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1 septembre 2014

Un peu de musique.

Oh je sais bien : des semaines sans nouvelles, quelle tristesse, quelle ingratitude. Ouais, bon, on y reviendra doucement. 
En attendant, je retrouve en faisant le tri une sélection en deux parties faite il y a déjà 4 ans du côté du studio HipHouse (thanks to Alcor) ; à l'époque, il était question d'ajouter ça à la superbe et inoubliable série des mixes lancés en 99 ou 2000 (je sais plus trop) par une poignée de copains, mais force est de constater que le temps passant, et bien... Et bien je ferai mieux la prochaine fois.
D'ici là : deux sessions d'une heure environ chacune, des trucs que j'aime plutôt beaucoup.
More soon indeed !

MoreRadioJune : This Is My Radio #2
(© 2010 June pour HipHouse)

Part. 1/2 : Midi :

- Ramsey Lewis "Julia" (Chess/Cadet 1968)
- Doug Hammond "Wake up brothers" (Tribe/Idibib 1975)
- Esther Philips "Just say goodbye" (Atlantic 1966)
- Estelle Levitt "All I dream" (Music Factory, 1969)
- Steve Reid "Lions of Judah" (Mustevic Sound 1976)
- Fleetwood Mac "Lindsey's song #2 (that's all for everyone)" (Warner 1979)
- The United States of America "Love song for the dead Che" (Columbia 1968)
- Dimlite "Bougainvillea chamber" (Sonar Kollektiv 2006)
- Charles Mingus "Ecclusiastics" (Atlantic 1962)
- William S. Burroughs "Burroughs called the law" (Sub Rosa 1986)
- Joe Crow "Compulsion" (Cherry Red 1982)
- Paul & Linda McCartney "Uncle Albert / Admiral Halsey" (Apple 1971)
- The Whatnauts "Why can't people be colors too ?" (Stang 1972)
- Stevie Wonder "Tuesday heartbreak" (Tamla Motown 1972)
- Dee Edwards "Why cant' there be love ?" (Bump Shop 1972)
- The Grips "Fancy roll" (G.E.D. Soul Records 2007)
- David Axelrod "Song of innocence (Capitol 1968)
- The New Rotary Connection "Vine of happiness" (Cadet Concept 1971)
- Sixto Rodriguez "Sugar man" (A&M 1971)


Part. 1/2 : Minuit :

- Afrique "House of rising funk" (Mainstream Rec 1973)
- Phyllis Dillon "Don't stand away" (Treasure Isle 1967)
- Roots Underground "High times" (City Line 1977)
- Butti 49 featuring Emo "Flying (King Knut remix)" (Exceptional/Fusa 2007)
- Communication Project "Do tell" (Chocolate Industries 2000)
- Flying Lotus "It's a secret" (ArtDontSleep/Milan 2007)
- Primeridian "Ring around the lyrical" (Guidance 2000)
- Brother Jack McDuff "Oblighetto" (Blue Note 1970)
- The Soul Searchers "Ain't it heavy" (Sussex, 1974)
- Cecil McBee "Tulsa black" (Strata East 1974)
- The Diddy's featuring Paige Douglas "Intergalactic love song" (Bam-Buu 1977)
- Tortoise "Gamera" (Duophonic 1995)
- The Kinks "Brainwashed" (Pye 1969)
- Byron Morris Unity "Kitty Bey" (E.P.I. 1974)
- Method Man "Method man (MF Doom Special Blend)" (Metal Face 2004)
- Ramsey Lewis "Cry baby cry" (Chess/Cadet 1968)


   

13 août 2010

Day off x10.

Parce que "chômage" ne signifie pas forcément "vie de tout repos", je me tire demain boire la tasse du côté de l'Atlantique.

Je n'ai pas grand chose d'autre à dire, si ce n'est faire un peu de teasing pour un petit projet réalisé grâce à l'impulsion d'Alcor (comme en 99, ouais, exactement !), en lien avec ça, mais pas seulement.
Un teasing en forme de name-dropping (ouhlàlà, ça fait beaucoup de mots anglais tout ça) :

Ramsey Lewis, Doug Hammond, Esther Philips, Estelle Levitt, Steve Reid, Fleetwood Mac, The United States of America, Dimlite, Charles Mingus, William S. Burroughs, Roots Underground, Butti 49 featuring Emo, Communication Project, Flying Lotus, Primeridian, Brother Jack McDuff, The Soul Searchers, King Knut, Cecil McBee, The Diddy's featuring Paige Douglas, Tortoise, The Kinks, Byron Morris Unity, Method Man, DOOM, Joe Crow, Paul & Linda McCartney, The Whatnauts, Stevie Wonder, Dee Edwards, The Grips, David Axelrod, The New Rotary Connection, Sixto Rodriguez, Afrique, Phyllis Dillon...

Voilà.
Si vous vous emmerdez tellement dans la vie que vous en êtes à lire ces lignes, alors sachez que je vous souhaite une belle fin d'été.
J.

24 février 2007

HIPHOUSE PARTY : LE RETOUR.

