En rangeant, je suis retombé sur plein de vieilles conneries oubliées que je conserve sans savoir vraiment pourquoi.
Comme j'ai pas super envie de faire un top 2024 (non pas qu'il n'y ait pas eu de chouettes nouveaux disques ou de chouettes nouveaux bouquins, notez), je propose en guise de lot de consolation un top VIEILLES CONNERIES QUE JE CONSERVE SANS SAVOIR VRAIMENT POURQUOI.
Comment ça, j'ai pas du taf en retard et des mails en souffrance ? Si, si, plein, mais bon.
On commence en beauté : 1997, avec cette gentille réponse reçue de chez Hershey's, concernant une demande d'information dont je connaissais déjà l'issue, mais j'avais euh, accès à une machine à affranchir et j'en ai profité comme un cochon, on va dire.
#sucre4ever #3615mavie #twizzlers
Affichage des articles dont le libellé est comment voulez-vous que je ponde une liste de libellés. Afficher tous les articles
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4 décembre 2024
Twizzlers.
10 août 2022
17 janvier 2018
Toujours ça de pris.
On aura bien l'occasion d'y revenir car on sait tous que les sacs à merde en face ne lésineront pas sur les moyens pour arriver à leur fin (l'évacuation), et que ce sera violent, assurément : pour rappel, un type s'est fait buter par l'état armé en manifestant son opposition (et les responsables ont été blanchis comme on dit vulgairement) donc bon, on sait à quoi s'attendre.
Mais en attendant, je dois bien le reconnaître, quelle joie bordel ! 🏴
Et puis les mines déconfites des vautours, ça n'a pas de prix non plus. 🛫 🛬
Mais en attendant, je dois bien le reconnaître, quelle joie bordel ! 🏴
Et puis les mines déconfites des vautours, ça n'a pas de prix non plus. 🛫 🛬
23 mars 2017
France Loisirs Tragiques présente : la sélection du mois.
France Loisirs Tragiques présente : la sélection du mois.
- "Vies de Marko Turunen" de Marko Turunen (au Frémok).
Une fois encore, un grand livre d'un grand auteur dont trop peu de gens se soucient et qui pourtant sème sur son chemin une pépite à chaque nouvelle parution, se remettant en question dans le fond et la forme à chaque nouvelle aventure. On a coutume de dire que la vie est dure, comme disait le poète. La fiction un peu folle de Turunen emprunte beaucoup d'éléments de sa réalité (pour le meilleur et pour le pire), et c'est touchant autant que saisissant.
- "L'Homme des bois" de Pierric Bailly (chez P.O.L).
Au delà du name-dropping plein de connivence à sens unique pour tous ses lecteurs jurassiens (vazi, c'est pas tous les jours qu'on parle de l'ermitage Sainte-Anne), ce nouveau bouquin du décidément toujours surprenant Pierric Bailly est simplement l'un des plus beaux trucs que j'ai lu sur le rapport au père. Portrait d'un homme tout autant qu'adieu à la figure paternelle, petite somme de ce qui fait que tout est éminemment politique dans l'existence, et puis cette vraie-fausse distanciation de la part de Bailly, pudique auteur qui bouquin après bouquin n'en finit plus de donner l'impression de baisser une garde imaginaire : chaque livre est un geste fort de vraie générosité humaine, du matériau dont tous les livres devraient être faits.
- "Rosalie Lightning" de Tom Hart (à L'Association).
Tout a déjà été dit sur ce magnifique bouquin et je vais bien me garder de m'y aventurer, si ce n'est pour dire qu'enfin, la version française est sortie. Bon, la traduction est très bien, rien à redire, mais rien que pour le lettrage original bien plus "vivant", j'avoue préférer la VO.
- "Vies de Marko Turunen" de Marko Turunen (au Frémok).
Une fois encore, un grand livre d'un grand auteur dont trop peu de gens se soucient et qui pourtant sème sur son chemin une pépite à chaque nouvelle parution, se remettant en question dans le fond et la forme à chaque nouvelle aventure. On a coutume de dire que la vie est dure, comme disait le poète. La fiction un peu folle de Turunen emprunte beaucoup d'éléments de sa réalité (pour le meilleur et pour le pire), et c'est touchant autant que saisissant.
- "L'Homme des bois" de Pierric Bailly (chez P.O.L).
Au delà du name-dropping plein de connivence à sens unique pour tous ses lecteurs jurassiens (vazi, c'est pas tous les jours qu'on parle de l'ermitage Sainte-Anne), ce nouveau bouquin du décidément toujours surprenant Pierric Bailly est simplement l'un des plus beaux trucs que j'ai lu sur le rapport au père. Portrait d'un homme tout autant qu'adieu à la figure paternelle, petite somme de ce qui fait que tout est éminemment politique dans l'existence, et puis cette vraie-fausse distanciation de la part de Bailly, pudique auteur qui bouquin après bouquin n'en finit plus de donner l'impression de baisser une garde imaginaire : chaque livre est un geste fort de vraie générosité humaine, du matériau dont tous les livres devraient être faits.
- "Rosalie Lightning" de Tom Hart (à L'Association).
Tout a déjà été dit sur ce magnifique bouquin et je vais bien me garder de m'y aventurer, si ce n'est pour dire qu'enfin, la version française est sortie. Bon, la traduction est très bien, rien à redire, mais rien que pour le lettrage original bien plus "vivant", j'avoue préférer la VO.
28 décembre 2014
La même, un an plus tard.
(Un an plus tard après ça, donc).
Oui, je sais, les listes de fin d'année, c'est hasbeen, et puis à une époque où tout le monde balance ses coups de cœur et/ou fait sa promo à longueur de journée sur les réseaux sociaux, quel intérêt ? Ben pour commencer, pour répondre une fois pour toutes aux copains et copines qui me demandent mon avis sur ce que furent les sorties marquantes de l'année écoulée (pour une raison ou pour une autre). Et à part ça ? Hmmm... Laissez-moi réfléchir un moment...
Les très grosses, grosses claques :
- Krazy Kat de George Herriman (Les Rêveurs)
- Calavera de Charles Burns (Cornélius)
- S.G. de Helge Reumann (United Dead Artists)
Les super bons trucs :
- Julio de Gilbert Hernandez (Atrabile) : Atrabile continue son excellent travail de traduction des maîtres américains, avec quelques-unes de leurs œuvres récentes, à tomber.
- Tournevis Par Olive Booger (L'Employé du Moi) : un jour, le monde prendra les élans d'Olive Booger pour ce qu'ils sont, à savoir certaines des plus belles et plus surprenantes pages de la bande dessinée contemporaine.
- Here, de Richard McGuire (Pantheon) (attaaation, c'est en anglais) : parce qu'un bouquin inspiré par quelques unes des plus intelligents pages de bande dessinée jamais réalisées ne peut pas être passé sous silence...
- Sunny de Matsumoto Taiyo (Kana) : bon, je n'ai pas encore lu la suite de la série, et en français on est en retard sur la VO ou sur la version américaine, mais d'ores et déjà, c'est tellement bien...
- Recidivist IV de Zak Sally (La Mano) (attaaation, c'est en anglais) : écrit, dessiné, imprimé (plus de 9 passages sur certaines pages), plié, agrafé ; livré avec un cd de musique jouée et enregistrée, dupliqué et inséré ; bref, 100% made in Zak Sally, et dispo auprès de l'auteur seulement.
- Tulipe de Sophie Guerrive (en ligne ici-même) : l'un de trucs les plus poétiques et justes du moment n'a toujours pas de forme livre, et m'oblige à suivre l'un de ces milliards de blogs. La différence avec les autres ? Celui-ci est super, super bien.
- The Hospital Suite de John Porcellino (Drawn & Quarterly) (attaaation, c'est en anglais) : pas de surprises pour les amateurs de King-Cat, on est dans de l'autobio frontale mais bigrement touchante.
- Plus si entente de Dominique Goblet et Kai Pfeiffer (Fremok) : l'étrange et bien indescriptible rencontre de deux auteurs bien décidés à en découdre avec l'idée que vous vous faites de la narration en images.
- Building stories de Chris Ware (Delcourt) : si vous êtes anglophone, vous le trouverez bien moins cher en VO que dans la version française proposée par un éditeur qui n'a pas besoin de votre caillasse, les amis)
- Métamune Comix de Jean-Christophe Menu (L’Apocalypse) : le retour de Menu l'auteur (bien trop rare), publié chez Menu l'éditeur, le temps d'un livre-objet au jusqu'auboutisme confondant et bigrement touchant. Et je dis pas ça parce que j'ai la grosse joie d'avoir ma tronche dedans, hein, que les choses soient claires, hin hin hin.
- Maximal Spleen de Simon Hanselmann (Misma) : dérangeant et sinistrement drôle, l'australien le plus déroutant du moment continue d'être choyé par les chouettes Misma, qui eux, méritent largement votre pognon.
- Bernadette, d'El Don Guillermo (Les Requins Marteaux) : en parlant de Misma, tiens... Le bouquin le plus marrant de la collection BD Cul des Requins à ce jour, à mes yeux.
- Never Forgets de Yumi Sakugawa (auto-publié) (attaaation, c'est en anglais) : encore quelqu'un à surveiller de très près, qui aura déjà un lectorat bien marqué par ses précédents bouquins. On trouve ça sur son site.
