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5 juillet 2025

Bye, Hymie's.

Hymie's vient de fermer.
C'était un incroyable lieu, à Minneapolis (pardi).

Disquaire historique à plus d'un titre : Jim "Hymie" Peterson, le fondateur, crée la boutique en 1987 sur Lake Street.

Photo piquée du côté des avis gougle d'Hymie's.

A sa mort, en 2000, son employée Julie Wellman reprend le shop, et il se trouve qu'en plus d'être une disquaire aux oreilles bien ouvertes, elle est aussi la meuf d'Andrew Broder, plus connu sous le pseudo de Fog.
Je digresse un peu : ce dernier invite Yoni Wolf, plus connu de son côté sous le pseudo de Why?, et également aux manettes de cLOUDDEAD ou de Reaching Quiet et on connaît la suite : les répétitions matinales, les sessions découverte, l'apprentissage de la collaboration, le concert en décembre 2002 et un retour à Minneapolis six mois plus tard pour compléter un album mémorable : "Hymie's Basement", paru en 2003 chez Lex.


Je digresse, mais pas totalement, donc.
Bon, bref : Hymie's records, c'était quelque chose, à plus d'un titre. Bien au delà de ce qui relie ce lieu et ce disque précis. Je crois que le shop a eu plusieurs repreneurs au fil du temps, j'ignore combien exactement.  

Et tiens donc, ça me fait penser à quelque chose d'important, justement ; pour moi en tout cas !
Il y a dix ans, je postais une note sur ce même blog, au sujet d'une de ces anecdotes que j'affectionne par dessus tout, et qui découlait d'un achat réalisé chez ce même disquaire.
Damn.
Merci pour tout, Hymie's.

Photo piquée du côté des avis gougle d'Hymie's.


Quelques achats réalisés à Minneapolis en 2015, et notamment chez Hymie's, au premier plan.

23 juillet 2021

Happy Zak.

 Happy one to one of my favorite people in the whole world. ❤️
#zaksally #fiftysoundsalotlikefifteen


 

31 mai 2020

Minneapolis ❤

Minneapolis est une ville qui compte pour moi, depuis environ 25 ans, et pour autant de raisons différentes.

Ces derniers jours, c'est de là que démarre un bon gros bordel qui s'étend un peu chaque jour, jusqu'à ce que la répression policière à l'œuvre prenne une fois de plus une longueur d'avance à grand coups de violence inacceptable.

George Floyd était afro-ricain, il s'y est fait assassiner il y a quelques jours par une énième saloperie de flic à l'œuvre. Depuis, ça crâme et ça pète d'un peu partout, mais en attendant, le flic est accusé d'homicide involontaire, ce qui devrait légitimement donner envie de continuer à crâmer tous les comicos du middle west à celles et ceux qui auront vu la fameuse vidéo (où le mec perd connaissance avant de crever).

Minneapolis est une ville comme plein d'autres villes de partout dans le monde : on y parque des minorités dans des quartiers, on les laisse se démerder, et évidemment, on sait comment ça se termine.

Je pense à tous les potes là-bas, il y en a plein qui me viennent en tête, mais curieusement je pense avant tout aux afro-ricains. Je pense aussi à toutes les victimes (souvent noires aux USA) de ces tas de merde habilités à tuer.

Aujourd'hui plus qu'hier, moins que demain : all cops are bastards.
Là-bas, ici, ailleurs : la police tue.
#blacklivesmatter #whiteprivilege #acab #1312

[Photo Karem Yucel pour l'AFP]

18 août 2016

Un an plus tôt.

Il était tôt, une montagne de taf nous attendait, la salle de bains de notre petite chambre au MCAD était déjà occupée par les copines de ChiFouMi et j'étais à la bourre : les conditions étaient donc réunies pour avoir une bonne idée bien crétine comme il faut.
Je m'en souviens bien, je ne sais plus qui aura pris cette photo ridicule (Mathieu je suppose ?) mais quitte à rigoler, autant rigoler avec vous, chères amies, chers amis.



22 avril 2016

The Kid.

1987. J’ai 15 ans, je suis à l’internat dans un lycée professionnel jurassien, à perdre mon temps et à me tromper (déjà) de chemin. De quatre ou cinq ans mon aîné, un type de dernière année -qui était un peu le seul mec à écouter autre chose que la soupe qu’on nous servait déjà- avait scotché un poster de Prince dans son placard.

C'était pas du tout cette photo mais c'est pas grave.

