2 juillet 2005

JE FAIS QUE PASSER, LES COPAINS.

Live from les eurockéennes de Belfort 2005

Hier vendredi, journée ponctuée autour du début du grand raout juilletiste, qui rend sourd pour une semaine : les Eurockéennes de Belfort.

Cette année, programmation qualitative, qui flirte entre super easy et gros pointu, un peu comme d'habitude (même si pour moi, la prog de cette année est un chouïa moins excitante que les dernières années), grâce au talent combiné de nox deux excités favoris, à savoir monsieur Kem et monsieur Christian Allex (interviewé dans le dernier numéro de Polystyrène au sujet des création co-produites par les Eurocks et la Vapeur de Dijon).

Vers 16h, my man Alex se pointe à l'appart et après un thé trop infusé, plein d'amertume, nous laissons Drine (qui part un peu plus tard de son coté avec Manue et Alex - pas le mien, celui de Manue, merde, faut suivre !), prenons la voiture et traçons, direction le Territoire de Belfort, gigantesque département ou je ne vais qu'une fois par an, je crois ; je suis bien content car avec Alex, j'ai enfin trouvé un zozo sur Besançon qui est prêt à bouger à droite à gauche pour aller bouffer du bon son, tous mes potes les plus chauds étant pas forcément à côté (hormis Feet qui bosse comme un malade entre son taf et ses prods).
Dans la bagnole, on se cogne "Midnight Marauders" non-stop, en boucle, et on rappe à tue-tête les refrains de ce qui ressemble quand même au... meilleur album hip hop de tous les temps ? Discuss later, mais en tout cas, ca nous rajeunit pas, tout ca. 8)

On arrive vite et bien, même si on a loupé Little Barrie, et on trace directement au début du set de Bloc Party, grosse sensation du moment, quand même.

Alors bon, n'ayans pas peur des mots : programmés sous le Chapiteau (la seconde scène du festoche), le son était énorme, grosse machine super carrée et très efficace ; nous étions tout au fond, loin de la scène, mais la section rythmique de la hype du moment nous arrivait en grosse, grosse claque faciale.
Bloc Party, énième agacement médiatique de la presse spécialisée, a au moins un mérite, c'est d'avoir su fait monter une sauce quand même assez inédite : tout le son londonien des 80's est réuni à merveille, ca pue vraiment la fibre new wave, ca respire les insinuations funk, ca sent aussi le rock anglais habilement inspiré, transpire même ici et là des vibrations reggae... Très bien fait en tout cas.
Pas vraiment de surprise scénique, ca joue assez convenu, ca ressemble beaucoup à la version studio, mais ca tourne fort, et bien ; je croise la petite soeur de my man Monkey, qui à l'air d'apprécier. En parlant de "my man", my man Feetwan n'est pas là ce weekend, je lui passe un coup de fil et lui envoie une carte postale sonore (enfin, téléphonique...) en direct du plutôt gros son des messieurs, qu'il aurait probablement kiffé de voir.

Entre chaque prestation, on navigue ici ou là entre les scènes et les nombreux stands de trucs à la con, et je pose des stickers un peu partout, reprazent les copains Vadim, Yarah et Woody, de One Self, grâce aux piles de stickers qu'ils m'ont laché ; je suis une street-team à moi tout seul, et je suis pas cher... 8)

Néammoins, on zappe vite la fin pour aller à la Plage voir Konono n°1, un groupe de joyeux olibrius de Kinshasa : ces métallurgistes de l'afro abusent de la disto, pour notre plus grand bonheur : record du son le plus délicatement agressif, du conglomérat de basse le plus convaincant... Jouissif et à point, impeccable pour se mettre dans le bain... Super son, même si très abrasif, très envellopant, très prenant.
On assiste à la fin du concert en bouffant un minuscule morceau de pain un peu sec, coupé et empli de graisse de cuisson servie avec un infime morceau de steack haché, et une cuillère à café d'oignons mutants, le tout vendu 6 euros sous l'étiquette "hamburger" ; on prefère rigoler de cet abus en dégustant ce cadeau divin, et on kiffe comme des malades sur le set de ces niggas niggas totalement entrainants, totalement prenants, totalement mortel.

