19 avril 2007

YO JAY !

Avant de commencer, et parce que ca n'arrive pas tous les jours, un tout petit message perso : mon pote, que dis-je, mon bro Jay s'est cassé hier mercredi pour retrouver sa promise, outre-Atlantique, pour une durée qu'on leur souhaite la plus longue possible, ce qui ne nous procure guère de souçis. Juste un peu de tristesse parce que vu l'état des finances, c'est pas tous les jours qu'on pourra aller leur taper la bise au Colorado, à Kim et lui... Alors évidemment, des tonnes de bises, et promis quand même : à bientôt, mec !

jay2007b

Voilà. Parce qu'on aura beau dire, ca fait quelque chose de voir "partir" un pote avec qui on a partagé ses premiers coups de coeur hip hop, ses premiers tricks de skate, ses premiers tours de rampe (remember Gevry, homies) (bon ok, mes tours à moi n'étaient guère conséquents, mais quand même), et tant d'autres choses... Ambiance nostalgico-tristouille, mais super content pour lui, bordel. Enjoy, hein ! 8)
Bon.

Mis à part ça, ca va ? Ben ici, ca va, ouaip.

Un samedi au taf comme on les aime, avec la venue du gars Christophe Gaultier, à l'occasion de la sortie du premier tome de son "Robinson Crusoe", paru chez Delcourt.
Sympathique aussi, le fait d'avoir eu droit à la petite visite d'Alexandre Clérisse (qui vient de sortir "Jazz Club", chez Dargaud), jeune auteur sympa qui était accueilli par nos confrères de la-librairie-BD-Fugue-d'en-face... Du coup, le pot en terrasse ensoleillée, le soir venu, était un moment bien sympa, vindzousss.

gaultier CRUSOE petit

Alors malgré ma méfiance et mon manque d'enthousiasme quant au principe de l'adaptation en général (et sous toutes ses formes, je dois bien admettre), il y des moments où il faut savoir reconnaître la réussite là ou elle se trouve. Le gars Gaultier a déjà signé de nombreux bouquins, en solo ou accompagné, mais le temps qui passe semble lui réussir : de plus en plus personnel, de plus en plus identifiable (et ce malgré les nombreuses méthodes parmi lesquelles il sait choisir pour adapter au mieux une forme à un fond), son style sert à merveille un récit qui l'a profondément marqué par le passé, et l'amour, l'admiration qu'il porte au bouquin de Defoe respire à chaque case, à chaque dessin, à chaque dialogue (qu'il a brillament réécrit, quelle classe ce tobal).
Bon, l'histoire, on la connaît (ou on croit s'en souvenir), donc une fois de plus, la réelle valeur de ce type de projet, c'est de voir comment l'auteur va s'en emparer... Et là, donc, réussite totale, il me semble. Parce que Gaultier ne vient pas de signer un travail de commande à la con, il termine actuellement le dernier tome de son Robinson (le troisième), déjà : on sent la passion, l'envie qui anime le bonhomme (mazette, c'est pas un gringalet, en plus, hein, il doit en falloir pour le mouvoir, ouaich) de s'empoigner avec une telle oeuvre ; si tout se déroule comme prévu, entre "Guerres Civiles" chez Futuro et sa reprise de "Donjon Potron-Minet", nous devrions pouvoir lire le second tome à la rentrée, et le dernier quelques mois plus tard, début 2008. Si ca c'est pas la classe, aussi...

Tiens ? Mais qu'est-ce que cette vidéo de Benny Sings fout là ?



Bizarre.

Bon, quelques autres lectures, en vrac, comme "Missing", de Will Argunas, à sortir chez KSTR. Dans le registre noir, chacun son truc : aux states, ils ont Bendis qui, après avoir dépoussieré le néopolar, se parodie lui-même jusqu'à plus soif (perso, j'ai déclaré forfait il y a déjà un moment), nous, on a KSTR, l'éditeur le plus Canada Dry de la constellation, et Arunas, qui, entre deux idées, se perd lui-même dans un fourre-tout à base d'intrigue (?) archi-vue et revue, et de flashbacks qui feraient passer Burnechouigue pour un scénariste doué. C'est pas encore sorti, mais c'est pas très grave.