La majorité des élèves de ce lycée professionnel le traitait évidemment de tous les noms : il était assez androgyne et avait un poster de Prince à moitié à poil dans sa chambre (rétrospectivement, je me demande si c’était pas la photo d’intérieur de pochette de "Controversy", uh uh), il n’en fallait évidemment pas plus pour se faire traiter de grosse pédale, hein. En cachette j’admirais sa singularité : il donnait l’impression de se foutre de tout, grave.
Un soir, un autre type est arrivé, lui a collé une baffe et a arraché le poster. Le jeune type cool, ce soir là, à chialé dans les chiottes ; il n’y avait que là qu’on était tranquille, j’y passais des plombes avec mon Strange, je l’ai entendu très distinctement, je m’en souviens bien.


Trois ans plus tard. Je suis de retour pour une année intermédiaire dans mon bled d'origine (une de ces nombreuses années où j’ai purement et simplement gaspillé et gâché mon temps mais bon : ainsi va la vie, les aminches), marquée alors par un échec sentimental retentissant. Le cœur brisé, je chiale à mon tour en cachette en écoutant une chanteuse irlandaise au crâne chauve asséner l'un des tubes de l'année, inlassablement, parce que bon, la vie c’est dur, tout ça. Oui, je sais, je sais…

L'une des plus belles pochettes du monde, non ?

Encore quelque temps plus tard, je me retrouve au milieu des états-unis, encore une sombre histoire d'amour à la con, on est en 1994.
J’ai 22 ans mais je suis largué comme jamais, à tenter des choses ici ou là. Entre temps j’ai découvert Prince, et j’aime énormément "Sign "O" The Times" ou "1999", entre autres, et je me dis que puisque je suis à Minneapolis (oui, "déjà", c’est bizarre la vie hein ?) autant aller visiter Paisley Park, les fameux studios du bonhomme. Je demande des tuyaux à un disquaire qui m’indique qu’on peut y aller assez facilement en bus, alors j’ignore comment mais me voilà en route pour Paisley Park, pas tout à fait à Minneapolis même contrairement à ce que j'avais cru comprendre.

L'étoile de Prince sur l'un des murs de First Avenue, le club mythique de Minneapolis.

Je m’imagine déjà me retrouver face à Prince, et à lui expliquer que je viens de France, que je suis bien content, que ça doit pas arriver souvent : je suis en dessous de la vérité, des fans venant des quatre coins du monde qui se déplacent même principalement pour ça, il y en a tous les jours ici, visiblement. Et évidemment, finalement je ne verrais rien ou si peu : le truc était fermé, pas de visites ces jours-ci, il faisait un temps de merde, c’était la grosse loose. Dans le même cas que moi, un couple de français, désemparé. Elle se met à chialer, consolé par d'autres visiteurs éphémères déçus, ah la vache, ces fans...
A mon retour en France quelques mois plus tard, j’ai raconté en détail mes virées dans des soirées hip hop trop cools à NYC, mais je ne me suis pas étendu sur ces plans foireux dont je faisais une belle collection à l’époque. C'était bien Paisley Park ? Ben disons que je ne me souviens vaguement que d'une parisienne qui chialait, et qu'il flottait.

2016. Depuis, le temps est passé, j’ai bien accroché sur le parcours et les productions de ce type. J’ai pas mal décroché de ses productions les plus récentes mais je les écoutais toujours autant que possible, au cas où son génie irradierait à nouveau comme il l’avait fait jadis. Je réécoute ses classiques de temps en temps, ses nombreux unreleased aussi, je me dis la même chose que tout le monde aujourd'hui, qu’il était jeune, qu’il était tellement classe, qu’il a marqué un truc, lui aussi, et pas des moindres.


Hier soir, mes homies Jéjé et Raph ont assuré du côté de notre émission de radio, qui était consacrée à l’afrofuturisme, et que j’écoutais en live en streaming. Alors que défilait leur (chouette !) sélection, je me suis demandé ce que j’allais passer pour la seconde partie de cette émission thématique, prévue pour bientôt. J’épluchais les étagères à la maison et au hasard, en saisissant je ne sais quel skeud de Prince, je me suis dit qu’il y avait là tout l’inverse de ce que je projetais personnellement dans le courant que je devais creuser pour la session à venir.
J’ai curieusement cessé de chercher des trucs représentatifs de l’afrofuturisme, et j’ai fini par n'écouter que des trucs funky cradingues et élastiques, des vieux et des récents, dont le point commun était de faire remuer son cul sans attendre, oubliant au passage tous ses principes, un truc super bitchy mais qui marche à tous les coups.