Le saviez-vous ? Sur la Grande scène, les Queens of the Stone Age proposent un show super linéaire, ultra plat, et chiant à mourrir, dont ne transpire pas un poil de l'énergie de leur disques ; toutefois, mention spéciale à leur batteur (non, pas Dave Grohl), grosse masse de muscles complètement tatouée et qui comblait l'absence scènique des autres zozos à lui tout seul.
Alex et moi on est morts de rire en voyant la faune qui hôche la tête comme un seul homme sur les refrains des enervés, mais on essaie de respecter le goût du bourrin que nous n'avons décidément pas trop, ni lui ni moi. Q-Tip forever, baby !

En allant voir Jean Grae à la Loggia, je tombe sur une partie des Lust, dont le dernier album est annoncé en grosse pompe partout à l'entrée du festoche ; les bisontins sortent finalement leur dernier album, produit par Steve Albini (si, si, celui des Pixies, de Nirvana, de PJ Harvey...) en octobre, et leur street-team a fait des ravages, once again.
On stoppe un instant sur le stand Fnac (oui, amie lectrice, ami lecteur, tu m'a bien lu) pour aller faire coucou à Eric aka Gourou, anciennement de Music Machine, le shop qui m'a décrotté les oreilles dans ma jeunesse. Eric, malgré une période difficile, nous fait l'inventaire du weekend et de la soirée, et une fois encore, comme tous les ans, nous nous verrons plusieurs fois dans le weekend ; il me lâche au passage un cd mixé d'Aramis, apparemment un univers de mix similaire au mien, qu'il me faudra lui refiler, me dit-il.
Aramis ? Connait pas, mais le tracklisting laisse présager un bon goût certain : John Arnold, Bebel Gilberto, Alex Attias aka Mustang, I-Wolf, le skatteur breakbeatien Danny Breaks, le remix par Attica Blues de "Reggie's escape" de Earthbound (un skeud que j'ai usé tellement je l'ai joué), tout ca avec... l'emo remix du "chocolate" de Kylie Minogue ?! Merde, je vais intenter un procès ! 8)

La Loggia avec Jean Grae, donc. Mouairf ; j'aurais "adoré adorer", mais ce ne fut pas le cas. D'abord un son super merdique, et très agaçant, ne faisaient rien pour arranger le manque de présence de la soi-disante charismatique rappeuse, dont l'album a fait beaucoup parler, mais ne m'avait pas convaincu des masses.
En guise de super performance annoncée, un set basique et apparemment routinier, un dj qui cumulait les tics de dj, et un flow de la demoiselle plutôt habile mais malheureusement chaud à suivre, principalement à cause de ce satané son. Ca fait toujours plaisir de voir un set "hip hop de qualité" en live, mais c'est décevant de ne pas adhèrer autant qu'on l'aurait souhaité.
Je suis pas resté, hein.
Pensées to my man Adam à chaque fois que la miss sert son "phila" par ci, son "phillie" par là... Phillie-Belfort... Pennsylvanie-90... Word.

Entre les 2 sets qui se suivaient à la Loggia (Jean Grae suivi de Saul Wiliams), une petite dose de la petite Emilie Simon, qui jouait sous le Chapiteau accompagnée de la Synfonietta de Belfort (les jeunes musiciens de l'Ecole de musique de Belfort) et des Percussions Clavier de Lyon, dont le set m'avait enthousiasmé il y a quelques mois à la Laiterie de Strasbourg, peu après la sortie de son premier album... Déception.
L'interprétation proposée par tout ce (pourtant) joli monde n'a pas su me séduire plus que ça. Assez monotone, sans surprise, beaucoup plus "classique" que les audaces technologiques auxquelles elle s'était laissé aller lors de ce concert strabsourgeois...
De plus, gros gros problème de son : Emilie n'a pas beaucoup de voix, et ce n'est pas un obstacle pour faire de la bonne musique, mais entre ses hésitations pulmonaires et ses prises de parole plus appuyées, on devine que la technique a eu du mal à gérer l'exploitation du spectre de la voix de la jolie brune ; bilan, la voix de la miss est en avant, toute, et le reste derrière, au loin ; c'est moche, surtout quand la jeune femme se laisse porter par par l'ambiance oniriquo-ethérée du gig (ca se dit, "oniriquo-éthéré" ? on s'en fout).
C'est ce que j'appele un beau gachis, ca aurait pu être très bien, cette orchestration (ils étaient nombreuses et nombreux sur scène) apparemment habile, mais non, la balance "expédiée" nous aura privé d'un bon moment, et surtout de l'envie de s'attarder. En repassant un peu plus tard, vers la fin, même constat. Dommage.