...Comme les suites de parutions de versions françaises encore inédites comme "Promethea" (chez Panini, épisodes 13 à 18) de Moore et Williams ; doit-on répèter que Promethea est probablement la série la plus en roue-libre du Moore de ces dernières années, ésotérico-métaphysico-magique ? Que rarement Williams a autant donné l'impression de s'éclater, d'ailleurs un peu près autant que dans l'excellent exercice jubilatoire qu'est son "Desolation Jones" scénarisé par Ellis, rarement autant en forme ?...

...Comme "Sandman : Fables et réflexions" (chez Delcourt) comporte la suite de la classique saga, agrémentées (incroyable -bonne- idée !) des quelques pages initialement parues dans le petit collectif "Vertigo preview #1", illustrées par Kent Williams : 10 pages, pas plus, qui comptent parmi ce que Gaiman a fait de mieux, à mon goût ; dommage qu'ici, elles furent traduites avec les pieds...

...Comme "Y le dernier homme" (encore Panini, bonjour la main-mise, hein), soit les épisodes 18 à 23 d'une des meilleures séries Vertigo d'alors, ou Brian K. Vaughan affichait encore, avec succès, un talent et un imaginaire assez séduisant ; les aventures de Yorick, dernier homme encore vivant sur terre, et parachuté dans une destinée qui se précise lentement... Tout sauf un bon plan pour lui, évidemment. Même si le dessin de Pia Guerra ou de Goran Parlov n'ont pas forcément des tonnes de charme, le rythme et les ingrédients sont là, ca fonctionne, vivement la suite.
Autant de bon para-mainstream ricain, pas forcément récent ("Sandman" a tout de même pris un sacré coup de vieux niveau encrage et colorisation, ca se confirme avec cette nouvelle traduction), et encore, je parle même pas de l'arrivée de la nouvelle intégrale XMen, qui comporte la mini-mini-mini-série avec Alpha Flight (par Claremont, of course, et Paul Smith aux pinceaux, vraiment torché, on devine la commande pressante), mais aussi l'arrivée d'Arthur Adams, quand je pense qu'il ya 20 ans déjà que j'attendais comme un dingue de découvrir la suite de son boulot, entre 2 "Spécial Strange" et un "Titans" (87, hotdaaaaammit)... Et après les horribles X-Babies, l'arrivée de Rachel Summers, soit le début de la fin ; ben ouais, qui dit Rachel, dit Cable... L'horreur, quoi. Bon, à part pour l'habituelle poignée de nostalgiques, rien d'indispensable dans cette livraison de chez Marvel, hein.

Ben ouais, j'ai des phases : en ce moment, je lis et relis du mainstream ricain, récent, old school, Marvel, DC... Je tente de comprendre pourquoi la franco-belge ne m'attirait pas, et ce que je pouvais trouver dans ce que les éditions Lug m'apportaient régulièrement... Autant le dire, j'ai pas encore trouvé de réponse. Tout ce que je sais, c'est qu'Adams, j'étais super fan de son dessin, mais les scènars de Claremont, à ce moment précis, me faisaient chiiiiieeeeer...
Bref.
Je pourrais déblatèrer pendant des plombes sur "comment c'était cool l'arrivée des New Mutants !", alors autant passer à autre chose, hein...

Sinon, après des mois à repousser sans cesse (quand le temps et l'envie ne sont pas là, ca fait 2 bonnes raisons de ne pas poster plus souvent, non ?), une envie de revenir sur tel ou tel bouquin frémissait dans mes petits doigts... Et ce matin, en me baladant ici et là aux confins du ouebe, je me retrouve sur le (toujours très bon) blog de l'ami Nico from XRXD, et paf : ce belge individu me devance, décidant à quelques jours près de poster sur deux des plus chouettes bouquins que j'ai lu ces derniers mois... Qu'à cela ne tienne, Nico. Tout finira par se payer, tu le sais... 8)
D'abord, merci à Fantagraphics et aux divers acteurs de l'excellente entreprise qu'est devenue la collection Ignatz.
D'abord, parce qu'elle recèle de quelques pépites, de quelques joyaux (quelques coups foireux aussi, certes).

