Pourtant, j'ai bien des choses à dire, hein, il ne faut pas en douter, mais la période, riche en conclusions et en chutes de tout genre (vous vous souvenez de ma procédure prudhommale ? de mes projets secrets ? de Pierre Feuille Ciseaux ? des prochaines dates où je suis censé passer des disques ?), doublée de l'horrible début d'année habituel (annuel, irais-je même à dire) de janvier-février-mars (quelle merde), n'arrange rien à mes affaires (et c'est pas de procrastiner sur facebook qui arrangera les choses).
De fait, entre la nouvelle cuisse (ça pourrait tout aussi bien être une nouvelle couille, ce qui me ferait une belle jambe, à moins que cela ne soit le contraire, more news soon) et la dèche ambiante, pas de grosse partouse charentaise pour mézigue, et après la première date de notre mini-tour avec Le Retour du Boogie (à la péniche Cancale, à Dijon, vendredi soir, dans un très chouette nouvel endroit tenu par de très chouettes personnes, vraiment), j'ai préféré déclarer forfait pour la suite (à Lyon, en toute logique, une péniche a brûlé cette nuit... ?), et regagner mes pénates, la queue et les trois couilles entre les pattes.
Bah.
Vivement mardi, quoi...
Pour autant, et parce qu'il ne fait pas bon faire de mauvaises blagues sur Haïti dans ce monde dans lequel nous vivons, je vais arrêter de me plaindre, promettre une fois encore que le prochain message posté sur ce blog sera plus conséquent et OP-TI-MISTE, et retourner à mes affaires courantes.
Je vais juste utiliser la périmètre de promotion circonscrit à ce blog pour annoncer que mardi (oui, après-demain), on joue avec les copains du Retour du Boogie à La Poudrière de Belfort aux côtés de Lee Fields et surtout du Menahan Street Band (avec Charles Bradley).
Croyez-le ou non, mais les gars du Boogie vont essayer de s'habiller correctement, histoire que les Dunham/Daptone/Desco All-Stars qui composent cette fabuleuse formation ne se croient pas revenus chez eux, à Brooklyn.
Ca va être super bien, c'est TOUT VU.
Quelques nouvelles quand même, avant de partir sur la pointe des pieds pour ne réveiller personne :
• John Porcellino, l'un des zozos que je place très haut dans mon petit panthéon personnel des auteurs de comics qui m'ont parqué et me procurent toujours énormément de satisfaction, à démarré un blog.
On y parlera probablement de plein de choses très intéressantes, comme par exemple du cycle de reproduction des ragondins, mais John P. peut tout faire et je trouverais toujours ça formidable, car c'est John P.
• Speakin'of John P., signalons la création d'un site de strips tenu par Jordan Crane, où l'on retrouvera Porcellino mais aussi Gabrielle Bell, Sammy Harkham, Ted May, Steve Weissman (formidables contributions) et quelques autres. Ca démarre fort ici : http://whatthingsdo.com.
• Je sais plus si j'avais déjà cité la mort de David Levine ? On retrouve de formidables choses du type ici, sur la gallerie d'illustrations de NY Books qui lui est consacrée, et ici, pour le reste de son oeuvre (huiles, aquarelles...). RIP, comme on dit vindzousss.
• dans le cadre de recherches personnelles, je suis en quête d'images, de captures d'écran, ou même, soyons fous, de la série suivante, qui doit être disponible en DVD pour un prix complètement déraisonnable pour le chômeur que je suis.

Oui, je sais, "mais qu'est-ce qui lui arrive, moooon diiiieu", mais non, hein.
Attention, je ne parle pas ici du film tiré de cette série, hein, et paru à la même période, non, bien de la série de 72/73, coproduction franco-italienne si je ne m'abuse (et oui, je connais déjà le travail d'Henrik Larsen à ce sujet).
• L'innénarable Jean Bourguignon était à Angoulême, la preuve.
Voilà pour le moment.
Et sinon ? Ben...
On air on RadioJune :
- mon homeboy Zo m'a fait super plaisir en prenant le risque de m'offrir un disque, la vache, ils sont pas nombreux les zozos à s'y essayer, mais voilà, Zo is the man, et il complète ainsi ma petite "collection" (qui n'en est pas vraiment une) des productions de la clique de Detroit que j'adore par dessus tout (Tribe represent).
Un formidable disque de Wendell Harrison et Philip Ranelin, accompagnés sur ce coup par Jeamel Lee, circa 1974.

Zo aka La Chauve-Souris is da man !

- Angil & the Hiddentracks avec Françoiz Breut "Thelma et Louise ?" (sur le site de We Are Unique Records, checkez l'offre de souscription vraiment cool).
- ne vous moquez pas mais je redécouvre The Wings, à qui j'attribuais un effet madeleine de Proust sans avoir jamais réellement pris le temps de décortiquer la bestiole.

Un début de discussion à ce sujet sur facebook, après que j'ai posté une de leurs vidéos (celle-ci, si je me souviens bien), m'a donné envie de creuser un peu la discographie du groupe, je ne connaissais réellement que deux ou trois albums...
Qu'on arrête de me casser les couilles avec Lennon, le meilleur de Beatles c'était Paul, ca semble évident avec certains albums des Wings et si vous n'êtes pas d'accord, n'oubliez pas que je suis sur mon blog et que je dis ce que je veux, comme par exemple "la meilleure chose dans le truc qu'a fait Sfar sur Gainsbourg, c'est le générique de début, et le meilleur moment c'est quand ça s'arrête".
Bon ok, c'est pas de moi, j'ai pas l'intention d'aller mettre du pognon dans ce truc, faut pas déconner non plus, et puis j'ai claqué mon crédit cinéma au festoche Télérama en allant notamment voir quelques trucs moyens et d'autres très bons, comme "Vincere" de Marco Bellocchio (très bien fichu, très bien interprêté, très belle caméra), "Le Temps qu'il reste" d'Elia Suleiman (pour sa première partie, la plus classique peut-être, mais délicieusement respectueuse dans son esprit de retranscription historique), "Les herbes folles" de Resnais (en vrille mais pas inintéressant, même si pas inoubliable), et même "Adieu Gary", premier long de Nassim Amaouche, plein de promesses mais qui ne m'a pas assis (je l'étais déjà, ceci dit).
Zut, je voulais parler des disques alentour, là.
Encore raté.
Voilà, c'est tout.
Ah non, j'oubliais cette géniale vidéo dont j'ignorais l'existence.
La classe absolue, le respect éternel, etc :
A bientôt, ou pas.
J.
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