Retour à la Loggia, pour le new yorkais qui tue sa race, le fantastique (je pèse mes mots), le très grand Saul Williams.
Pas de surprise, mais une bonne confirmation ; c'est la deuxième fois que j'ai la chance d'assister à une prestation du génial Williams, et putain, once again : grosse grosse claque.



Une présence, en voici une, décidément ; ses textes, son timbre de voix si personnel et son flow magistral contenteraient les curieux les plus difficiles ; et derrière, ca sonne, ca claque, ca pulse, malgré un son pas super terrible.
Décidément, pas mal de déception sur la technique en ce premier jour de festoche ; les eurocks ont habitué mes fragiles petits tympans à bien mieux, et je m'en étonne, de cette carence qualitative.
Instants mémorables parmi tant d'autres : génialissime variation autour du track originalement construit sur une instru de dj Krust, une interprétation gigantesque et inoubliable de "Black Stacey", un titre flirtant entre la mélancolie downtempo et un fat heavy beat pulsé dans ta tronche, et surtout, surtout, une énorme présence, ce même charisme qui a fait la renommé de cet artiste précieux et franchement génial.
Pendant ce show, je regrette l'absence de mes potes amateurs du monsieur, je passe un coup de fil à Ed the Swiss Horse, sans savoir si je suis tombé sur lui ou sur sa boite vocale ; anyway, je récidive avec Alcor, monsieur Bricolage-from-Dijon, et lui laisse aussi une petit dose homéopathique.
Putain, ce que j'aime Saul.

On passe devant la Grande scène pour se prendre quelques défraglations des Nine Inch Nails, le genre de groupe qui me parle surtout par nostalgie, je pense ; je suis ravi de constater que le monsieur Trent est en grande forme, ca part dans tous les sens, mais je reste quand même dubitatif devant les derniers morceaux, les choses les plus réussies (ou efficaces, ou les 2) à mes yeux restant les interprétations 2005 de classiques comme "march of the pigs" ou surtout, surtout, de l'énorme "Closer".
Vache, ca nous rajeunit pas non plus tout ca.

On boit un coup avec Manue et son Alex, Drine, Alex et un de ses potes ; je peste car comme chaque année, j'ai encore oublié mes jetons boissons des années précédentes. Ca commence à faire une jolie collection, et chaque année je me demande où j'ai foutu ceux des années passées ; bougre d'idiot, me dis-je en entendant les rythmiques chaloupées émanant de la plage...

Mes tympans m'implorent et nous allons donc assister à une bonne tranche de douceur suave et authentique, à savoir monsieur Ken Boothe qui distille sa légendaire délicatesse à la Plage, la scène la plus chill-lounge-peaceful du festoche, n'en déplaisent aux fans de la Grande scène ou s'échouent en file indienne de grosses baleines bien lourdes.
Je suis pas un gros amateur de reggae, mais Boothe est quand même une voix incroyable et l'interprète de nombreux gros titres, qu'il nous sert à grand coups de louche pleine de soleil (même s'il est déjà 23h) ; un moment fort sympathique.
Je croise aussi l'ami JB du crew Radio Campus Besac, qui a été super décu par le set de Cocorosie (pas vu), et qui a trouvé Interpol (pas voulu voir) excellents, tandis que Manue, elle, n'a pas l'air d'avoir trouvé ca mortel. Soit, de toutes facons, on a encore plein de trucs à voir, bordel de merde ! 8)