- How To Be Happy d’Eleanor Davis (Fantagraphics) (attaaation, c'est en anglais) : une collection de belles histoires courtes de la grande Eleanor, qu'on désespère de croiser en français.
- Sex and Fury de Bonten Taro (Le Lézard Noir) : magnifique objet qui réunit quelques thèmes de prédilection du furieux japonais, et où la fin de Mishima croise le monde du tatouage, où yakuzas et sinistres apparitions se suivent dans une ronde singulière dont l'auteur avait le secret...
- God and the Devil at War in the Garden d'Anders Nilsen (auto-publié) (attaaation, c'est en anglais) : un nouveau chapitre à son livre précédent, et quelques pages supplémentaires qui n'en finissent pas de faire croître l'univers magistralement mené par le ricain qui tape les 180° les plus fluides de la scène indé. Et pendant qu'on y est, ne manquez pas la belle proposition publié sur le site du New-York Times, pas moins : Me and the Universe, c'est juste là.
- En toute simplicité de Michael Deforge (Atrabile) : second bouquin du prodige canadien publié cher les suisses d'Atrabile, seconde petite démonstration bien convaincante du bonhomme.
- Mes cent démons de Lynda Barry (Ca et Là) : un énorme classique déboule en français, et quasiment tout le monde s'en fout, c'est dingue ça quand même. Linda Barry, énorme, à lire.
- Vous êtes tous jaloux de mon jetpack de Tom Gauld (2024) : après l'excellent Goliath l'an passé, la suite de la traduction de l'œuvre de l'auteur anglais le plus chouette de la dernière décennie.
Bon en fait il y a eu quelques bons bouquins cette année... Je creuse dans mes achats de cette année et j'en trouve encore :
- La Nouvelle Encyclopédie de Masse - A-M de Francis Masse (Glénat)
- Ed the Happy Clown de Chester Brown (Cornélius) : un des titres les plus marquants de la fin des années 80 enfin dispo en français.
- Et tu connaîtras l'univers et les dieux de Jesse Jacobs (Tanibis)
- Une vie de famille agréable d’Antoine Marchalot (Les Requins Marteaux) : l'un des trucs les plus drôles arrivés cette année.
- Punk rock & mobile homes de Derf Backderf (Ca et Là)
- Carnation de Xavier Mussat (Casterman)
- L’arabe du futur de Riad Sattouf (Allary) : tout le monde en a parlé et je n'ai rien ajouté, si ce n'est que pour une fois, les médias se sont énervés sur un truc plutôt pas mal.
- Les gris colorés de Victor Hussenot (La Cinquième Couche) : un jeune auteur qui visiblement à bien des choses à faire de ce langage bande dessinée, et dont chaque publication donne envie de lire la suite.
- Moderne Olympia de Catherine Meurisse (Futuropolis)
- La Passion des Anabaptistes (tome 2), de David Vandermeulen et Ambre (6 Pieds sous terre) : je sais toujours pas ce qu'il y a de plus brillant dans ces bouquins, cette petite histoire dans la grande histoire reconstituée avec exigence et abnégation, ou les prouesses graphiques de ce très grand format magnifique.
- Fran de Jim Woodring (L’Association)
- Lupus (intégrale) de Frederik Peeters (Atrabile) : le gros classique de Frederik Peeters dans une édition plutôt chouette.
- Pogo de Walt Kelly (Akiléos) : bon, évitez la VF pour cause de (re-)composition typographique bien dégueulasse.
- Orientalisme de Nicolas Presl (Atrabile)
Bon voilà quoi.
Oui, je sais, les listes de fin d'année, c'est hasbeen, et puis à une époque où tout le monde balance ses coups de cœur et/ou fait sa promo à longueur de journée sur les réseaux sociaux, quel intérêt ? Ben pour commencer, pour répondre une fois pour toutes aux copains et copines qui me demandent mon avis sur ce que furent les sorties marquantes de l'année écoulée (pour une raison ou pour une autre). Et à part ça ? Hmmm... Laissez-moi réfléchir un moment...
Les très grosses, grosses claques :
- Krazy Kat de George Herriman (Les Rêveurs)
- Calavera de Charles Burns (Cornélius)
- S.G. de Helge Reumann (United Dead Artists)
Les super bons trucs :
- Julio de Gilbert Hernandez (Atrabile) : Atrabile continue son excellent travail de traduction des maîtres américains, avec quelques-unes de leurs œuvres récentes, à tomber.
- Tournevis Par Olive Booger (L'Employé du Moi) : un jour, le monde prendra les élans d'Olive Booger pour ce qu'ils sont, à savoir certaines des plus belles et plus surprenantes pages de la bande dessinée contemporaine.
- Here, de Richard McGuire (Pantheon) (attaaation, c'est en anglais) : parce qu'un bouquin inspiré par quelques unes des plus intelligents pages de bande dessinée jamais réalisées ne peut pas être passé sous silence...
- Sunny de Matsumoto Taiyo (Kana) : bon, je n'ai pas encore lu la suite de la série, et en français on est en retard sur la VO ou sur la version américaine, mais d'ores et déjà, c'est tellement bien...
- Recidivist IV de Zak Sally (La Mano) (attaaation, c'est en anglais) : écrit, dessiné, imprimé (plus de 9 passages sur certaines pages), plié, agrafé ; livré avec un cd de musique jouée et enregistrée, dupliqué et inséré ; bref, 100% made in Zak Sally, et dispo auprès de l'auteur seulement.
- Tulipe de Sophie Guerrive (en ligne ici-même) : l'un de trucs les plus poétiques et justes du moment n'a toujours pas de forme livre, et m'oblige à suivre l'un de ces milliards de blogs. La différence avec les autres ? Celui-ci est super, super bien.
- The Hospital Suite de John Porcellino (Drawn & Quarterly) (attaaation, c'est en anglais) : pas de surprises pour les amateurs de King-Cat, on est dans de l'autobio frontale mais bigrement touchante.
- Plus si entente de Dominique Goblet et Kai Pfeiffer (Fremok) : l'étrange et bien indescriptible rencontre de deux auteurs bien décidés à en découdre avec l'idée que vous vous faites de la narration en images.
- Building stories de Chris Ware (Delcourt) : si vous êtes anglophone, vous le trouverez bien moins cher en VO que dans la version française proposée par un éditeur qui n'a pas besoin de votre caillasse, les amis)
- Métamune Comix de Jean-Christophe Menu (L’Apocalypse) : le retour de Menu l'auteur (bien trop rare), publié chez Menu l'éditeur, le temps d'un livre-objet au jusqu'auboutisme confondant et bigrement touchant. Et je dis pas ça parce que j'ai la grosse joie d'avoir ma tronche dedans, hein, que les choses soient claires, hin hin hin.
- Maximal Spleen de Simon Hanselmann (Misma) : dérangeant et sinistrement drôle, l'australien le plus déroutant du moment continue d'être choyé par les chouettes Misma, qui eux, méritent largement votre pognon.
- Bernadette, d'El Don Guillermo (Les Requins Marteaux) : en parlant de Misma, tiens... Le bouquin le plus marrant de la collection BD Cul des Requins à ce jour, à mes yeux.
- Never Forgets de Yumi Sakugawa (auto-publié) (attaaation, c'est en anglais) : encore quelqu'un à surveiller de très près, qui aura déjà un lectorat bien marqué par ses précédents bouquins. On trouve ça sur son site.
- How To Be Happy d’Eleanor Davis (Fantagraphics) (attaaation, c'est en anglais) : une collection de belles histoires courtes de la grande Eleanor, qu'on désespère de croiser en français.
- Sex and Fury de Bonten Taro (Le Lézard Noir) : magnifique objet qui réunit quelques thèmes de prédilection du furieux japonais, et où la fin de Mishima croise le monde du tatouage, où yakuzas et sinistres apparitions se suivent dans une ronde singulière dont l'auteur avait le secret...
- God and the Devil at War in the Garden d'Anders Nilsen (auto-publié) (attaaation, c'est en anglais) : un nouveau chapitre à son livre précédent, et quelques pages supplémentaires qui n'en finissent pas de faire croître l'univers magistralement mené par le ricain qui tape les 180° les plus fluides de la scène indé. Et pendant qu'on y est, ne manquez pas la belle proposition publié sur le site du New-York Times, pas moins : Me and the Universe, c'est juste là.
- En toute simplicité de Michael Deforge (Atrabile) : second bouquin du prodige canadien publié cher les suisses d'Atrabile, seconde petite démonstration bien convaincante du bonhomme.
- Mes cent démons de Lynda Barry (Ca et Là) : un énorme classique déboule en français, et quasiment tout le monde s'en fout, c'est dingue ça quand même. Linda Barry, énorme, à lire.
- Vous êtes tous jaloux de mon jetpack de Tom Gauld (2024) : après l'excellent Goliath l'an passé, la suite de la traduction de l'œuvre de l'auteur anglais le plus chouette de la dernière décennie.
Bon en fait il y a eu quelques bons bouquins cette année... Je creuse dans mes achats de cette année et j'en trouve encore :
- La Nouvelle Encyclopédie de Masse - A-M de Francis Masse (Glénat)
- Ed the Happy Clown de Chester Brown (Cornélius) : un des titres les plus marquants de la fin des années 80 enfin dispo en français.
- Et tu connaîtras l'univers et les dieux de Jesse Jacobs (Tanibis)
- Une vie de famille agréable d’Antoine Marchalot (Les Requins Marteaux) : l'un des trucs les plus drôles arrivés cette année.
- Punk rock & mobile homes de Derf Backderf (Ca et Là)