J'avais complètement zappé de parler d'une autre date qui aura lieu ce vendredi 2 mars 2007, au Se'Bar, à Dijon : HipHouse Party #02, avec Casual Dragon, Maze Go Groove, et moi-même ; ca me fait penser qu'il faut que je demande à Alcor si je peux dormir chez lui vendredi soir... Alcor ?... 8)

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Voilà, c'est tout.
je suis sûr que vous n'avez même pas eu le temps de regarder les jolies vidéos de mon post précédent... Bref.
Allez, bon weekend.

7 novembre 2006

PANIER MONSEIGNEUR VENDOME.

Avant de commencer, des bises au copain Xaxa, qui sait pourquoi. Merci, gars.
Et puis dans le registre "on a pas fini de se coucher tard", hier lundi c'était l'anniversaire de Cécile, alors des bises à elle, aujourd'hui c'est l'anniversaire de La Chauve-Souris, alors des bises à lui, et demain c'est l'anniversaire de la brune. Je m'occupe des bises...

Dure fin de semaine dernière, alors comme j'ai pas que çà à foutre mais qu'on me taxerait vite de démissionnaire si ce blog n'était pas couramment updaté, voici quelques images, et, pour une fois, très peu de texte. Les mauvaises langues me qualifiant d'intarrissable bavard pourront aller s'isoler au fond des bouches pâteuses desquelles elles n'auraient jamais dû sortir...

Alors donc la semaine dernière, il y eu une soirée absolument mortellissime à Dijon, Au Sé'bar, avec le crew habituel : Alcor (yo Casual), Manu (Maze Go Groooooove), et puis une clique dijonnaise de gens plutot cools (à part Dale Cooper, le mec du site para-junglist La Vibe, qui n'est rien d'autre qu'une crapule, mais bon)...
La soirée s'est déroulée de manière originale (il faudra revenir pour une prochaine HipHouse party pour comprendre le principe...), et s'est terminée dans le basement d'Alcor et Cath, avec que des gens cools, du son sympa, et... Un peu de fatigue quand même.

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J'en profite pour clamer au monde entier qu'Alcor est un vrai malade mental en matière d'investissement technologico-mescouilles, la preuve, puisqu'après avoir été la première de mon entourage à acquérir un Final Scratch (c'était en 1976, je m'en souviens comme si c'était hier...), voilà son dernier jouet :

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Casual, tu es malade.

En parlant de soirées, notre prochaine date (sur Besançon, hein), c'est le samedi 25 Novembre, à La Crèmerie, et ca sera le grand, graaaaand Retour du Boogie. Voici un flyer en cours, à base de découpages et de repro sur banc photo, old school style :

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Voilà. Comptez sur moi pour en replacer une couche bientôt ici-même, parce que quelques autres dates se précisent déjà...

Sinon ? Ben pas mal de bruit du côté des habituels gorets de L'Affaire du Siècle tome 5, le meilleur fanzine bisontin du monde.
D'abord, un numéro 19 (téléchargeable en pdf ici-même) qui s'annonce pétri de délicatesse, à en juger par la couverture signée Panzer Cardinal :

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Pour le reste, nous aurons probablement l'occasion d'en reparler, uh uh uh...

Dans un tout autre registre, on a fait un mini-safari photo avant que le froid n'envahisse Besançon, la semaine dernière, pour coincer quelques uns des drôles de collages repérés ces dernières semaines dans le quartier... D'étranges soleils, de grandes lunes, d'autres astres et d'autres satellites gravitent sur les murs bisontins, ces derniers temps. Parfois on les laisse évoluer en toute quiétude, parfois des gens préfèrent arracher le truc et déguelasser leurs murs... Ils sont bizarres les gens. Comme si s'en prendre à des planètes en papier, ca leur apporterait je ne sais pas quoi... Sticker time, post-art machin style, bref :

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Voilà, ca fait un peu de visuels sur ce blog aussi, après tout.

Ensuite ?
Eh bien ensuite, la librairie accueillait, ce samedi, les Tif et Tondu de la relève de la scène alternative, les dénommés Jérôme Mulot et Florent Ruppert, et ca a castagné sévère, je crois pouvoir dire sans trop me planter que les gens en ont eu pour leur argent.
D'abord, le coup de la rencontre, coincé quelque part entre dédicace (il faut lire l'article qui y est consacré dans "L'Eprouvette" -à L'Asso- et dans lequel les deux zozos sont interviewés) et performance assez plaisante, le trip principal étant quand même de partager une certaine notion du plaisir.
Ruppert et Mulot, assis à leur table, s'entretenaient avec le lecteur, reproduisaient parfois un semblant de conversation dont ils avaient soigneusement tiré une moêlle substantielle mais souvent acide, et usaient d'un stratagème encore inédit : un dessin dans les pages de garde du livre, puis une découpe du dessin, puis une intégration du dit-dessin dans un badge tout droit sorti de leur fabuleuse Machine à badge (®, hein).
Les lecteurs pouvaient dés lors afficher leur dédicace personnalisée au revers de leur veston, ce qui, il faut bien l'avouer, était vachement classe : le caractère unique de chacun des badges réalisés pour l'occasion, ainsi que le badge en lui-même, faisaient deux bonnes raisons d'assister à cette rencontre.
Sans oublier les deux lascars en eux-mêmes, qui me sont décidément bien sympathiques, mais ca n'engage que moi.

