21 août 2006

WITNESS THE FITNESS !

Alors d'abord, la fiche bricolage du professeur jUne : aujourd'hui, comment réparer son casque lorsque celui-ci est cassé ? Hein ? Alors, il vous faut un tournevis, une plaque de gaz (pour chauffer le tournevis, parce que vous n'avez pas de perceuse, hein), un écrou et une vis.
Et du temps.
Et des pansements, aussi :

casquebricolage

Bon, j'ai mis 3 heures, mais le résultat est là : un casque blindé, qui a certes pris un peu de poids, mais qui fonctionne mieux que jamais, et qui devrait perdurer un peu plus longtemps dans le temps...

Bon et alors quoi ?

Vendredi après-midi, session freesbee nounours avec Jeff, pendant les quelques heures ou le climat s'est montré clément : une apparition furtive du soleil et nous en étions déjà à nous éclater les doigts (cet enculé de Jeff est fort, je dois bien admettre).
Fin d'après-midi, petit coup de main au gars Guillaume Long qui emménageait du côté du quartier Battant. Autant dire qu'entre le freesbee et le déménagement, j'avais épuisé mon crédit "activité physique" pour la semaine, hein.

Le soir, virée à la Crémerie (déjà ?) pour une soirée drum'n'bass made in Feetwan. Les gens étaient nombreux et chauds, et à 2 heures, j'ai esquivé l'after qui se montait, pour remonter à la maison, juste à temps pour me faire brancher par 3 ou 4 mecs bien imbibés qui, apparemment, n'avaient jamais vu de zozo marcher dans la rue avec un gros casque sur la tête. Bon, les mecs me faisaient des signes alors que je les croisais, j'enlevais donc le truc de mes oreilles, pour tomber sur un peu près ça :
"Eh le mariole, il est assez gros ton casque ? T'a pas froid aux oreilles ?
- Euh, pardon ?
- Je te demandais si t'avais pas un casque encore plus gros ?
- Ah, mon casque ? Ouais, j'aime bien vraiment entendre ce que j'écoutes, alors autant avoir un vrai casque, pas vrai ?
- Ouais ouais, en fait t'es surtout un gros frimeur avec ton gros casque, non ? Tu te crois où ? Ah ah ah, écoutez ça, les gars, le mec écoute du rap. Hein, t'écoutes du rap, connard ?"


Bon, je commencais à regretter de m'être arrêté, d'habitude je trace la route mais après les quelques bières bues pendant la soirée, j'étais chaud comme la braise, et probablement un peu maso, aussi :
"Ben écoute, si tu sais ou je pourrais en trouver un encore plus gros, ca m'interresse, comme ça j'entendrais plus les relous dans ton genre, genre...
- Attends, t'a dit quoi, là ?

(là, un troisième crétin arrive, passablement ivre aussi :)
- C'est à qui que tu causes comme ça, minus ? Ah tu fais moins le malin sans tes potes les melons, hein ?
(ca faisait bien 15 ans qu'on m'avait pas traité de minus, au passage, et pas assez longtemps que j'avais entendu le doux terme de "melon")
- Ah nous y voilà, je suis un frimeur minus, surement pote avec des "melons", ah ah ah, allez, tu sais quoi...
- Nan nan nan tu restes là, avec ta musique de bougnoule, connard !
- C'est qui que tu traites de connard, bâtard ?"


Et là, j'étais super chaud, bien décidé à défendre ma position de minus, voire à défendre la justice et la fraternité républicaine, malgré le constat évident que face à n'importe lequel de ces connards (look tunning, face de rien, la totale), je n'aurais pas tenu 20 secondes. D'ailleurs je vois pas face à qui je pourrais tenir 20 secondes, en y réflechissant bien. Ah si, peut-être face à Mimi Mathy, ligotée dans le dos. Et encore. Si elle était droguée, peut-être. Bref.
Alors que deux des 4 crétins avaient l'air super motivé pour me gonfler les burnes (et éventuellement me casser la gueule), et qu'il me semblait décuiter à grande vitesse, cette montagne d'Ali, un vieux pote à tendance euh, "téci", déboule de la rue adjacente, assistant à la scène, et s'arrêtant net, comprenant la situation. Je croise son regard, il capte le mien, hoche la tête comme pour me demander si ca allait...
J'y croyais même pas, je me voyais déjà en train d'avoir mal je sais pas où (au nez, peut-être, ou au ventre, genre) (ca faisait une paie, mais ces choses-là reviennent vite, hein...), de remonter chez moi avec mon casque à nouveau cassé... Et subitement, sorti de nulle part, Ali, sa gueule de biais, sa masse musculaire, son téléphone portable (à tendance gyrophare) à la main, et son regard de mec qu'aime pas trop des mots comme "melon"... Incroyable.