- Carnation de Xavier Mussat (Casterman)
- L’arabe du futur de Riad Sattouf (Allary) : tout le monde en a parlé et je n'ai rien ajouté, si ce n'est que pour une fois, les médias se sont énervés sur un truc plutôt pas mal.
- Les gris colorés de Victor Hussenot (La Cinquième Couche) : un jeune auteur qui visiblement à bien des choses à faire de ce langage bande dessinée, et dont chaque publication donne envie de lire la suite.
- Moderne Olympia de Catherine Meurisse (Futuropolis)
- La Passion des Anabaptistes (tome 2), de David Vandermeulen et Ambre (6 Pieds sous terre) : je sais toujours pas ce qu'il y a de plus brillant dans ces bouquins, cette petite histoire dans la grande histoire reconstituée avec exigence et abnégation, ou les prouesses graphiques de ce très grand format magnifique.
- Fran de Jim Woodring (L’Association)
- Lupus (intégrale) de Frederik Peeters (Atrabile) : le gros classique de Frederik Peeters dans une édition plutôt chouette.
- Pogo de Walt Kelly (Akiléos) : bon, évitez la VF pour cause de (re-)composition typographique bien dégueulasse.
- Orientalisme de Nicolas Presl (Atrabile)
Bon voilà quoi.
13 juin 2014
Archéologie mémorielle (part.8976543)
Après vérification,
je peux poster en commentaire youtube une connerie du genre "I was
there", et vingt ans après, c'est un peu rigolo.
(Fargo, 1994)
En 94, lors d'un trip nord-américain mémorable et fondateur (pour faire court), je me suis retrouvé à aller voir Bikini Kill en concert. La vidéo ci-dessus a été réalisée ce fameux soir, et je me disais que ça valait le coup de la balancer sur mon blog...
(Fargo, 1994)
En 94, lors d'un trip nord-américain mémorable et fondateur (pour faire court), je me suis retrouvé à aller voir Bikini Kill en concert. La vidéo ci-dessus a été réalisée ce fameux soir, et je me disais que ça valait le coup de la balancer sur mon blog...
19 décembre 2013
Mangez-en, de la bande dessinée.
Bon. Il y a eu beaucoup, beaucoup de livres de bande dessinée (et/ou de belles images, tiens donc) qui
sont parus cette année, et puisque je reçois quelques demandes
(pressantes) d'amis me demandant ce qui me semble d'intérêt en cette fin
d'année, mais que je suis assez occupé en cette période, je profite de
ce petit blog pour balancer ma liste de lectures marquantes de cette
année.
Ca m'évitera d'avoir à retaper douze fois des choses similaires, mais parce que je suis assez occupé, comme je le disais, ne vous attendez pas à des argumentaires de dingo ou d'extraits en image, non, rien de tout ça : je compte sur vous, sur votre patience et votre maîtrise des outils de la firme de Moutain View pour en savoir plus.
Attation ! Tous ces bouquins ne sont pas à mettre entre toutes les mains ; seulement dans les bonnes.
Super claques dans la gueule, must-haves, incontournables et autres chefs-d'œuvres :
- "Amy et Jordan" de Mark Beyer (Cambourakis)
- "Le livre de Leviathan" de Peter Blegvad (L'Apocalypse)
- "Krazy Kat (#2) de George Herriman (Les Rêveurs)
La grosse tripotée de très, très belles lectures qui valent le détour aussi :
- "La saison des billes" de Gilbert Hernandez (Atrabile)
- "Le fils du roi" d'Eric Lambé (Frémok)
- "Goliath" de Tom Gauld (L'Association)
- "La tendresse des pierres" de Marion Fayolle (Magnani)
- "Gekiga Fanatics" de Masahiko Matsumoto (Le Lézard Noir)
- "Carmin" d'Eamon Espey (Rackham)
- "Baby Boom" de Yuichi Yokoyama (Matière)
- "Lartigues et Prévert" de Benjamin Adam (La Pastèque)
- "Détective Rollmops" de Renaud Farace et Olivier Philipponneau (The Hoochie Coochie)
- "Jack Kirby Anthologie" (Urban Comics)
- "Des-agréments d’un Voyage d’agrément" de Gustave Doré (2024)
- "DDT" de Suehiro Maruo (Le Lézard Noir)
- "Vapor" de Max (L'Apocalypse)
- "Codex Seraphinianus" de Luigi Serafini (Rizzoli)
- "Romances" de Blexbolex (Albin Michel)
- "Mardi gras" de Benoît Préteseille (Cornélius)
- "Les Ombres" de Vincent Zabus et Hippolyte (Phébus)
- "Capacity" de Theo Ellsworth (Ici Même)
- "Opus" de Satoshi Kon (IMHO)
- "Ressac" de Choi Juhyun et LL de Mars (Tanibis)
- "Céphalées" de Renée French (L'Apocalypse)
- "Coucou #2" collectif (Coucou)
- "The americans" de Saul Steinberg (Snoeck)
- "Carré Carré Carré Carré" de Benoit Preteseille et Ll de Mars (Polystyrène)
- "Black Lung" de Chris Wright (Cambourakis)
- "Diagnostics" de Diego Agrimbau et Lucas Varela (Tanibis)
- "Cowboy Henk" de Kamagurka et Herr Seele (FRMK)
- "Culbutes" de Sammy Harkham (Cornélius)
Si pour une raison ou pour une autre vous seriez déçus par l'une ou l'autre de ces lectures, plaignez-vous auprès de votre libraire, ou de l'éditeur, voire même de l'auteur. Si tel était le cas, je vous propose également de vous crever un œil, ça vous apprendra à dire n'importe quoi, et à relire le titre en question.
Spécial bonus : évidemment, si vous avez acheté le livre via Amazon plutôt que d'aller le commander chez votre libraire, vous avez le droit de vous crever votre second œil.
Très belles fêtes de fin d'année à vous, comme on dit.
Ca m'évitera d'avoir à retaper douze fois des choses similaires, mais parce que je suis assez occupé, comme je le disais, ne vous attendez pas à des argumentaires de dingo ou d'extraits en image, non, rien de tout ça : je compte sur vous, sur votre patience et votre maîtrise des outils de la firme de Moutain View pour en savoir plus.
Attation ! Tous ces bouquins ne sont pas à mettre entre toutes les mains ; seulement dans les bonnes.
Super claques dans la gueule, must-haves, incontournables et autres chefs-d'œuvres :
- "Amy et Jordan" de Mark Beyer (Cambourakis)
- "Le livre de Leviathan" de Peter Blegvad (L'Apocalypse)
- "Krazy Kat (#2) de George Herriman (Les Rêveurs)
La grosse tripotée de très, très belles lectures qui valent le détour aussi :
- "La saison des billes" de Gilbert Hernandez (Atrabile)
- "Le fils du roi" d'Eric Lambé (Frémok)
- "Goliath" de Tom Gauld (L'Association)
- "La tendresse des pierres" de Marion Fayolle (Magnani)
- "Gekiga Fanatics" de Masahiko Matsumoto (Le Lézard Noir)
- "Carmin" d'Eamon Espey (Rackham)
- "Baby Boom" de Yuichi Yokoyama (Matière)
- "Lartigues et Prévert" de Benjamin Adam (La Pastèque)
- "Détective Rollmops" de Renaud Farace et Olivier Philipponneau (The Hoochie Coochie)
- "Jack Kirby Anthologie" (Urban Comics)
- "Des-agréments d’un Voyage d’agrément" de Gustave Doré (2024)
- "DDT" de Suehiro Maruo (Le Lézard Noir)
- "Vapor" de Max (L'Apocalypse)
- "Codex Seraphinianus" de Luigi Serafini (Rizzoli)
- "Romances" de Blexbolex (Albin Michel)
- "Mardi gras" de Benoît Préteseille (Cornélius)
- "Les Ombres" de Vincent Zabus et Hippolyte (Phébus)
- "Capacity" de Theo Ellsworth (Ici Même)
- "Opus" de Satoshi Kon (IMHO)
- "Ressac" de Choi Juhyun et LL de Mars (Tanibis)
- "Céphalées" de Renée French (L'Apocalypse)
- "Coucou #2" collectif (Coucou)
- "The americans" de Saul Steinberg (Snoeck)
- "Carré Carré Carré Carré" de Benoit Preteseille et Ll de Mars (Polystyrène)
- "Black Lung" de Chris Wright (Cambourakis)
- "Diagnostics" de Diego Agrimbau et Lucas Varela (Tanibis)
- "Cowboy Henk" de Kamagurka et Herr Seele (FRMK)
- "Culbutes" de Sammy Harkham (Cornélius)
Si pour une raison ou pour une autre vous seriez déçus par l'une ou l'autre de ces lectures, plaignez-vous auprès de votre libraire, ou de l'éditeur, voire même de l'auteur. Si tel était le cas, je vous propose également de vous crever un œil, ça vous apprendra à dire n'importe quoi, et à relire le titre en question.
Spécial bonus : évidemment, si vous avez acheté le livre via Amazon plutôt que d'aller le commander chez votre libraire, vous avez le droit de vous crever votre second œil.
Très belles fêtes de fin d'année à vous, comme on dit.
1 décembre 2008
Yes weekend.
Non non, même pas je regarde à quand remonte mon dernier post.
Et non non, je ne promettrais plus rien quant aux improbables updates de ce blog. Juste en passant, comme un promesse lancée en l'air : je tape ces mots sur un ordi brand new, un ordi avec tout ce qu'il me faut dedans (c'est à dire fini les croûtes intergalactiques qui ressemblent davantage à un taille-crayon électrique qu'à un ordinateur), et, et je sais que ca paraît improbable, mais pour la première fois depuis des années, une connexion chez moi. Si, si ! Un truc de dingue, quoi. Vite, des anxiolitiques.
Bref.
Logiquement, un ordi digne de ce nom et un tuyau en prise directe avec le monde virtuel et chronophage qui nous entoure désormais, ca devrait changer pas mal de choses dans les multiples projets sur lesquels je planche, mais aussi la vie de ce petit blog. Comment çà, "il l'a déjà fait ce coup-là..." ? Ah non, pas celui-ci. Celui-ci, il est réellement brand new etc, hein.
Avant toute chose, hésitez pas à venir boire un coup demain mardi soir, chez Pum @ Besac : Alcor et moi nous occupons de l'apéromix de 19h à 22h30, hop le flyer :

