bicycle.

"Pas de familiarité, de la tenue, respectez les gens, vous êtes les représentants de l'état, vous devez avoir une éthique, être exemplaires. Respectez les autres et vous serez respectés. Je sais qu'on vous insulte, mais on ne combat pas les voyous avec les méthodes de voyous." (le nain détestable, novembre 2007).

Eh ! C'était la fin du festival GéNéRiQ ce weekend. Je suis allé voir AntiPop Consortium, qui passait à Belfort, à la Poudrière, avec Laulau, Guy-Mich et Dada. C'était vachement bien (j'esquive brièvemment la prestation de Faso Kombat, moi j'ai pas adhéré du tout du tout). APC passait à Dijon le lendemain. Malgré un taux de sommeil journalier proche de que dalle ces derniers jours, ben j'ai craqué et remis çà, cette fois avec Sté, Lala et Narqo. La-bas, on a retrouvé Picon Jef, Alex, Alcor, Flo, Ornella, et quelques autres, pour ce qui fût sûrement ma meilleure soirée du festival.
Alors, qui de cette reformation ? On se souvient que le meilleur groupe hip hop de la fin du siècle dernier avait opté pour plusieurs projets paralèlles, et que ces dernières années, nous avions perdu espoir de les recroiser ensemble : High Priest et M. Sayyid, entre deux projets persos, avaient lancé Airborn Audio, et Beans tripatouillait la bleep music du côté de chez Warp, notamment.
Alors lorsque j'ai entendu parler de cette reformation, évidemment, j'étais au taquet : ceux qui me connaissent (ou me lisent) savent combien APC a été un groupe important pour moi. Une prestation scénique avec 5 ou 6 personnes ? Damned. Qu'est-ce que c'est que cette histoire... Et avec quoi se faire une idée ? Avec "Volcano", seul titre nonchalemment balancé sur leur page myspace, pour justifier cette reformation ? Merde, c'était un peu court, ca sentait limite mauvais... En tout cas, j'y allais surtout par acquis de conscience, je dois bien l'avouer.
Rejoints par leur "un peu plus que simple ingé son" Earl Blaize, épaulés par un clavier spécialisé dans les fréquences de basse, la formation live du nouveau APC a rempli sa mission : faire se rappeler aux gens présents qu'ils ont une responsabilité dans l'histoire du hip hop tel qu'elle s'écrit en 2008. Leurs envolées breakbleep minimales, leurs expérimentations dans les superpositions de fréquences qu'on croiraient dûes au hasard, leurs beats faussement simplistes mais foutrement bien placés, tout cela était au rendez-vous. Une belle cohésion, même si à 5 zozos sur scène, les pains foutent davantage la merde qu'à 2 (je pense notamment aux prestations scéniques de Airborn Audio d'il y a quelques mois). Et lorsque les mc's prennent le micro, c'est encore là que l'alchimie déborde et envahit l'espace qu'il y a entre nos deux oreilles : hip hop mental mais jouant directement sur votre sens du headbang, cohérence dans les microexcursions spoken provoquant un engouement immédiat même sur les moins anglophones (car il faut suivre leur débits, surtout aux deux plus petits des ce trio de fabuleux lyricistes), bref : tout pour finir dans un état de bonheur avancé.
Evidemment, lorsque vous êtes au premier rang d'un public qui semble dans sous ses états (d'après ce qu'il reste de ma colonne vertébrale en tout cas), que l'un ou plusieurs de vos artistes favoris vous reconnaisse stimule encore davantage votre sentiment de satisfaction. Ben ouais, je me fiche gentimment de ma petite voisine et de ses posters de Tokyo Hotel, mais mon mode "groupie à la con" n'est pas dégueu non plus. Anyway : discuter quelques instants avec les mecs, après le concert, me fait encore plus espèrer la sortie d'un prochain album. Il y a du très très lourd dedans. Si tout va bien, ca va défoncer sévère. Ah ouais, et puis je suis parti avec un cd d'unreleased qui comporte un peu de tout, mais comme d'habitudes, quelques fulgurances... APC ! APC !
Ah ouais, il y avait The Carps, aussi, ainsi que Cool Kids, mais je focaliserais sur Galactic, funky band from New Orleans, qui envoie sec sans pour autant renouveller totalement le genre hein : ca joue très bien, bien rond, ca groove chiadé mais c'est surtout lorsque le gentil Chali2Na (ouais, la voix la plus grave de Jurassic Five, c'est lui) ou encore Boots de The Coup montent sur scène et prennent le micro avec eux que la machine se met en branle. Il est relou, Chali2Na : même si scéniquement il en fait un minimum, son flow et son timbre de voix suffisent pour tout défoncer.

