2 août 2013

Mes premières quarante huit heures à Minneapolis, partie 2.

Après une bonne nuit, il est temps d'attaquer le repérage des lieux.

Zak m'a donc gentiment trimballé d'un endroit à l'autre de Minneapolis, en m'indiquant les spots à ne pas manquer, et la manière de pouvoir m'y rendre aisément : comme des tonnes de monde ici, je vais me déplacer en vélo durant ces trois semaines, la ville s'y prête complètement, et quoi de mieux pour optimiser l'immersion ?

Un premier passage par le Minneapolis College of Art pour repérer les lieux où auront lieu le workshop que j'y donnerais à une douzaine d'étudiants dès lundi prochain, en préambule du gros chantier de collaboration collective que sera Pierre Feuille Ciseaux #4, notre laboratoire de bande dessinée cette fois exporté loin de notre contrée. On y retrouve Barb Schulz, la responsable des actions de ce type auprès des étudiants et la coordinatrice de mon petit workshop, et on discute un peu de la manière dont tout devrait pouvoir se dérouler, et de comment on organisera la chose et l'élan donné aux participants, de comment on articulera les deux semaines.
Accessoirement, c'est également ici que tous les auteurs, ricains et français, ainsi que les membres de l'asso ChiFouMi qui me rejoignent dans une grosse semaine, passeront leurs nuits. Je récupère les clés de ma piaule, un petit appartement d'étudiant au milieu du campus, tout roule comme sur des roulettes.

J'en profite également pour visiter l'exposition-rétrospective consacrée à Jaime Hernandez, que Zak a proposé et entièrement supervisé, qui est bluffante à plus d'un titre. Trente ans de carrière pour le frangin Hernandez, comment résumer cela en valorisant une œuvre et un parcours exceptionnel ? Pari gagné, l'expo claque tout, je suis sur le cul devant les choses exposées.

Zak m'accompagne ensuite à nouveau à travers la ville, de son studio équipé d'un matos d'impression impressionnant aux librairies partenaires d'Autoptic où l'on doit récupérer les bouquins de nos petits auteurs français chéris dans quelques jours, on ne voit pas la journée passer car, évidemment, on passe pas mal de temps à discuter de tout ça, et du reste.
Zak est l'un de ces types qui comptent énormément à mes yeux (et l'une des plus belles rencontres humaines que l'aventure PFC m'a apporté, au passage), et un type profondément généreux et bon. Il me fiche dans les pattes des tonnes de zines et de bouquins mortels, mais on parle pas que de la production et du microcosme de la bande dessinée, fort heureusement : on dit aussi pas mal de conneries, et je finis par repartir de chez lui, le soir venu (le bonhomme doit aller répéter avec son groupe Pretty Ladies, qui se produira d'ailleurs dans le cadre de PFC4/Autoptic) en traversant la ville à vélo, du nord (chez Zak) au sud (MCAD) :
(photo : Sharyn Morrow)

La journée en images, comme qui dirait :



Clint conduit la machine.
The Zak Man in his studio.
Hypnotique.
Bordel, le polaroïd post PFC#4 avec Sarah Glidden, Anders, Zak et ma pomme trône en bonne place.
 
J'ai trouvé l'endroit où aura lieu Autoptic tout seul comme un grand sur mon fier destrier.
Salut le Mississippi, ça roule ?
Barb Schulz et Zak Sally dans les couloirs du MCAD.

L'expo dingue consacrée à Jaime Hernandez.











Bordel de putain de bordel de merde.


Allez, j'y retourne, vendredi ne fait que commencer...

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