9 février 2012

Encore encore encore encore et encore un peu plus tard.

Je n'arrive pas à croire que nous sommes déjà en février.
Je n'arrive même pas à croire que nous sommes en 2012.
Et j'ai le plus grand mal à admettre qu'une certaine affaire prudhommale devra encore attendre le 13 mars pour, peut-être, arriver à quelque chose.
Cette merde aura duré trois ans (minimum) mais en écrivant cela je me sens un peu mal ; j'ignore si c'est parce que j'ai l'impression de convoquer le mauvais sort en conjuguant ça de la sorte, ou si c'est parce que putain, trois ans, c'est long, quand même.
Enfin, je me dis pas mal d'autres choses, mais 1) la décence m'interdit de détailler tout ça ici (pour le moment), et 2) je viens de voir Jar Jar Binks en 3D (si si, que voulez-vous que je vous dise) et je me dis qu'au fond il y a des choses plus graves dans la vie.

Et puis je me dis qu'un blog c'est pas uniquement pour faire sa pleureuse, alors j'enchaîne illico pour attirer l'attention des gens de bon goût...
Talibam!, soit l'une des choses les plus stimulantes et excitantes que j'ai pu voir sur scène de toute ma vie, reviennent à Besançon, ça se passe à La Cour des Miracles, le dimanche 18 mars (ouais ouais, la même Cour des Miracles qui propose durant la même période dDamage, Papier Tigre ou Honey for Petzi : clairement le meilleur endroit bisontin en terme de programmation musicale).
Non, on est pas à la bourre pour une fois, mais ouais il te faut bien cinq semaines d'avance pour prévoir ta virée du côté de chez nous, car non, décidément, tu ne voudrais pas rater ça.
D'abord parce qu'ils sont l'une des plus belles déflagrations d'avant-rock du monde (sous la forme d'un duo batterie/clavier infernal), si cela veut encore dire quelque chose. Ceux qui vous diront le contraire sont des coquins, et même des menteurs.
Et qu'au delà des qualificatifs avec lesquels tout le monde trime pour les affubler correctement, ces deux new-yorkais déploient une énergie parmi les plus rares que j'ai pu croiser en live. Et dieu sait que je suis un vieux con qui trouve que tout est nul maintenant.

J'ajoute qu'ils viennent cette fois en europe avec Sam Kulik dans leurs bagages (basse et trombone), et ça c'est simplement super chouette, presqu'autant que l'affiche que madame Anouk Ricard herself a pondu à l'occasion de cet événement, si si.
En plus d'être super cool, Anouk Ricard est auteur de bandes dessinées parmi les plus drôles de la décennie, et je la remercie une fois encore, avec plein de bisous en forme de bichon, en accompagnant mes pensées de pétales de rose (un par bisou).
Check this out :


Talibam! en live :

Il y avait plein de choses que je voulais raconter mais le temps passe vite, j'arrive pas à croire que nous sommes déjà bientôt mi-février.
Allez, salut.

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