13 avril 2015

Profiter des choses simples et du soleil.

Une semaine au taux de pénibilité au delà du raisonnable ? Un compte en banque réduisant les possibilités de périples exotiques aux quatre coins du monde ? Une irrépressible envie de quitter Besac ? Heureusement, il y le Jura.

Le Jura au printemps : ses reliefs un brin foufous, qu'on aime à grimper, puis à dévaler plus qu'à n'importe quel autre moment, parce que les touristes ne sont pas encore arrivés ; son soleil qui déboule enfin et qui réveille ce qu'il faut de choses chatoyantes pour le regard et pour l'odorat ; ses estafettes klaxonnant au petit matin (même le dimanche) pour distribuer leur pain quotidien (et leur savon, leur pinard, leurs cotons-tige, leur rouleau de papier alu),  aux gens isolés loin, trop loin ; ses bébés bestioles de tout poil, c'est le cas de le dire ; ses artisans qui connaissent le secret de la meilleure glace à la violette du monde entier ; ses boîtes à lettres personnalisées qui font passer les collections d'exemples de mauvais goût du Tampographe Sardon pour des choses au limite de l'acceptable ; ses livres tombant à point nommé, laissés ça et là dans les tiroirs des gîtes ; ses sandwiches de truite fumée et d'ail des ours (d'ailleurs on en a rapporté, tout frais cueilli au bord de la route) ; nos batteries d'appareil photo qui lâchent l'affaire au moment où l'on trouve des myriades de jeunes fleurs à photographier ; et tant d'autres choses, qui nous manqueront.
Bref.
Le Jura, c'est sympa. (©)
(clique sur n'importe quelle photo pour activer une sorte de diaporama du pauvre dont Blogger a le secret ; et remporte un super grand prix si tu trouves de quel bled on parle précisément).











2 commentaires:

Jacques Pélissard a dit…

Tavaux ?

june a dit…

Ih ih ih ih