En attendant un post sur les 931843 fanzines et autres microbouquins que j'ai ramené de mon petit séjour outre-Atlantique du mois dernier (Dieu que le temps passe vite), ou sur les 64756376 disques que j'en ai rapporté, un autre post qui fera office d'apéritif pour mes nombreux lecteurs, plongés dans la déprime et l'ennui depuis que ce blog est désert. Ce message est pour eux : maman, je passe bientôt, embrasse tout le monde.
Voilà.
Le séjour nord-américain, donc. Quelques jours fort salutaires (là-dessus, encore big up à mon bro Ed, initiateur -et grand mécène- de l'impulsion déterminante), loin d'ici, et là où tellement de choses se sont passées (à la vitesse de la lumière, faut bien l'avouer) : 8 jours pour faire le tour d'un maximum de records stores, pour dire bonjour à mon vieux pote Adam, chez lui à Boston, pour rencontrer Dayna et leur petit Cassius, pour trouver du fanzineux inédit, de l'auteur à peine démoulé, du papier aux encres encore fraîches, pour s'en prendre plein la gueule, pour vibrer un peu comme en '94 (waaaaay baaaack...), pour croiser une personne sur deux avec un tish ou un badge Obama (on est revenus quelques jours avant les élections, mais à NYC, nul doute quant au résultat), pour bouffer de la pizza à 1$, pour trouver quelques paires de sneakers de dingue (yo Ad' !), pour faire le point sur pas mal de trucs, aussi.
C'est con, hein. Comme s'il fallait s'offrir un billet d'avion pour une destination à la con pour faire le point sur ce qui se passe le reste du temps, le reste des journées, le reste de la vie... Simpliste, mais pourtant vrai : j'en suis revenu avec une idée. Non, une ferme intention. Un peu de mouvement, exactement ce autour de quoi je tourne sans oser m'y frotter. On en reparle, mais je rassure Alcor, il ne s'agit pas d'un coming-out, hein.
Pfffff.
L'apéro, donc. Des photos (et un film débile, improvisé sur Times Square alors que Ed et moi aurions mieux fait d'aller jetlaguer au lit) (mais pas ensemble, je vois venir les jaloux) ; le meilleur reste à venir, c'est en vidéo, faut que je les allège un peu avant de les poser je ne sais où sur youtubtruc. More soon...

