14 janvier 2006

TU VOIS, QUOI.

Hier soir, Cécile et Jef prennent le thé à la maison, on écoute du Ghislain Poirier, du Planet Mu, du Kid 606, pour, croyait-on, se préparer tous les 4 à la petite soirée prévue au Cylindre, à base de Missil et de Flexible Future.
Caramba, encore raté.

Missil connait ses disques par coeur, elle chantonne systématiquement les lyrics de chaque skeud qu'elle mixe, elle sautille, elle bouge, elle balance du big up à tour de bras, bref, elle est à donf, ok, super... Techniquement, rien à redire, son mix tient autant du mix hip hop old school (3 skeuds à la minute) que du mix techno (j'ai des potards, des corrections, je les utilise non-stop, et zyva que je te coupe les basses, et que je te les remet...), il est énergetique et rigoureux, ok. Mais alors, super déçu par la sélection je suis...
J'attendais un mix entre hip hop, ragga dancehall, break, break plus vénère, voire drum.
Pfffffft, au bout de 80 minutes d'une sauce visqueuse à base de gros pied en avant, de gros breaks bien fédérateurs, le tout formant une espèce de vaste mixerie électro qui me rappelait une vieille et horrible compil de big beat, j'ai calé l'affaire ; rassurant, je n'étais pas le seul, les autres (Drine, Jeff et Céc', Jay, Fred, avaient l'air assez déçus aussi, on s'attendait à un peu plus fin comme soirée, on a eu droit à un gros trip eurotek avec quelques bouts de ragga dedans, ok, mais essentiellement des bootlegs super dancefloor sans aucune finesse (à part un morceau très efficace avec 2 breaks laissant la place à un vocal monstrueux, super bien placé).
La bastonnade, même éclectique, peut prendre un très joli visage, Missil, comme tous les djs qui s'éclatent, étant agréable à regarder (parce que plutot jolie en plus), mais ca suffit vraiment pas pour faire une bonne soirée ; au final, perdu entre l'impression d'avoir eu droit à une parisienne venue nous servir un truc de bourrin pas très subtil en s'imaginant que les paysans que nous sommes n'étaient pas près pour un truc plus "fin", et celle, tout simplement, de m'être furieusement planté sur le feeling que j'avais sur elle, après 2 ou mixes choppés ici ou là.
Bon, ca arrive...
Du coup, on s'est cassés avant même d'avoir entendu Feetwan and co ; la honte suprême pour nous.

Sinon !
Dans le registre "chui déçu" aujourd'hui, le "Au secours je vois plus rien : les aventures de Lovely Goretta" par Cecily, célèbre auteur dijonnaise (si je ne m'abuse) : autant son blog recelait de surprises, avec un rythme correspondant très bien aux choses que Cecily mettait en place avec son ton si, euh, personnel, autant le bouquin s'avère fade, assez plat, et pour ne rien arranger (ca devient une habitude avec Albin Michel), une maquette doublée d'une couverture proprement dégueulasse. Dommage.

Quoi d'autre ? Reçu une cargaison de comics en VO, du gros mainstream qui tâche comme de l'indé tiré à 3 exemplaires ; encore un weekend sportif en perspective...

Pour finir la semaine, bobo aux ratounes ; infection d'une racine de dent ultra pourrave, complete with d'intenses phases de douleurs, et surtout, surtout, éclosion spectaculaire d'un énoooooorme (je pèses mes mots) truc solide, purulent, et douloureux, sortant de ma gencive. C'est dégueu ? Attendez les photos ; si, si, ca me fait plaisir...

Bon ce soir y'a deux vandales parisiens, euh, pardon, deux nobles représentants de la scène post-graff, qui se pointent sur besac ; peut-être de belles photos lundi, gniark gniark gniark.

Bon weekend, et suivez les conseils de lecture du vengeur masqué:

Image_19

J'arrive pas à le reconnaitre, mais qui c'est donc ? 8)

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