16 septembre 2008

Polichinelle toi-même.

Je me suis bigrement tâté pour expédier un post genre télégramme, des bribes de mots et hop ! Ni vu ni connu. Mais je me suis dit que ca serait abuser, que ca serait ne pas assumer que j'ai un planning de merde et que j'ai pas une minute pour balancer des conneries.

J'aurais pu mettre tout çà sur le compte de la rentrée littéraire, vous savez, cette période annuelle où tout le monde ne parle que de sombres merdes encore tièdes (je laisse aux plus habiles le rebond sur le dernier Angot, je ne l'ai bien évidemment pas lu, mais rien que de feuilleter, c'était un très agréable moment de bonne poilade). J'aurais aussi pu tenter un truc du genre "oh mais la rentrée littéraire ne touche pas que les romans, ma brave dame !", ca aurait été vrai : des tonnes de bandes dessinées m'ont sauté à la gueule en rentrant d'une toute petite semaine de vacances, et dans le tas, eh bien très peu de choses à sauver (allons allons, vous savez très bien de quoi je parle). Non, la vérité vraie, c'est qu'il y a du projet excitant, stimulant, exaltant, qui m'est tombé dessus pendant l'été, et si tout çà me branche à donf, force est de constater que j'ai déjà un taf qui occupe 35 heures de ma semaine, et qu'après, j'ai des disques à aller poser en soirées, des bouquins à lire, des plantes à entretenir, et des lessives à étendre. Donc, le mot d'ordre pour les semaines à venir, ca va être : or-ga-ni-sa-tion. Et je vous jure que je vous tiendrais informés des avancées de ces projets, dont certains devraient même pouvoir retenir votre attention, si si.

Du coup, je repasserais (mais oui, je vous assure) dans les jours qui viennent, parce qu'il y a quand même un ou deux trucs à propos desquels il faudra absolument que l'on s'entretienne (le dernier bouquin de Lucas Méthé, "Mon mignon", le dernier Tatsumi, un nouveau truc barbouillé par Hippolyte, un nouveau petit Ayroles -super cher au passage- vachement bien, la suite d'Alec par Eddie Campbell, d'autres bricoles...), oui, c'est à toi que je parle, "lecteur de mon blog". Uh uh uh.

Et comme je ne suis pas que la moitié d'un mec qui abuse, je vous abandonne avec un stratagème encore plus craignos que le message de type télégramme : des photos. Et de vacances, en plus. Ouais, ca occupe de la place, et comme çà tout l'humanité entière croit que je tiens ce blog à jour. Les cons.
Avant de balancer des tophs, un petit rappel de conneries à faire pour la semaine à venir :

- ce mercredi soir, à 19h30 à la librairie Camponovo à Besançon, petite rencontre avec Pierric Bailly, jeune auteur jurassien et accessoirement phénomène remarqué de la fameuse "rentrée littéraire". Vous n'avez pas pu éviter le tapage autour de la sortie de son premier livre, "Polichinelle", un roman plébiscité aussi bien dans Le Monde que dans Technikart, de Libé à Télérama... Le Jura, c'est sympa, depuis le temps qu'on le dit, hein !

- vendredi 19 septembre, dès 19h, c'est Le Retour du Boogie ! Ca se passe chez Pum, et après un été et une rentrée calibrés pour les molassons, il est grand temps de sortir la gomina et les souliers vernis : 19h-1h30, chez Pum, 1 rue Jean Petit (complexe Marché/Beaux Arts), à Besançon. Woooord.

Allez, les tophs. Les vacances, entre potes, décompression et glande intense pendant une trop courte semaine à faire les cons sur des planches au bord de l'Atlantique. Fin août, un monospace, avec à son bord Picon Jef, Vince Moog, Dada Vouhvoue, Panzer Balthouze, et moi-même. Du camping comme quand on avait 16 ans, des coups de soleil hardcore (assez en tout cas pour se faire enlever des grains de beauté au retour), du bon gros buvage de tasse bien salée, des lectures sur la plage, la plage à 10 minutes à pied du camping, le camping plein de... mais oui : de jeunes. Ceux-là même qui rentrent bourrés toutes les nuits en faisant un bordel de tous les diables, et je parle pas même pas des petites nénéttes, probablement pas encore majeures mais qui ont assimilé à merveille les codes des clips de r'n'b pourris, quand elles ne sont pas occupées à séduire la moitié de la plage en courant dans les vagues avec leurs malibus (le surf, pas la boisson coco dégueu du même nom, hein). Ouch, trop vieux pour ces conneries, moi...

planeto-gonflagecrew
Quelque part au beau milieu de la France, un no man's land improbable fait office d'arrêt pipi.

planeto-braceletmimizan
Bon, en fait, Mimizan les derniers jours d'août, c'est largement fréquentable, y'a déjà vachement moins de monde, et même si c'est horriblement "je vous assure, je suis surfeur, regardez-moi", ca reste plutôt cool.

planeto-baltlopez
Je ne connais pas ce personnage.

planeto-baltcochonne
Je vous assure que je ne le connais pas.

planeto-baltjunecote
Il a insisté pour que l'on pose ensemble, mais je ne le connais pas.

planeto-dadajunecote
Les copains, l'océan : moi j'en demande pas plus.

planeto-dadagilbert
Dada dans Gilbert (private joke).

planeto-piedsjune
Moi si j'avais des pieds aussi moches, je les laisserais pas être pris en photo.

planeto-junesable
Les gosses, le sable...

planeto-stomyamer
Four rire nocturne en bord d'océan, avec Jef au fond, Moog sur les marches, Dada allongé, moi de dos, et Balth à l'appareil : décompression. Ca change des sapins franc-comtois, faut dire.

planeto-junefriday
Il y avait un(e) autre June qui mixait ce vendredi, mais il(elle) n'avait probablement pas de magnifiques Puma Endangered Species Macaroni Penguin aux pieds uh uh uh...

planeto-jefbaltgilbert
Balth et Jef dans Gilbert (private joke, suite).

planeto-coupssoleil
La prochaine fois, on mettra de la crème solaire.

La prochaine fois, je vous raconterais comment j'ai reperé des galères portugaises avec mes antennes anti-méduse. Ou pas.
Bonne journée les copines, bonne journée les copains.
Et une bise, paf.
J.

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