Pour l'occasion quelques vidéos, si, si, on est comme ça, nous, on balance des vidéos, et pis c'est tout :


(ne jamais laisser une arme blanche dans les mains de Florent Ruppert)


(deux pour le prix d'un)


(featuring la machine a badge, donc)

Quelques choses à savoir sur Florent Ruppert et Jérôme Mulot :
- un nouveau titre, apparemment quasiment terminé, sortira au premier semestre dans la collection Mimolette de l'Association.
- l'un des deux aime davantage le judo que l'autre.
- lorsque l'on parle d'oeuvre à 4 mains, c'est n'importe quoi, aucun des deux n'est ambidextre.

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Voilà. Il est tard et j'ai encore plein de trucs à faire.
Plein de livres formidables à finir, plein de bouses sismiques à jeter contre les murs, quelques disques récemment arrivés à la maison prêts à tourner...
Je vais commence par virer le chat du voisin.

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Oh, et puis non.
A bientôt pour de nouvelles formidables aventures, en image ou pas.

24 octobre 2006

"LES JOURS DE REPOS, COUTE QUE COUTE, FAUT SE CHANGER LES IDEES." (Joël Egloff, in "L'étourdissement")

!!! Il y a eu une petite mise à jour de cet ajout à 12h13 le mardi 24/10)

Devinez quoi ? Ces dernières journées ont été super chargées, et j'ai encore environ 18 mois de retard dans mes "affaires courantes". Quelle tristesse, hein.
Heureusement, y'a eux :

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Brève visite jurassienne la semaine dernière, avec la frangine, mon beauf préféré, et quelques autres morceaux de famille, comme mon ptit neveu, ma ptite nièce. Arrivé juste à temps pour m'entendre dire quel salaud d'aîné que j'étais, à ne jamais parler de ma famille sur mon blog... Comment faire comprendre qu'il existe encore, quelque part dans le concept de "déballage online", une parcelle d'intime ? Dur. Alors voilà, pour ceux qui en doutaient, ou qui ne s'en doutaient pas, j'ai une famille, avec des frères (enfin, un seul), des soeurs (deux, carrément), des beaux-frères et des belles-soeurs, et plein d'autres trucs formidables, comme ça. Alors notez-le bien, parce qu'il y certaines choses que je ne vais pas répéter, et qui me regardent. Nan mais ! 8)

Ca me pose moins de "problèmes" de parler de l'arrivée du copain Laulau pour quelques jours, depuis vendredi, avec qui on peut parler disques sans se la mordre, parce que le gars Laulau, c'est quand même le seul mec qui est capable de me parler de disques magistraux, essentiels, formidables, mais que je ne connais pas, et ca m'énerve à tous les coups. Du coup, gros échange de plein de fichiers de bon trucs, et je vous vois venir : que du bon gros .wav, parce que j'ai des limites, qui sont, et ça tombe bien, les siennes aussi.

Samedi soir, après le taf, on passe par la case terrasse avec Jef et Balthouze, parce que putain, il fait presque bon, en tout cas, il faut super bon pour un octobre bisontin. Ensuite, dégustation de thé à la maison, avec Cécile puis Laulau qui nous retrouvent, et où Balth est à la théière.
Le lendemain, après avoir joué avec le chat schizo (et l'avoir nourri) de Nancy et Guillaume partis pour le weekend, j'étais décidé à aller me poser dans un parc quelconque pour profiter du soleil radieux et du climat tempéré, ainsi que de quelques bouquins sympatoches, mais voilà : le maître-thé de la veille rôde en terrasse avec Mehdi, Zo la chauve-souris nous retrouve et l'après-midi passe, très vite : dimanche à prendre le soleil et à boire des coups avec les copains, dimanche idéal, quoi.
Lundi, lectures, écoutes, et quelques courses (ah, les 18 ans d'une frangine, c'est pas facile, quand même), car demain, grosse bouffe à la maison, avec Drine, Laulau, Michel, Jef, Cécile... Je vous l'avais dit, ma vie est trépidante, hein.
Par contre, ce samedi, du beau monde à la lib', avec la présence de monsieur Hippolyte, auteur du récent Maitre de Ballantrae, chez Denoel Graphic : assurément l'un des cartons de cette fin d'année, la grosse, grosse classe.

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Et au moins 3 grosses dates de soirées pour les semaines à venir, c'est pas l'hystérie de septembre mais c'est déjà ça : Dijon avec une HipHouse party dans une semaine tout juste (petit rappel juste dessous, mais je vous invite à cliquer l'image pour apprécier le flyer en plus grand format), une date à Besançon dans 2 semaines avec La Cédille et plein d'autres bonnes choses, miam, et une soirée top-secret au Luxembourg en décembre, parce que mon homeboy Tristan est le spécialiste officiel des dates incroyables que t'y crois même pas... On en recause.

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Attention attention ! A la demande générale, et dans le registre "comme c'est intèrressant", un cliché impromptu de la bestiole qui se tape l'incruste un jour sur deux à la maison :

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Je vous avais prévenu, hein.

