11 octobre 2016

Crève charogne, crève poubelle.


Il était 9h30, je m'apprêtais à quitter Besançon ce matin, et en traversant la ville je croisais de vieilles copines, de vieux copains.
Arrivé sur le parvis de la gare, je me retourne afin de contempler une dernière fois cette belle ville (que je suis, je dois bien l'avouer, assez content de quitter pour retourner chez moi) (dans l'ouest).
En face de moi, les collines aux teintes pré-automnales, le ciel bleu d'octobre et, au milieu de ce tableau pas trop mal pour un au revoir, malédiction ! une figure bien connue, l'ancienne lèche-cul suprême du célèbre patron suisse moustachu désormais sous les verrous. Vision d'horreur. Avec grand hâte je fais demi-tour et me précipite à l'intérieur de la gare, puis fonce sur le quai, m'engouffre dans le train, remué par ce choc esthétique venu des profondeurs des enfers. Presque rassuré, je me calfeutre au fond d'un fauteuil, espérant que mon train démarre au plus tôt.
Cette vieille peau, flanquée de son carré Hermès de mon cul, de son vison à la con, et de toute sa présence anxiogène de créature permanentée et maléfique pénètre précisément dans mon putain de wagon et se pose juste à côté, là, à deux pas. La simple évocation de sa présence me donne la chair de poule, me remue les entrailles, me donne envie de vomir. Ah mais ça c'est une idée ! Si seulement je pouvais me vider sur elle en cette belle mâtinée ! Voilà qui, assurément, ensoleillerait encore davantage cette journée. Quelle belle manière de quitter Besac ce serait alors.
C'était June, depuis la gare Viotte, je vous tiens au jus, à vous les studios.
ps : les copains, les copines que je n'ai pas vu/croisé durant ce court séjour, désolé encore, je ferai mieux la prochaine fois, promis.

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