Au moment ou le second connard commencait à s'impatienter (ca devait le démanger d'étaler le poids plume qui le qualifia de "bâtard", en tout cas, c'est l'impression qu'il m'a laissé), je me laissais aller et j'élevais la voix :
"Et sinon tu sais ce qu'elle te dit, ma musique de bougnoule ?
- Eh mais toi, t'a un sérieux problème, mec, mais bon, je vais t'expliquer ça...
- Ah ben super, t'a rien contre le fait de l'expliquer aussi à mon pote Ali ? AAAAALLLLLIIIIII !!!!"
.

Ouais, c'est nul, c'est lâche, et tout. Mais bon, Ali n'est jamais avare de taquets dans la gueule, et puis bon, ils étaient 4, j'étais seul avec mon casque et "ma musique de bougnoule" (c'est vrai que le beat qui sortait du casque, et signé Funkstorung, est un pur produit du maghreb, bon, un maghreb à tendance allemande, mais la géographie, comme quoi que ce soit d'ailleurs, n'avait pas l'air d'être le fort de ces probables connards de Haute-Saône)...
3 des 4 mecs firent la tronche et se sentaient subitement moins en verve, malgré une supériorité physique indéniable, et le quatrième, le cervelet de la bande, me sortit un magnifique "Ah ouais d'accord, tu veux te la jouer avec tes potes...
- Nan mec, moi je veux me la jouer que dalle, je remonte chez moi tranquille, et mon casque et moi, on vous avait pas sonné, je crois.
- Nan mais si tu veux qu'on se la donne, on se la donne, hein..."


Je commencais à désespérer : ce qui aurait pu se finir avec une probable claque humiliante dans ma gueule était en train de virer au bon vieux baston minable, et le fait qu'Ali approcha sa carcasse en 2 temps 3 mouvements, n'allait peut-être pas stimuler un soudain traité de paix.
Abruptement, Ali approcha sa tête à environ 5 millimètres du plus balèze des 4, imposant son regard noir (mais alors, super noir, hein), et balanca un "Alors les gars, on s'amuse bien ?" du plus bel effet ; le plus gros des 4 crétins, qui avait un peu la tête d'un Jacques Ballutin jeune et costaud, haussa les épaules et laissa échapper un "Non mais y'a pas d'embrouilles, hein, on allait récupèrer notre voiture au parking, tranquille, et...
- Lui raconte pas ta vie, qu'est-ce qu'il à, lui aussi, hein, qu'est-ce qu'il à ?"
, répondit le mec au gros QI, qui était le moins balèze, mais, comme à l'accoutumée, le plus teigneux, et le plus aggressif.
"Il a rien du tout, mais ca peut venir, selon ce que me dit mon ami Ju, hein, Ju ?, me fit Ali, calme, serein, mais, je connais la bête, prêt à bondir.
- Moi je dis rien, je pense que nous ne tomberons pas d'accord au vu des expressions lancées par monsieur ce soir, et qu'on ferait mieux de laisser tomber"
...
La voix de la sagesse, c'est moi. Bon, et puis même si je suis super confiant envers mon pote, ils étaient 4 quand même, et les sauvages de la Haute-Saône, je les connais, ils sont pires que les jurassiens ou que les bressans, ils te sortent une serpette du coffre, ca tarde pas, hein.
"Attends, tu me traites de bâtard et après tu flippes, connard ? C'est pas très glorieux, dis-moi, me fit l'autre.
- Ah mais il me semble qu'au jeu des insultes, j'arriverais pas premier, si je me souviens bien, t'avais pas dit quelque chose au sujet des gens, euh, comment dire, des gens comme le gars, là ? Fis-je en montrant Ali en pointant le menton dans sa direction.
- Qu'est-ce qu'il a dit, Ju ? répondit Ali.
- Rien de très malin, mais on peut aller chacun de notre côté et oublier ça, exceptionnellement, non les gars ? fis-je en brillant stratège pacifiste que je suis...
- Attends tu rigoles ou quoi, minus
(le mec avait les yeux brillants, il devait être super satisfait du vocabulaire grandiose qu'il avait trouvé), tu crois que ca va se régler comme ça ? Tu veux rire ?"
Et au moment précis ou je me disais que ca ne pouvait que mal finir, remonté comme le nain l'était, de la petite rue du cinoche arriva je sais pas, 6 ou 7 mecs, des potes à Ali, une majorité de reubeus. Je me disais que même Mathieu Kassovitz l'aurait pas tourné aussi bien, cette scène super cliché, et aussitôt après, je pensais que si les crétins étaient vraiment décidés, les potes d'Ali, vu l'attitude de certains d'entre eux, auraient répondu présents. Et la supériorité du nombre n'étant jamais une donnée stimulant la réaction intelligente, je me disais aussi que cette soirée allait mal, vraiment mal se terminer...
Les lascars arrivaient, tous ayant perçu le souçi, et affichant une attitude vraiment, mais alors vraiment pas sympa. C'était rassurant et jubilatoire de se sentir subitement "du meilleur côté", mais la dernière chose que je voulais, c'était que ca parte en vrille. Et ca ne pouvait que partir en vrille...
Averell, le plus balèze des 4 crétins, pris son pote mini-QI par l'épaule, et le somma de le suivre. Les 4 connards prirent donc la même direction, et en 4 secondes, les 4 silhouettes de ces fils de putes de fachos de merde étaient déjà éloignées.
Un des potes d'Ali, agaçé et apparemment stimulé par le faciès des connards, insistait pour que cela ne finisse pas comme ça, mais tous les autres eurent la sagesse de laisser tomber. Alors que je tapais une bise à Ali et que celui-ci me demandait comment ca allait depuis la dernière fois, j'en finissais pas de lui dire 15321384 fois merci ; et ses potes de me demander ce qui s'était passé, ce qui s'était dit. J'hésitais à resortir les mots que les tocards sortirent, de peur que l'énervé du crew d'Ali se mette à courrir après eux, et la posture adoptée par la majorité de la bande me bluffa.
"Tu sais, si on devait se battre à chaque fois qu'un rebeu ou qu'un black se faisait insulter de melon ou de bougnoule, ca serait la guerre civile en permanence, mon frère !" me dit un putain de grand black qui portait un maillot des Knicks qui lui tombait presque sur les chevilles, et des diam's aux oreilles, des diam's gros comme mes poings ; ou presque. Bref.

Le pire, c'est que je le sais bien, tout ça.
Mais je l'avais presque oublié.
En remontant chez moi, je me suis souvenu de mon enfance dans une cité plutot calme et cool, à Dole, des premières prises de tête raciales à l'école primaire, puis plus tard, dans les soirées à la con des bleds alentours. Passablement éméché, j'essayais d'évaluer la situation actuelle et future, tentant une grosse synthèse de ce que pouvait produire dans mon crâne les conversations avec des potes feujs, des potes reubeus, des potes rien du tout, et les lectures régulières du Monde Diplo, de Courrier International, et du matraquage médiatique qui offre un boulevard aux Sarko en tout genre... La mélasse.
C'est vraiment pas gagné pour la bande à Ali, ni pour les autres.
Après coup, j'ai presque regretté de ne pas avoir laissé les 4 crétins du 7-0 dans la misère...

Bon, et sinon ?
Très peu lu, très peu été productif en quoi que ce soit. Eh, c'est les vacances, alors... Alors je dors, bordel !
Ah si quand même : Christopher Priest devient gonflant et redondant avec "Black panther" (le tome 4 en VF est sorti chez Marvel France), c'est chiant comme la pluie et totalement téléphoné, Geoff Darrow est de plus en plus barré avec son "Shaolin Cow-Boy" (mon royaume pour voir les planches "pour de vrai") et pour finir, John Irving je trouve ça super chiant ; ouais, "aussi".