Alors sinon, quelques trucs en vrac :
- le gars Gino et son essai sur "Watchmen" d’Alan Moore et Dave Gibbons, dont on arrive encore à dire des choses, 20 ans après.
- "that damn marijuana", une news qui renifle bien bon, ma foi.
- pour rester dans l'action, "Military Hand Signals", un truc détourné comme on aime.
- live from Beirut, le blog de Mazen kerbaj, "free improvised music + comics + bombs + drawings".
- Donjon Pirate, là aussi du détournement (la série "Donjon" de Trondheim et Sfar), avec des tonnes d'auteurs oeuvrant dans un anonymat parfois approximatif. Initiative marrante, résultats parfois à la hauteur... Parfois moins.
- une pub datant de 1979, pour Pakistan Airlines... Fake ou pas ?
- sur youtube, une petite video les aventures de John Stossel et de la Comics Sans.
- Les Chroniques du Plateau, de courtes nouvelles rédigées régulièrement par Eduardo Luiz Ribeiro, un auteur à suivre.

Et sinon, y'a eu des lectures ? Ben tiens, ben pourquoi pas, vindzousss.

- "L'étourdissement" de Joël Egloff (Folio), un livre court sur le quotidien ordinaire et sans espoir d'un employé d'abattoir, dans un no man's land approximatif, coincé entre un aéroport et une décharge, et décrit avec autant de poésie naîve que de cocasserie et d'absurdité. Drôle au sens le plus corrosif du terme, une brêve lecture qui vaut largement le détour si l'on apprécie l'acidité de l'auteur de cette sympathique petite tranche de rêverie décalée.

- "La jungle" de Peter Kuper d'après une histoire originale de Upton Sinclair, paru chez Rackham.
Un nouveau Peter Kuper en français, c'est toujours une bonne nouvelle (il y a de fortes chances que j'ai pu parler de ses bouquins précédents de la même manière, l'oeuvre du gugusse me sidérant toujours à chaque fois que j'en découvre un peu plus...), et si "La jungle" n'a pas la classe absolue de "The system" (paru sous le titre "Le système" aux éditions de l'An 2), il n'en reste pas moins un livre qui mérite qu'on prenne le temps de s'en emparer, et d'en examiner la construction, les cases, les détails, la manière dont Kuper joue de sa technique favorite avec une maestria inégalée. Rien que pour ça, déjà...
il s'agit donc d'une adaptation d'un classique de Sinclair (pas le frangin Blanc-Francard, un autre, qui n'a pas fini à miauler de la soupe, lui), auteur américain du tout début du 20ème et qui a toujours oeuvré dans un engagement social qui lui permit de concilier habilement politique et écriture : des tonnes de bouquins très critiques (et ce, dès 1906) jusqu'à plus de 80 ans, dont "The Metropolis" ou "Boston", de nombreuses pièces et nouvelles, et une autobio (en 1964).
Comme à son habitude, Kuper ne fait pas dans la dentelle et raconte donc la destiniée d'un homme aux prises avec une suite d'évenements qui ne feront rien d'autre que de le briser, lentement, inexorablement ; le libéralisme, le capitalisme, et bien des cibles (faciles ?) sont esquintées sous les pochoirs de Kuper et le caractère classique de l'oeuvre de Sinclair lui permet d'en rajouter une couche, jubilatoire si le destin de Jurgis, lituanien exilé en Amérique, n'était aussi sombre.
L'histoire des workers de Chicago est ici racontée de manière brillante, parce que simple et limpide. Plus qu'une simple critique sociale et politique, "La jungle" devrait combler ceux qui attendent toujours un peu plus d'oeuvres engagées, de témoignages politiques acerbes. Il faudra ici adhérer à la mise en page et aux procédés graphique du grand, très grand Peter Kuper, auteur encore trop rare de par chez nous. Merci à Rackham pour ce nouveau bouquin ("La métamorphose et autres récits" d'après Kafka, c'était déjà chez eux).

- "Papa", signé Aude Picault, à L'Association, tient autant d'une sorte de rapport de thérapie que d'un hommage à une histoire terminée, celle d'une fille et de son père ayant décidé de mettre un terme à ses jours, comme on dit habituellement...
Dur d'appréhender et d'approcher une critique de ce bouquin comme une énième autobio, de par son sujet costaud... La surprise est de taille, Aude Picault s'étant surtout fait un nom en bande dessinée grâce à "Moi je", petit bouquin édité par les bargeots de chez Warum, et qui prenait le temps de déballer un peu de l'intime léger, fantaisiste et décomplexé de son auteur ; c'était drôle et bienvenu, plein d'humour, un nouveau petit croche-pied dans les grandes guiboles encore trop masculines de l'édition en bande dessinée, et ca tombait à pic.
Ce nouveau bouquin est donc aux antipodes du premier, avec pour seul point commun la jeune femme, cette fois aux prises avec une situation des plus tragiques, dont nul ne saurait sortir indemne, bien évidemment. Après lecture, une évidence : les choses qu'ont partagé Aude et son père semblent loin d'êtres terminées, quant à elles. Touchant, forcément, très dur, également, "Papa" n'est pas un bouquin comme les autres, et m'a vachement touché. J'aurais bien du mal à en dire davantage !

