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5 novembre 2024

Lance-baballe.

Ces dernières semaines, j'ai taffé sur plusieurs trucs en lien avec la bande dessinée.

Dans ces moments-là, ça devient systématique : je peux plus en lire du tout, ou alors, pour creuser le sujet de mon chantier professionnel en cours, à la limite (ou en relire, coucou Seth).

De fait, je fais d'autres choses :
- j'avance pas sur mes lectures en cours, toutes commencées depuis plus d'un mois pour la plupart, mis à part le dernier @reversemagazine (hey @vincent_small_studio Small, hey @airrev ).
- je me fais opérer de conneries bénignes mais qui agrandissent ma box-score de balafres.
- j'emmène ma fille se faire bouffer par des vélociraptors.
- je monte dans l'énorme américaine d'un vieux pote de Tavaux que j'avais pas vu depuis le siècle dernier.
- je me demande ce qu'il faut attendre de l'humanité quand je vois qu'elle fabrique aussi des lance-baballes à toutou.

Semaine prochaine, lessssgo @bdcolomiers
: on en recause, je retourne fignoler les cartels en écoutant @feliciathegoat et @thecure.








1 juin 2023

Sept octillions d'atomes.

Parfois, je me demande ce qu'aurait pensé mon père de cette espiègle et formidable petite fille qu'il n'aura pas connue. 🤸‍♀️

Et puis je me dis : si ça se trouve, parmi ses 7 octillions d'atomes qui se sont dispersés au fil du temps depuis sa mort, il y a de ça précisément cinquante ans tout juste, l'un est quelque part dans la flotte de cette cascade, l'autre dans la feuille de cet arbre, ou cet autre, dans la compote que la gloutonne a avalé entre deux chocos. 👀

Généralement le fil de ma pensée s'interrompt toujours assez tôt, parce que je suis assez mauvais en math, que 7 octillions, ça fait beaucoup, et qu'inconsciemment je préfère ne pas imaginer ma fille bouffer mon père, j'en sais rien.
Ou alors à ce moment-là, Sunny engueule un jeune garçonnet qui passe devant le paysage, "hé ho pousse-toi t'es pénible, je veux voir les chauve-souris", etc, un truc du genre.
Mais bon.

Je trouve ça de plus en plus satisfaisant d'imaginer que tout a toujours été là, tout est toujours là, tout sera toujours là dans le cosmos.
Différemment, dans le désordre, mais grosso-modo (grosso-modo, les potes physicien.ne.s, j'ai dit), toujours dans le coin.
Pas ailleurs.

19 décembre 2022

Trois jours.

3 jours, déconnecté.e.s, entre potes, au fond de la campagne jurassienne, isolé.e.s un instant des affaires sur-reloues du moment. 🌬️
Merci les copinou.e.s ❤️ pour ces chouettes moments (trop court, à refaire, au printemps !), merci @chique.charlotte pour ce cool cadeau. ❤️
Et a venir, encore 200 sms, mails, messages divers auxquels répondre pour vous dire merci pour tous ces gentils mots et charmantes intentions. 






18 mai 2022

Ateliers fanzine 2022, suite.

On est à Audincourt, enfin, à Seloncourt, enfin : on ne sait pas trop où se situe le poste-frontière le plus proche.
On continue notre tournée des ateliers fanzines avec des mômes de bahuts de Bourgogne Franche-Comté : Dole la semaine dernière, Besançon en début de semaine, Audincourt, enfin, Seloncourt jusqu'à vendredi.

👀 Les photos pour illustrer cette virée : un chien qui roupille dans le couloir devant notre salle de classe ; Pierre qui agrafe des centaines de fanzines ; des relais gastronomiques de haute voltige, voyez plutôt le nom du restau ; un petit basket devant le garage à Audincourt ; le photocopieur de la salle de l'administration du bahut qui sature, comme d'hab ; et la maison des voisins de notre virée de ce soir. 🎉

Allez zou.
Avec l' Association Chifoumi et Pierre Ferrero et 12 classes de collèges et lycées des environs.









10 avril 2022

Ambiance à Morez.

