>>>> Très vite, et en guise d'intro, une toph de Sem, qui était comme qui dirait au bon moment et au bon endroit quand de petites balles en caoutchouc ont envahi la baie de San Francisco... C'est pas du fake, c'est for real, et c'est pour le tournage d'une pub. Comme le disent les 12 milliards de gens qui ont laissé un message sur Flickr, j'aimerais pas avoir laissé ma fenetre ouverte ce jour là... 8)
ADIEU (x 2).
Bon, déjà, un premier "adieu" dans le sens "à bientôt" au pote Shinzuke, qui a quitté Besançon pour aller faire son année de Sciences Po à Paname... On le reverra sûrement un de ces 4, mais en tout cas, bon vent à toi, copain, et à très bientôt, rue de Charonne (ca c'est envisageable, pour pas plus tard que... septembre ?) ou quelque part dans Shibuya... Ca, c'est déjà moins au programme, mais ca m'excite un peu plus ! Shibuyyyaaaaaaaa ! 8)
Le second "adieu" ? Ben, je préfère prendre les devants : c'est peut-être la dernière fois que je blogue...
"Oh mon dieu, mais quelle horrible douleur !", "Mais... mais... mais ce n'est pas possible !" ou "Ouuuuuuiiiiinnnnn !" ? Nan nan nan : l'année dernière, Drine et moi avions failli nous noyer dans la grosse flaque atlantique, en ayant voulu faire les marioles : on avait trouvé un coin de plage landaise absolutely terrific, et surtout ultra calme, mais du coup on était bien loin de la surveillance en poste des plages bondées, loin, très loin.
Et ce qui devait arriver arriva : nous nous sommes retrouvés emportés par les courants vicelards qui capturent leurs proies dans les dites "baïnes", des sortes de poches d'eau à proximité de la plage, ou les nageurs (surtout les mauvais) sont vite aspirés et emmenés à l'écart de la rive, de la plage ; bon, je suis pas un spécialiste, et encore moins une tête brulée, à vrai dire je nage comme une sous-merde et je flippe assez vite dès que je sais que je n'ai plus pied, mais sur ce coup, c'était une grosse, grosse, grosse surprise, et nous n'avions pas l'impression de prendre de risques, loin de là.
Ce phénomène bien connu des maitres-nageurs est fatal au moins plusieurs fois par saison, avec des trouducs comme nous trop présomptueux, qui oublient que l'océan, il est quand même le dernier des nases, hein. Nous ne nous en sommes "sortis" que parce que l'on a eu un bref instant de lucidité en voyant la plage s'éloigner tandis qu'on nageait face à elle... Bonjour le coup de flippe, et avec ma super condition physique, je suis pas passé loin du drame : le premier maitre nageur était super loin, j'avais vraiment fait le crétin.
Bon, j'en rigole maintenant, mais ce qui est sûr, c'est que depuis j'ai pas trainé mon bodyboard de débutant à plus de 2 mètres du sable... Bonjour les prouesses acrobatiques et les figures de gros poseur, hein.
Donc ! Comme ce weekend nous partons pour approximativement le même coin, on sait jamais, hein...
Alors je vais me la jouer super prudent, bien entendu ; le freesbee dans le coffre (je vous prend tous autant que vous êtes, yo), et un petit plein de bouquins dans le sac, histoire de ne pas oublier que les vacances, c'est pas que pour les sorties culturelles et les explorations géographiques, nan nan nan. Moi je vais bouffer du farniente et digèrer le sable landais en bouquinant, word.
Et comme cette année, bon nombre de gentils bloggeurs ont répondu au fameux questionnaire para-lecture qui tournait pas mal, je suis pas allé bien loin et j'ai fait ma sélection avec eux... Merci pour vos conseils de lecture, les gars :
- J'ai lu un ou deux titres de John Fante, mais je n'avais pas lu "Demande à la poussière", apparemment c'est un des plus convaincants, hop, dans le sac.
- Parce que j'ai eu du mal à m'y mettre cette année, j'ai reporté la lecture de "La vengeance de la pelouse", de Richard Brautigan ; plus de 20 ans après sa mort, je vais enfin m'envoyer un des bouquins maintes fois cités par le Grateful... Tiens, je sais pas si c'est une bonne idée, tout compte fait. 8)
- J'ai adoré la première moitié de son bouquin "le survivant", véritable coup de coeur pour moi, et apparemment Chuck Palahniuk a fait encore plus fort avec "Choke". Rien que pour avoir la satisfaction de retrouver cet auteur, j'ai hâte d'ouvrir le bouquin...
- Paru chez Dark Horse, une rencontre entre Will Eisner et Frank Miller et conduite par Charles Brownstein, ponctué d'illustrations, d'extraits, de planches... Eisner pouvait être passionant lorsqu'il était branché sur son approche de la bande dessinée. Et Miller, quoi qu'on en dise aujourd'hui (je suis le premier à reconnaitre une certaine pauvreté et une grosse facilité dans la plupart de ses derniers travaux), n'en demeure pas moins le mec qu'a donné le meilleur de DD et de Batman, merde (bon, pour ça je m'emballe peut-être un peu, mais pas tant que ça, si ?).