Banksy fout la merde un peu près partout où il passe ; il y avait une énorme exposition complètement hallucinante dans la même période que notre séjour, mais je me suis cassé les dents par deux fois en voulant y passer.
Marrant de se prendre çà dans la gueule au moment ou les ricains grincent des dents et observent, impuissants, toute une idéologie économique se prendre les pieds dans leur propre tapis.

Quelque part dans le Lower East Side, du côté de la 7ème ou de la 8ème, je sais plus.
Dingue comme le Lower East Side de 2008 n'a rien, mais alors rien à voir avec celui de '94, par exemple ; une vraie réhabilitation d'un quartier de downtown qui était quand même pas terrible, faut bien le dire. Désormais ? Un genre de boboland avec des shops conceptuels tournant autour de la culture, de la nature, et de la hype. Impecc pour claquer sa tune, j'y du laisser la moitié de mon argent de poche par là-bas... Faut dire qu'entre les Giant Robot, les A1, les TurntableLab et les nombreuses boutiques à la con (j'ai rapporté une dizaine de t-shirts, pauvre de moi), y'a de quoi.
J'ai oublié de dire que direct net en arrivant le dimanche on est passés par Other Music, ou j'ai pris quelques conneries dont le dernier Wax Po', un 5" de Koushik tout fresh, du David Durrah, et puis un cd (ouais, un cd, je sais...) de rééditions psyche complètement dingues, un truc avec uniquement des nanas au micro, la crème des seventies, un trop plein de babacooleries toutes plus folles les unes que les autres, et quelques trucs incroyables. "Sounds of she", ca s'appelle, et c'est 23 titres ou quasiment tout est super bon. Ouais, ouais, j'écoute des trucs avec des guitares, en ce moment. Je dois pas avoir digéré je sais pas quoi...
Alors chez TurntableLab, un petit plein hip hop nu beat, avec Butti 49, Dabrye, la dernière fournée DubLab (Milosh, Dimlite, Caribou, Adventure Time, Black Pocket, Ammon Contact...)... Du frais quoi. Et des centreurs aussi. 8)
Et chez A1, des vieilles cochonneries, essentiellement. Dont un chouette album de The Sweet Inspirations, parfait, de chez Stax, 78 je crois. Et puis Cal Tjader, et The Detroit Emeralds, aussi.
Ah, le Lower East Side... Ed et moi y avons même élu notre cantine officielle du séjour, trouvant le moyen d'échouer par deux fois au même endroit, en une semaine (sans compter celle où j'y suis retourné tout seul, mais c'est bien parce que la serveuse était quand même rudement gentille - et jolie). Bon, j'ai déjà oublié le nom du spot, on en reparle plus tard, parce que je vois bien que je vous ai mis l'eau à la bouche...