Prince, c’est pour moi -comme pour des tonnes de gens- la musique du langage du corps, ou plus précisément de l’instinct, corporel ou pas. C’est évidemment super réducteur mais dans tout ce que j’ai pu écouter du bonhomme, j’ai toujours perçu un truc aux antipodes de compositions super-cérébrales (même si certains arrangements étaient de jolis casse-têtes, et ont d'ailleurs largement contribué à aiguiser ma curiosité pour la qualité de la production, quasiment à l'époque où justement, je me prenais le hip hop en pleine tête), mais davantage lorgnant dans le rapport à soi-même, avant de s'inclure dans quelque chose de plus large. Ça groove de partout (je n'ai pas dit "funky", ça serait réducteur : comme si Prince laissait enfermer sa musique à un truc "funky" ou je ne sais quoi), c'est très humain, porté par une mécanique organique qui pue le cul parfois, bref c’est super naturel. Que le mec, en plus de tout çà, en fasse huit tonnes, moi j’adorais ça. Il y a un truc qui tient du showtime décomplexé à mort chez Prince, complètement désinhibé, la quintessence d’une musique érotique, corporelle à donf et qui étrangement convenait avec la même intensité que l'on soit sûr de son identité sexuelle ou pas, ce qui à l'époque était assez bizarre à observer (surtout lorsque l'on est ado...).
Bouger son cul sur de la musique : ça n'est pas le genre de rapport que j'affectionne tant que ça aujourd'hui : passer des disques dansants, c'est sympa. Les écouter hors de ce contexte de défoulage du corps ? Ça n'est pas mon habitude. Mais les disques de Prince, eux, sont toujours là tapis dans un coin. Ils m'ont fait danser tout seul dans mon foyer des jeunes travailleurs, où je m'attendais un peu à ce qu'un gros connard ne surgisse en essayant de me ficher une claque et d'arracher mes cassettes, mes cd, à leur lecteur.
Les disques étaient là, ils le sont toujours. Attendant qu'on les dégaine pour remuer son corps, les corps, dans des pirouettes érotiques au milieu du dancefloor mais tout aussi efficaces pour titiller ses/les cicatrices héritées d'autre(s) vie(s), celle(s) où on l'on faisait l'apprentissage de l'existence pendant que lui enchaînait les disques inoubliables, marquants, sorte de proto-synthèse signé par un affranchi revenu de tout, ne niant jamais ses influences mais allant toujours un peu plus loin.
Ce type a provoqué chez plein de personnes, dont la mienne, un éveil fascinant des sens et du questionnement intime qui a clairement débouché sur celui que je suis aujourd'hui, pas moins. Qu'il porte des slips moulants et exhibe sa sensualité en permanence, que l'on confonde sa voix avec celle d'une femme, tout ça attirait l'attention, certes, et je l'en remercie : sans ça, je serais peut-être passé à côté, who knows.

"Nation Too Sad To Fuck Even Though It’s What Prince Would Have Wanted", proclamait l'excellent site parodique The Onion hier, peu après l'annonce de la mort du Kid, redonnant le sourire à des tonnes de gens un peu (ou très) tristes d'avoir vu partir Prince si jeune.
C'est juste : entre l’ultra classique que je pourrais écouter huit milliards de fois "Purple Rain" (check this version !) ou des trucs plus fm issus d'autres périodes comme par exemple "Money Don't Matter 2 Night", ce soir, je dois bien avouer que ce ne sont que des titres essentiellement dans l’émotion, et pas du tout dans le remuage de fesses qui me touchent encore plus ce soir. Des gros tubes comme des trucs de face B oubliées, des succès persos ou l'une des nombreuses pépites qu'il avait pondu pour Apollonia 6 ou Sheila E, s'il fallait rester dans les évocations d'une funk-pop super sensuelle (celle-là même qui m'a complètement retourné étant môme, pardi). Des choses fédératrices comme des morceaux qui à l'écoute donnent souvent l'impression qu'on est loin des 80's aujourd'hui ; alors qu'on en a jamais été si près.
Des trucs à tirer des larmes.
Eh bien : au moins c’est cohérent avec mon rapport à Prince, finalement. Et là, j’écoute mes tracks favoris : "I wonder U", "Pop life", "7", "Starfish and coffee" ou "The ladder", mais même en allant écouter "Raspberry beret" très fort, je vais finir par pleurnicher aussi, ce qui serait une belle manière de boucler une boucle de larmes autour de mon rapport à Prince.