Bon, pas tellement eu le temps de lire, là, mais bon.
- "Groenland Manhattan" (paru chez Delcourt) est un livre joliment dessiné, et probablement plein de bonnes intentions, mais malgré un sujet et une manière de faire plutôt valable, on reste totalement en dehors de cette histoire, malgré quelques bonnes idées, dur d'être autre chose qu'un distant spectateur du tragique destin de ce jeune Inuit... Le rythme et le découpage ne m'ont séduit des masses non plus, peut-être que cela s'explique ainsi. Ou alors j'ai tout simplement pas accroché... Bon, tant pis.
- Séance relecture/rattrapage : lu "Hey Nostradamus", un Coupland sorti en poche. Vachement bien, http://www.blogger.com/img/gl.bold.gif
insert bold tagsen fait. Je le classe illico #2 au classement de "mes Coupland favoris". Si, si.
- le dernier Placid paru à l'Asso, soit une année de dessins quotidiens à la Placid, se déguste tranquillement. Je pense à ce journal, donc, et je me prête à imaginer ce que sera l'un des prochains bouquins à paraître chez Buchet-Chastel : Anna Sommer reviendrait flatter nos pupilles (en tout cas les miennes... mais je connais quelques autres fans de la demoiselle, hein) pour une sorte de journal en bande dessinée. Eh ben vivement que ca sorte, voilà tout ce que j'ai à dire.

Suis allé voir le dernier Gondry, "Soyez sympas, rembobinez".



"La science des rêves" m'avait laissé un goût de je ne sais quoi, et j'en étais arrivé à la conclusion que j'aurais adoré voir cette histoire adaptée dans un format plus court, beaucoup plus court. la couche de bonnes idées gondriesques ne suffisait pas à enrober une matière un peu fadasse, je m'étais fait un peu chier, alors que Gondry, c'est comme la Ben & Jerry, c'est forcément bon, et souvent trop court. Etrange sensation, je m'en souviens bien. On avait une belle démonstration de bricolage comme à l'accoutumée, mais au niveau du déroulement du scènario, de la mise en scène, ca peinait un peu... Caché sous un format plus court, j'aurais adoré. Alors le nouveau donc, j'y allais prudemment... Bon, ben il est bien ce film. Pas parce que cet idiot de Jack Black y est plus drôle que jamais, ni parce que Mighty Mos défonce tout ; non, les deux acteurs principaux servent très bien le scénar, sans trop en faire (limite pour Black, mais ca reste ok). Le scénar ? Eh bien ca se corse, enfin : Gondry arrive finalement à nous proposer une histoire hautement fédératrice, car moins omnubilé par ses fantasmes souvent emballants mais par trop personnels, tellement habités... Ici, rarement son sens du bricolage et de la trouvaille visuelle (systématiquement ultra-cheap mais ô combien charmante et bienvenue) auront autant servi l'histoire, et c'est pour ça que "Soyez sympas..." est peut-être le film le plus réussi de Gondry (oui, "Eternal Sunshine..." était sublime, mais il fallait adhèrer à l'univers foutraque de Gondry pour se laisser séduire, contrairement à "Soyez sympas..." qui touchera peut-être davantage de non-habitués à son cinéma. On a beau adorer son univers bancal fait de curiosités et d'audaces dans la mise en scène (le montage hocquetant, les raccords dégueulasses, les astuces matérielles à deux balles), jamais Gondry n'est aussi bon que lorsqu'il arrive à séduire les récalcitrants à son sens de la bricole. Il y a une dose d'engagement dans l'oeuvre de Gondry, et celle-ci est palpable tout au long de cette fantaisie d'1h30, tirée par les pieds par deux loosers gauches et largués. Un film beau, rassurant, souvent très drôle, un bel hommage à la créativité comme moyen de survie, à l'imagination comme source d'espoir, et aux accents de crétinerie simplement hilarants. J'avais oublié combien "Ghostbusters" était drôle, moi...

