Cela m'aurait pourtant semblé bizarre -voir impossible- d'associer,
d'une manière ou d'une autre, cette maudite ville-mélasse jurassienne
dont je me suis extirpé très fébrilement à l'adolescence, et l'œuvre
précieuse d'un auteur contemporain qui ne choisit pas entre le dessin,
la musique, l'écriture, et dont je suis très admiratif.
Et pourtant, voilà : je termine donc ce soir un énième bouquin de Fabio Viscogliosi
et désormais, en tombant sur son boulot, je vais penser aux moches
cheminées de l'usine Solvay à Tavaux, aux rades dolois où j'ai passé
beaucoup trop de temps.
Qui l'eut crû ? Pas moi.
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