On checke un instant The Faint, pour une fin de gig déglingué et complètement hystérique. C'est agréable à voir mais musicalement, je suis pas dans mon univers, et je reste très extérieur à tout ca. Les zozos ont l'air de s'amuser, mais le public me semble un tantinet perplexe, tout comme je le suis ; une bande de néo-hype au premier rang, sponsorisés par Ray-Ban et par Vivelle, eux, ont l'air de s'éclater. C'en est trop, d'autant plus qu'au loin, la lourdeur électro se met en branle.
The chemical brothers, encore eux, ont investi la Grande scène, il me faut prendre le maquis ; c'est étonnant de voir la facilité dans laquelle ce duo s'est engouffré, plongeant dans la bigbeatisante la plus facile, le pseudo-heavy beat bien binaire, alors qu'ils ont pourtant des facilités pour explorer des pistes électro vierges ou peu usitées : je pense notamment à leur premier album, qui regorgeait d'une fraicheur encore bienvenue, d'un big beat encore innovateur (ok, le big beat innovateur, c'est un concept assez sombre, que je me préserverais bien de creuser, je retire).
Là, on est dans le pousse-bouttons le plus chiant qu'on puisse imaginer, c'est longuet, c'est chiant, c'est binaire au mauvais sens du terme, c'est les chemical brothers, quoi ; les nases qui auront accepté sur le retour l'arrivée de l'électronique dans l'intégralité du spectre musical seront probablement ravis. Pas moi.

Je comptais me nettoyer les oreilles avec Bright Eyes, encore une nouvelle coqueluche de la presse musicale de bon goût, uhuhuh.
Note pour moi-même : prendre le temps d'écouter un maximum de trucs que je ne connais pas avant d'aller me faire une idée de leur vision de la scène, la prochaine fois.
Je suis pas convaincu pour un sou, et j'abandonne assez tôt, direction ce qui peut être la vraie claque de cette soirée : Jamie Lidell.

Déjà, je sentais le vent venir, lamentablement étalé sur la barrière au premier rang, pendant que monsieur Lidell faisait son ultime soundcheck...
La surprise, si nous devions en avoir une, serait de taille, apparemment.
Derrière une montagne de machines, l'anglais semblait assez flippé, mais aussi assez flippant : auto-delay sur des samples instantanés, beats crées par un beatbox surprenant (le monsieur semble donc multi-tâche ?), et loopés automatiquement, sonorité complètement branque mais super prenante, putain, pendant le soundcheck, je trépignais de bonheur, mes pieds bougeaient tout seul.
Du pur groove émanait déjà de ce mec à l'époque du très bon projet SuperCollider (encore un truc foutu dans mes oreilles par my man -once again-, Laulau-anciennement-du-Salon), mais j'étais bien loin d'imaginer ce qui m'attendait ce soir !
Mettons les choses au point : déjà, un anglais (blanc) qui chante de cette manière, c'est louche.
Fallait se méfier.



jamielidell, originally uploaded by jUne.

Finalement, le pénible voisin bicéphale de la Grande scène finit par fermer sa grande gueule puante, et le silence se fait : Jamie, première, clap.

Le set débute, et Jamie déboule sur scène, vêtu d'une tenue plastoc bien zarb, et flanqué d'un extraterrestre qui lui servira, 80 minutes durant, de caméraman-vidéaste-VJ des plus surprenants, des plus frais, à défaut d'être des plus talentueux (3 caméras en permanence sur Jamie) : le grand Pablo Fiasco. Wooooorrrrddd !
Et de se jeter corps et âme (je pèse mes mots, ce mec prend sa mission au sérieux) dans une série de surprises sonores totalement incroyables, complètement jouissives mais absolument et systématiquement inattendues...
Baisant très discrétement (mais sûrement) avec ses machines, Lidell lance un défi à son public : saurons-nous rentrer dans cet espèce d'orgasme collectif électronique à rallonge, saurons-nous adhèrer à cette tranche de VRAIE nu-soul, et rentrer dans son univers fait de rencontres impromptues, de breaks recyclés à l'infini en direct total, de nappes générées par le hasard et quelques kilos de matos dispersés là, sous ses mains ?
Son chant, ses intonnations, et son timbre de voix convoquant ceux de Sly Stone ou de Curtis Mayfield, Jamie Lidell se lance dans une espèce de long run totalement incongru, totalement bancal mais toujours efficace ; ca vit, ca bouge, ca s'énerve et se cambre, ca bouscules les attentes, ca dérape et ca s'esclaffe de se voir se précipiter dans le vide, c'est... C'est énorme.