- c'est toujours dur de parler de livres faits par des copains, des gens du coin, ou des proches... Directement, on parle de copinage, de mauvaise foi... Pas grand chose à y répondre. "Ouais, c'est çaaaà", éventuellement.
"Anatomie de l'éponge", de meussieur Guillaume Long, aux éditions Vertige, se veut être un espèce de retour aux sources sur bien de points pour notre ex-stéphanois favori.
Retour aux sources, d'abord parce que Guillaume Long ajoute un troisième ouvrage à sa phase autobio-mais-pas-que, et toujours chez Vertige, qui avaient eu l'audace d'être les premiers à publier ce mec débarqué d'on ne sait pas où (et on aurait bien voulu ne pas le savoir, hin hin hin).
Et puis parce qu'"Anatomie de l'éponge" tourne en grande partie autour d'évenements, de faits, de rencontres et de bien d'autres choses qui ont marqué l'auteur, par le passé (lointain ou récent), au point qu'il ait eu envie de réaliser cet espèce d'inventaire d'influences...

Comme à son habitude, sortant du placard bien des détails que d'aucuns auraient préféré oublier (ou du moins garder pour eux), Long, une fois de plus, s'étale dans les descriptions concises de situations marquantes, qui auront finalement donné une chouette matière première pour le zozo ; souvenirs d'adolescence puérils dans l'idée, Guillaume en tire la moëlle nécessaire pour en faire de courts chapitres tragi-comiques, avec cet humour complètement con qu'on lui connait, et une vraie facilité pour toucher là où ca bouge, où ça grouille, où l'on se retrouve dans bien des cas.

Evidemment, qui dit souvenirs de môme, d'ado, dit génération.
Et forcément, les 20-30 ans se retrouveront avec peut-être davantage de facilité dans ce bouquin que les cinquantenaires, qui auront eu la chance, eux, de ne pas se prendre les Guns'n'Roses dans la tronche, dans un collège blindé de mômes en sweat Poivre Blanc. Les références socio-culturelles sont omni-présentes, et selon que l'on y se retrouve ou pas, on appréciera en conséquence.
Mais ! Mais ce serait réducteur de ne parler que des anecdotes débiles du bouquin, de cette seule approche : l'auteur fait preuve de quelques très bonnes idées, jouant, selon ce qu'il veut raconter, avec la narration, et n'hésitant pas à proposer parfois même un peu de sport au lecteur (eh, vous verrez bien, hein). Sur ce coup, les ceusses qu'avaient apprécié "Comme un poisson dans l'huile" ou "Les sardines sont cuites", ses deux premières bandes dessinées, seront comblés : c'est du Guigui comme on l'aime qui propose ce bouquin.
Le dessin, quant à lui, a évolué depuis ses deux premiers bouquins, ceux qui avaient lu son incursion jeunesse "Swimming poule mouillée" (paru à La Joie de Lire) le savait déjà : l'évolution graphique de Guillaume Long (qu'on imagine devoir aux nombreux commentaires "Oh, ca ressemble à Gerner" ou "oh, c'est tout petit"), pourra bousculer un peu ceux qui attendaient un troisième tome dans la même veine que les précédents : ce n'est pas le cas. L'auteur dessine de plus gros dessins dans de plus grosses cases, pour le plus grand bonheur des bigleux dans mon genre, en sacrifiant donc au passage une partie du charme que l'on trouvait à ses pattes de mouches. Au delà d'une évolution (toujours en cours, à n'en pas douter) graphique, une réelle satisfaction de retrouver son univers, que l'on pourra faire suivre par la lecture du prochain "Grand méchant huit", seconde bande dessinée jeunesse à paraître, comme pour le premier, à La Joie de Lire.

- "Luchadoras" de Peggy Adam, chez Atrabile.
La base véridique de l'histoire, rien que ça, c'est déjà corsé : depuis une quinzaine d'années, du côté de Ciudad Juarez (Mexique), plus de 400 corps de femmes mortes ont été retrouvées, et rien ni personne ne semble susceptible de mettre un terme à cete sinistre histoire ; à l'heure qu'il est, le ou les meurtriers courent toujours, ce qui fait de Ciuaded Juarez un véritable symbole à l'échelle mondiale de la manière dont la femme peut-être traitée, aujourd'hui.
Glauques à souhait, les élements qui peuvent donner des réponses aux nombreuses questions que l'on est en droit de se poser : une fois l'évocation des gangs et des serialkillers occasionnels passée, il faut donc envisager la triste réalité, et admettre que la violence conjugale et un machisme extrême (et quasi-culturel) peuvent être les raisons principales de ces meurtres.
L'histoire d'Alma, jeune femme "héroîne" de ce Luchadoras, permet à Peggy Adam de passer en revue les différents élements qui permettent d'envisager une aussi sordide situation ; les personnages qui gravitent autour d'elle (les hommes, la famille) ne la considérent jamais comme autre chose qu'un être humain au rabais (à part un européen, qui lui offre, le temps d'une relation, une aide malheureusement insuffisante), tout cela avec un naturel aussi effrayant que crédible, Peggy Adam ayant pris soin de dresser des personnages tristement réalistes.
Le dessin d'Adam ne convaincra pas davantage ceux qui étaient restés en dehors de ses deux précedents bouquins, "Plus ou moins... Le printemps" et "Plus ou moins... L'été". Son trait lourd et épais n'est pas allègé par le format de son bouquin, bien plus grand qu'à l'accoutumée. Je ne suis toujours pas sûr que son dessin soit valorisé par ce format, mais son histoire exploite très bien la pagination du bouquin, et lui permet d'offrir quelques séquences rudement bien fichues, de jouer un peu avec le découpage, et de nous balancer quelques compos super efficaces.
Au final, un ouvrage violent et rentre-dedans juste ce qu'il faut, qui, pour le même prix, met en lumière une histoire attérante. Damned, je lis que des trucs qui me plaisent en ce moment !