Ensuite, parce qu'elle permet à Anders Nilsen de signer quelques unes de ses plus belles pages, sous la forme des premières qui constituent "The End" (dont la couverture chez Coconino Press semble différente de l'édition parue chez Fanta, simple erreur de mise à jour du site de Coconino ?) , et tout simplement intitulées "Since you've gone I can do whatever I want, all the time". Comme l'a déjà fait remarquer Nico, il s'agit d'une suite de bien tristes scénettes, celles-là même que semble vivre l'auteur au moment où il bossait sur ces planches, totalement anéanti depuis le décès de celle qui partageait sa vie. Inutile d'imaginer que l'auteur rend hommage à celle qu'il aime dans ce livre, car après quelques mois seulement, il semble évident qu'on en est pas encore à ce stade ; ici, l'absence, le vide, la douleur, le sentiment de perdition absolu(e), se mélangent et se répondent, et on imaginera difficilement quelque vertu thérapeutique que ce soit dans la conception de ce bouquin...
Alors voilà, à ceux qui trouvent l'autobiographie en bande dessinée souvent lacrymale, inutile de préciser qu'ils tiennent là leur pièce maîtresse. Pour ma part, la sincérité désarmante avec laquelle s'affiche l'auteur m'est apparue comme trop rare, trop précieuse, et trop universelle, pour ne pas adhèrer, totalement, à la manière de faire, car même désarmé et abbatu, Nilsen reste un auteur intelligible, et passionnant. Une fois encore, la question n'est pas de savoir comment va Anders en ce moment, ni si sa vie est toujours au début d'un préambule d'introduction d'éventuel début de reconstruction, non non non. Le fait est qu'Anders a eu mal, et qu'il l'exprime, sans donner l'impression qu'il cherche forcément une issue, ankylosé qu'il est et coincé entre la paralysie et ce sentiment de perdition, donc. La douleur en tant que trame de travail, non pas comme un appel au rebond vers d'autres thèmes, vers d'autres idées, mais comme un acte spontané et probablement nécessaire, aussi nécessaire qu'il était probablement douloureux, même si on imagine le mec assez anesthésié par l'ampleur du truc qu'il vit.

anders

Nico, de son côté, imagine "Monologue for the Coming Plague" (le précedent bouquin de Nilsen) comme une somme de travail précedent la version aboutie de ce "The End". On imagine en effet assez bien la pensée et les idées de Nilsen retrouver, au fil du temps qui passe, une sorte de cohérence et une linéarité qu'on pourrait suivre, ou du moins, qu'on pourrait percevoir dans sa trame la plus abstraite ; il est vrai que "Monologue..." tenait davantage du work in progress autant graphique que psychologique, mais l'urgence du moment, du ressentiment, dictant l'acte, on tenait là, déjà, un énorme condensé, brutal et abrupt, témoignage d'un instant de la vie de l'auteur.
"The End" est taillé dans le même matériau, un tantinet plus affiné à l'égard d'un lectorat qui, s'il était rare pour "Monologue...", n'a pas du augmenter depuis, et on saurait comprendre pourquoi... Et pourtant... L'expérimental se coltine donc, une fois de plus, avec le vécu, pour un Ignatz qui me semble réussi, à plus d'un titre.

Anders Nilsen a également réalisé une illustration pour le très, très bon collectif "Beasts", sorti chez Fantagraphics (Fred, n'achète pas ce bouquin s'il te plaît, contacte Tristan plutôt), un bon gros bouquin, magnifique dans sa conception comme dans sa réalisation, avec une belle brochette d'auteurs et de créateurs s'acquittant de leur tâche (illustrer un mythe, une créature mythique, accompagnés d'un texte, afin de réaliser une sorte de bestiaire de l'imaginaire collectif et du folklore mondial), qui vaut vraiment le coup.

Anders Nilsen, ponctuellement, réalise aussi sa page pour les Sundays Services, ces updates irrégulières de la petite bande de The Holy Consumption (avec Jeffrey Brown, John Hankiewicz, et Paul Hornschemeier).

Lors de tout ce temps, on imagine assez facilement qu'Anders Nilsen, pendant qu'il fait plein d'autres trucs formidables, beaux, chiale sa race sur sa planche à dessin.
Rarement douleur n'a été aussi bien retranscrite, tous supports confondus. Je ne sais pas si je suis suffisamment éloigné du concept de voyeurisme quand je ressens cela, mais il me semble que cela tient davantage d'une sorte d'empathie, de sympathie... Que dire ? Difficile de résumer les derniers efforts de Nilsen. Peut-être faut-il juste les lire. Et lui souhaiter que l'avenir lui soit plus clément.
Pas fastoche, comme on dit.