Les sonorités rappelent qu'on est chez un artiste de chez Warp, bien sûr, mais dieu sait que par les temps qui courent, c'est restreindre l'aura de ce monsieur que de mentionner sa maison de disques, dont le meilleur semble être derrière... A moins que... A moins qu'ils aient d'autres Jamie Lidell dans les cartons ?!
Alors certes, oser citer Aphex Twin ou SquarePusher aux côtés de Curtis ou Sly, c'est gonflé et ca peut sembler abusif.
Mais non.

Jamie Lidell nous a servi une gigantesque part de gospell foutraque dont les dieux visés seraient les ultimes bruitistes de ce siècle.
Son funk, désespérement cru et torride, son sens du break (quand il le décide, ses breaks sont parmi les plus hip hop qui soient), son r'n'b qui renvoie la production de ces 20 dernières années au piquet des éleves copieurs...
Lidell ne copie pas, il crée, il s'intèresse, apprend, pour mieux analyser, détourner, contourner, et, enfin, et surtout, créer, et réciter son propre répertoire soul, empli d'émotion et de maitrise, de sens du vrai et de maitrise des machines.

Génial concert, donc, passé appuyé à la barrière du premier rang, à scander des bravos, l'index en l'air, pendant que le VJ proposait un show à la hauteur de son environnement sonore : sur les écrans, ca grouillait, ca osait, ca plaçait des trucs de bargeot, bref, c'etait BON, putain. Chapeau à cette créature au sens plastique certain, donc, le grand Pablo, et à son sens de l'impro total (à suivre Jamie avec une mini V à la main, lors de l'ultime démo de crooner du monsieur), à lui aussi...

S'il fallait poser un bémol (quand même), ce serait les longueurs électro-bruitistes dans lesquelles Lidell se laisse aller, totalement submergé par l'impro quasi-continue de son set, et par la liberté avec laquelle ses machines, pas toujours dociles, surprennent leur maître et le mordent aux chevilles.
Lidell, imparable et totalement en phase avec le processus de créativité instauré par/avec ses machines, repart dans son hyperbole sexuelle malgré quelques interruptions de coït imposées tantôt par ses bécanes, tantôt par ses micros...
Qu'a cela ne tienne.
Ralentir et amenuiser l'excitation, la laisser reposer, mais pas s'éteindre, pour laisser l'envie devenir plus pressante, moins incontrolable... Plutôt valable, comme méthode.

Waaah !
Inutile de dire que ni T Raumschmiere, ni les gentilles Electrelane et encore moins les médiocres La Phaze (pas vu cette fois, mais déjà subi) n'ont retenu notre attention, à Alex et moi.
A l'issue du set de Jamie Lidell, nous n'avons fait qu'y passer, pour mieux foncer au parking : encore une bonne heure de route, le tympans défaits et le sourire fixé, merci Saul, merci Jamie.

Ne manquait plus que Ali, Phife et Q-Tip ne reviennent pour nous accompagner jusqu'à chez nous... Et ils vinrent, les bougres ! 8)

La suite bientôt.

- tout petit PS hors-sujet : samedi midi, Laurent Jallabert interviewé sur France 3 au sujet de "sa bédé" :
" - (la journaliste :) Alors Laurent, cette bédé, elle m'a bien fait rire...
- (Jallabert :) Oui oui, ca rencontre déjà un franc succès, ca fait rire, c'est normal, c'est une bédé."
Qui se dévoue pour envoyer quelques bandes dessinées à ce plouc cosmique ?

On air on RadioJune :
- One Self "Bluebird", LE TITRE de cet été ; la bande-son (et bien plus que ca, s'il vous plait) des jours qui s'allongent, de la chaleur qui s'installe, des paysages qui défilent par la fenêtre de la bagbole qui nous emmène en vacances...
- Aramis (pre-release or low-package mix ?), compilation mixée avec inventivité et soin (à l'ordi ?).

O.U.T.

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