Sinon, maté "Lord of war" hier soir, un truc avec Nicolas Cage, Ethan Hawke, Jared Leto, produit par Philippe Rousselet et écrit et réalisé par Andrew Nichol (pas sûr de moi pour l'orthographe...) ; le genre de film dont le traitement scénaristique était sûrement censé valoriser un cynisme jusqu'auboutiste, mais qui au final est complètement vidé de son caractère "message" par sa volonté de plaire, vraiment... Du coup, on arriverait presque à s'attacher au personnage principal du film, un important trafiquant d'armes, à qui l'on pourrait presque trouver des excuses... Et puis non. Cage fait son Cage, sans cabotiner mais en restant fidèle à son jeu en mode "minimum syndical" (c'est dommage, je le trouve pas mauvais, ce mec), Jared Leto, défoncé en quasi-permanence a l'air de faire sa suite, version soft, de "Requiem for a dream"... L'image est belle, quoiqu'un poil trop démonstrative (Rousselet ne fait "que" produire ce truc ?), mais voilà, ca ronronne, ca effleure des sujets bien vus (et à exploiter), mais ca reste le cul coincé entre plein de chaises, et donc, on se fait pas mal chier. J'avais lu à sa sortie "pamphlet engagé", warf warf. Bref.

Allez... Soyons un peu positifs ! C'est pas parce que mes 15 jours de vacances se passent sous la flotte que tout va mal. D'abord, parce que parfois, c'est beau l'amour (c'est dur, mais c'est beau)... Uh uh uh.

Ensuite : je vais probablement passer pour le mec qui se répète un peu (beaucoup), mais samedi soir c'était Boogie time, et que dire ? Que depuis mon arrivée à Besançon il y a une demi-douzaine d'années, cette soirée fut probablement la meilleure, en terme de satisfaction personnelle.
D'abord, parce que la soirée avait bien débuté chez Sophie et Narqo, avec Tristan, pour une petite bouffe bien chouette, ponctuée par une tarte à la rhubarbe accompagnée d'une glace caramel, bref, un bien bon début.
Ensuite, parce qu'alors que nous n'étions encore qu'à caller la sono, Tristan, Narqo et moi-même (il ne manquait que Zo pour que le crew soit au complet), que mon gars Sto à déboulé super tôt, pour ne partir qu'à la fin, et c'était franchement cool de le voir bouger son booty à une soirée bisontine, nom de dzousss. Evidemment, Cécile et Jeff étaient de la partie, le gars Balthazar aussi, Alex et sa clique, entre autres, et tout ce petit monde a eu l'air de passer une bonne soirée, ca fait plaisir.

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(Sto et Narqo).

Et ce qui fait encore davantage plaisir, pour couronner le tout, c'est d'avoir été rejoint par pas mal de gens (et ce, relativement tôt), qui étaient, ma foi, super chauds, et c'est rien de le dire : il était guère plus d'onze heures que la petite piste de La Crémerie (le nouveau quartier général du retour du Boogie, qu'on se le dise) était déjà pleine, et que ca soit sur l'afrofunk de Sharon Jones ou sur le hip hop peinard des Jurassic Five, les gens ont dansé comme des guedins, incroyable.
Big big biiiiiiiiig boogie time : Tristan qui balance le remix de "Witness..." de Roots Manuva, et les gens tous à donf... L'hallu. Ca regonfle à bloc, en tout cas.

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Besançon, tout chaud le samedi soir sur autre chose que du métal ou de la hard-tech ? Waouh.
Et comme le crémier avait l'air plutôt content de la soirée, lors du petit after chez Tristan (avec Narqo et Sophie, Jeff et Cécile, Balthouze, les gars de Honeybox, etc), eh ben plein de boogie tout prochainement :

boogie092006flywebCOUL

On air on radiojUne :
Pas mal de trucs en ce moment, je ne fais que mixer à la maison pendant ces vacances... Ca et jouer au freesbee quand le temps le permet ! Donc plutôt que de creuser dans les piles de skeuds qui s'accumulent tout partout, une playlist de ce que j'ai joué samedi soir au Boogie :