En quittant NYC pour aller à Boston, via le bus ; putain la course pour chopper le bus... Et l'épopée pour essayer de contacter Adam.
Un énooooorme chauffeur, complètement à la masse, qui n'a rien trouvé de mieux, pendant les 10 minutes de pause dans un trou du Massachussets, que de claquer 5 bucks dans un simulateur de char d'assaut. Ca s'invente pas.

Boston, Massachussets.
Du côté de Jamaica Plain, au petit matin.
Après une soirée à la typical american (ca faisait 30 ans que notre homie Adam attendait le retour de Phillie en finale, on ne pouvait pas l'arracher à çà) (du coup on a passé la soirée dans un bar ou était retransmise la première manche) (et on a beaucoup bu) (et le lendemain Lil'Cash nous a réveillé à 7h et quelques) (alors on en a profité pour prendre l'air), un lendemain qui chante. Enfin, qui couine, plutôt.

Même coin, toujours à Boston.

Ah oui donc les new yorkais n'étaient pas super fan de Sarah Palin... J'ai des trucs encore pires, mais je sais pas trop si j'ai envie de prendre le risque de les montrer, ih ih ih.

It's about time !

Alors çà si je me souviens bien, c'est Bleeker Street Records, sur Bleeker (et pas Bleeker Bob's, qui est quand à lui sur la troisième rue). Ou Generation Records. Bref. Oh oh j'ai cru voir un gros minet.
Là j'ai pété un plomb sur le bac 5" "soul ladies", genre le mec avait environ 12 cartons de 45 tours en mint condition, mais quand je dis mint c'est mint hein ; je suis parti avec du Dee Dee Warwick, tous les Minnie Riperton que j'avais pas en 45t, du Reverie, Sheila Landis, et puis du Milt Jackson, du Billy Baron...

Ed, Ad and me, Boston 2008.

Gros mur à NYC. Quelques jours plus tard les ricains se bougeaient le cul en masse pour un élire un président à la peau encore un peu sombre pour quelques sudistes qui doivent avoir sacrément mal dans le bas du dos (ouais, j'ai déjà dit "cul" dans la même phrase donc bon...).

Oui je sais, c'est un peu con, mais bon, on sort de chez Ad et on tombe sur çà, un chien au volant, moi il m'en faut pas plus. On se croirait dans du Bouzard, mais c'est la réalité. Pas un être humain dans le coin, rien qu'un chien. Au volant d'une camionette. Ben ouais.

Ca, c'est Boston, et ca fait mal au cul. Ramené du Michal Urbaniak, ce qu'il me manquait de Ramsey lewis, des vieux trucs d'Odissey, du Phil Upchurch, des 5" de la Stax en pressage promo dégueulasses, quelques conneries du genre.

Je sais que ca n'y ressemble pas, mais là, juste derrière, avec les barils de lessive, c'est un des meilleurs shops de sneakers au monde (bon, y'a un indice avec l'affiche Pete Rock quand même).Vraiment !
Du méga pointu, un shop de fou, vraiment, et qui possède un accès qui oscille entre un très bon James Bond et un snobisme parmi les plus criards, j'ai pas encore fait mon choix. Je peux pas en dire plus, l'accès au spot est secret, mais ils ont un site web, et je pense pas qu'il y ait 6982754 shops de sneakers à Boston... Oups !
Complètement dingue. C'est dur de ne pas se répandre sur ce spot incroyable ; j'y retournerais, avec une caméra cachée...

Concrete vandalism in NYC. Attendez, vous auriez fait quoi, vous, à ma place ? Un flop ? Dans une dalle qui commençait à bien prendre ? Allons allons...

Ca c'est A1, sur la 6ème. Bien cool. Ramené pleeeeeeeein de trucs de malade mental. Enfin, de malade mental amoureux, quand même, parce que j'ai surtout choppé de la soul guimauve à souhait. Love love love, quoi.

Mon scooter. Nan j'déconne.

