Affichage des articles dont le libellé est trip. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est trip. Afficher tous les articles

17 juillet 2025

Direction le sud.

Quelques journées entre copains et copines entre Montpellier et Avignon, avec les mômes, la mer, des glaces, des spectacles au Festival d'Avignon (qui n'est pas allé voir en famille "Le chemin des métaphores", de la compagnie Singe Diesel, vu au Totem sur les encouragement toujours à point de Marinouille ?), des anniversaires à fêter, des virées à Carnon, aux Saintes Maries de la Mer, quelques achats en librairies (enfin quelques minutes à En Traits Libres !), des flamands roses au dessus de nos têtes, pas mal de soleil aussi. 
"C'était trop court !", pardi.

Le lac du Crès Jean-Marie Rouché.


Montpellier.

Croisé sur un parking lors du trajet.

Avignon.

Avignon avec Marinouille, Géraldine, Guillaume, Boubou #1, Boubou #2.

double anniv.


Copines de longue date et dernière arrivée.


La vue déplorable de chez ClaBru.

Festival d'Avignon, résumé.

Le spleen du festoche, dédicace à Laulau, Boris et tou.te.s les autres.

Libellule du Crès (floue).

Les Saintes Maries de la Mer.

Idem, mais de l'autre côté.

Salut Avignon, à bientôt.




24 mars 2025

Thomas Ott @ CartoonMuseum Basel, CH.

Vendredi dernier avait lieu le vernissage de la très belle exposition From Scratch consacrée au travail du toujours impressionnant Thomas Ott, et qui se tient jusqu'au 22 juin 2025 au CartoonMuseum de Bâle.

Il faut bien le dire, ou du moins, l'écrire : les sujets et auteurices que l'on retrouve dans ce formidable endroit bénéficient de magnifiques intentions, et ces quelques années on a eu l'occasion de baver à plus d'une occasion devant le travail réalisé, les corpus assemblés, les approches partagées.

Le travail de Thomas Ott est valorisé comme je n'avais encore jamais eu l'occasion de le voir. L'exposition réussit le tour de force de souligner les différents angles attaqués par le suisse allemand, de faire jaillir l'importance de la narration dans son travail sans jamais sacrifier au pur aspect plastique, ce piège tendu dans lequel tout le monde a finit par tomber un jour lorsqu'il s'agissait d'évoquer ce travail unique. On pourrait en parler des plombes, mais les nombreux livres de Thomas sont souvent reliés à cette idée persistante qu'une technique laborieuse, qu'une pratique singulière doit occuper le terrain lorsque l'on essaie de les circonscrire. C'est évident et il n'est pas question de passer ça à la trappe : les dizaines de pièces exposées ici sautent à la rétine, comme à l'accoutumée. C'est du Ott. Évidemment que c'est dingue, fascinant, hypnotique, déstabilisant.

Mais l'univers du type ne tient pas qu'à ça. Il n'est pas qu'un illustrateur un brin génial, aux outils peu courants, à l'univers graphique identifiable de suite. Ce serait déjà assez fou en soi, certes. Mais il se trouve que Ott a des choses à raconter, des rythmes à communiquer, des personnages à faire vivre, ou à tuer, des histoires à boucler, des ressentis à faire émerger par délà les coups de pointe dans l'épaisse couche de noir qu'il gratte depuis des décennies déjà.

L'exposition fait tout ça très bien, elle éclaire pas mal de choses et conjugue toutes ces intentions avec minutie. La grille de lecture posée sur cette somme fonctionne parfaitement, et les plus grand.e.s amateurices du travail de Ott auront des surprises, en découvrant très probablement des travaux inédits à leurs yeux. Planches parues dans de vieux Strapazin, travaux d'études, commandes diverses : le tout donne le tournis. C'est formidable.

Le vernissage avait attiré pas mal de curieux (combien de fois dans sa vie se retrouve-ton à la même table que Christoph Fischer ou Lorenzo Mattotti, et bien d'autres encore ? C'est un bon repère je crois...) et pour ma part j'étais très content de pouvoir croiser les toujours pétillants Christian Gasser ou Noyau, entre autres voisins trans-frontaliers pas si éloignés, mais assez pour ne pas pouvoir profiter de leur solaire proximité si souvent que ça.