Pire qu'un dimanche soir de premier tour, un dimanche soir de premier tour à Morez.
Pour la bonne cause : une semaine d'ateliers fanzine auprès de mômes a l'accent prononcé.

Rappel : Morez en avril c'est dur, comme durant les onze autres mois de l'année. 🥳
Rappel : les français sont majoritairement de droite, ultra-libéraux, racistes, ça n'est pas un scoop, mais ça se précise chaque année davantage, sans avoir à attendre des présidentielles pour l'observer. 💩


 

14 août 2021

Jura, suite.

L’église jurassienne à droite sur la photo, là, aurait une toiture qui relierait la Mer du Nord et la Méditerranée, pas moins, dites-donc.
Mais que... ? Comment diable, si j'ose dire, vindzouss ?
Hé bien, Jamy, en effet : selon le pan de toit sur lequel les gouttes de pluie viennent tomber, celles-ci sont acheminées vers deux chéneaux différents, d'un côté de l'autre de l'église.
L’un s’écoule vers le bief de la Chaille, et donc dans la Bienne, qui rejoint l’Ain pour finir dans le Rhône qui comme chacun sait déboule au final en Méditerranée ; l’autre, dans l’Orbe, puis via les lacs de Neuchâtel et de Bienne pour rejoindre l’Aar, et donc le Rhin, et donc la Mer du Nord. 🌧 ⚓
Check ta géographie, c'est un peu foufou hein. 🤯
Bon, c’est un peu du folklore, hein. 🤥
Les locaux entretiennent ces petites légendes locales à la con, comme tout le monde le fait un peu partout : en fait il y a bien une ligne de partage des eaux mais à quelques encablures de là, tracée de manière beaucoup plus officielle, et pas précisément par rapport à ce toit précis.
A part ça, il fait beau, la nature est belle, aucun sapin n’est venu nous demander de pass sanitaire à la con, bref : ça va. 🌲




27 décembre 2018

Pic épeiche.


Aujourd'hui : pour les fêtes, notre voisin/coloc' le pic épeiche bouffe lui aussi comme une grosse vache. 📷 🐦 🍲

23 octobre 2018

Tout au fond, au grand sapin.






Tout au fond des terres franc-comtoises, tournez au grand sapin : si vous y trouvez un chat trempé sorti de la petite rivière qui court tout au fond du jardin, c'est que vous êtes arrivés à la maison. Par contre il n'y a plus une miette du délicieux gâteau aux carottes apporté par une membre de l'Association Chifoumi à l'occasion de la réunion de travail qui a eu lieu ce week-end... Mais on planche sur pas mal de choses à venir ! Stay tuned, comme on dit.
🍰 🥕 📋 🖊 🛶 🐈 🌲

9 août 2018

"Le Jura, c'est sympa." (air connu)

"Nan mais ça va, on connaît, c'est boooon", me rétorqueront les copains du coin. Et bien justement : ce post est pour les autres, ça tombe bien.

...et en plein mois d'août, après une étuve folle de plusieurs journées consécutives (pas si fréquent), la vérité jurassienne surgit d'entre deux reliefs, sous la forme d'une ribambelle de nuages blancs, gris, noirs ; entre gris clair et gris foncé comme dirait le grand artiste français.
Mais heureusement comme diraient d'autres grands artistes français : après la pluie, le beau temps viendra.
(si t'as les deux réfs, bravo à toi).









1 août 2018

Atarax™.


Une magnifique période estivale, placée sous le signe de l'excitation des papilles, de la stimulation de l'imaginaire, du dépaysement exotique, et de l'atarax™.

23 mars 2017

France Loisirs Tragiques présente : la sélection du mois.

France Loisirs Tragiques présente : la sélection du mois.

- "Vies de Marko Turunen" de Marko Turunen (au Frémok).
Une fois encore, un grand livre d'un grand auteur dont trop peu de gens se soucient et qui pourtant sème sur son chemin une pépite à chaque nouvelle parution, se remettant en question dans le fond et la forme à chaque nouvelle aventure. On a coutume de dire que la vie est dure, comme disait le poète. La fiction un peu folle de Turunen emprunte beaucoup d'éléments de sa réalité (pour le meilleur et pour le pire), et c'est touchant autant que saisissant.