Ci-dessous, une publication sur facebook d'un copain de Minneapolis (thanks Jack), qui observe une pluie fine tomber sur la ville du Kid.


Godspeed, Prince.
Heureusement pour nous, il y a une tonne de trucs à redécouvrir, et puis probablement autant dans les profondeurs de The Vault, cet endroit dont tous tes fans fantasment quant au contenu exact...

HOP HOP HOP ! MISE A JOUR DU SAMEDI 23 AVRIL :
- 1 mix, celui de mon homie Alex Terror, qui est allé fouiner dans ses bacs pour en extirper une très belle collection de tracks : "une petite excursion dans le back catalogue de Roger Nelson. des remix, des versions longues, des faces B. et un tube indépassable, le 'What's Going On' anxiogène de la génération 80's, "Sign O' The Times". Vous allez nous manquez, mon prince..."
- 1 blabla, celui de mon autre homie Dom, qui lui est allé creuser dans les souvenirs et les expériences pour pondre un ressenti fragmentaire qui ne laisse pas de doute quant à l'importance du Kid dans la vie de beaucoup, décidément.

1 septembre 2015

Un demi-siècle sans voir le jour.

Alors que je fais du tri et du rangement et des tonnes de cartons, je choisis un autre disque pour m'accompagner dans la tâche. J'ôte donc de son cellophane un disque trouvé lors de mon escapade ricaine estivale ; ces choses-là arrivent, comme qui dirait.

Il s'agit d'un disque paru en 1966, il n'y en a eu aucune réédition et on le trouve facilement d'occasion ici ou là, pour pas très cher. Cette copie neuve et encore scellée ne m'a même pas coûté beaucoup plus qu'un quelconque disque neuf sorti récemment. Je l'ai trouvé lors de ma dernière session de claquage de tunes, à fouiner chez Hymies Vintage Records aux côtés de Mathieu, pendant que les copains Antoine, Pierre, Dom discutaient de PFC5 en buvant un coup à une table au milieu du shop. Ce jour là, j'avais mal au genou, j'étais fatigué, PFC et Autoptic venaient de se terminer et notre départ approchait. Je ne savais pas -et je ne sais toujours pas- quand je foutrais les pieds à nouveau dans ce lieu vraiment super classe, en plus d'être diablement riche en inspiration. Plaisir parasité par l'urgence d'en profiter, au max, quoi.

C'était un drôle de trip, c'était un drôle de mois passé aux USA, pour plein de raisons. Je vais essayer de garder ces moments en tête : ce jour là, je suis rentré à pied du magasin, avec une trentaine de disques sous le bras.
Sous le soleil plombant de Lake Street East, je prenais le temps de regarder où j'étais, où je déambulais, à commenter intérieurement les choix de vie que j'ai fait et qui me mènent à vivre ce genre de moments, pour le meilleur comme pour le pire. Passer quatre heures dans un magasin de disques (et quel disquaire !), c'est clairement l'une des choses que je préfère faire pour me vider la tête. Ce jour là, ça avait relativement bien réussi. Exténué avant même de quitter le shop, j'optais malgré tout pour le retour à pied, pour profiter un peu du coin, que je ne connaissais pas, quitte à rentrer sur les rotules (ou les ménisques...). Ça n'a pas manqué, et si l'idée de tenter des raccourcis par certains quartiers déconseillés semble rétrospectivement un peu conne, je suis tout de même arrivé à retrouver le campus ; plié en deux mais heureux, parce que j'avais passé un moment important et que j'avais pécho un Ray Bryant flambant neuf pour pas grand chose. Il y avait de quoi se réjouir, après tout.

Aujourd'hui, en coupant le cellophane, en extirpant le disque de sa sous-pochette, je réalise que ça fait cinquante ans que ce disque est dans cette pochette, précisément, sans en être jamais sorti. Qui est le type qui aura vu ce disque avant moi, à l'usine qui pressait les disques des labels Chess ou Cadet ? Est-il seulement encore de ce monde ?
Le coupon de demande d'informations jeté dans la pochette, une odeur étonnamment neutre pour un disque de cette époque (la surpochette cellophanée a bien joué son rôle pendant tout ce temps), l'impression de poser mes doigts là où il ne faut pas, mazette, quelle somme de petites expériences : eh, s'agit de prendre soin de ce disque, devenu malgré lui un beau, très beau souvenir de cette virée ricaine.
Il s'est probablement promené dans bien des cartons, d'un entrepôt à un autre, peut-être d'un magasin ou d'une étagère à un autre, changeant occasionnellement de propriétaire sans jamais atterrir quelque part "pour de bon".
En tout cas, désormais, il va passer un bout de sa vie à mes côtés ; enfin j'espère.




