Mon cul, ouais. Entre le taf et les multiples occupations estivales, point de repos, mais par contre de la flotte, en pagaille. D'ailleurs, au moment où j'écris ces lignes, quelques tonnes de flotte sont en attente de dégringoler sur ma tronche, par le biais d'un joli amoncellement de cirro-cumulus, là, juste au dessus. Du coup, août, hein...
Bon, par quoi commencer ? Ce n'est pas les choses à dire qui manquent : grâce à un ignoble individu à peine de retour de vacances dans je ne sais quel pays du Maghreb, je me suis rendu compte que je n'avais rien posté ici depuis un moment (au passage, Berth, j'espère que tu n'a plus la courante, pauvre ami)...
Une fois de plus, le temps m'a dépassé, et il y a pourtant plein de trucs sur lesquels il me semblait naturel de me répandre, surtout si vous n'avez pas encore craqué sur "L'éléphant" d'Isabelle Pralong, paru chez Vertige (on ne compte plus les très bons bouquins qui passent trop inaperçus chez cet éditeur, comme le Richard Sala d'il y a quelques mois, par exemple), et qui est probablement l'un des meilleurs bouquins de ces dernières semaines, aux côtés de claques comme "J'ai tué Géronimo" de Loo Hui Phang et Cédric Manche (chez Atrabile). La période est également idéale pour découvrir le talent du génial Kyle Baker, grâce à Akiléos et la version française de "The Baker". 3 bouquins qui n'ont rien à voir, mais qui offrent une belle alternative aux déceptions de saison (le dernier Donjon Parade, en haut du podium des trucs à éviter, qui l'eut crû, hein).
Dans les jours qui viennent, chères amies, chers amis, nous approfondirons. Si, si, vous verrez.
Bon, côté esgourdes, plein de trucs, avec notamment une nouvelle petite sélection de morceaux choisis du côté de chez Oslo, Nancy et Guillaume, en écoute sur leur bédéblaugue Autobiogriffue, comme on dit chez les djeun's...
Une sélection de 30 titres (OUUAAAAAAIS, 30 titres, merde...) pour faire passer le mois d'août en douceur, avec, entre autres, les explorations pluri-instrumentistes de Hu Vibrationnal, le hip hop de Sonic Sum, de Grems, et de RJD2 & Blueprint, les hallucinations spirituello-mes-couilles de Bob Dorough, du country groove thaï (si, si), l'afro métallique d'Antibalas et celui, plus funky, de Sharon Jones, la voix de Miriam Makeba, le swing très "the roots" d'un vieux Justice System, le post hip hop instrumental séminal de Prefuse 73, celui bien plus moderne et foutraque des bulgares de 1000names, celui tout en délicatesse de DJ Vadim, un peu de bruit made in Sonic Youth, une ballade de notre slacker scientologue préféré, la délicatesse de Keren Ann ou de The Cinematic Orchestra, les chansons d'amûûûr du communicatif Benny Sings, des délicieuses Flirtations ou de l'enjoué Labi Siffre, des extraits de Radio Pyongyang, un peu de putasserie avec un titre de Telepopmusik (ouch !), le swing oldies de Cannonball Adderley Quintet, celui, récent et autrement plus numérique, de Les Gammas, le jazz roumain oublié du Vocal Jazz Quartet, un heavy track de Bjork, les "musiques de danse" d'Angelo Badalamenti avec l'Orchestre Philarmonique de Prague, et quelques autres saloperies... 8)
En attendant le post-de-dans-quelques-jours, quelques news, en images s'il vous plaît :

On a bien fêté les 10 ans de l'Asso Oddibadidub, la semaine dernière, après 3 jours de résidence publique : une grosse fiesta chez Confluence6, le squatt culturel bisontin, avec tout plein de gens et tout plein de choses à voir, à tripoter, à entendre... Ici, un bout d'installation (youhou Cath) interactive, d'autres tophs arriveront bientôt...

Ca, c'est un essai. 8)

Est-ce que l'on peut dire que le prochain numéro de L'Affaire du Siècle tome 5 sera épais, et bénéficiera d'une couverture en sérigraphie ? Oui, on peut le dire.

Mon copain Sink, à qui je pose de gros rateaux quand il s'agit d'aller déjeuner, m'a donné envie de pousser jusqu'au Musée des Arts Modestes de Sètes, dès que je serais en vacances : "L'Art modeste sous les bombes" est une expo organisée conjointement par le Musée International des Arts Modestes, le Musée Paul Valéry à Sète et l’Abbaye d’Auberive. Le MIAM poursuivant son exploration de la création populaire contemporaine propose à des artistes de la scène internationale graffiti de peindre entièrement l’intérieur du Musée des Arts Modestes afin d’y réaliser une gigantesque œuvre d’art : Alëxone, Jonone, (Paris), Esmaeil Bahrani (Téhéran), Dzus (Kaohsiung), David Ellis, Maya Hayuk, (New York), Mist (Montpellier), Nunca (Sao Paulo), Reach (Taipei), Zonenkinder (Mainz)..."
Ouch de ouch ! Merci msieur Sink (ou ici sur myspace...) pour l'info, et pour les tophs, aussi :



Deux tophs des oeuvres du collectif Zonenkinder, qui ont d'ailleurs également quelques tophs sur leur papage flickr à eux.

Une partie du mur collectif démonté par David Ellis, Reach, Alexone, Esmaeil Bahrani, Zonenkinder, et Nunca (genre, excusez du peu).

Bing ! L'iranien Ismaeil Bahrani, qui, d'après les premiers échos que j'ai eu de cette expo, m'a tout l'avoir d'avoir déchiré sévère.
Et sinon ?
Des bouquins, des disques, des gens, et pas mal de nuages.
Bon début de semaine...
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