- "L'Homme des bois" de Pierric Bailly (chez P.O.L).
Au delà du name-dropping plein de connivence à sens unique pour tous ses lecteurs jurassiens (vazi, c'est pas tous les jours qu'on parle de l'ermitage Sainte-Anne), ce nouveau bouquin du décidément toujours surprenant Pierric Bailly est simplement l'un des plus beaux trucs que j'ai lu sur le rapport au père. Portrait d'un homme tout autant qu'adieu à la figure paternelle, petite somme de ce qui fait que tout est éminemment politique dans l'existence, et puis cette vraie-fausse distanciation de la part de Bailly, pudique auteur qui bouquin après bouquin n'en finit plus de donner l'impression de baisser une garde imaginaire : chaque livre est un geste fort de vraie générosité humaine, du matériau dont tous les livres devraient être faits.

- "Rosalie Lightning" de Tom Hart (à L'Association).
Tout a déjà été dit sur ce magnifique bouquin et je vais bien me garder de m'y aventurer, si ce n'est pour dire qu'enfin, la version française est sortie. Bon, la traduction est très bien, rien à redire, mais rien que pour le lettrage original bien plus "vivant", j'avoue préférer la VO.




26 février 2017

L'éternel retour.

Huit jours dans l'est, un programme bien rempli, le tout avec une grosse crève/angine/je-sais-pas-trop et puis quelques extraits de famille et puis enfin les copines et les copains.

En vrac et en images : un certain immeuble dolois (#djujura #269) ; une virée dans la vallée de la Loue cet aprèm avec les copines Mari, Nat et Mathilde (#teambuilding #moncul #coucouLeMontBlancToutAuFond) ; deux bonnes sessions radio High Five du côté de Radio Bip 96.9FM avec notre assistant, dj Chat ; etc.

Une toute petite partie des nouveaux studios de Radio Bip.

Sur les hauteurs de Mouthier Haute-Pierre (avec Nath, Math, Mari).

Dole. En contrebas, le Doubs. Derrière moi, la ZUP.

Splendeurs de Franche-Comté (vindzouss').

L'accès "de derrière" de la tour qui abrita jadis le Djudjura (j'ai longtemps habité au 7ème).

Au loin, le Mont-Blanc.

13 avril 2015

Profiter des choses simples et du soleil.

Une semaine au taux de pénibilité au delà du raisonnable ? Un compte en banque réduisant les possibilités de périples exotiques aux quatre coins du monde ? Une irrépressible envie de quitter Besac ? Heureusement, il y le Jura.

Le Jura au printemps : ses reliefs un brin foufous, qu'on aime à grimper, puis à dévaler plus qu'à n'importe quel autre moment, parce que les touristes ne sont pas encore arrivés ; son soleil qui déboule enfin et qui réveille ce qu'il faut de choses chatoyantes pour le regard et pour l'odorat ; ses estafettes klaxonnant au petit matin (même le dimanche) pour distribuer leur pain quotidien (et leur savon, leur pinard, leurs cotons-tige, leur rouleau de papier alu),  aux gens isolés loin, trop loin ; ses bébés bestioles de tout poil, c'est le cas de le dire ; ses artisans qui connaissent le secret de la meilleure glace à la violette du monde entier ; ses boîtes à lettres personnalisées qui font passer les collections d'exemples de mauvais goût du Tampographe Sardon pour des choses au limite de l'acceptable ; ses livres tombant à point nommé, laissés ça et là dans les tiroirs des gîtes ; ses sandwiches de truite fumée et d'ail des ours (d'ailleurs on en a rapporté, tout frais cueilli au bord de la route) ; nos batteries d'appareil photo qui lâchent l'affaire au moment où l'on trouve des myriades de jeunes fleurs à photographier ; et tant d'autres choses, qui nous manqueront.
Bref.
Le Jura, c'est sympa. (©)
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