- Histoire de redonner le sourire après ces centaines de pages que j'imagine relativement peu gaies, j'embarque aussi "Silent bob speaks", encore un truc de geek de base, un bouquin d'environ 300 pages, mais écrit très gros et avec un trèèèèès large interlignage, et signé Kevin Smith, oui, oui, le gros qu'a du mal a redémarrer depuis... wah, depuis un moment, déjà. 8)
- Drine embarque notamment un Paasilinna (que j'ai encore pas lu, donc ni "Le lièvre", ni "Le meunier", ni "Prisonniers du paradis", ni "le fils du dieu de l'orage"), "La faim" de Helen Dunmore (en 10-18), et "Globalia" de Jean-Christophe Rufin, dont je me méfie un peu vu les lauriers qui lui ont été tréssés ici et là. On va voir ça, hein.
Voilà pour le stock de lecture, on verra bien sur place... Enfin, j'espère qu'entre deux corridas, les autochtones nous laisseront accèder à une librairie, une fois là-bas... Rien n'est moins sûr.
Voila.
Quoi de neuf sinon ? Ben après un jeudi bien rempli (déjeuner avec l'ami Richard, avant son départ pour Bruxelles, et le soir, pot de départ/dîner avec Shin et Drine, Olive, la moitié de la snow, JB, Pyv...), gros coupe de barre vendredi (orages non-stop, ca aide pas...), difficilement rempli par quelques gribouillis, pas mal d'écoute de zik, et... beaucoup de glande ! Vivement les vacances, samedi... Mais... Mais mais mais... Je suis en vacances ? Damned, en voila une bonne nouvelle, bordel.
Et comme vous êtes bien sympas, en spécial bonus, un premier focus sur une série à développer : LES POUVOIRS MUTANTS DE JUNE LE MUTANT.
Aujourd'hui, pour ce premier épisode de LES POUVOIRS MUTANTS DE JUNE LE MUTANT : les bulles cosmiques de doigts de pied de June le mutant.
Non, il ne s'agit pas de verrues, ni d'infections immondes, ne vomissez pas (Brice, retiens-toi)
Il s'agit d'une arme secrète, souvent planquée sous une basket, qui ne sert que très peu souvent ; le soir, lorsque les combats spatiaux sont finis, ou que Magnéto m'a laché la grappe, alors je rentre au manoir, à Salem, et je me détend en faisant craquer mes os de doigts de pied, au niveau des articulations. Ce qui pourrait ressembler, pour le commun des mortels, à un tic de malade mental, n'est en fait qu'un pouvoir de mutant absolument fantastique, que j'ai developpé en cachette depuis déjà plusieurs années : lorsque Drine est pas sympa, je me met à faire craquer mes doigts de pied, ca lui fait mal par procuration (alors que moi, pas du tout, enfin, pas pour le moment), et elle me laisse tranquille, ih ih ih. Hum.
Bon, je sais, c'est pas très esthétique, mais bon, c'est mon pied, et mon pied, ben c'est pas parce qu'il est laid que je vais le renier, hein, ça, ça serait vraiment dégueu, par contre. Hum.
On air on RadioJune :
- Joint au magnifique livre qu'est le "Pamplemoussi" de Geneviève Castrée (que je vous conseille méchamment), le disque "Woelv" est une suite de gentilles balades faussement naives, et carrément prenantes, le tout sous instrumentation assez minimale et servi par un timbre de voix complètement charmeur. Certains passages m'ont évoqué Lisa Germano dans ses ascensions lyriques les plus simplement mignonnes ; c'est pas le genre de came que j'écoute souvent, mais quand ca arrive, ca se savoure. Ce livre-disque (je parle pas de disques, hein, de vrais, de beaux, mais de cd dégueulasses...) a été tiré à 800 exemplaires, l'année dernière, par l'exigeant et sélectif éditeur de Montréal, L'Oie de Cravan.
- Des chutes de studios et des bribes inédites d'Isotope 217, époque 1997-98, directly from the studios, if you please.
- Monkey a pondu une suite musicale pour l'été carrément terrible, avec notamment une réinterprétation d'un titre de l'album de Martina Topley-Bird : je mise gros sur le succès futur de ce producteur de talent... (bon, maintenant, Monk, fait péter le virement, thanks). 8)
HA OUAIS ET PIS QUAND MEME, HEIN : BON DEBUT DE MOIS D'AOUT, et on se retrouve seconde quinzaine...
D'ici là, n'oubliez pas de voter pour One Self, n'oubliez pas de lire les écrits quotidiens et sous contrainte du gars Oslo, n'oubliez pas de gribouiller les poubelles, et euh... Voilà, quoi. 8)
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