Leon Michels et sa clique ont encore frappé.
La compo est très belle, mais le mix est dingue, les arrangements sont impeccables, ça sonne comme du Leon Michels, quoi.
C'est évidemment du côté de Big Crown que ça se passe.
Leon Michels et sa clique ont encore frappé.
La compo est très belle, mais le mix est dingue, les arrangements sont impeccables, ça sonne comme du Leon Michels, quoi.
C'est évidemment du côté de Big Crown que ça se passe.
Le temps passe vite !
En interne, au sein de certaines structures professionnelles, un peu moins, comme le démontre cet email que je viens de recevoir.
Pour les retardataires (bon, 2 ans, c'est un petit retard ou un gros
?), considérons cela comme une opportunité de mettre vos répertoires à
jour : non, je ne travaille plus pour le Festival de BD d'Angoulême.
Depuis 2023, n'est-ce pas.
Ah oui ! J'ai chichement contribué à Bellicus, un bouquin scénarisé par El Diablo et dessiné par Pierre Ferrero, qui vient de paraître chez Massot éditions.
Et j'insiste sur le chichement, qui me donne bien le sourire malgré tout, j'avoue : d'abord parce que j'ai principalement joué un peu avec les magnifiques pistes d'illustrations de couverture concoctées par mon frérot Pierrot, et ça, bosser avec les copaines, c'est tout de même toujours un kif... mais aussi parce que j'ai pondu plusieurs titrailles (gribouillées à la main, remontées mécaniquement et numériquement...) parmi lesquelles El Diablo et Pierre auront choisi leur favorite. Et puis j'ai agencé deux ou trois éléments pour proposer une maquette de couverture qui ne conserve au final pas forcément mes pistes favorites, mais qui intégre cette bonne grosse titraille bien paf-paf.
En gros : El Diablo, tou.te.s les relou.e.s qui vidaient de la Krylon dans les années 90 le connaissent, je vais pas revenir ici sur son crew, les PCP (avec notamment Decay, Number 6 ou Popay...), qui faisaient kiffer jusqu'en province. Idem quand ça lisait le Psikopat chaque mois un peu plus tard, ou quand ça matait Lascars ou Les Kassos sur petit écran... El Diablo la ramène un peu partout depuis toujours, il est pas du type fatigué.
Bref : taper du lettrage pour El Diablo, plus de 30 ans après avoir kiffé les siens, j'avoue, c'était un bon truc de la fin 2024. Merci à l'amigo Pierre pour avoir fait coucou.
Le bouquin est en librairie, son descriptif est ici.
Merci Pierrot, merci Boris, merci Florent !
J'avoue, je n'y croyais pas trop.
La reformation d'un groupe mythique mais sous-estimé, dont on retiendra finalement de ces dernières décennies surtout quelques excursions en solo pour quelques-uns de ses membres, ça me laisse toujours un peu sceptique.
Les réseaux sociaux m'avaient bien chauffé à blanc ces derniers mois : les types tapaient une vaste tournée à l'occasion des trente ans de leur track historique. Ouais, celui-là.
En cette année de célébration de ce bon vieux hip hop, le mille-feuilles nostalgique repoussait déjà les limites de l'indigestion. Et je me méfie de la nostalgie comme de la peste.
Et puis... Et puis ces quatre zozos ont fini devant les caméras de RedBull Music, et l'idée qui me semblait super foireuse sur le papier tenait du génie. Reprise de "93 'til", et les mecs sont au taquet, ils ne lâchent rien, ils enchaînent de ouf en rappelant au passage pourquoi ils ont toujours regretté avoir opté pour des parties super courtes lors de l'enregistrement et du mix du titre : un peu plus de place leur est offerte ici, et même avec trente ans de plus dans la gueule, Souls Of Mischief frustre encore un peu plus celles et ceux qui, comme moi, ont attendu de leurs nouvelles collectives pendant tout ce temps. Les livraisons n'avaient pas toujours été aussi convaincantes que lorsqu'elles avaient été faites avec l'enthousiasme juvénile de "93 'til Infinity" (93) ou "No Man's Land" (95), et la dernière sortie conséquente, "There Is Only Now", leur sixième album (avec Adrian Lounge), a déjà dix balais au compteur ; bon, il était légitime d'attendre quelque chose de ces trente ans à fêter, peut-être... Je suis pas déçu, le sample complètement mythique de A-Plus reste au centre parce que faut pas déconner, quand on isole cette boucle, on la garde pour la vie, et les types virevoltent avec une énergie qu'on souhaite à tous les cinquantenaires (suivez mon regard).
