5 décembre 2006

(...) take another trip on a magic carpet ride (...)

C'est pas de ma faute, quand j'ai pas d'idées pour titrer mon post, je me contente d'y balancer les paroles du truc que j'ai en tête au même moment. Minnie for ever, en plus, de toutes façons, alors bon.

Avant de commencer : des bises au petit Arthur, et aussi à Karine et à son Darbonaute. Félicitations, tout ça. 8)

Lisa Mandel était à la librairie samedi dernier. Nan, pas samedi dernier, samedi d'avant encore... Pffff, ce que le temps passe vite...

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Alors voilà, avis aux libraires peu scrupuleux : inviter mademoiselle Mandel en dédicace, c'est une chouette affaire, parce que mademoiselle Mandel, c'est une vraie machine à dessin. Tu ouvres un bouquin, 20 secondes après tu repars avec un chouette gribouilli personnalisé, et en plus, pour ne rien gâcher, elle est simplement super sympa. Et je dis pas ça parce que ces deux derniers dimanches, elle a laissé les clés de son blog à Blutch ou Felder (le roi du chocolat en bédé, comprenne qui pourra), hein, teuteuteu, rien à voir. Je pensais même que les gens allaient avoir peur, pensez, une nana qui fait des bouquins avec La Mort, mais nan, même pas.

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Une belle bande de va-nu-pieds, avec Sandrina Cambera, Mathieu Pierangeponcherello, Loica, Guillaume Long, Nancy Pena, l'immonde Berth, Juliette et mademoiselle Mandel, donc.

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Mais que faisait Berth ? On préfère pas savoir.

Samedi dernier, par contre (ouais, bon, samedi 9, quoi...), alors que j'étais au taf, avec plein de clients (il doit y avoir une fête ou quelque chose comme ça bientôt, les gens claquent des montagnes de blé...), vla-t'y pas que le gars Olivier Cachin déboule.
Le temps de discuter un peu avec le zozo des arnaques à rallonge proposées par les éditions Marsu autour du patrimoine de Franquin, et de lui rappeler que je l'avais interviewé pour un petit fanzine en 90 ou 91 à Rennes, lors des Transmusicales (nous avions fini dans le bus de tournée de Jamiroquai, avec certaines musicos de Sinclair et des Rita Mitsouko, c'est vous dire si j'ai bonne mémoire quand j'en ai envie), et lui de me demander si je serais à la projection de "Wilstyle", un peu plus tard dans la journée... Un peu, mon neveu !
Un peu plus tard, après que le gars Poussin se soit pointé aussi (la lib, le repère des stars, vous remarquerez), et que ces deux-là se mettent à vanter les mérites de Mezzo (bientôt de retour à la lib, aussi, ahlàlà, décidément, hein), MC O quitta le rayon, non sans lancer son célèbre cri d'adieu, depuis les escaliers. J'ai beau en rigoler, ca fait bizarre, quand même : mine de rien, j'admet que ce mec y est pour quelque chose si dans ma jeunesse, j'ai autant fait chier mes potes avec le hip hop par ci, et le hip hop par là. Marrant, et ca nous rajeunit pas, vindzousss.

La présence de Cachin à Besançon, c'était à l'occasion du festival "Le cinéma de la musique" qui s'achevait ce weekend ; s'il proposait quelques chouettes opportunités en ce qui concerne sa programmation, le festoche ne laissera pas non plus que des bons souvenirs dans mon esprit, et pour les quelques échanges que j'ai eu avec certains proches qui s'y sont rendus, cet avis est plus que partagé.

D'abord, on pourra reprocher un fait relativement triste, celui d'avoir fait le pari de pouvoir réunir une audience pour chaque film alors que ceux-ci ne bénéficiaient que d'une seule séance. En gros, si l'affiche pouvait s'avèrer intéressante sur le papier, il fallait commencer par faire des choix, ce qui est malheureusement fréquent dans ce type d'évenement ; dommage, et systématiquement frustrant, hein.

Ensuite, on ne pourra que reprocher une approche très floue au sujet de l'accompagnement, de la présentation des films. Je me tamponnais d'Anna Karina (mon dieu, faites que Sy! ne me lise pas...), mais je suis persuadé qu'elle ou que Ken Russell ont bénéficié d'un accueil et d'un encadrement digne de ce nom, contrairement à d'autres.

Par exemple, Stéphane Sinde ou Jacqueline Caux, respectivement réalisateurs de "Barney Wilen, the rest of your life" ou de "The cycles of the mental machine", deux documentaires, se sont vus comme jetés dans des salles où les spectateurs devaient faire preuve de grande patience face à divers problèmes.
C'est d'autant plus dommage que chacun de ces films auraient largement mérité qu'on encadre davantage leurs projection... Pour "Barney Wilen", on a eu droit à un échange très court et très frustrant avec son réalisateur (une projection était prévue à sa suite dans la même salle, fait valable pour pas mal de projections), et pour "The mental machine", c'était une diffusion techniquement très hasardeuse, avec pas moins de 5 démarrages, avec à chaque fois des erreurs de réglage quand à la projection... 20 minutes après, le docu de Jacqueline Caux débutait enfin, mais quel dommage. Itou pour cette réalisatrice, il ne fallait pas espérer communiquer avec une audience pourtant assez nombreuse, une autre programmation boutant les spectateurs hors de la salle.

Je n'ose pas évoquer les projections hors des salles de cinéma : je n'ai assisté qu'à "Dave Chappelle's block party" de Michel Gondry dans une salle lamentablement sonorisée, mais d'après les échanges avec d'autres spectateurs, c'était le même topo pour les autres films qui y étaient diffusés. Quel dommage.
Cela n'a pas empeché les gens de répondre massivement à certains rendez-vous, d'après ce que j'ai entrevu ou pu comprendre. Espérons que si le pari de ce festoche a été relevé, les éventuelles prochaines éditions corrigeront le tir. Nous verrons.
Pour ma part, quelques bons moments malgré tout, à commencer par une des soirées/afters officiels, où mon bro Feetwan me laissa lui pourrir les oreilles alors qu'il devait officier, et ce, 3 soirs de suite, parce que mon bro Feet, c'est pas la moitié d'un tueur, tiens, nan mais. Au programme, gros son et champagne, et pas mal de gens qui se demandaient qui étaient ces zouaves qui passaient des disques un peu bruyants... 8)

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Faut dire que moi, j'étais grave chaud, in a hip hop mood, après être sorti du dernier Gondry, le documentaire "Dave Chappelle's Block Party", où ce crétin parfois très drôle de Dave Chappelle a mis les petits plats dans les grands, il y a 1 ou 2 ans, pour offrir une journée qui devrait rester dans les esprits de celles et ceux qui étaient dans le tiequar ce jour-là : Erika Badu, Jill Scott, The Roots, Mos Def, Talib Kweli, Kanye West, Bilal, Dead Prez, Cody Chesnut... Du putain de gros linge, et tous au taquet, à donf derrière l'initiative de Chappelle, au top sur ce coup.

block party !

Gondry filme tout ça avec les moyens qu'il faut, s'arrêtant sur les détails, les coulisses, les détails dont pas mal de monde se tape, sauf que lui en tire la moelle substantielle pour ajouter de manière savoureuse un truc en plus au truc de départ. Une fois de plus, ca fait tout le sel de la chose, et le résultat est 1h40 de biens bons moments, entre sales vanes super foireuses (bien parfois poilantes) de Chappelle and co et d'extraits du concert, mortellissime celui-là.
J'y suis allé avec Narqo, Zo et Jeff (ca représentait hardcore, quoi...), mais il y avait pas mal de monde (Laure, Mike, et tout plein de monde), et c'est vraiment dommage que le son fût aussi dégueu (je sais, je sais, la salle doit pas être fastoche à sonoriser, ok, mais alors pourquoi y projetter des trucs, merde ?), nous avons eu droit à une courte présentation par un proche collaborateur de Gondry, lui-même briévemment introduit par un journaleux des Inrocks (ouais, l'hebdo était partenaire du festoche), qui avait l'air aussi à l'aise dans ce rôle que moi dans celui d'un trapéziste en altitude. Ah, une journée Inrocks : tout un programme.
A noter qu'en sortant de "Block party", le gars Sy! était dehors, devant la salle, et semblait totalement sur une autre planète. Apparemment, une rencontre physique avec Anna Karina laisse des traces.

Bon, en vrac :

- De Barney Wilen, je ne savais pas grand chose.
Que ce saxophoniste pourant majeur tenait le ténor sur la bande originale du film de Louis Malle composée par Miles, le classique "Ascenseur pour l'échafaud", alors qu'il n'avait pas 19 ans. Qu'on le retrouvait aussi sur celle de "Un témoin dans la ville", qu'il avait joué aux côtés des plus grands, mais surtout que sa vie était le centre d'une bande dessinée signée par Loustal et Paringaux, "La note bleue" (par la suite, il s'avère que ces auteurs prirent énormément de liberté quant à la réelle existence de Wilen, donc bof). A part ça, que dalle.

Barney Wilen

Le documentaire de Stéphane Sinde, qui se présente lui-même comme non-jazzophile, m'a permis de découvrir un destin époustouflant, un engagement qui dura des décennies durant.

Avec une attitude qui pouvait autant séduire que brusquer, ce génial souffleur, dès lors qu'il se fit remarquer (très jeune, par ailleurs), ne fit jamais de compromis. Il vécut à la manière de ces héros romantiques, avec un engagement immédiat et total.
En 1956, ce nicois participe à un concours, où son groupe décroche pour l'occasion un prix encore inédit, la coupe "cool" (l'organisation, pour la petite histoire, fût obligée de courrir acheter un trohée supplémentaire). Complètement immergé dans le be-bop (alors qu'en France, on en était à un registre encore très "New Orleans"), il enregistre avec Roy Haines, puis joue régulièrement à Saint-Germain (avec Daniel Humair, notamment) ; lle batteur Kenny Clarke (qui y jouait alors aussi) le remarque, et l'intégre dans une formation pour accompagner Miles lors d'une de ses premières tournées françaises, alors qu'il n'était pas encore aussi reconnu. Après bon nombre d'enregistrements aux côtés des plus grands, il reste curieux, progressiste et vit la révolution du free comme à l'accoutumée, avec passion et ferveur. Il part plusieurs mois en Afrique, et en rapporte quelques tours de force majeurs. Depuis, sa carrière jongle entre moments d'exposition où son travail reste exemplaire, et disparitions obscures où l'homme ne cessait de songer à d'autres voies, d'autres envies, d'autres manières, voir d'autres vies.

Barney Wilen

Ce magnifique portrait est enrichi de rencontres avec celles et ceux qui croisèrent sa destinée, que cela soit ses 2 principales compagnes, mais aussi Archie Shepp, Laurent de Wilde, jusqu'à un courrier de Philippe Garrel. Le narrateur, et également auteur et réalisateur de ce film, s'essaie à un vibrant hommage en forme de lettre à Wilen, et sa petite intervention après le film nous a prouvé à quel point il était évident de succomber à la fascination exercée par le personnage.

Barney Wilen

"Barney Wilen, the Rest of Your Life", un documentaire de Stéphane Sinde, dont on attend avec impatience une diffusion sur Arte, co-producteur du film, où une sortie en dvd...

- Jacqueline Caux était également présente, pour présenter "The cycles of the mental machine", un documentaire sur Detroit et son histoire de la musique électronique. Et sans la lumière perpétuellement apportée par l'ami BJ, savant parmi les savants, je n'aurais sans doute pas fait la filiation avec le Daniel du même nom, comme dirait Aga. Hum.

En commencant par retracer l'évolution de la musique noire de Detroit, où l'on suit pêle-mêle des musiciens/chanteurs de blues, de gospel, de r'n'b, cette collaboratrice régulière du magazine Art-Press propose de découvrir cette ville-vestige, dont on connaît la triste histoire : après un bref panorama du golden age de la motor-city, la dégringolade sociale, la déchéance industrielle, l'extrême précarité, et surtout, surtout, en toile de fond, le racisme aux proportions démentielles vécu par la communauté noire du Michigan.
J'ai éprouvé une petite frustration à l'apparition du générique : je m'attendais à une gros documentaire sur la techno originelle, et à ce titre, il est bon de stipuler que "The cycles of the mental machine" n'est en fait qu'une sorte de première partie, qui défriche et plante le décor d'un sujet qui sera davantage exploré dans un second volet, en préparation.