- King Tubby "Blessed dub".
- Fat Freddy's Drop "Hope".
- Shuggie Otis "Inspiration information".
- Sharon Jones & the DapKings "How long do I have to wait for you" (Daptones).
- The TSU Toronadoes "Getting the corners".
- Build an ark "The blessing song" (Kindred Spirits), je me remet toujours pas de ce morceau...
- David Axelrod "Good day sunshine" (par Ray Brown, en fait).
- Breakestra "At the end of the day" (Ubiquity 10").
- Tony Alvon "Sexy coffee pot".
- Ramsey Lewis "Back in the USSR".
- Jurassic Five "Jayou".
- Jeru the Damaja "Come clean". C'est marrant, c'est en réécoutant le premier Cinematic Orchestra, tranquille à la maison, que le Solid Steel de dj Food m'est revenu en tête, et ce morceau culte de Jeru dans la foulée (checkez la Solid Steel pour apprécier comment le Jeru est amené sur le "Channel one suite" de la bande à Swinscoe..).
- De La Soul "Me myself & I".
- Pete Rock & CL Smooth "I got a love".
- Labbi Siffre "I got (the blues)" était dans mon sac, et cet enculé de Tristan l'a passé EXACTEMENT quand je voulais le faire ! Quelle enflure... 8)
- Cymande "BRA".
- Herman Kelly "Let's dance to the drummer beat".
- Funk inc "Kool is back".
- Brenda & the Tabulations "Hey boy !", magnifique pépite boogie sortie en 66 sur Dionn ; Brenda et ses Tabulations (un groupe de dactylos ?) sont davantage connues, je crois, pour leur reprise (moyenne...) du "California Soul" de Marvin Gaye et Tammi Terrell, sublimé par Marlena.
- Charles Wright & the Watts 103rd street band "Express yourself". Ah putain j'aurais du le passer, le NWA qui couvait dans mon sac ! 8)
- Sharon Jones & the DapKings "I just dropped in to see what condition my condition is" (Daptones 10").
- The Vibrettes "Humpty dump" ; non, non, pas le nouveau combo de nénéttes, non, les Vibrettes d'il y a déjà quelques décennies, dont le classique "humpty dump" a servi de base au personnage des Digital Underground, big nose and co... Et à la "Humpty dance", aussi ! Ca nous rajeunit pas, crévindzousss.
- Catherina Valente "39° de fièvre", la reprise du mythique "Fever" de Davenport, en version française dont je me lasse pas. Ce titre, comme plein d'autres, est dispo sur les excellentes compilations produites par les gens du label St-Germain des Près, à savoir, toute la bande à dj Bronco, à Bando, aux gens de Pure Records... En l'occurence, sur la seconde compilation "Orchestral Party".
- Ozomatli "Cut Chemist suite" (Almo).
- Quasimoto "Life is...".
- Diplo "florida" (Big dada).
- AntiPop Consortium "Ghostlawns", mais pas le remix de Mike Ladd que je joue d'habitude : l'original, parce que mon bro Feet venait d'arriver à la soirée, et qu'il kiffe ce titre. 8)
- Dillinger "Flat food hustling".
- Kid 606 "Xanopticon bizarre" ($ #10).
Ouais, le boogie, ca commence cool, mais ca finit quand même avec du Kid 606 et autres Planet Mu...


junecasque
Oh le joli casque. 8)

Bon.
Demain, journée à Dijon, notamment pour croiser Alcor le Raclo, et fin de semaine, petit passage chez Maman, et décollage pour Rome, avec quelques millions de disques, pour le mariage de Maud et Tom, à la Villa Medicis. Ouais, un mariage à la Villa Medicis, c'est pas tous les jours que ca arrive, et que l'on me demande d'y jouer quelques disques pour un mariage (pas de "Danse des canards" ni de Bézu, hein, du vrai bon gros son, heavy-funk-sugar-soul-afro-broken-hip-hop and co, quoi !), encore moins, alors... Avec un peu de chance, l'aéroport ne perdra pas les disques, et nous ramènerons quelques photos !
A bientôt, peut-être. Ou pas, hein.

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