Je vais attendre la suite, avec impatience.
Fun fact : à l'époque, j'étais persuadé que les quatre loulous étaient à peine plus âgés que moi, je sais pas pourquoi. En checkant ce soir, je m'aperçois que j'ai 2/3 de plus que chacun de ces quatre mc's dingos.
Quand t'es au bout du rouleau, fais confiance à l'adversité pour te pourrir encore un peu plus, toujours, systématiquement.
C'est parti pour la longue litanie culpabilisatrice des + de 30 ans auprès des - de 30 ans.
Hé, zut, un peu d'honnêteté et distance, vite fait : le constat d'échec, il est pas à localiser chez les jeunes qui ne se retrouvent pas dans les législatives : il devrait surtout être chez nous toutes et nous tous, incapables de pouvoir donner suffisamment envie de croire en ce monde, ou en ses mécanismes de représentativité complètement foireuse.
Running up that hill hier au magasin de fringues pour enfants, running up that hill hier sur l'enceinte bluetooth d'une ado en traversant le quartier, running up that hill dans le bus a cet instant précis...
Bon, y'a clairement des revivals pire que d'autres. Quand ce titre est sorti, j'avais 13 balais, on avait tou.te.s un crush sur Kate. Mais j'aimerais pas qu'une série pour adolescent.e.s (et adultes coincés dans une nostalgie trop cosmétique et marketée pour être honnête) m'en dégoûte, tant le tabassage du moment est intense.
Paname, mardi, 8h du mat dans le Xème : un baqueux en bagnole toutes sirène hurlantes pique une pointe (bien au delà de la vitesse autorisée, évidemment), freine subitement quasiment à ma hauteur pour bloquer un cycliste en pleine bourre rue du faubourg Saint-Martin, en mode Batman/K2000.
Ultra vénère, ultra menaçant, le mec commence à vraiment monter dans les tours, le cycliste fait pas le mariole.
On est quelques piétons encore endormis sous la bruine matinale. Passées les trois secondes de sidération, on s'approche tranquilou pour calmer le jeu : depuis le temps, je sais bien que s'approche d'une situation comme ça c'est clairement agacer la volaille davantage, je suis pas fou, j'y vais super poliment (pas facile). Le mec nous insulte, son gyro fait de maigres reflets bleu sur sa tête de cochon, il nous éloigne de la main gauche en posant sa main sur sa poche droite. Euh, quoi ?
J'ai pas attendu 2022 pour flipper des condés, et ces derniers jours, on manque pas de carburant pour #ACABer à tout va. Ils sont nerveux, ça les démange.
Ça se précise !
Journée checkup du montage de l'expo Chris Ware à la BPI du Centre Pompidou : ✔️
Avec Benoit Peeters et tout plein de monde.
#centrepompidou #bpipompidou #bpi #paname #chrisware #coucoucavalasncf
Avec une douzaine d'équipes pédagogiques d'un peu partout en Franche-Comté ; environ trois cent élèves de collèges et lycées du même coin ; deux auteurs qui cuisinent super bien (Pierre Maurel et Pierre Ferrero) ; et une nouvelle agrafeuse qui nous permet d'agrafer des fanzines de 100 pages (ouais frérot ! 100 pages 🤯 ! on est pas là pour enfiler des perles) : on a pas trop chômé ces 2 ou 3 derniers mois.
