17 juin 2025

Chris Ware. Drawing is Thinking | une édition du CCCB, à Barcelone.

J'ai reçu le formidable catalogue d'exposition proposé par le Centre de Cultura Contemporània de Barcelona qui accueille jusqu'en novembre une très très belle itération de l'exposition consacrée à Chris Ware.
Il est super !

Nombreux et nombreuses furent les personnes m'ayant demandé si l'une ou l'autre des moutures initiales de l'expo Ware bénéficierait d'un catalogue d'exposition, et la réponse était toujours frustrante : non, non, non, grrrrrr, non, ben non.
Les raisons étaient nombreuses et souvent frustrantes, aussi je ne citerai que les plus justifiées et pertinentes, laissant les autres, les mauvaises, aux oubliettes des mauvaises décisions : une nouvelle version du livre de Benoît Peeters (La bande dessinée réinventée, aux Impressions Nouvelles) sortait tout juste, et le splendide Monograph de chez Rizzoli, paru en 2017, demeure une somme qui fait tout à fait le taf s'il s'agit de combler les adorateurs.trices de l'auteur (et qui plus est : un ouvrage absolument fabuleux à tous niveaux -y compris sa fabrication folle !- pour moins de 40 balles).
Cela faisait deux raisons, donc.
N'empêche, entre le nouveau matériel peu croisé jusqu'ici, les quelques approches obliques portant sur le travail de Ware, et les quelques pistes que l'on avait pu commencer à explorer sur ces expos, les entrées pour bosser sur un BEAU catalogue ne manquaient pas. J'ai été particulièrement frustré par tout ça, mais ainsi va la vie.

Hors ! Les bonnes gens du CCCB devaient se dire la même chose que moi, que l'on avait l'embarras du choix, et ont donc décidé de faire le taf.
Et plutôt super bien ! Un peu plus de 200 pages de belles repros bien choisies et de textes de grande qualité (traduits en anglais, en plus du catalan initial), joliment mis en forme, et pour 20€ tout juste

Pour celles et ceux que cela pourra intéresser, j'imagine que Rina Zavagli et Simone Mattotti de la Galerie Martel auront très probablement quelques exemplaires à leur galerie parisienne ou à celle de Bruxelles ; Rina ayant fait office de cheville ouvrière de première catégorie dans cette épopée européenne, s'il y a un endroit où trouver l'ouvrage, je me dis -sans leur avoir demandé- que cela pourrait bien être par là-bas ! 

Un salut amical -en plus des remerciements- à toute l'équipe du CCCB pour la grande rigueur et les chaleureux échanges, et particulièrement à Ada Claver, Carlota Broggi et Mònica Ibáñez
 : l'expo a pas mal tourné en Europe et il en est des structures accueillantes comme des personnes qui les pilotent ; pas mal de gens aussi discrets que débordés, mais occasionnellement et pour mon plus grand bonheur, quelques humains qui consacrent volontiers un peu de leur temps et de leur attention à accompagner correctement toute la vie d'un projet.

Il reste encore quelques semaines pour passer par Barcelone ! En plus des raisons habituelles, il y a des choses que l'on est pas près de revoir de si tôt en Europe...





Aucun commentaire: