D'année en année, je passe la période de fête avec de moins en moins d'enthousiasme, mais cette année, c'est record battu ; ce qui me fait moins me sentir seul, c'est qu'autour de moi, j'ai pas l'impression que ca soit la folie non plus ? Bref, voilà une bonne chose de faite.
Et comme la vie est bien faite, donc, j'ai eu pas mal de nouveau dans ma petite vie ces dernieres semaines, assez en tout cas pour décider de m'imposer ce qui ressemble fort à des résolutions... La première étant de mettre un peu d'ordre dans mon emploi du temps, et d'essayer de réussir là ou j'ai toujours chié à Tetris : embriquer les horaires les uns dans les autres, optimiser (on dirait un gars du marketting...) mon agenda, etc ; ca va passer par quelques choix, qui ne sont pas si hardcore que ça : prendre de la distance avec certains aspirateurs de temps sur le net (2 forums, notamment), et entreprendre une thérapie de préparation psychologique au sevrage à une (presqu')addiction télévisuelle (un vrai fléau).
Du coup, je serais peut-être un plus productif sur des trucs qui me tiennent plus à coeur que d'autres...
Vous me direz "Ju, on s'en fout", et vous aurez bien raison.
Le blog, par contre, reste un truc qui me motive encore assez ; allez savoir pourquoi... 8)
==> L'affaire du Siècle tome cinq numéro 11 sera dans toutes les bonnes crémeries courant de cette semaine ;
/edit : et normalement, il arrivera jusqu'aux parisiens, par le biais d'une bonne grosse librairie histoooorique située pas loin de Beaubourg (c'était un putain d'indice, hein !), dans la dizaine de jours... Bon, y'en aura pas 10 mille, hein !
Au sommaire, la bande habituelle, et de nouveaux contributeurs : le talentueux Suisse José Roosevelt d'une part (que je ne présenterais pas : allez donc pleurer sur son site en constatant par vous-même -si ce n'est déjà fait-, l'étendue des capacités du monsieur), et le tandem Dampremy Jack et Marshall Joe, deux zozos dont on devrait bientôt entendre parler davantage, et qui font honneur à la création belge, bordel de merde.
L'affaire s'internationalise ! La domination du monde est pour demain. Editions Dupuis, éditions Glénat, éditions Dargaud, tremblez, L'affaire arrive !
Concernant Dampremy Jack et Marshall Joe, "Black and Yellow" est le premier exemplaire d'une série qu'on espère longue (et qui serait bimestrielle), intitulée "Dérapa§e Comix", "20 pages noir & blanc de conneries pur jus sur un magnifique papier rose pute et couverture en bichro", dixit les auteurs... Si vous aimez le frais, la surprise graphique, Bruce Lee, l'absurde, la liberté de ton, et le metal (le courant musical, hein), tout ça jeté dans un grand shaker belge et oublié au frigo trop longtemps, alors "Black and Yellow" est pour vous.
==> Il y a de nombreuses raisons (historiques ou autre) à ce que l'auditeur français un minimum curieux trouve de quoi se satisfaire davantage dans la culture musicale anglosaxonne que dans sa propre contrée.
J'ai acheté un disque (un cd, eh oui) qui me prouve, par sa propre existence, une nouvelle fois sans équivoque que l'angleterre, pour rester dans des régions proches, n'a jamais été "inquiétée", ces dernières décennies, par les propositions françaises, ou, pour être plus précis, par l'absence d'options proposées par le paysage radiophonique français, notamment ; bon, il y a de rares tranches horaires occupées par de rares défricheurs, ok. Mais si on oublie Lenoir (qui n'est pas toujours non plus au top de la fraîcheur et de l'exploration, je crois) et quelques radios associatives émettant sur 800 mètres, on arrive difficilement à la cheville de ce qu'on peut chopper outre-Manche, c'est pas un scoop ; ok, ok, y'a le podcast, ok ; mais je cause de programmations nationales, là, et de programmes audacieux.
On me sortira l'épisode des radios libres, de l'explosion de la FM, je citerais les radios pirates, notamment londoniennes, qui furent légion et qui occupèrent longtemps une place très importante et autrement plus conséquente dans l'oreille anglaise moyenne. Attention, je ne fais pas de procès aux radios françaises : après tout, grâce à internet, notamment, on peut arrêter d'attendre je ne sais quoi, et se sustenter selon son choix, et passer à autre chose, après tout.
Alors ceux qui me connaissent pousseront un énième soupir lorsque je vais me mettre à ressasser tout le bien que je pense de Gilles Peterson, malgré une étiquette, chez nous, de pseudo hype, tendance lounge-cosy-voire trendy, alors que le mec mérite quand même mieux que cette éternelle image de pousseur de galettes downtempo autrichiennes, ou de créateur de tendances qui dureront au moins 8 semaines.
On peut bien en penser ce qu'on en veut, d'ailleurs, ca changera pas grand chose : ca fait maintenant au moins 10 ans que ce mec ponctue mes semaines par le biais de son programme radiophonique "Worldwide", diffusé (j'en ai déjà causé maintes et maintes fois) un peu partout dans le monde, sur plusieurs radios et choppable online un peu partout. Depuis quelques années déjà, la notoriété de Gilles a pu faire que la crème mondiale se retrouve parfois en son studio, pour de courtes sessions, pleines d'imprévus, de charme, d'inédit(s), et de gros tracks de folie furieuse, de la part de gens aussi différents que Bjork (2004), Common (2005), Plantlife (fin 2004), Beck (en septembre 2003), Roots Manuva, Zero 7 (en 2001), N*E*R*D (en 2002), pour ne citer que les plus grosses pointures ; je me souviens de la performance de Seu Jorge, incroyable, de celle de Beck, surprenante, de celle de Build an Ark, formidable.
A la base, "Worldwide" est diffusé sur la BBC, une grosse radio nationale anglaise. Et la BBC et Ether records viennent de sortir une compilation de ces instants de "live", puisqu'il s'agit de cela, des versions donc exclusives et dans l'ensemble plutôt intéressants.
En vrac et dans le désordre, Julian Buckey, Simon Askew et Chris Bowden assemblent de belle partoches pour The Heritage Orchestra, Roots Manuva balance du gros avec "Dreamy days" version light (avec la formidable Marsha Smith derrière), Peven Everett ressuscite l'hymne soulfull "Gabriel" cosigné avec Roy Davis Jr, Björk couine comme à son habitude sur une version live de "Who is it ?", avec Rahzel et sa grosse bouche, Beck couine aussi un ptit coup sur "Round the bend", Cody Chesnutt offre une superbe interprètation de son "The seed", et puis l'énorme "3am" de Plantlife, et puis The Roots, et puis Bilal, et puis Common, et puis Zero 7, et puis Amp Fiddler... Pffft, 28 morceaux au total, 2 cds, bref, de la came.
"Gilles Peterson presents the BBC sessions vol.1", encore une bonne sélection qui vaut le coup d'oreille. Sacré Gilles.
==> Dans 3 semaines, Jeffrey Brown effectue un petit tour des librairies, qui le font venir suite à sa présence à Angoulême une semaine plus tard (Le FIBD l'a invité à une rencontre internationale, d'où sa présence exceptionneeeeeeeeeelle dans le secteur à cette période).
Il passera par La Bulle d'Or à Bruxelles le jeudi 19 janvier, ainsi qu'à Expérience à Lyon le vendredi 20, pour finir le weekend à Besançon. Be there : "Clumsy" sera sorti peu auparavant chez Ego Comme X.
==> Ca ne vous aura pas échappé : où que vous habitiez, les murs de nos maisons, de nos quartiers, de nos villes, se font méchamment retourner régulièrement par une saloperie de racaille de banlieue, ceux-là même, ma brave dame, qu'on espère finir dans les filets des services du ministère de l'intérieur ; jour et nuit, ces rats des villes vandalisent nos biens, détruisent en voulant laisser leurs marques, et pendant que certains osent parler de culture, je le dis bien haut, il s'agit d'injure visuelle, d'attentat pour l'oeil, de provocation pure et dure, et, il n'y a pas de secret, il faut réprimer, réprimer et encore réprimer.
Le pire, c'est que ces sinistres individus (souvent en perdition, je veux bien le reconnaître) croient étaler un génie graphique, alors qu'ils ne font que tâcher nos murs, nos stations de métro, nos commerces, voire même parfois les structures républicaines ; vous avouerez qu'on se sentirait facilement offensés par un comportement moindre.
Igor est l'exemple même de ce type de parasite urbain ; on en sait peu sur lui, pour bien des raisons, mais au final, on a pas l'impression de louper grand chose.
D'abord, parce qu'il est ignare : on ne connait pas vraiment la réalité sur ses origines, mais il aurait été obligé à quitter l'école très tôt, s'étant grillé dans plusieurs académies, et ce dès l'école primaire, que ca ne surprendrait personne ; il n'aurait donc pas (ou très peu) reçu d'éducation scolaire, et son environnement familial ne l'aurait pas aidé à s'épanouir davantage. On imagine aisément des parents démissionnaires (après tout, il vient de la banlieue), et la loi de la rue remplaçant prématurément un cadre de vie digne de ce nom.
Inculte et mal éduqué, le jeune Igor n'aurait pas attendu la majorité pour se retrouver à de maintes reprises en GAV, puis, son casier judiciaire se remplissant à une grande allure, en centres de redressement judiciaire, en centre pénal, ou il aurait pu enchaîner, sans grand besoin d'imagination, de nombreuses périodes de réclusion.
Pour autant qu'on ait voulu l'aider, Igor, aujourd'hui pleinement responsable de ses actes (dites ça à la BAC...), ne semble pas faire preuve de bonne volonté, de vouloir retrouver le paisible chemin d'une existence calme et sereine. En lieu de cela, il semble passer son temps à sauvagement vandaliser toute surface plane passant sous ses yeux. Marqueur, Baranne, torche, stickers, et bien évidemment bombes de peinture composent son quotidien, et ce sauvageon, en dehors de toutes les conventions typiques aux pseudo-artistes qui se font appeler "graffeurs" ou "taggeurs", ne prend même plus la peine d'utiliser des pseudos, et signe de son propre nom. La provocation, sa provocation, n'a plus de limites.
Ses "Igor" sont donc gravés sur les vitres des métros, des bus, des vitrines, des voitures ; ils sont étalés sous forme de lettrages gigantesques sur les berges de la Seine, ou sous les ponts qui la traversent ; les rembardes du périphérique changent tous les jours de couleurs sous ses assaults répétés ; les dépôts de la SNCF, ceux de la RATP, sont constamment sous alerte, et se retrouvent régulièrement visités et vandalisés à grand renfort de Montana ; sur les trains, les brûlures se succèdent, les chromes étincellent ; de gigantesques flops défigurent les stores métalliques baissés chaque jour par d'honnêtes commercants, alors que les poteaux et autres pylônes sont recouverts de plusieurs épaisseurs de stickers "my name is Igor".
Les exemples sont légion, car Igor est partout.
Aujourd'hui, Igor sort de l'anonymat tout relatif qui était le sien, et de ce qui était son domaine d'action, pour se retrouver exposé au plus grand nombre.
Un homme préferant, pour des raisons évidentes, conserver l'anonymat, le vrai, s'est intéressé aux occupations d'Igor ; j'aurais pu dire "à son oeuvre", mais faut pas déconner, on parle d'un putain de vandale, là. Cet homme a fini par sympathiser avec le dit-vandale, et s'est pris au grand jeu du chat et de la souris, ou ceux qui courrent le plus ne sont pas toujours ceux qu'on pourrait croire ; alors que les patrouilles de police pullulent plus que jamais pour coincer le presque-criminel, son nouveau camarade de jeu, dans un but qu'on croirait autant sociologique que personnel, l'a suivi dans ses pérégrinations et en a rapporté un carnet d'instantanés, qui résume un peu le spectre d'action d'Igor.
Sobrement intitulé "Igor et moi", cet imprimé recto-verso au format presqu'A3, et tout en couleurs, restitue l'univers graphique du vandale, et, semble t'il, sera dôté d'une suite (un effrayant "numéro 1" clôt la brochure une fois repliée). Il témoigne du rythme infernal de dégradations provoquées par Igor, et de son impact néfaste sur l'environnement urbain.