Voilà pour les bouquins.
Nan mais.

On air on radiojUne :
- récupéré la version vinyl de la compilation "Toxic" (merci Jef), des soirées parisiennes du même nom, à La Boule Noire, avec aux commandes Solo et Uncle O, avec des titres de Jel, Mike Ladd, Dabrye, Justice, Antipop Consortium, ESG, Revl9n...
Et un titre fabuleux des deux zozos à l'initiative du truc. Du béton, mon intro de mix du moment... Hum.

toxic !

- Jahcoozi et "Black Barbie", dans les tuyaux pour le prochain mix en préparation (stay tuned, comme disent les jeunes).
- Un petit coffret de Tortoise est sorti il y a quelques mois déjà, ca s'appele "A Lazarus Taxon" et c'est un petit boitier avec 3 cd d'inédits, de remixes, de relectures, et 1 dvd de videos et pas mal de live qui valent GRAVE le coup. Ca tourne en boucle ici, et comme à chaque fois que je me réécoute un truc du gang de Chicago, je me dis que Tortoise, c'est simplement mortel.
- Willie and the mighty magnificents, "the funky eight corners", 2 minutes sismiques, funk de '69 baby ! Idéal les matins de gueule dans le cul.
- un vieux mix made in Couleur 3 de la géniale dj Debra. Tout ça parce que je voulais vérifier les têtes de lecture de mon lecteur cassette, pour une sauvegarde de vieux trucs. Super fort, la misse Debra. Toujours à donf avec elle, moi... 8)
- Drop the Lime feat. Wayne Lonesome, "Tribute to the Tiger (Quickie mix)", pas très frais, mais en vogue dans ma salle de bains, et c'est déjà ça de pris.
- le nouveau Subtle, "For hero/for fool" (toujours chez Lex), une nouvelle démonstration des zozos de chez Mush. de l'Anticon pour les amateurs d'Anticon, mais pas que... A la hauteur du premier ? Je crois pas. Mais bien bon quand même, miam miam.
Et voilà.

Allez hop je suis parti.
A plus tard, peut-être.
Quoique...

18 octobre 2006

ET UNE HIPHOUSE PARTY POUR LA DOUZE, UNE !

Message personnel : hier, mardi après-midi, c'était disquettes, bombes de peintures, et Posca time.

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Voilà.

Bon, j'aurais voulu vous dire des tonnes de trucs.

J'aurais pu vous saoûler en vous racontant comme je me suis fait 6 ampoules dans la main droite, un peu moins dans la gauche, en essayant de monter un gros meuble de cuisine avec un tournevis pour tout outil (mon royaume pour une visseuse électrique, vindzousse). Mais je ne pense pas que cela serait véritablement intéressant pour qui que ce soit, mis à part pour les quelques personnes qui savent quel fabuleux rapport j'entretiens avec l'outillage et le bricolage, et qui doivent rigoler rien que de m'imaginer en train de pleurer sur mes mains meurtries, une notice Ikéa chiffonnée au sol.

Je voulais vous dire tout le bien que je pense du dernier film de Christophe Honoré, "Dans Paris", qui, après un premier quart d'heure qui m'a fait flipper (laborieux dialogues pas très bien interprétés, rythme un peu brinquebalant), m'a complètement embarqué.
D'abord, la trame de base est suffisement vierge pour que nous puissions nous y retrouver nombreux : un homme (Romain Duris, grosse présence) repasse par la case famille/paname après une fin d'histoire sentimentale conséquente, champêtre, mais foireuse ; son jeune frère (Louis Garrel, qui m'avait gonflé dans "Ma mère", en fait beaucoup, mais m'a convaincu quand même), ses parents séparés, tous vont tourner autour de son malheur sans réellement pouvoir l'en sortir. Impuissante mais présente, cette famille va assister au naufrage temporaire d'un des leurs. Classique, mais bien fichu, bien traité, bien dirigé, et plutôt bien joué.

