4 février 2011

Deux milles bonzes.

Nous sommes vendredi, je viens de contribuer à défaire une grosse pelote de merde, l'un des 7654326754 projets de mon quotidien du moment ("ouais, ton quotidien, quoi... - ta gueule."), je suis content mais comme j'ai pas envie de saoûler le monde pour si peu, je me réfugie dans la vie numérique machin, on est tellement bien ici.
J'ai douze milliards de choses urgentes à faire, mais j'ai envie de m'imposer de mettre à jour ce blog, qui ne sert à rien ni à personne, mais qui, faut le croire, ne veut pas s'éloigner de ce quotidien, justement. Soit.

La vie à Besançon en ce moment ressemble à n'importe quel début d'année, à n'importe quel autre mois de février, ceux-là même où l'on ne met pas son gros blouson parce qu'il y a du soleil par la fenêtre, et où l'on revient penaud le soir avec la goutte au nez, les pieds glacés et l'envie de se plaindre d'avoir du sable chaud dans les baskets, oh oui putain, un peu de soleil merde, plein le cul de la Franche-Comté. Oui oui je sais, tu l'aimes ou tu la quittes, ce genre de conneries.

Je reviens d'Angoulême, qui ne ressemblait pas à n'importe quelle autre édition parce qu'il y était question de choses pénibles à vivre et à entendre, mais dont certaines heures passées en compagnie inattendue (mais chouette) laissent espérer qu'on parlera bientôt de tout ça en rigolant, un pot à la main, en feuilletant de prochains très chouettes bouquins. C'est ce que beaucoup de gens espèrent en tout cas, alors on croise les doigts, et on espère que la bonne volonté, l'idéalisme et ce genre de concepts désuets feront encore leurs preuves. Wait and see.
J'en ai ramené quelques souvenirs débiles, et comme à l'accoutumée, quelques rencontres, quelques retrouvailles, et aussi quelques caisses de fanzines et de bouquins. Je compte pas m'arrêter là, il y a plusieurs publications dont j'ai envie de dire du bien, ne serait-ce que pour ma maman, probable dernière lectrice de ce blog moribond-mais-qui-bouge-encore-parfois, sache quels jolis livres occupent l'esprit de son grand dadet de fils.

Dans une heure, parce qu'il faut bien vivre, j'irais servir des bières dans cette nouvelle salle que les bisontins n'osaient plus espérer, et dans laquelle on place beaucoup d'espoirs. J'ai un bon coach, même s'il stresse tout le monde avec son jus d'orange. Je renverserais probablement plein de bière tiède partout, mais je mettrais ça sur le compte de l'émotion, parce notre forever homie Feetwan vient d'être papa, et bordel, peut-être même que j'en boirais une aussi pour l'occasion, pour fêter ça, et oublier quelques merdes ; ah ben oui, on est en février, et en février, il n'y a pas grand monde pour collaborer à la mise en place effective d'un dossier de RSA perdu parmi tant d'autres. "Bon, tant que c'est que des histoires de tunes..."

En rentrant, au milieu de la nuit, le squelette transi, je prendrais quelques minutes pour parler d'autre chose. Enfin, quand je dis parler, nous nous comprenons, hein.

En attendant, je réécoute le volume final de la petite sélection faite à l'occasion de la prochaine Soul Food proposée par les copains dijonnais, en préambule à notre soirée "BesAngeles" de vendredi 18 février :

 Il y aura de chouettes surprises offertes aux gens qui se pointeront, c'est rien de le dire.
De l'objet collector avec de la musique mixée par les copains, et puis de la linogravure faite par la copine, du tirage limité, de la série ingaulable, etc, tout ça parce que comme on s'ennuie grave dans notre quotidien (ce même quotidien, oui, toujours lui), eh ben on se rajoute des choses à faire.
On sait jamais, peut-être qu'un jour on s'emmerdera. Mais pour l'heure...
En attendant, disais-je donc, je réécoute donc ce vrai-faux-mix avec dedans des choses de Blundetto (remixé par Blanka), Elan Tamara & Dimitri Grimm, Ricci Rucker & Mike Boo, Miguel Atwood-Ferguson, Wilder Zoby feat El-P, Egon, Oh No & J. Rocc featuring Guilty Simpson, Damon, Olivier Daysoul remixé par my bro Miqi O., et de la petite Angela Simpson.

On reparle du reste bientôt.
Know your enemy, make love not war, pisse and zob, et toutes ces conneries.
Pas vrai, Hercule ?


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