21 novembre 2016

La fin du monde.

Je passe deux heures au Comptoir des Francofolies en attendant mon train : cet endroit est dans le bâtiment de la gare, je suis chargé, j'ai voulu faire au plus simple, je ne m'y étais jamais aventuré, qui ne tente rien etc.

Je savoure un Pepsi à 3€30 les 33 centilitres.
Il y a des écrans géants qui diffusent des extraits de concerts de Raphael, de Diams, de Christine and the trucs, de Patrick Bruel, de Woodkid.
Je suis presque seul, assis à une petite table et assis sur une banquette en skaï écarlate, juste à côté d'une mini-scène où trône une guitare électro-acoustique qui semble dédicacée par les membres de Louise Attaque. Un peu plus loin, une autre guitare, électrique, je frémis en imaginant qu'elle est signée de la main de Cali ou d'un membre des Insus.

Dehors, c'est la fin du monde qui commence, il y a énormément de vent, des branches tombées sur les routes, le bus qui tanguait sur le pont qui donnait l'impression d'en faire de même.
Plus j'y réfléchis, plus je me dis que me faire emporter par la bourrasque pour tomber dans les eaux dégueulasses de la zone industrielle portuaire serait un sort préférable à rester ici, finalement.

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