J'aurais pu vous dire que la semaine dernière, copain Dude est venu avec de la bière et un dvd sur lequel étaient gravés les 3 premiers épisodes de la série américaine "Heroes".
Et qu'à la date d'aujourd'hui (date de diffusion du quatrième épisode "la-bas"), je me dis que j'ai hâte de voir comment tout cela va se mettre en place, en espérant que cela finisse mieux qu'une énième série fantastico-machin à la Marvel meets the X-Files... N'empêche, la cheerleader avait l'air en mauvaise posture dans le 4ème épisode. Et si le jeune frère, cette sorte de Leech version Heroes, comprend son pouvoir dans le même épiso... Oh merde. Je crois bien que j'ai envie de voir la suite. Dude, grrr...
///update-qui-tombe : Dude vient de me laisser un sms laconique ; apparemment, ce quatrième épisode était 'achment bien... A suivre

J'aurais bien voulu dire pourquoi "NonNonBâ", de Shigeru Mizuki, sorti chez Cornélius, était un bien chouette bouquin, mais on verra ça plus tard ; j'aurais bien voulu dire ce qui m'avait emballé et ce qui m'avait déçu du "Tout l'univers de Dupuy Berberian" (mais où est passé le "&" entre leurs noms, à ceux-ci ?), livres d'images et résumé en couleurs d'une grande carrière (paru chez Panama) ; je voudrais aussi pouvoir vous dire tout le bien que je pense de deux adaptations en bande dessinée de classiques de la littérature d'aventure, parues simultanément : "Le Maître de Ballantrae" de Stevenson adapté par Hippolyte (chez Denoel), et "Gulliver" adapté par Kokor (chez Vents d'Ouest), ainsi que de l'un des nombreux bouquins scénarisés par Fabien Vehlmann ("Les cinq conteurs de Bagdad", avec Duchazeau, chez Dargaud) ; de la dispensable sortie en "10-18 en dur" du "On bullshit" de Harry G. Frankfurt (sous le difficile titre français "De l'art de dire des conneries") ; j'aurais bien voulu parler un peu, aussi, du magazine "Gasface" sorti cet été en kiosque, et qui, pour 3 euros, offre 80 pages de journalisme hip hop instruit, engagé, anti-langue de bois, et souvent instructif... Ouais, ca change de la presse musicale habituelle, et si Gasface peut donner dans la mauvaise foi sur certains points, au moins il ne donne pas dans le léche-cul caractéristique à trop de pseudo-journaleux donnant dans "la culture urbaine" (expression qui donne envie de vomir tant elle résonne partout en ces temps de festivités au Grand Palais de Paris...) ; et en parlant de hip hop, j'aurais aussi voulu dire que décidément, le boulot du gars Jeff Chang, paru récemment chez Allia sous le titre "Can't stop won't stop", est admirable à plus d'un titre ; et enfin, parce qu'il semblerait qu'il y ait quelque insistance de la part de certaines personnes, j'aurais quand même parlé du dernier et du prochain bouquin du dénommé Guillaume Long, à savoir "Anatomie de l'éponge" (paru chez Vertige) et "Le grand méchant huit" (bientôt à La Joie de Lire)...

guiguibes035
(ca bosse dur, au fond...)

...J'aurais voulu vous dire tout ça, et plein de choses, mais...
...Mais j'ai déjà le nez dans 5 bouquins, et 5 bouquins en cours, c'est 4 de trop pour moi.

Alors plutôt que de m'embrouiller encore davantage dans ces lectures croisées, je vais prendre le temps de finir ces trucs, tranquillement, et on causera après ; la pile de livres, d'essais, de bandes dessinées, de revues continuera à s'accumuler, et puis tant pis pour moi, nom d'un petit bonhomme.

Auparavant, il me faut signaler la nouvelle maquette du nouveau "Poly" (le précédent nom, "Polystyrène", semait encore trop le trouble chez trop de gens, allons-y pour du plus simple), mensuel traitant toujours de l'actu pluri-culturelle du grand est, avec, pour ce numéro 101, des tonnes de papiers intéressants (as usual), et un mini-questionnaire où l'on demande à quelques "pros" du secteur, de donner des conseils de lecture (ou d'écoute, car mon gars Jef est mis à contribution dans ce même numéro) de manière déguisée : quelques questions visqueuses et détournées, des réponses dissimulant des tuyaux et des raccourcis.
Pour celles et ceux qui, pour de forcément mauvaises raisons, ne prendraient pas le temps de lire le très bon magazine qu'est Poly, voici ma petite contribution à ce numéro d'octobre ; je rame pas mal à chaque fois, car il me faut synthétiser en trois lignes, en 12 mots, des trucs pour lesquels je suis capable de faire des pages, vous me connaissez...

- Pour sauvegarder les forêts en incitant à lire de la bd sur le net : les belges de "L'employé du moi" ne font pas que des livres (employe-du-moi.org), l'allemand Demian 5 casse l'écran (demian5.com), et l'américain Kazu Kibuishi signe le drôle et tendre "Copper" (boltcity.com).