Le lendemain, mon gars sûr Ed m'a fait découvrir la librairie-gallerie Stampa, et parce qu'il nous fallait rentrer tôt, nous n'avons pas diggé du côté de Plattfon Records. J'ai rapidement fait un crochet du côté de Mystifry, étape désormais classique de mes passages à Bâle.
Et puis le train nous attendait. Enfin, c'est un peu plus compliqué que ça...

Merci Annette Gehrig et l'équipe du CartoonMuseum pour l'accueil et cette exposition très, très réussie.

📷 @derekliwanpo.photography

📷 @derekliwanpo.photography

📷 @derekliwanpo.photography


 Photo :  Zab, jamais très loin de là où il se passe quelque chose. 












 


21 octobre 2023

Allez, reviens, fais pas la tronche, t'as quatre ans ou quoi ?

 Allez, reviens, fais pas la tronche, t'as quatre ans ou quoi ? 🌞

#ahoui #autantpourmoi #plagedelaVarde


 

12 septembre 2023

La bestiole qui avait passé une grosse nuit de merde (histoire vraie).

Ce matin avant le début de la journée de taf, hop, petite promenade à pied dans les bois, il fait bon, on arrive à l'étang du bled d'à côté, on ne croise jamais personne, oklm.
Là, au bord de l'eau, un couple de cyclistes ainsi qu'une autre promeneuse et son chien gesticulent dans tous les sens : à 3 mètres au dessus de la flotte et des libellules, une chauve-souris virevolte dans les airs en faisant des ronds parfaits, impeccablement parfaits, trop parfaits.
Ils n'ont pas l'air particulièrement réjouis, mais on a le soleil et sa lumière rasante dans les yeux.

En s'approchant, on commence à comprendre : mines défaites, corps impuissants, on rejoint le ballet des passants qui ne servent à rien. La bestiole s'est accrochée dans un fil de pêche qu'un mauvais pêcheur aura laissé suspendu dans les arbres au bord de l'eau, après un lancer foireux. Elle est haute, nous sommes nuls, quel dépit.

Un rapide coup d'œil nous permet d'appréhender un peu plus justement la situation, d'aller chercher une très grande branche de bois sec, de s'y prendre à deux avec le cycliste pour essayer d'accrocher ou de faire s'enrouler le fil translucide, en essayant de ne pas trop heurter la bestiole en panique. On est cinq, le fil n'est pas très épais, on va l'avoir, c'est sûr.

Après quelques essais infructueux et pas mal de gouttes de sueur sous un soleil déjà vénère, on arrive à nos fins, le bout de bois tient davantage de la trop grosse branche bien trop lourde pour cette mission, on manque de tomber comme des nases dans la vase mais les cercles se rapprochent du rivage, petit à petit.

Enfin, je récupère la petite bébête affolée au creux de mes mains, et on comprend qu'un hameçon s'est logé dans sa mini-gueule de mini-mammifère. Le truc traverse sa mâchoire, et il faut s'y prendre à plusieurs fois avec la mini-pince-de-cycliste-équipé-en-toutes-circonstances du monsieur à vélo pour déloger l'outil de mort de cette pauvre bête qui y a déjà laissé une ou deux dents, des mini-dents, ouais ouais.
On galère pendant l'opération effectuée dans l'urgence, dans l'impro, la chauve-souris essaie évidemment de se cacher la face durant toute l'opération, je ne le prends pas personnellement et me dis que cette pauvre bête est peut-être suspendue là depuis le crépuscule d'hier soir, heure à laquelle on peut habituellement observer "les nôtres" (celles qui squattent la journée derrière les volets du salon) qui partent dîner, ou petit-déjeuner, j'en sais rien ; un moustique appétissant aura fichu notre petite victime dans cette sinistre posture depuis la veille : quelle nuit de merde.

L'hameçon décroché, la bestiole se couvre les yeux et semble au bout du roul', je la reprend et la pose sur un piquet en bois à côté : l'obscurité est juste là, derrière, dans une sorte de petite combe très dense et très sombre, probablement d'où elle vient et où doivent roupiller ses congénères, j'imagine. Elle s'accroche, se replace tête en bas, tremble. Des branches feuillues sont appuyées sur le piquet pour la mettre un peu plus à l'ombre, en attendant qu'elle récupère et se trouve un spot moins imposé.
On s'autocongratule entre inconnus, on a sauvé la faune locale, on espère que personne n'a choppé la rage, la dame appelle un numéro genre SOS Chauve-Souris et tombe sur un répondeur d'une asso du Pas-de-Calais, on rigole, on repart chacun de nos côtés respectifs.