Allez, je retourne à ma rude tâche, celle de trier les témoignages matériels, physiques, tangibles et spatiophages accumulés durant... Quelques décennies. Un peu moins de temps que le temps que ce disque aura passé dans l'ombre, mais tout de même.

A vite, ici ou ailleurs, on verra bien.

ps : j'attaque la seconde face, ce disque, en plus d'être un bon Ray Bryant, est en super, super état. Je suis ravi. Olé !

16 août 2015

Home (again).

Ces trois semaines et quelques aux states ont filé comme le vent
Je n'ai, comme d'habitude, pas eu le temps de faire le quart de ce que j'aurai souhaité faire là-basmais les raisons principales de mon séjour là-bas (un workshop avec des étudiants ainsi qu'une résidence collective à encadrer) étaient bigrement chronophages, et je crois que globalement, tout s'est relativement bien déroulé, ce qui reste l'essentiel, ma brave dame. De très belles rencontres, quelques belles surprises, de très bons moments, et puis le sentiment d'être accompagné par quelques chouettes personnes dans cette aventure.
Et mine de rien, le temps qui passe sur cette aventure qu'est Pierre Feuille Ciseaux offre un peu de distance pour observer -plus sereinement ?- les contours de la bestiole. Il m'en aura fallu du temps, mais ça y est, certaines choses se mettent en place aussi de ce côté, j'y vois plus clair sur l'utilité (ou non) d'un tel dispositif. Pourquoi donner de son temps à une telle articulation, comment faire en sorte qu'elle soit correctement utilisée (comment certains s'en emparent décemment, et d'autres non : comment optimiser l'utilisation d'un objet qui coûte tant d'énergie à une poignée de bénévoles, et tant de pognon à aller chercher avec chaque année de plus en plus de débrouillardise, etc), comment mes comparses de l'asso peuvent la porter tout autant que moi (la confiance, ce truc avec lequel j'ai tellement de mal...), ce genre d'introspections à la con que je ne vais pas développer sur ce blog alors que je suis encore à moitié sonné par le jetlag (on a plus vingt ans ma brave dame !), mais plutôt essayer d'avancer le concret de la chose. Bref.

Ne reste plus qu'à entamer la distribution des choses imprimées qui ont permis au financement de cette nouvelle aventure : près de deux cents personnes ont contribué à la souscription en ligne, et il est l'heure de préparer des paquets, d'envoyer livres et affiches, de remercier tout ce petit monde. Cela va prendre un moment, et après cela, on pourra donc officiellement refermer ce chapitre chifoumiste (une bonne partie de l'aventure est en ligne sur le site de l'asso, où l'on a essayé de relater le maximum de choses possibles). Certains colis sont déjà partis, d'autres partiront bientôt, aucun n'est déjà arrivé, ce qui laisse le temps de dormir un peu, de glander aussi, notamment en écoutant quelques bons disques...

Ça tombe bien !
J'ai pas eu tellement le temps de tenir ce blog à jour comme je l'avais fait lors ma virée précédente en 2013, mais j'ai eu le temps de faire quelques boutiques de disques d'occase...


A très bientôt pour la suite, qui s'annonce bien chouette, pardi.

28 juillet 2015

Not Enough Coffee Man.

Minneapolis, suite.
Oui, c'est court, mais bon : mon lit m'appelle, et les journées sont longues, très longues. Mais très très chouettes, hein !




26 juillet 2015

"This is awesome" (clap clap clapclapclap)

Juste en face de l'énorme disquaire qui propose des pressages originaux de Cadet à $2, il y a Calhoun Square, et cet après-midi, à Calhoun Square, et bien on a sacrément rigolé avec la clique.



Merci à Prime Time Wrestling pour ce super chouette moment, et particulièrement à Greg McDonald.
C'était super chouette.

23 juillet 2015

Minneapolis, le retour.

Bon, je suis de retour dans cette bonne vieille ville de Minneapolis.
Pour cause de ménisque capricieux, je vais avoir du mal à profiter de la ville de la même manière que je l'ai fait il y a deux ans, mais en deux jours, j'ai déjà bien profité : j'ai évidemment bossé sur les choses à venir ici (RPS, un workshop avec les étudiants et puis PFC, notre résidence collective), je passe beaucoup de temps avec les copains (et ça c'est grave cool), je creuse dans les piles de disques cachés sous les bacs des disquaires, je bouffe de la glace...
Bref, on fait aller, uh uh uh.

Autoptic is coming !


750 boules, super état. Rhâââââ !

Moisson du premier jour.

Dans mon congelo.

Dès mon arrivée, Autoptic meeting yo !

TreeHouse est toujours aussi cool, pardi (surtout les étagères au fond à gauche...)



Pour terminer ma première note de blog de ces premières heures, j'ai rien trouvé de mieux à proposer que ça :


La suite bientôt.
J'y retourne...



4 septembre 2013

Minneapolis, partie 8 (et presque fin).

Aujourd'hui, j'ai reçu les trois gros cartons de fanzines que j'avais laissé à Minneapolis, et que mon copain Zak m'a gentiment envoyé. J'ai laissé un premier bras durant Autoptic, j'ai laissé le second à La Poste, mais bordel, je suis content. Non : je suis SUPER content.
J'ai des montagnes de boulot qui m'attendent, je sais pas trop comment je vais pouvoir concilier ça avec la lecture de toutes ces petites merveilles...
A part ça ? La suite bientôt.
ps : Hercule says hi.


26 août 2013

Minneapolis, partie 7 (et presque fin).

Ah !
J'étais pourtant bien parti, j'avais tenu le rythme, autant que pouvaient me le permettre les rares créneaux que j'avais trouvé dès mon arrivée il y a un peu plus de trois semaines à Minneapolis.
Depuis, le temps est passé très, très vite, et l'essentiel de ce qui s'est passé durant mon séjour est quelque part du côté du site de l'association ChiFouMi.
Pour faire court ?
Ce fut un séjour inoubliable, marquant, et le succès de la résidence y est évidemment pour quelque chose. Mais au delà des productions tangibles apparues durant cette nouvelle édition de Pierre Feuille Ciseaux, le dépaysement, la générosité des personnes rencontrées sur place, la belle complémentarité observée durant les divers chantiers, et surtout, le bel enthousiasme dont auront fait preuve la plupart des gens croisés ici et là durant ces trois semaines auront ajouté à la déjà très belle valeur de cette session 2013.
Je me suis donc retrouvé très occupé avant même le réel début de la résidence : entre les auteurs, les invités, les copines de ChiFoumi qui arrivèrent toutes et tous durant le même weekend, la semaine qui suivit, et puis Autoptic le dimanche 18, et puis les jours qui suivèrent...
Bon, bref.
Je suis rentré en France, Minneapolis me manque, les copains sur place me manquent, la ribambelle d'auteurs aussi, l'ambiance exaltée du laboratoire me manque, même la bouffe, la chaleur étouffante, et le bruit des sirènes de la flicaille, dès la nuit tombée, me manque aussi.
Ce n'est qu'un début, il semblerait, mais il est encore trop tôt pour s'étaler à ce sujet...

En attendant, donc, et en guise de presque dernier chapitre à mes petits comptes-rendus de ce trip à Minneapolis, une dernière floppée de photos : des choses plus précises arrivent (le temps de mettre à jour les dix milliards de photos des travaux réalisés par les auteurs et par les étudiants, par exemple).
Evidemment, en attendant, il y a des tonnes de choses supplémentaires à découvrir en relation avec ces photos, en allant fureter du côté du site de PFC#4 : les séries complètes des travaux arrivent, notamment le détail des exercices avec les étudiants, un focus sur le livre-accordéon sérigraphié comportant des collaborations de tous les auteurs, et sur les pistes de création de la semaine.
Tout ça très bientôt sur le site !

 Correctif / ajout :
Et en attendant, j'ai posté six notes de blog relatant la première dizaine de jours à Minneapolis ; je ne republie pas les photos dans cette nouvelle note, donc ça en fait eeeeeeencore davantage... Avis aux amateurs !


Les résidents et les étudiants en session "24 minutes".