- Pour offrir à Guillaume Durand qui ne connaît que Le Chat de Geluck : "Frank" est-il un chat ? Les avis divergent : Frank est avant tout l'incarnation graphique du vaste imaginaire habité, glauque et déjanté de ce probable grand bouffeur d'acide qu'est le culte Jim Woodring. ("Frank", 2 tomes, L'Association)

- Pour dégeler l'ambiance parmi les marins du Koursk (108 m. de fond dans la mer de Barents) : 28 petites pages de non-sense et de minimalisme, à parts égales : une hilarante petite curiosité signée du suisse Ibn Al Rabin. ("Cot cot", Atrabile)

- Pour pouvoir frimer avec le truc que tout le monde s'arrachera dans deux mois : En 2005, R. Kikuo Johnson, un jeune auteur hawaien (ancien élève de Mazzuchelli), déboule avec un premier long récit époustouflant ; parfaite digestion de ses aînés, maîtrise (déjà) totale du médium : la classe. ("Nightfisher" chez Fantagraphics, traduction à venir au Seuil).

Voilà.
J'espère que j'ai pas trop mal parlé de "Nightfisher/Lignes de fuite" (qui vient de paraître), j'aimerais pas me prendre un procès... Ouh là là, elle était facile, celle-là, allez hop, on oublie, autant pour moi.

A noter dans le même Poly, un petit questionnaire et une planche inédite de Loïc Gaume, contributeur régulier au meilleur fanzine bisontin du monde, L'Affaire du Siècle tome 5, dont le dernier numéro (spécial héroïc-fantasy, tout en couleurs), le #18, est online ici-même.

Et pour finir, une annonce réservée aux plus dijonnais d'entre vous : le lamentable personnage se cachant derrière le non-moins lamentable pseudo Casual Dragon, l'ami Manu, et moi-même, irons passer quelques bons disques au Sé'bar, rue Monge à Dijon (suivez un peu, merde), mardi 31 octobre, et comme c'est une veille de jour férié, on oublie le lendemain et on fait la teuf, bordel de merde.
Au passage, Alcor a besoin d'une nouvelle chemise : aidez-le en lui achetant une carte son, pas cher, pas cher.
Pour l'occasion, voilà le flyer/affiche, un bouquet garni au premier qui reconnaît qui a signé le dessin...

hiphousepartyDIJONblog

Ouais, oubliez Technicart, Chronic'Art et autres revues censées donner le "La" de la hype. La dernière attitude à la mode, qui fait passer les trendy-mes couilles et les grave-inside pour des ploucs cosmiques, c'est de jouer la carte du revival HipHouse, et rien d'autre.
Quoi ? Comment ? Vous ne voyez pas de quoi il s'agit ? Damned, vous êtes définitivement has-been, c'est pas bon pour vous.
Ce qu'est HipHouse, mais c'est tout simple.
Je vous l'aurais bien dit, mais faut vraiment que j'y aille, cette fois.

Ah si, un truc ! Si tout va bien, un nouveau radio-show hebdomadaire, chaque dimanche soir, sur Radio Campus Besançon, comme au bon vieux temps ou presque, puisque cette fois, l'émission se fera à deux personnes, voire même à quatre mains, avec cet enfoiré de Jef. On attend une confirmation et des précisions d'horaire, mais ca devrait rouler, on l'espère.
Radio Freesbee, voilà un nom parfaitement crétin pour deux heures d'émission largement plus sérieuse, si tout se passe bien... Et si tout se passe bien, et selon les rumeurs, la diffusion online, sur le site de la radio, est prévue pour tout bientôt, ce qui signifie en gros : si t'es pas sur Besac mais qu'il a un ordi connecté chez toi, eh ben c'est pas grave, lapin.
On en recause.

On air on radiojUne :
- Andre Ceccareli, tout l'album "Rhymes" (sur De Wolfe UK), un truc de 76 bien bluffant, à base de breaks de folie pour coincer des phrases jazz bien décalquées...
- "Zouk" ! Voilà un titre qui en dit long, merci à Marius Cultier pour cette épopée afro-broken complètement bargeot... Hypnotique et pas très loin d'un afro-noise, circa 76 aussi. Grand cru !?
- Hanibal and the Sunrise Orchestra, le classique "children of the fire", un plaidoyer anti-vietnam à la limite du free, mais bon. Encore une vieille saloperie, de 74, cette fois, et il y a une réédition chez nos amis, nos frères, nos très respectables gens de chez Soul Jazz, pardi.
- Lali Puna et l'espèce de reprise du "Together in electric dreams" de Moroder (ouch !) ; dispo sur le EP "Left handed" de chez Morr Music (2003), et aussi sur le "I thought I was over that", collection de remixes, de raretés, de b-sides sorti l'année dernière chez les mêmes (avec des collabos avec Bomb the Bass, des remixes de/pour Two Lone Swordsmen, Boom Bip ou Dntl, de Sixtoo...).
- "Wu-Tang, motherfucker...", le titre du clan, "reunited", défoncé par Funkstörung ; c'est toujours comme ça avec les gens qui splittent, ca me donne envie de réécouter leurs trucs, ca doit être l'âge qui fait ça... RIP Fnkstrng, comme on dit.
- Le Tigre "Friendship station", parce qu'à force de voir des discussions sur le rock'n'roll sur d'autres sites, ca donne envie de retourner l'appartement, boooordel.
Et encore, j'arrive pas à retrouver ma cassette favorite de Fugazi, c'est le voisin qui devrait être content. Oui, parfaitement, ma cassette. Oh, et puis merde, hein.

Allez, à bientôt.
Peut-être.