Après ces deux années de distanciations et d'éloignements à la con, on a creusé l'idée de la rencontre en long en large et en travers avec les mômes : c'est pas fini mais bientôt !
Et en attendant, il y a un petit photo-report sur le site de 🗨 l'Association ChiFouMi !
L'un des gros chantiers de cette année touche à sa fin.
Je ne vais pas mentir : c'était fort plaisant de creuser dans les moindres recoins des archives de monsieur Ware. 👀😍
Rendez-vous à la Bpi - Bibliothèque publique d'information du Centre Pompidou, Paname, à compter du 8 juin et jusqu'au 10 octobre 2022 ! 🎉
Infos : https://www.bpi.fr/exposition-chris-ware-bpi/
#chrisware #bpi #bpipompidou #centrepompidou #paname #legendarydoublespread #buildingstories #kramersergot7 #2008
On est à Audincourt, enfin, à Seloncourt, enfin : on ne sait pas trop où se situe le poste-frontière le plus proche.
On continue notre tournée des ateliers fanzines avec des mômes de bahuts de Bourgogne Franche-Comté : Dole la semaine dernière, Besançon en début de semaine, Audincourt, enfin, Seloncourt jusqu'à vendredi.
👀 Les photos pour illustrer cette virée : un chien qui roupille dans le couloir devant notre salle de classe ; Pierre qui agrafe des centaines de fanzines ; des relais gastronomiques de haute voltige, voyez plutôt le nom du restau ; un petit basket devant le garage à Audincourt ; le photocopieur de la salle de l'administration du bahut qui sature, comme d'hab ; et la maison des voisins de notre virée de ce soir. 🎉
Allez zou.
Avec l' Association Chifoumi et Pierre Ferrero et 12 classes de collèges et lycées des environs.
Bon ben cette fois fois, c'est parti...
Du 8 juin au 10 octobre, la Bpi accueille une exposition dédiée à l’œuvre de l’artiste américain de bande dessinée Chris Ware, en partenariat avec le Festival international de la Bande Dessinée d’Angoulême qui lui a décerné en juin 2021 le Grand Prix pour l’ensemble de son œuvre.
Après les expositions consacrées à Art Spiegelman, Claire Bretécher, Franquin, Riad Sattouf et Catherine Meurisse, la Bibliothèque publique d’information rend hommage cet été à l’immense talent de l’artiste américain Chris Ware, qui poursuit depuis trente ans une œuvre d’une inventivité exceptionnelle, déjà distinguée par de nombreux prix internationaux : plusieurs Prix Ignatz, Harved et Eisner, un American Book Award et le Guardian First Book Award, ainsi que le Grand Prix de la ville d’Angoulême, le Prix du meilleur album au festival d’Angoulême et Prix de la critique.
Élaborée en étroite collaboration avec l’artiste, cette exposition rétrospective guidera les visiteurs à travers son œuvre qui explore méthodiquement, dans ses différents travaux et ouvrages, toute la richesse et les potentialités du 9e art.
Tout au long d’un parcours principalement chronologique, destiné à montrer les évolutions graphiques et narratives de Chris Ware, une large place sera accordée aux planches originales : tant par leur ampleur que par les traces de crayon bleuté, elles nous font percevoir le dessin de Chris Ware dans sa précision et sa beauté. Mais aussi des imprimés rares, des croquis et carnets de notes ainsi que des agrandissements en couleur commentés viendront démontrer combien Chris Ware est un vrai artiste du livre, un inventeur doublé d’un artisan perfectionniste qui en a proposé de puissants renouvellements et a permis ainsi aux publics de pénétrer au plus près des arcanes du langage de la bande dessinée. Artiste complet, Chris Ware a aussi réalisé un grand nombre d’objets – maquettes, sculptures et constructions diverses – qui sont autant de prolongements ludiques de ses histoires.