L'imprimé en question rappele directement à un blog, ouvert par le comparse d'Igor il y a déjà quelques mois ; gageons que l'égocentrisme de l'un trouve écho dans la fascination de l'autre, et prions pour que les élements dispersés tantôt sur le blog, mais aussi lors d'autres tentatives ici, ainsi que sur papier dans ces honteuses feuilles imprimées, ou encore dans des flipbooks numériques (ca existe, ici même), finissent par donner les clés nécessaires aux vaillants gardiens de l'ordre pour mettre un terme définitif aux lamentables activités d'Igor.
J'ajoute qu'en matière de pistes, on sait finalement peu de choses d'Igor et de son complice/témoin : il agît principalement dans le neuf-deux (même si on a retrouvé il y a quelques semaines quelques uns de ses blazes éclatés un peu partout en france, un peu comme dans un parcours initiatique, un peu comme dans un roadtrip démonstratif), donc il doit être du coin, ça, on en est quasi sûrs. On a retrouvé bien des bombes vides sur les lieux de ses attentats visuels, et notamment des bombes vides de marque Krylon, Sparvar, MJ Spray, ou Spray Color. Ces marques ne sont guère usitées depuis plus d'une dizaine d'années, et on imagine aisément, donc, que le dit Igor est probablement trentenaire et fauché, et qu'il termine ses fonds de bombe... Classique.
==> Bon, j'ai craqué ; il me fallait un nouveau casque pour pouvoir tripoter la MPC sans déranger le quartier, ainsi que pour remplacer les horribles écouteurs livrés avec mon IPod, et pour aller passer des disques en soirée. Historiquement, j'ai longtemps été client Seinnheiser (avec une infidélité pour un Roland RH-50, plutôt branché studio), mais avec 2 casques cassés en moins de 2 ans, j'ai décidé d'opter pour du "solide". Alors je suis allé dans ces boutiques pleins d'apprentis dj's techno ou d'apprentis turntablists, j'ai jaugé, j'ai pris la température, j'ai compulsé quelques foras dédiés, et je suis reparti avec un casque que je peux triturer dans tous les sens, qui m'a l'air plutôt super solide ; bon, il est assez moche, genre chrome et bleu éléctrique, et surtout, surtout, il y a marqué Stanton en énorme dessus. Bon. J'avais pas vu non plus qu'il y a une diode débile qui clignote quand il fonctionne ; c'est un peu l'air con, ca fait gadget débile et je m'en serais passé ; mais je l'ai pas payé des masses, mon "DJ PRO-3000" (même le nom est à hurler de rire, je sais).
Alors voilà. J'ai un nouveau casque et je vois pas comment l'humanité aurait pu continuer à vivre sans le savoir. Chose corrigée.
==> Le retour du retour du Boogie ! Ca a bien fonctionné en décembre, donc prolongations tous les mercredis soirs, de 20h30 à 1h, au Savana Café, quai Veil Picard à Besançon.
Si vous êtes dans le coin, feu ! Mercredi dernier, grosse visite de plein de potes pas vus depuis belle lurette, ou peu fréquentés ces derniers temps (lire = années) ; merci à ceux qui avaient fait le déplacement (malgré la neige qui tombait par wagons), genre Alcor et Manu venus depuis Dijon, Dude (venu de Dole avec Fab), Mitchum et Mo, Tom et Maud, Sto et Fab from Paname, et surtout, pas vus depuis des années, Greg (momentanément hors de London, UK, pour les fêtes) et RoOoph (idem que Greg, en remplacant "Austin, Texas" par "London, UK"). Super moment, en tout cas.
C'était presque frustrant de devoir passer autant de temps derrière les platines, mais c'était cool de vous croiser, les gens. Voilà, c'est dit.
==> On s'en fout : Mark Rae (Grand Central) à désormais un pro-model à son nom chez Etnies.
==> Pour bien commencer l'année, quelques liens absolument dispensables que vous aurez forcément déjà eu par le passé, mais bon :
- Ca soulage de le secouer.