Ah oui, il me faut faire une annonce des plus importantes, des plus capitales : l'infâme Berth, plus communément appelé l'immonde Berth, dessinateur de presse parmi les plus petits (1m20 à tout casser), fera résonner les murs de la librairie Camponovo par ses blagues les plus nulles.



Et dieu sait qu'il en a de côté, des blagues de merde, à en croire son tout petit bouquin qui vient de paraître au Chien Rouge, et qui condense ce qui se fait probablement de plus mauvais de ce côté-ci de la planète. "L'absence de tact alliée au mauvais goût, ni plus ni moins. Sans vergogne, l'ignoble a associé ces deux tares pour en faire un métier : dessinateur de conneries", résume très bien François Maliet dans la petite préface du petit bouquin. Bref. Rendez-vous à 14h30 à la lib pour pouvoir constater que le gentil monsieur qui fait des gentils dessins dans le gentil journal de vos gentils enfants, "Mon quotidien", cache en réalité une crapule de tous les instants.

Et la veille, le Retour du Boogie mensuel chez Pum, rue Jean Petit à Besançon, gratuit comme toujours, dès 19h pour démarrer tout cool, jusqu'à 1h30 pour faire remuer ses pieds.



Ses pieds... Super habile transition pour faire un big-up à mon bro Ad', qui sait comment faire plaisir : ce matin, un camion UPS s'est arrêté devant la maison et a laissé un joli carton Puma, contenant une belle paire de Spy2, version high, ben tiens ! Collab' entre Bodega, le shop de Boston, et Puma (tout ça géré d'une main de maître par Monsieur Adam "Air Rev" L.), sur fond de délire Spy vs SPy, d'après le très bon comics du même nom qui paraissait jadis dans Mad Magazine. Black & White, trop coooool. Un jour il faudra que je m'arrête sur la finition ultra-chiadée de ces modèles devéloppés avec brio par Puma : rien que pour la Bodega Spy2, textile tissé en damier serré, semelle inférieure en caoutchou transparent laissant apparaître le visuel Spy, semelle intérieure criblées de petits trous de balle de quelques millimètres de largeur et de profondeur (ben ouais, Spy versus Spy, quoi !), multiples paires de lacet estampillés Bodega, tonnes de message cachés (ou pas) en morse (ouais, en morse, et en relief, hein !), et nombreux délires à tomber par terre... Genre : je les porte depuis hier, et l'épaisseur de la languette me semblait étrange... Tu m'étonne ! Elles cachent une petite poche secrète, spécialement concue pour y planquer un message codé, en morse aussi... Si c'est pas pousser le délire au max, çà ! Je vous conseille de lire l'article ici-même.



Pfffff, ca défonce. Ad', I love you man. 8)



Ah ouais, fais péter ton agenda, jeune résidant dans l'est : le mardi 29 avril, Playdoe, Why? et Dalek à l'Autre Canal de Nancy, tout çà pour maxi 15 euros, pffff la prog de l'Autre Canal, c'est juste parfait.

On Air on RadiojUne (et pendant ce temps-là, d'autres trucs à écouter pour de vrai sur autobiogriffue) :
- José Gonzalez, son album "Veneer", celui qui date de 2003 et sur lequel l'on trouve bien évidemment "Heartbeats".
- un surpuissant remix made in Hercules and Love Affair, pour le compte de Goldfrapp, plutôt bonnard. Oui on est dans le dancefloor, mais c'est quand même pas mal fait. Merci DFA.
- Dr Syntax "she's quite some picture". Ca c'est une saloperie dégôtée par Tristan qui vaut le coup d'oreille !
- James Pants, sur StonesThrow, au cas où certains n'auraient pas encore pris dans la tronche ce qui ressemble fort à la dernière pépite dégotées chez les californiens.
- José James, tout l'album paru chez Brownswood est quand même pas mal du tout du tout...

