25 mai 2005

DAVID B., VA TE COUCHER. (rêve de la nuit du 24 au 25 mai 2005)


Putain j'ai fait un rêve purement débile la nuit dernière. Je m'étais couché super tôt, c'est bien fait pour ma gueule, à chaque fois je le regrette...
J'ai que des fragments (ou moment ou j'écris ces lignes, je me lève et j'ai encore la gueule dans le cul...), mais vite je les couche sur ordi :

Il nous faut fuir, c'est la guerre, ou une invasion extra-terrestre, je sais pas, mais en gros c'est le chaos et l'anarchie, chacun pour soi, la terre est ravagée.
Le ciel est orange sombre, avec des éclairs non stop, la pluie est super chaude, c'est vraiment pas cool, dans mon rêve je suis dégouté et anéanti.

Je ne sais pas ou est Drine, ni mes amis proches, ni ma famille...

Besancon est massacrée sous une pluie de météorites ou de lave, je ne sais pas trop ce que c'etait, mais c'était hardcore.
On se casse de Besancon (qui en fait, dans mon rêve, ressemble à Carcassone, ben ouais...) dans un camion avec des roues d'au moins 3 mètres de haut, et le camion tient toute la route en largeur, une double-voie au moins.

Je prends la fuite avec une bande de sacrés zozos :
- mon petit frère Jeremy est là, il fait 280 kilos (me demandez pas pourquoi, en vrai il doit faire 10 kilos de plus que moi) , et son tronc est relié à son fauteuil roulant, un peu comme Mojo dans les X-mens période Arthur Adams.
- mon pote Edouard est là aussi, lui, il est manchot et muet, il communique avec un faisceau laser qui sort de la lampe torche qu'il a en permanence coincé dans les dents, et qui irradie de manière ralentie : c'est-à-dire que les mouvements qu'il fait avec son menton lui permet d'écrire des trucs qui "restent" là ou il illumine... des lasers mous et statiques, quoi. Super chelou, hein...
- il y aussi un punk à chien, que j'ai jamais vu mais qui m'appelle "roulio", en imitant Julio Iglésias.
- et également un mec en costard cravate, un commercial qui vend des portables, des ordis, des balises GSM, mais plus rien ne fonctionne et il n'arrete pas de pleurer. Il garde pourtant sur son dos une nappe de restaurant avec dedans plein de ces telephones sans interet.

Avec nous, il y a aussi un espèce de gros lézard orange, qui après coup me fait penser à Marvin le rouge, dans Donjon... Il fait 3 fois ma taille, mais il est très attentionné à mon égard ; par la suite, alors que je dors, je le surprends en train de se branler juste à coté de moi, avec le regard super glauque : son sperme est de l'acide sulfurique, c'est la seule manière qu'il a encore pour tuer ses ennemis.
Je me lève en sursaut et subitement, on se bat a coup de sabre-laser.
Lui en a un rouge, et moi un vert, évidemment, et pendant qu'on se castagne la tronche, Edouard m'écrit sur un mur avec sa lampe bucale "Ne sombre pas, ju, ne sombre pas dans le coté obscur", alors je tue pas Marvin meme s'il voulait me cracher dessus avec son foutre mortel, je me contient et dès que les autres ont le dos tourné je le pousse hors du camion et il roule dans la lave qui nous colle au cul.

On se cache, le temps de faire le plein, dans un énorme silo à grain, genre 500 mètres de haut, en pleine campagne, apparemment abandonné.

Pour trouver comment faire le plein de carburant, faut communiquer avec des amis des proprios du camion, que je connais pas (ils sont coincés dans la cabine, verres fumés, etc) ; ces amis sont coincés de leur coté sur une montagne à 60 bornes d'ou le silo se trouve.

Vu qu'aucun moyen de communication ne fonctionne plus désormais, il nous faut improviser : le graffeur Delta, qui sort a ce moment précis d'une soute du camion, propose de faire un graff géant et au chrome sur les toiles du silo, et du coup, je sors au moins 80 bombes de chrome de mon sac, comme par hasard.

Mes bombes sont des ALIEN mais encore mieux que les ALIEN : encore plus petites, on peut régler la pression (mais j'ai pas trouvé comment), a tel point que Delta, perché sur le toit du camion pour peindre le haut des toiles du silo, se retrouve propulsé dans le ciel avec ses petites ALIEN dans les mimines, en hurlant "au seccouuuuuuurs !!!".
Traumatisant, moi j'aime bien Delta.

Le graffiti à peine terminé, il se met à pleuvoir encore plus violemment et le ciel s'obsurcit définitivement, nous privant de soleil ; on se retrouve donc dans un silo avec plein de vapeur de bombe de peinture dans le nez, la tête défoncée, à se rendre compte subitement que la fin du monde, on pourra pas l'éviter, et qu'on crévera loin de tout, loins des nôtres, privées de celles et ceux qu'on aime, comme des cons.

Il y a du bruit à l'entrée du silo, tout le monde se cache et 4 filles entrent dans le silo, armées pire que dans MadMax. Personne n'ose la ramener...
Personne ne semble s'en rendre compte, mais je reconnais les Luscious Jackson, surtout 2 d'entre elles, mais pas les autres :
"Vous vous etes faits refaire les visages, mais vous etes Luscious Jackson !
- Oui, c'est vrai, ca alors, mais comment peut tu nous reconnaitre ? dit l'une d'entre elles que je n'ai pas reconnu.
- Alors nous te remercions, regarde" me dit une autre, et là, elles se foutent à poil, je dis "Ahhh mais qu'est-ce que vous faites enfin !", je suis super gêné, c'est vraiment pas le moment, comment peut on avoir de la libido à ce moment-là, et en fait elles sont translucides, leur peau est bleu transparent et luminescent, genre resultat d'une manip extraterrestre... et il y a une jolie musique, une jolie lumière, un peu comme dans les films de SF mièvres et naifs.

Tout le monde sort de sa cachette, subjugués par leur beauté inédite, et semblent hypnotisés. Mon petit frère s'apprete à toucher l'une d'entre elles et Edouard gromelle quelque chose. Je lui jette mon sabre laser qu'il choppe avec sa bouche décidément super efficace, et avec mon arme de Jedi, il écrit "Méfiez-vous, méfi..." et PSCCHTT, un énorme faisceau tombant du ciel le vaporise sur place.

Tout le monde hurle et court dans tous les sens, je glisse sur des grains (on est dans un silo à grain), et je m'explose le crâne sur une poutrelle métallique.

Ma cervelle coule le long de mon crâne, j'essaie de la remettre avec mes doigts dans ma boîte cranienne, mais ca marche pas, j'ai super mal et je me mets à pleurer car je sais que je vais mourrir.
Je me réveille, et je mets au moins 30 secondes à réaliser où je suis réellement.

5 minutes après, j'écris ces mots...

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