P. Ferrero, M. de Radiguès, S. Martin, B. Schulz, JC Menu, E. Riousse, ma pomme.

Là je rigole avec mon vieux poteau Jaime Hernandez. Hum. Trente secondes après je suis allé aux toilettes (sérieux).


Autoptic heavy promotion !


Présentation des travaux réalisés lors des précédents PFCs à l'Alliance Française.

Who's that butt at ?

Les planches de Break Something sérigraphiées par Aesthetic Apparatus arrivent à MCAD ! Le samedi fin d'aprèm...

Nos potes journaleux ! Voir : http://www.youtube.com/watch?v=epzEoG51wic

A trois plombes du mat, la section motivée de PFC#4 arrête la production de Break Something.

Quelques chifoumistes, auteurs, sympathisants chez Saint Sabrina's, sur Hennepin Avenue.

B. Kartalopoulos, T; Kaczynski, L. Carré, L. Park, E. Riousse, E. Plateau, S. Martin, M. de Radiguès, M. Bell...

L'installation d'Autoptic démarre !

..et voici le résultat quelques heures plus tard. Super grosse fréquentation. Youpi !


Devant l'Aria Theatre ou se déroule Autoptic, juste à côté de l'Alliance Française.


E. Riousse, J. Porcellino, J. Hernandez, ma pomme, S. Martin, M. Brasington, N. Van Sciver, JC Menu...

P. Ferrero, M. Bell, T. Kaczynski, E. Davis, C. Alibert (ChiFouMi).

Barbecue post-semaine de foufou @ Anne & Zak's.

La boîte à rythmes de Benoît Preteseille !



Attention, trip spécial gros fan : quelques photos des vestiges des recherches/plans de travail de...

... "Big Questions #1", d'Anders Nilsen, tracés à même le mur du garage qui lui a servi de studio durant un an à l'époque...

... supra méga scoop inédit, comme qui dirait !  ;)

Sweet morning @ Anders's mum, post-PFC#4, post-Autoptic. On se repose un peu !


Breakfast courtesy of Anders' Mum. Super vachement bon !


Les premières esquisses de la couverture de Break Something, par Anders Nilsen et Zak Sally.

...et quelques vues des planches intérieures, sérigraphiées trois couleurs par Aesthetic Apparatus. Mortel !

ChiFouMi in full effect, opérant à l'installation de l'expo PFC#4.


Blagues et au revoir le dimanche soir. On rigole pour pas pleurnicher.


Jean-Christophe Menu et Charlotte, lors de la session nocturne de fabrication de Break Something.


Aller à Minneapolis pour trouver mon premier cheveux blanc. Rage. Haine.

Geneviève Castrée et ma pomme, à l'Alliance Française. <3 Geneviève !

TEASING ! L'expo des étudiants de mon workshop autour de la déconstruction en bande dessinée.


Traverser le Mississippi avec X. Guilbert, M. de Radiguès, J. Porcellino, B. Preteseille, F. Texier, E. Riousse...

L'étudiant Dawson Walker répond aux questions des journaleux de la télé.

Le même Dawson (planqué à gauche derrière la cloison) présente son boulot.

Max de Radiguès fait diversion pendant que j'essaie de chourrer des originaux de Jaime Hernandez.

Jaaaaaaaaaime Hernandeeeeeeez mesdames et messieurs !

Philip K. Dick est à la mode en ce moment.


Les planches de Break Something arrivent à MCAD !

Rencontre publique autour de ce qu'est PFC#4, présentée par Xavier Guilbert de du9.org

L'une de mes photos favorites. L'effervescence autour de Break Something ! D. Libens, K. Huizenga...

La fête ! A Co-Exhibitions, entre deux concerts et une magnifique exposition collective proposée par Anders.

Je refais chaque année de PFC la même photo de Xavier Guilbert se baladant le long des exercices...


Break Something, premier run prêt pour Autoptic ! 3h du mat le samedi soir quand même...

Emilie Plateau devant la salle 430 ! Ca sent le départ...


Les trésors originaux de Jaime Hernandez...

Le jour de l'arrivée des premiers ! E. Davis, Z. Sally, A. Nilsen, C. Alibert, JC Menu, S. Martin, E. Davis, P. Ferrero...

L'un des nombreux fanzines réalisés durant la semaine, au titre éloquent ? Hmmm, pas si évident que ça...

Quatre de mes héros, bordel de merde. Marc Bell, Kevin Huizenga, Anders et John Porcellino.

Mathilde, Charlotte et Nathalie : la team de choc de ChiFouMi in full effect.