Ed et moi sur le Brooklyn Bridge.
Ah ouais, putain, Brooklyn ! Le jour où j'ai fait ma session à Brkln, j'avais oublié de recharger l'appareil photo... Du coup, vous ne verrez pas la délicieuse vitrine de Desert Island Comics, un shop d'enfer, exactement les trucs que j'aimerais vendre plutôt que les merdes qu'on se coltine en librairie en ces périodes de fête (je travaille à changer tout cela, je vous assure, si, si, si, si, si... si si si.).
Je suis tombé pendant un après-midi pluvieux, le seul du séjour, et le mec du shop m'a super gentiment refilé un parapluie alors que j'entrais trempé. Un peu de bla bla, et me voilà en train d'échanger au sujet d'Anders Nilsen avec un mec qui avait été à l'école avec lui ! Dieu que le monde est mi-nus-cu-le, je vous le dit. Gabriel, qui tient ce shop de fou (expos, concerts, et la crème de la scène indy qui passe régulièrement), a été super cool et je lui ai rendu la pareille en lui laissant plusieurs gros billets, miam miam un mois après j'ai pas encore lu la moitié de tout çà...
J'ai rapporté aussi quelques sérigraphies, du Johnny Ryan, j'ai raté Matt Leines qui signait son dernier bouquin le vendredi, chier de chier.
Eh ! Il est déjà 4h35 du mat ! Allons nous coucher, enfin faites comme vous voulez mais moi je bosse demain, pfff.
Si je ne montre pas de signe d'activité sur ce blog d'ici euh, d'ici 8 jours, prévenez la police, les pompiers, et partagez-vous les yaourts qui resteront dans mon frigo.
More heeeeeeell soon.
Bises,
J.
Sacré Doudou !
Et non non, je ne promettrais plus rien quant aux improbables updates de ce blog. Juste en passant, comme un promesse lancée en l'air : je tape ces mots sur un ordi brand new, un ordi avec tout ce qu'il me faut dedans (c'est à dire fini les croûtes intergalactiques qui ressemblent davantage à un taille-crayon électrique qu'à un ordinateur), et, et je sais que ca paraît improbable, mais pour la première fois depuis des années, une connexion chez moi. Si, si ! Un truc de dingue, quoi. Vite, des anxiolitiques.
Bref.
Logiquement, un ordi digne de ce nom et un tuyau en prise directe avec le monde virtuel et chronophage qui nous entoure désormais, ca devrait changer pas mal de choses dans les multiples projets sur lesquels je planche, mais aussi la vie de ce petit blog. Comment çà, "il l'a déjà fait ce coup-là..." ? Ah non, pas celui-ci. Celui-ci, il est réellement brand new etc, hein.
Avant toute chose, hésitez pas à venir boire un coup demain mardi soir, chez Pum @ Besac : Alcor et moi nous occupons de l'apéromix de 19h à 22h30, hop le flyer :

En attendant un post sur les 931843 fanzines et autres microbouquins que j'ai ramené de mon petit séjour outre-Atlantique du mois dernier (Dieu que le temps passe vite), ou sur les 64756376 disques que j'en ai rapporté, un autre post qui fera office d'apéritif pour mes nombreux lecteurs, plongés dans la déprime et l'ennui depuis que ce blog est désert. Ce message est pour eux : maman, je passe bientôt, embrasse tout le monde.
Voilà.
Le séjour nord-américain, donc. Quelques jours fort salutaires (là-dessus, encore big up à mon bro Ed, initiateur -et grand mécène- de l'impulsion déterminante), loin d'ici, et là où tellement de choses se sont passées (à la vitesse de la lumière, faut bien l'avouer) : 8 jours pour faire le tour d'un maximum de records stores, pour dire bonjour à mon vieux pote Adam, chez lui à Boston, pour rencontrer Dayna et leur petit Cassius, pour trouver du fanzineux inédit, de l'auteur à peine démoulé, du papier aux encres encore fraîches, pour s'en prendre plein la gueule, pour vibrer un peu comme en '94 (waaaaay baaaack...), pour croiser une personne sur deux avec un tish ou un badge Obama (on est revenus quelques jours avant les élections, mais à NYC, nul doute quant au résultat), pour bouffer de la pizza à 1$, pour trouver quelques paires de sneakers de dingue (yo Ad' !), pour faire le point sur pas mal de trucs, aussi.
C'est con, hein. Comme s'il fallait s'offrir un billet d'avion pour une destination à la con pour faire le point sur ce qui se passe le reste du temps, le reste des journées, le reste de la vie... Simpliste, mais pourtant vrai : j'en suis revenu avec une idée. Non, une ferme intention. Un peu de mouvement, exactement ce autour de quoi je tourne sans oser m'y frotter. On en reparle, mais je rassure Alcor, il ne s'agit pas d'un coming-out, hein.
Pfffff.
L'apéro, donc. Des photos (et un film débile, improvisé sur Times Square alors que Ed et moi aurions mieux fait d'aller jetlaguer au lit) (mais pas ensemble, je vois venir les jaloux) ; le meilleur reste à venir, c'est en vidéo, faut que je les allège un peu avant de les poser je ne sais où sur youtubtruc. More soon...

Banksy fout la merde un peu près partout où il passe ; il y avait une énorme exposition complètement hallucinante dans la même période que notre séjour, mais je me suis cassé les dents par deux fois en voulant y passer.
Marrant de se prendre çà dans la gueule au moment ou les ricains grincent des dents et observent, impuissants, toute une idéologie économique se prendre les pieds dans leur propre tapis.

Quelque part dans le Lower East Side, du côté de la 7ème ou de la 8ème, je sais plus.
Dingue comme le Lower East Side de 2008 n'a rien, mais alors rien à voir avec celui de '94, par exemple ; une vraie réhabilitation d'un quartier de downtown qui était quand même pas terrible, faut bien le dire. Désormais ? Un genre de boboland avec des shops conceptuels tournant autour de la culture, de la nature, et de la hype. Impecc pour claquer sa tune, j'y du laisser la moitié de mon argent de poche par là-bas... Faut dire qu'entre les Giant Robot, les A1, les TurntableLab et les nombreuses boutiques à la con (j'ai rapporté une dizaine de t-shirts, pauvre de moi), y'a de quoi.
J'ai oublié de dire que direct net en arrivant le dimanche on est passés par Other Music, ou j'ai pris quelques conneries dont le dernier Wax Po', un 5" de Koushik tout fresh, du David Durrah, et puis un cd (ouais, un cd, je sais...) de rééditions psyche complètement dingues, un truc avec uniquement des nanas au micro, la crème des seventies, un trop plein de babacooleries toutes plus folles les unes que les autres, et quelques trucs incroyables. "Sounds of she", ca s'appelle, et c'est 23 titres ou quasiment tout est super bon. Ouais, ouais, j'écoute des trucs avec des guitares, en ce moment. Je dois pas avoir digéré je sais pas quoi...
Alors chez TurntableLab, un petit plein hip hop nu beat, avec Butti 49, Dabrye, la dernière fournée DubLab (Milosh, Dimlite, Caribou, Adventure Time, Black Pocket, Ammon Contact...)... Du frais quoi. Et des centreurs aussi. 8)
Et chez A1, des vieilles cochonneries, essentiellement. Dont un chouette album de The Sweet Inspirations, parfait, de chez Stax, 78 je crois. Et puis Cal Tjader, et The Detroit Emeralds, aussi.
Ah, le Lower East Side... Ed et moi y avons même élu notre cantine officielle du séjour, trouvant le moyen d'échouer par deux fois au même endroit, en une semaine (sans compter celle où j'y suis retourné tout seul, mais c'est bien parce que la serveuse était quand même rudement gentille - et jolie). Bon, j'ai déjà oublié le nom du spot, on en reparle plus tard, parce que je vois bien que je vous ai mis l'eau à la bouche...