Eh, j'ai un bain chaud qui m'attend. Je sais, c'est pas écologique, le bain... Trois cuillères de miel et un bain chaud, pendant plus d'une heure, c'est encore ce qui fait le plus d'effet à ma gorge infectée depuis plus d'une semaine. Tôôôôusssssssss, tôôôôôôôôôôôôusssss !

23 février 2007

THE BEST SHIT IN THE WORLD.

Hier, journée bien chargée (la fille va bien, merci aux concernés), puis soirée de catégorie artillerie lourde...

Pour résumer ? Festival GéNéRiQ, Le Cylindre, Besançon, 2007.
Les mecs autour de Just Jack, comme lui-même, sont très sympas, ok. Le crew d'Amp Fiddler est composé essentiellement de zozos mortellement cools, et malgré quelques virées à la limite du trop-sucré-pour-moi (et dieu sait qu'il m'en faut, en matière de néo-soul), le groupe a envoyé sévère ; il y a quelques années, aux Eurocks, Amp Fiddler avait déjà prouvé que scèniquement, il avait trouvé une configuration qui n'avait pas à rougir de quelque comparaison que ce soit. Hier soir, badabam, une grosse seconde couche.

Bon, comme prévu, la claque, ce fut ces deux putain d'enculés de new-yorkais, qui nous ont gratifié d'un show super court et super frustrant (la faute d'un programme ayant un peu débordé, et d'une autorisation de fermeture peu tardive). Mon meilleur moment de concert depuis un bon moment déjà, même si oui, c'est clair, tout n'était pas carré, et que non, le son n'était pas génial (je soupçonne une très courte balance d'avant concert...).

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Mais voilà, Airborn Audio, malgré l'énorme impression de gâchis qu'on peut avoir en pensant à AntiPop Consortium (et la fin du groupe, surtout), reste la suite logique d'une des meilleures choses qui soient arrivées au hip hop depuis bien longtemps. En fait, en tapant ces mots, je me rends compte que cette claque que fut APC n'est déjà plus toute récente, mais que le vide sidéral qui régne en maître dans ce registre depuis déjà quelques années me donne l'impression qu'il s'agit d'hier, tant le choc perdure. Alors ouais, c'est clair, le son n'était pas à tomber par terre, la démonstration technique était tempérée (machines, jeu de micro, mais chacun deux mains, seulement, forcément...), mais la seule présence sur cette scène, dans notre bled à la con où les programmations de bargeot ne sont pas légions, de Sayyid et Priest, eh ben c'était déjà trop pour mon petit organisme de gros, gros fanatique.
Et plutôt que de partir dans un monologue poisseux et typiquement fanbase (j'assume, pas de problèmes), autant aller droit au but, et partir écouter un peu du son des zozos...
En bonus, et parce que je suis d'excellente humeur, forcément), 3 petites vidéos du duo Airborn Audio, donc.

La première est pour mon homie Ed aka the Horse, de la connexion Bern-Jo'burg-Brooklyn-Tokyo-Orchamps. Mec, ta présence m'a manqué, et Priest, après un temps de réflexion, eu le visage illuminé en remettant ta sale face, après que je lui parlé de toi ; en gros, t'a le bonjour du petit. 8)




La seconde est pour le gars Vince, petite locomotive du crew à géométrie variable Honeyboxx, qui était probablement au coude à coude avec moi-même au Fan-O-Meter hier soir, et qui doit avoir quelques jolies tophs dans son appareil aussi. Fais tourner, Moogli ! 8)




Et la troisième est virtuellement dédiée à la voiture de Tony, le sympathique mec qui devait me ramener "en ville" après le show. Bien après la fermeture au public, et que la plupart des artistes aient fichu le camp, il ne restait plus grand monde devant Le Cylindre, mis à part quelques programmateurs et autres techos, ainsi que les deux ricains et leur french tour manager ; mais ils étaient bien assez pour nous voir revenir, après de poignants adieux à rallonge, accablés par un bien sinistre constat : biiiing dans ta gueule, vol de voiture. Ca arrive, et ben cette fois c'était pour notre gueule. Super, hein ! Bon, du coup, le gentil duo new yorkais nous a gentiment consolé, à base de mixtape inédite, de saloperies en cours. Miam, je sais ce qui va tourner ce weekend, moi...
Je vous raconterai la virée chez les keufs en pleine nuit un autre jour, j'étale assez le pathétique de ma vie comme ça... 8°