Pour cette "premiere partie", qui vaut déjà largement le coup en elle-même, la réalisatrice prend donc le temps de s'attarder sur les actes fondamentaux qui virent la naissance de ce courant musical. En choisissant d'utiliser la voix de Charles Johnson en fil rouge pour illustrer tel ou tel chapitre de son documentaire, Caux savait ce qu'elle faisait... Plus connu sous le pseudonyme de "The Electrifying Mojo", ce mec est une vraie légende de l'avénement du mouvement techno : dj sur plusieurs radios de Detroit, ses programmes avant-gardistes, engagés, et extrêment intelligents inspirérent une génération d'auditeurs, qui allaient par la suite devenir les piliers du mouvement.
Dès 1977, sa programmation excessivement audacieuse explorait la totalité du spectre musical, et était ponctuée d'interventions très critiques et engagées par rapport à la politique sociale de son environnement, sur un ton éminement personnel, ce qui lui valut d'être successivement viré par la plupart des radios de la région du Michigan.
Passant sans encombres d'un titre soul funk (à noter, "The midnight Funk Association", une émission dans l'émission, où Mojo diffusait le funk novateur et batard de l'époque, comme Parliament ou Funkadelic) à l'expérimentation électronique de l'époque, comme Kraftwerk ou Can, diffusant autant des pièces de musique concrète que du rock, de pièces symphoniques que de jazz, de la new wave que les prémices de l'électro-hip hop, et y injectant des lectures de son propre livre, "The mental machine" (un ouvrage contestataire entre prose et poésie, dont le code ISBN est 0-9639811-1-0), The Electrifying Mojo reste un éminement respecté et cité par des artistes aussi importants que Kevin Saunderson, Derrick May, ou Juan Atkins, mais ses émissions marquèrent également Mad Mike, qui assume son engagement et son intégrité comme d'évidentes influences. Idem pour des artistes majeurs comme Richie Hawtin/Plastikman, Carl Craig ou Jeff Mills, qui se fit remarquer à l'origine aux côtés de Mojo, sous le pseudo de "Wizard". Que le monde est petit.

On retrouve d'ailleurs dans ce documentaires quelques pointures de la techno, Mad Mike acceptant même d'être filmé, mais attention, hein, faut pas déconner : le boss d'Underground Resistance intervient dans l'ombre, de dos, alors que l'on visite Detroit depuis le siège passager de la voiture de Carl Craig, le guide idéal.

Passage marquant pour moi : après une rétrospective de l'histoire musicale de la ville(le blues, la Tamla, les prêches habités, etc), le rythme du film s'emballe subitement. Succession rapide de plans, d'images chipées dans les quartiers les plus délabrés de la ville, et progressivement, alors que la voix de Mojo résonne, l'indémodable anthem de Galaxy to Galaxy sorti sur UR arrive : s'il me fallait devoir choisir un titre résumant le genre techno, tendance classique "grande époque", alors ce serait celui-là, et je suis sûr que je ne suis pas le seul. Et le film de se terminer alors qu'il nous semble que nosu n'avons qu'approché les prémices de la techno de Détroit... Quel dommage !
Mais la petite discussion d'après le film, écourtée elle aussi, nous a permis de comprendre exactement la volonté de Jacqueline Caux. Il ne nous reste plus qu'à attendre son prochain documentaire...

Sinon, j'ai l'impression d'avoir déjà trop vu "Wildstyle", mais ca m'a fait super plaisir de le revoir en salle, qui plus est dans une salle blindée ("Je vais demander à celles et ceux entrés sans ticket de bien vouloir sortir de la salle pour laisser de la place à celles et ceux qui en ont, eux, s'il vous plaît !", balanca un jeune zozo ; a deux secondes près, la salle agitait son ticket au dessus de sa tête, Pétain style, quelle tristesse), la preuve qu'il y avait du monde :



Nous étions quelques-uns, donc ; en vrac, Zo, Narqo, Jeff, Fil, Panzer Kardinal, Balthouze, M le Mehdi, et des tonnes de gens, y compris une floppée de b-boys qui ne devaient pas être vieux lors de la sortie du film (j'adore pondre des énormités dans le genre, c'est plus fort que moi), et quelques tronches que l'on croise ici ou là, en soirée, ou sur myspace (ouais, Besançon, c'est aussi ça, on se connaît virtuellement, mais pas "pour-de-vrai", comme dans toute grosse mégalopole qui se respecte, uh uh uh) : represent, quoi.
Et c'était pour voir ça :



Quand j'aurais précisé que nous avons eu droit à une belle interruption du film, suivi par une reprise vraiment branlante, et sans précision aucune à l'issue du film, j'aurais tout dit sur ce festoche.
Voilà, quoi.

Niveau lectures, j'aurais adoré prendre le temps de remplir correctement mes petites fiches de lectures, mais franchement, j'ai déjà à peine le temps de lire, alors hein...
Quand même, je balance le petit lien concernant le "Project : Romantic", petit collectif publié chez AdHouse Books, et qui clôt d'ailleurs la micro-série de collectifs initiés chez ces braves gens ; oui oui, un énième collectif, mais avec quelques auteurs confirmés, comme on dit (Junko Mizuno, excellente), mais aussi des newcomers de talent (ou non-confirmés, quoi), notamment Josh Cotter, avec plusieurs histoires courtes très valables, Robert Goodin (et une très bonne histoire, ici aussi, livrée sans odeurs, heureusement), ou encore Evan Larson , pour ne citer qu'eux, donc.