- On a trouvé un VJ pour Coltrane (thanks to Ed Youngster)..
- Peter Parker est devenu copain avec Kamel, le prof de danse de la Star Ac.
- Ils sont djeuns, ils sont grave dans la cepla, les nouvelles technologies ne leur font pas peur, mais ils font surtout marrer (ou pitié, selon).
- Vulgarisation scientifique par l'exemple pratique pour ceux qui n'ont vraiment que ça à foutre.
==> RAPPEL :
La liste de skeuds à vendre est plus petite (pour rappel, à des prix plutot très corrects, du vinyl de Boards of Canada, UNKLE, dj Shadow, Burnt Friedmann, Cinematic Orchestra, Pan Sonic, Les Gammas, Plaid, Autechre, Plastikman, Roots Manuva, du Def Jux, du Skam, du Ninja Tune, du breakbeat, de l'electro, de la bleep, du hip hop, de la soul jazz, de l'electronica... est toujours dispo pour tous ceux qui m'en feront la demande.
==> ON air on jUneRadio :
Je vais éviter le bilan de l'année musicale 2005, m'étant vautré dans les vieilleries, pour gros manque de choses récentes réellement enthousiasmantes ; ce qui me rassure, si je suis en train de devenir un vieux con aigri, c'est que je suis pas le seul : pour en avoir parlé avec pas mal de potes, nos couleurs musicales sont désertées par la créativité qui y régnait il y a encore quelques années...
Evidemment, il y a toujours de très bonnes choses, des découvertes super enthousiasmantes, des nouveaux artistes qui déboulent avec une cargaison de fraicheur, mais les exemples sont beaucoup moins nombreux que ceux d'il y a encore, disons, 5 ans... Alors, ok, on est des vieux cons aigri, mais dans le hip hop, par exemple, puuuutain, heureusement qu'il y a eu des trucs comme le Little Brothers ("the ministrel show", sur Atlantic), ou comme le Ohmega Watts (sur Ubiquity) ; et le formidable (je pèse mes mots) album de One Self (sur Ninja Tune) mais sinon... pffff.
Les vraies petites surprises, pour ma part, ne se sont pas situés dans mon courant musical contemporain favori ; ce qui ne m'a pas posé de problèmes majeurs, ayant passé cette année à me vautrer dans de vieilles saloperies soul jazz... Ouais, quand on commence un plat, on essaie de le finir au maximum, et j'ai l'impression que plus je creuse, plus il y en a ! 8)
Les vraies suprises, donc, étaient des trucs comme Antony and the Johnsons ("I am a bird now" sur Secretly Canadian), comme le dernier Jamie Lidell ("Multiply" sur Warp, inférieur à ses précedents essais, inférieur à sa version live, mais déjà très savoureux), comme les énervés communicatifs (sur scène itou) de Konono n°1 ("Congotronics" sur Crammed), comme le Kiddus ("Inna da yard" sur Makasound), comme le toujours en forme (et plus à l'écoute que jamais) Tom Zé ("Estrudanto o Pagode" sur BMG), il y a eu la bonne surprise de la BO de "Broken Flowers" de Jarmush (qui eu le mérite de ramener les éthiopiques de Mulatu Astatqé dans nos oreilles), il y eu la tornade new-yorkaise Sharon Jones et ses DapKings, il y a eu le second Quasimoto (un des tout meilleurs LP de l'année, même si je lui préfère son précédent), il y a eu Derek Bailey ("Carpal Tunnel" sur Tzadik), il y a eu une putain de réédition de la fabuleuse Letta M'Bulu, même un nouveau Public Enemy ("New Whirl Odor"), et plein de trucs sur les labels Planet Mu, Hyperdub, Sound in color, Sound Ink, Spectral sound, et plein d'autres trucs, aussi.
Bref.
En ce moment dans l'Ipod (bientôt du podcast, promis) : les sessions de K&D, "Here's Ray Bryant" de Ray Bryant (ca tombe bien), One Self, la compilation Lifestyles de 4 Hero, et la compilation "Tender's Feelin" de chez Blue Note.
Allez, c'est reparti.
Bon début d'année à tout le monde.
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