Quoi d'autre ? Que pendant tous ces concerts, Le Retour du Boogie a écarté les oreilles des pauvres innocents présents dans la salle du bar du Cylindre, les pauvres. C'était un Boogie un peu spécial, parce que très accessoire dans cette programmation de plus grande échelle, mais Narqo, Zo, Tristan, Voonx (alias Moogli d'Honeyboxx, faut suivre un peu) et moi-même avons fait ce que nous avons pu... Merci à tous celles et ceux qui sont passés nous faire coucou, c'était cool, et j'espère que la soirée était aussi bonne pour tout le monde qu'elle l'a été pour moi. Word.

Sinon ? J'aurais bien des choses à dire mais j'ai un peu 2357186416 heures de sommeil en retard, et le weekend est encore très, très jeune.

On air on radiojUne :
Allez, de rigueur...

- The Isolationist "Mechanic robotic" (Jazz Fudge, 1998)
- High Priest "Stimulus stimulator" (Antipop Recordings, 2000)
- Gotan Project "El capitalismo foraneo (Kushite remix by High Priest)" (Ya Basta!, 2001)
- Secret Frequency Crew "Deep blue (AntiPop Consortium Remix)" (Counterflow recordings, 2001)
- Meat Beat Manifesto "STS 2006 (Antipopulist mix by High Priest) (Tino Corp, 2003)
- Tri-Pinnacle "Therapy" (Ozone, 2000)
- Antipop Consortium "Conspiracy of myth" (Warp, 2002)
- Antipop Consortium "What am I?" (75 Ark, 2000)
- Mike Ladd featuring Beans, GRFX, High Priest, Jessica Care Moore, Mums The Schemer, Natasha Latasha Diggs, Shariff Simmons "The post apocalypse orchestra" (Scratchie Records, 1997)
- Scotty Hard featuring High Priest and M. Sayyid "Bubble in the haze" (WordSound, 1999)
- Techno Animal featuring Antipop Consortium "Glass prism enclosure" (Matador, 2001)
- DJ Spooky That Subliminal Kid featuring High Priest "Absentia absentia (Dialectical Triangulation III)" (Thirsty Ear, 2002)
- M. Sayyid "Bent it dent it" (Sound-Ink, 2004)
- Daedelus "Muggle born (High Priest ESP Remix)" (Plug Research , 2003)
- Antipop Consortium "Dystopian disco force" (Because Music, 2005)
- Aceyalone "Lights out" (Project Blowed, 2003)
- Airborn Audio "Bright lights (instrumental)" (Ninja Tune, 2004)
- The Infesticons "Quarterback theme" (Big Dada, 2000)
- Antipop vs. Matthew Shipp "Places I've never been" (Thirsty Ear , 2003)
- Airborn Audio "NYC" (Ninja Tune, 2005)
- Antipop Consortium "Cats locked out" (Nippon Crown , 2001)
- The Isolationist "Settle down (we rap so fresh)" (Jazz Fudge, 1998)
- Antipop Consortium "The hands behind the piano of time is god" (Nippon Crown , 2001)
- Mr. Dead "Altered states" (WordSound, 2001)
- Antipop Consortium "Ping pong" (Warp, 2002)
- Viktor Vaughn featuring M. Sayyid "Never dead" (Sound-Ink, 2003)
- Antipop Consortium "Antontonebarr NE-0" (75 Ark, 2000)
- Heat Sensor featuring M. Sayyid "Gravy" (Sound-Ink , 2004)
- The Isolationist "Timeless void (remix instrumental)" (Jazz Fudge, 1998)
- Embedded Studios presents The Bedford Files - M. Sayyid "Scratch intro" (Embedded, 2002)
- Antipop Consortium "Your world is flat" (75 Ark, 2000)
- Antipop Consortium "Physically my instrumentally" (10" Black Hoodz, mais je sais pas quelle année...)
- Airborn Audio/Earl Blaize "Paradise" (Ninja Tune, 2005)
- Airborn Audio "Monday through sunday" (Ninja Tune, 2005)

Bon weekend et à très bientôt, peut-être, ou pas.