Il y a eu du mouvement du côté de chez Anders Nilsen ou Kochalka, et pas mal de revues ou de romans, aussi, mais je prépare ça pour la suite, plus tard... Peut-être...

Et sinon ? Eh bien une petite nouveauté à venir tout bientôt, dont je fais le pitch, pendant que j'en ai le temps et l'occasion... Un couple d'amis auteurs de bande dessinée m'ont demander de m'occuper de la petite radio de leur nouveau projet online, qui devrait être officiellement lancé ces jours-ci (pour une fois, ca ne tient pas qu'à moi, eh eh eh).
Je parle de radio, c'est un bien grand mot, mais ca sera présenté sous cette appelation pour une raison précise, vous comprendrez assez tôt. En tout cas, les copains me font confiance pour "décorer" leur nouveau projet, et ca me fait simplement très plaisir. A suivre donc.
En attendant, je communiquerais une dizaine de titres par quinzaine (ca pourra évoluer, il faudra voir cela avec les auteurs et par ailleurs webmasters), à commencer par ces jours-ci, donc, et voici la première petite sélection :

GB, "Le jazz" ("Sound in color mu.sic", 2004)
Pyeng Threadgill, "Close to me" (Of the air, 2006)
Build An Ark, "The blessing song (take 1 mix for Worldwide)", (GPWW exclusives, 2004)
Cujo, "Brazilianiaire", ("Adventures in foam, 2002)
Robust, "Word em up" ("The short-necked giraffe, 2005)
Cat Power, "Shaking paper" (You are free, 2003)
Electrons Libres, "le mot de la fin" (myspace.com/elibres 2006)
Grizzly Bear, "This song", (Horn of plenty, 2005)
Greenhouse Effect vs Radiohead, (Bootleg vinyl side B, 2005)
Justice vs Simian "We are your friends (original)" (Ed Banger EP, 2005)

Si tout se passe bien, d'ici la fin de l'année, une nouvelle petite liste de titres, qui seront dispos à l'écoute sur le site des deux zozos. Oups, j'attend le feu vert de mes boss pour en dire davantage... 8)

A part ça, ma brave dame ?
Charivari (à ne pas confondre avec le canard vénère du même nom) s'étaient déjà fait remarqués avec quelques furtives apparitions à droite ou à gauche ("Wheepapadoowe", heavy sweet track), jusque sur "Late nite reworks Vol. 1, a collection of remixes by Buscemi" (tout est dans le titre, hein), sorti, comme l'essentiel de leurs productions si je ne m'abuse, sur Downsall Plastics.
Eh bien les zozos font parler d'eux à nouveau, en attendant leurs futurs tracks, par le biais d'un docu dont le teaser est online depuis peu ; "A documentary on the broken beat mouvement. This is the first one of a serie dedicated to urban music. With the Bugz, IG Culture, Gilles Peterson, MDCL, Benji B, Up Rock, Marc Mac, Goya team, Domu..."...
La vache, ca a l'air de tuer, leur truc :

URBAN VIBES 1 - BROKEN BEAT

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- Chez Honest Jons, Tony Allen se fait démonter par Bonde Do Role, sur un "Awa Na Re" implacable. Slurp.
- Parce qu'à chacune de nos soirées, La Chauve-Souris balance le "F*** the police" de Jay Dee, il fallait bien que le truc scotche la platine. Ah ben merci Zo, hein.
- Pinch "Qawwali”, sur Planet Mu ; encore un bon skeud, merci Mike P.
- je redécouvre les Qaballah Steppers (comme d'hab, merci Laulau), notamment leur album de 99, ou collaborent des gens comme Marc Ribot, Tarlouze, ou Sensationnal : "Passage at noon" était sorti sur Baraka Foundation. Fat !
- NEVER ENOUGH GEORGIA ANNE MULDROW !!! 8) Musique tout sauf hivernale. Des carresses derrière les oreilles. Du tout bon.
- As One "Planetary folkore #2" (cette fois sur Archive, hein). As One ? Je trouve le gars Kirk d'une constance impressionnante. Rarement d'énormes tueries sismiques, mais d'année en année, des suites de morceaux encore plus fin qu'il n'y paraît.
- J'avoue, je surkiffe le dernier Justin. A la première écoute, à part quelques sons, j'étais pas scotché plus que ça ; après digestion, "My love" et quelques autres titres comme "(Another song) All over again" (Rubin is not dead yet or what ?) ou "Chop me up" s'avèrent simplement dope. Si, si. J'y peux rien, moi...

Et sur ces mots, il est plus que temps que je m'en aille...
Allez, zou.
A tout bientot, peut-être.

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