Après PFC#4 et Autoptic, on se casse dans les profondeurs du Minnesota ! Go west, feu !

Les dernières secondes de Nathalie et Mathilde (de ChiFouMi) à Minneapolis... Gros spleen.

Au bord d'un des dix mille lacs du Minnesota.


Même Henry le dit !





La rencontre avec Jaime Hernandez a attiré un peu de gens, comme qui dirait...

Geneviève Castrée, Zak Sally, John Porcellino, Jaime Hernandez, Max de Radiguès.

L'expo rétrospective de Jaime Hernandez. Grosse claque dans la gueule. Merci Zak !

Le genre de trucs qui te donne du carburant pour douze éditions de PFC d'un coup. Merci Jaime.

Jean-Christophe Menu s'étire pour la session ski nautique.

Triple photo shoot entre Pierre Ferrero, JC Menu et ma pomme.

John Porcellino en train de bosser sur un exercice. Damn.

Jordan Shiveley de Grimalkin Press, également aux manettes d'Autoptic avec quelques autres chouettes zozos.

L'expo Jugglers @ Co-Exhibitions. Claque de l'année, et même davantage. Nice job Anders !

Chill devant Co-Exhibitions.



John P. et Jim Rugg sur le Hennepin Bridge qui relie les deux rives du Mississippi.

La super formidable Jaime Willems et Zak Sally sur le stand de La Mano (Jaime Hernandez à gauche).

Isaac, Pierre, Flossie, Charlotte, dans l'un des dix mille lacs du Minnesota.

La toute dernière bouffe chez la maman d'Anders, avec notamment Barb Schulz.




Dernière soirée de travail tous ensemble : on compte et on se partage les exemplaires à vendre de Break Something.

Deux heures avant de prendre l'avion pour rentrer en France. Ca rigole moins...

Lilli Carré et Alexander Stewart installent de quoi produire leur proposition d'animation collective à MCAD.

Super Mandie Brasington et super Jaime Willems ! Les deux armes secrètes de Barb Schulz. Dope girls indeed !

Max de Radiguès se fait interviewer par la TV ricaine (cf plus haut).


Les tout premiers arrivés autour du tout premier repas, @ The Bad Waitress.

Charlotte et Flossie.

Explication technique au sujet de Break Something.

ChiFouMi en pause clope durant Autoptic. Dure semaine !

Minneapolis downtown.

Salut Mitzy.

Non non, ce dessin des étudiants sur l'exercice de la Carte n'est pas du tout disproportionné, enfin !

MCAD at nite : ça bosse encore (pic : Fabien Texier).

Démontage de l'expo Jaime Hernandez. Snif...


Notre bordel, à Charlotte et moi, après mes trois semaines de séjour, et un journée de dépense de zines à Autoptic uh uh uh !



Pierre Ferrero gère le barbecue chez Anne et Zak.

Best students ever.


Zak Sally's Pretty ladies live + session dessin en même temps, avec notamment Jack Kotz, notre chauffeur de luxe.


Pierre Ferrero n'est toujours pas fatigué après PFC4 et Autoptic.

M. de Monti, F. Texier (Central Vapeur), X. Guilbert (du9.org), Rob Clough (TCJ, etc)...


Incroyable décoration cachée en salle de travail, posée là par un des étudiants lors du workshop.

Scooter time !



Le stand ChiFouMi durant Autoptic.



L'étudiant Jeran Schmidt explique les règles de sa proposition d'exercice, pondu durant le workshop. 


Devant The Wedge, super magasin de bouffe locale et bio, réputé dans tout le middle east.

Tom Kaczynski et John Porcellino.

Brandon Hugues a toujours le t-shirt le plus cool de la journée. Ici, Garfield meets Doraemon.

Tout le monde joué le jeu d'un exercice proposé par John Porcellino. J'ai pas résisté.



La ruralité du Minnesota profond !

Xavier Guilbert, recrue de choix pour ChiFouMi durant Autoptic !

Session yard sale !

L'arrivée de John P. ! Heureusement, tout s'est détendu très vite, et le bonhomme a bougrement cartonné...

Ladies & Gentlemen... Zak Sally !

The man again !
Bon, c'était une petite sélection, donc.
Le reste arrive.
Sinon, vous pouvez toujours passer boire un thé à la sonmai, on parlera de Minneapolis, des amis qui comptent, de Pierre Feuille Ciseaux et d'autres choses.
A bientôt...