En quittant NYC pour aller à Boston, via le bus ; putain la course pour chopper le bus... Et l'épopée pour essayer de contacter Adam.
Un énooooorme chauffeur, complètement à la masse, qui n'a rien trouvé de mieux, pendant les 10 minutes de pause dans un trou du Massachussets, que de claquer 5 bucks dans un simulateur de char d'assaut. Ca s'invente pas.

Boston, Massachussets.
Du côté de Jamaica Plain, au petit matin.
Après une soirée à la typical american (ca faisait 30 ans que notre homie Adam attendait le retour de Phillie en finale, on ne pouvait pas l'arracher à çà) (du coup on a passé la soirée dans un bar ou était retransmise la première manche) (et on a beaucoup bu) (et le lendemain Lil'Cash nous a réveillé à 7h et quelques) (alors on en a profité pour prendre l'air), un lendemain qui chante. Enfin, qui couine, plutôt.

Même coin, toujours à Boston.

Ah oui donc les new yorkais n'étaient pas super fan de Sarah Palin... J'ai des trucs encore pires, mais je sais pas trop si j'ai envie de prendre le risque de les montrer, ih ih ih.

It's about time !

Alors çà si je me souviens bien, c'est Bleeker Street Records, sur Bleeker (et pas Bleeker Bob's, qui est quand à lui sur la troisième rue). Ou Generation Records. Bref. Oh oh j'ai cru voir un gros minet.
Là j'ai pété un plomb sur le bac 5" "soul ladies", genre le mec avait environ 12 cartons de 45 tours en mint condition, mais quand je dis mint c'est mint hein ; je suis parti avec du Dee Dee Warwick, tous les Minnie Riperton que j'avais pas en 45t, du Reverie, Sheila Landis, et puis du Milt Jackson, du Billy Baron...

Ed, Ad and me, Boston 2008.

Gros mur à NYC. Quelques jours plus tard les ricains se bougeaient le cul en masse pour un élire un président à la peau encore un peu sombre pour quelques sudistes qui doivent avoir sacrément mal dans le bas du dos (ouais, j'ai déjà dit "cul" dans la même phrase donc bon...).

Oui je sais, c'est un peu con, mais bon, on sort de chez Ad et on tombe sur çà, un chien au volant, moi il m'en faut pas plus. On se croirait dans du Bouzard, mais c'est la réalité. Pas un être humain dans le coin, rien qu'un chien. Au volant d'une camionette. Ben ouais.

Ca, c'est Boston, et ca fait mal au cul. Ramené du Michal Urbaniak, ce qu'il me manquait de Ramsey lewis, des vieux trucs d'Odissey, du Phil Upchurch, des 5" de la Stax en pressage promo dégueulasses, quelques conneries du genre.

Je sais que ca n'y ressemble pas, mais là, juste derrière, avec les barils de lessive, c'est un des meilleurs shops de sneakers au monde (bon, y'a un indice avec l'affiche Pete Rock quand même).Vraiment !
Du méga pointu, un shop de fou, vraiment, et qui possède un accès qui oscille entre un très bon James Bond et un snobisme parmi les plus criards, j'ai pas encore fait mon choix. Je peux pas en dire plus, l'accès au spot est secret, mais ils ont un site web, et je pense pas qu'il y ait 6982754 shops de sneakers à Boston... Oups !
Complètement dingue. C'est dur de ne pas se répandre sur ce spot incroyable ; j'y retournerais, avec une caméra cachée...

Concrete vandalism in NYC. Attendez, vous auriez fait quoi, vous, à ma place ? Un flop ? Dans une dalle qui commençait à bien prendre ? Allons allons...

Ca c'est A1, sur la 6ème. Bien cool. Ramené pleeeeeeeein de trucs de malade mental. Enfin, de malade mental amoureux, quand même, parce que j'ai surtout choppé de la soul guimauve à souhait. Love love love, quoi.

Mon scooter. Nan j'déconne.

Ed et moi sur le Brooklyn Bridge.
Ah ouais, putain, Brooklyn ! Le jour où j'ai fait ma session à Brkln, j'avais oublié de recharger l'appareil photo... Du coup, vous ne verrez pas la délicieuse vitrine de Desert Island Comics, un shop d'enfer, exactement les trucs que j'aimerais vendre plutôt que les merdes qu'on se coltine en librairie en ces périodes de fête (je travaille à changer tout cela, je vous assure, si, si, si, si, si... si si si.).
Je suis tombé pendant un après-midi pluvieux, le seul du séjour, et le mec du shop m'a super gentiment refilé un parapluie alors que j'entrais trempé. Un peu de bla bla, et me voilà en train d'échanger au sujet d'Anders Nilsen avec un mec qui avait été à l'école avec lui ! Dieu que le monde est mi-nus-cu-le, je vous le dit. Gabriel, qui tient ce shop de fou (expos, concerts, et la crème de la scène indy qui passe régulièrement), a été super cool et je lui ai rendu la pareille en lui laissant plusieurs gros billets, miam miam un mois après j'ai pas encore lu la moitié de tout çà...
J'ai rapporté aussi quelques sérigraphies, du Johnny Ryan, j'ai raté Matt Leines qui signait son dernier bouquin le vendredi, chier de chier.
Eh ! Il est déjà 4h35 du mat ! Allons nous coucher, enfin faites comme vous voulez mais moi je bosse demain, pfff.
Si je ne montre pas de signe d'activité sur ce blog d'ici euh, d'ici 8 jours, prévenez la police, les pompiers, et partagez-vous les yaourts qui resteront dans mon frigo.
More heeeeeeell soon.
Bises,
J.
Sacré Doudou !
21 février 2006
VITE FAIT, EN PASSANT.
Parce qu'en ce moment, pas trop la tronche à poster des masses, et couvert sous trois tonnes de nouvelles de merde. Ou alors vite fait pour parler bouquins, ciné, et euh... Bref, plus tard, peut-être.
[edit correctif du lien] Copain Ease lache son appart ; centre ville, triplex carrément cool.
Ca urge donc feu :

Voilà, c'est tout pour l'instant.
>ON air :
- Minnie Riperton en long en large et en travers.
- Monkey feat. Retro "bacille" (unreleased).
[edit correctif du lien] Copain Ease lache son appart ; centre ville, triplex carrément cool.
Ca urge donc feu :

Voilà, c'est tout pour l'instant.
>ON air :
- Minnie Riperton en long en large et en travers.
- Monkey feat. Retro "bacille" (unreleased).
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