L’aventure artistique et éditoriale entamée dès les années 1990 avec la parution des différents fascicules de l’Acme Novelty Library, puis la publication de ses principaux ouvrages, Jimmy Corrigan (2000), Building Stories (2012) et Rusty Brown (2020) ainsi que les multiples travaux qu’il a offerts aux mondes de la presse (notamment sa participation au New Yorker) et de l’édition, mais aussi du film d’animation (les animations réalisées autour de Quimby the Mouse, Rusty Brown ou Mirror) ouvrent à la bande dessinée l’expression romanesque d’un temps saisi dans de multiples dimensions, et dévoilé à la lecture et au regard.
Réalisée avec Benoît Peeters et Julien Misserey, tous deux spécialistes de l’œuvre de Chris Ware et plus généralement de l’histoire de la bande dessinée, l’exposition s’installe au cœur des espaces de la bibliothèque, en adéquation parfaite avec les prédilections esthétiques et graphiques de l’artiste, et en dialogue évident avec la vision portée par le Centre Pompidou sur la création contemporaine.
Un système de QR codes associés à des pictogrammes dans l’espace d’exposition vous permet de lancer du contenu texte (PDF accessible), audio (commentaire audio des planches) et vidéo (description d’œuvres en LSF)
Merci Les 2 Scènes pour cette très belle proposition signée la Cie S'appelle Reviens : ça s'appelle "A poils", c'est une très belle tangente au marasme lourdingue du quotidien.
Samedi matin, toute la famille a adoré ça et si ça passe vers chez vous, n'hésitez pas, ça en vaut la peine : une quarantaine de minutes qui souligne l'adage selon lequel le voyage vaut souvent bien davantage que la seule destination. On est au cœur d'une expérience autour de la découverte du merveilleux, où la construction collective (tiens donc) et ses surprises prennent clairement le pas sur la micro-trame narrative qui ne saurait être résumée dignement. Il y a une forme de mise en abyme allégorique assez fofolle entre les trésors de matos déployé (des flight-cases qui virevoltent, des dispositifs articulés au top) et un élan plus organique qui se répondent idéalement ; des roadies au plateau, pieds nickelés graisseux et morphologiquement très complémentaires, généreux dans leur pilosité évolutive comme dans leurs gestes faussement brouillons ; et plein de gamin.e.s complètement emporté.e.s par ce qui ressemble à une sacrée belle première expérience théâtrale.
Ah oui, parce que j'oubliais : c'est un truc qui s'adresse directement aux mômes, dès 4 ans.
J'avoue on a triché.
Il y a une énorme dose de réconfort que l'on se prend en pleine face sans l'avoir demandée, et je sais pas pour vous, mais moi en ce moment j'en redemande.
Merci Alice Laloy et la clique de poilus !
* EDIT du 12 septembre 2023, soit plus d'un an après : Sunny nous sort encore régulièrement "ça se sont ? DES FLIGHTCASES ! Et ça s'accroche avec quoi ? DES MOUSQUETONS". Well done, guys.
(photo non-contractuelle)
La masterclass Chris Ware filmée le mois dernier lors du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême est en ligne. 🎥
Une petite heure de blablabla animée par Benoit Peeters et moi-même, et une belle standing-ovation finale pour un auteur dont on reparlera (très) bientôt ici-même.
Ça fait combien de temps que vous n'avez pas contribué (texte, dessin, photo, collage, whatever) à un fanzine collectif fait avec les moyens du bord, plein de chouettes participant.es et beaucoup d'enthousiasme ? 👀
A la demande générale (de plusieurs contributeurs/contributrices, ce
qui m'évite d'endosser cette responsabilité seul, c'est parfait...), la
deadline est repoussée : on ne marquera pas le coup des dix ans jour
pour jour de la disparation d'Adam Yauch avec le dit-zine (comme
initialement prévu), mais on sera pas très loin derrière... La
photocopieuse chauffe déjà.
||||||||||||| "And Then I'm Gone" | un
fanzine collectif marquant le coup des dix ans de la fin des Beastie
Boys, en hommage à qui vous savez. 🎤
[MCA • 5 août 1964 - 4 mai 2012]
⛑
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