Mais avant ça, on regarde au dessus du sol, là où pend désormais le bout de fil de pêche, toujours possible dangereux pour des volatiles j'imagine, mais moins fatal dans sa dangerosité immédiate, enfin on espère, et : sur 6 ou 7 mètres de rivage, je compte pas loin d'une dizaine de cuillers, d'hameçons, de leurres, de bouts de fil qui pendent au dessus de l'eau, à 3, 4, 6 mètres de hauteur.

La fin de cette petite histoire n'est pas une morale, il s'agit juste d'une insulte : en cette rentrée de chasse où les légions de connards vont à nouveau aller réguler la nature avec leurs plombs et leurs jerrycans de vin rouge, j'en place une pour les pêcheurs qui peuvent s'avérer être de sacrés sacs à merde aussi.
Tu accroches ton fil au dessus de ta tête, tu laisses des hameçons, du fil ?
T'a pas le matos sur toi pour chopper le truc et le décrocher ?
Tu rentres pas chez toi pour aller chercher de quoi pallier à ta connerie ?
Ben, tombe à l'eau et crève dans ton waders™.
Qu'une carpe rancunière te bouffe les entrailles.
Que les nénuphars poussent au dessus de ton crâne vide.

Deux photos : l'étang, et puis la bestiole, je suis vraiment nul pour identifier une bestiole mais je m'en fiche, j'ai Francois D. dans les environs qui saura me dire si c'est une pipistrelle commune ou un truc du genre ? Ouais je sais la photo est pas terrible (no offense Charlotte) et t'as pas trop de double-décimètre posé à côté mais bon.




3 juillet 2023

Ware à Bâle, etc.

(importé depuis instagram)

Avant mon petit break périodique des réseaux sociaux, quelques photos en vrac et dans le désordre de mon petit séjour à Bâle à l'occasion du vernissage de la magnifique exposition "Chris Ware | Paper Life" au @cartoonmuseum_basel . 👀

Pour la faire courte : si vous appréciez le travail de l'auteur, il faut foncer voir ça.
Le CartoonMuseum (avec la complicité de la @Galerie.martel qui a remonté quelques solides pistes pour présenter certaines pièces qui n'avaient pas été exposés à Angoulême ou à la BPI du Centre Pompidou ces deux dernières années) a fait un sacré beau travail de mise en place et de scéno.
Bravo @anettegehrig, Christian Gasser et l'équipe du CartoonMuseum pour l'excellent boulot !
Estropier mon nom dans les cartels n'est pas suffisant pour calmer mon enthousiasme. 😉

A côté de ça : incroyable satisfaction de passer du temps en formidable compagnie, évidemment.
Chris était là en famille, mais étaient également présent.e.s une palanquée de chouettes auteurs/autrices/etc : Art Spiegelman, Françoise Mouly, Rina Zavagli-Mattotti de la Galerie Martel, Dominique Goblet, Noyau, Anna Sommer, Martin Panchaud, Benoit Peeters, Valérie Levy-Soussan, Thomas Ragon, Dries Dewulf, Emmanuele Payen et Isabelle Bastian-Dupleix de la BPI du Centre Pompidou... et tant d'autres curieux et curieuses enthousiastes.

A côté de ça : j'en profite pour bazarder des photos.
De la manière dont on prend soin des tensions de câbles assurant les traversées du Rhin dans les murs des maisons ; du Frank Stella de 8 mètres de large ; des instantanés touristiques qui font passer Bâle pour Saint-Martin-de-Ré (ou l'inverse) ; des églises transformées en rades ; des frites, des disques et des copains.
A côté de ça : pas un moment sans penser au pays voisin, pays de fachos qui élisent des fachos, agissent en fachos, réagissent en fachos, dont la police facho assassine comme des fachos. Moyennement envie de rentrer au bercail.
A côté de ça : je traîne encore quelques jours ici et sur Insta, puis la pause. Je suis un gros boomer (Gen-Xer en vrai, mais bon) alors je vais retraîner un peu sur blogger ah ah ! Moins de fachos dans les commentaires : toujours ça de pris.  🎉