Bon. Sinon, la claque du mois est parue, et c'est La Cerise, digne éditeur bordelais qui s'en occupe ; je voulais y revenir aussi, parce qu'il me semble qu'on ne sera pas assez à défendre ce bouquin... "Entre-deux" sera résumé ici et là comme une prouesse graphique sur fond de road-trip mouvementé, ce qui sera juste, mais toutefois vachement réducteur.
Vincent Perriot, qu'on surnomme déjà le-jeune-mec-qui-énerve-tout-le-monde-avec-son-dessin-d'enculé, avec son petit trophée ramené d'Angoulême 2005 (Alph’Art Jeune Talent), avait déjà été remarqué dans Clafoutis il y a quelque temps (il avait alors 18 ans, mais parlons d'autre chose si vous le voulez bien). De voyage, il en était déjà question dans "Le passager", l'un de ses récits publiés précèdemment sur Coconino, où déjà, les prises de notes s'emballaient en un voyage à tiroirs. Ici, Perriot ajoute quelques cordes à son arc...

Récit muet s'étalant avec maestria sur environ 80 pages, "Entre-deux" est un ouvrage qui stimule, à bien des égards, la curiosité du lecteur peu farouche.
D'abord, le double parti-pris narratif, se jouant d'abord de l'utilisation de textes et de dialogues, et utilisant l'elipse comme base de travail : un dessin par page, pas plus, tantôt comme isolé de son cadre original, comme un extrait d'une situation, tantôt pleine page, laissant la virtuosité s'exprimer. Entre les deux, mais aussi entre chaque page, un lien, un fil, parfois mince, parfois moins subtil, mais toujours essentiel et qui, comme le rappelait l'ami Nico sur XRD, donne toute sa raison d'être à la bande dessinée. Les interstices, les non-dits, ce qui se trame entre les cases, c'est exactement cela dont il s'agit lorsqu'on cherche à caractériser le médium, énormément de monde semble s'accorder la-dessus. Eh bien conseillons à chacun d'aller tripoter ce bouquin de plus près...
Le livre a bien d'autres qualités, un ouvrage jouant avec la narration ne saurait suffire, en 2007, à ce que l'on s'emballe immodérément à son sujet.
Son dessin, riche en détails, préférant les tentatives de retranscription depuis des angles peu faciles aux sempiternelles point de vue vus et revus, justement ; la justesse de la luminosité de certaines pages laissant place à une obscurité tout aussi maitrisée ; l'attrait pour des angles impossibles, compliqués, où la perspective se détend et où la beauté et l'intelligence du conteur prend le pas sur l'exactitude du rationnel ("Fuck reality", comme le dit si justement l'un des graffs posés sur une de ces merdasses d'ornements de rond-point) ; et puis un coup de crayon bluffant, une puissance évocatrice digne des plus grands, une musicalité qui fait entrer Perriot dans mon petit panthéon personnel des auteurs qui comptent, ben ouais, d'un coup d'un seul, une réelle lisibilité (il ne faut pas se contenter de feuilleter ce livre en le trouvant beau ; sa lecture, au calme et avec du temps pour savourer chaque page, s'impose vraiment.
L'histoire, quant à elle, mérite qu'on ne la dévoile pas totalement. Non pas que le bouquin soit riche de tonnes de rebondissements, non. Mais la réussite, c'est qu'en ne racontant que très peu de choses, en prenant le temps de poser quelques instantanés d'une virée à deux, Perriot nous fait le coup de la grande évasion, celle que l'on a vécu au moins une fois, celle que l'on s'est imaginé, celle que l'on a souhaité ; le bain de liberté, accompagné par son équivalent d'onirisme léger et serein, sa dose de béatitude enviée et palpable. Le pétage de plomb circontanciel, l'aventure qui commence juste la-bas, derrière le boulevard... Le trip, quoi.
Pendant que certains donnent des leçons de vie dans leurs bouquins quentinblakisés, sur le dessin, son pourquoi, son comment, Vincent Perriot, mine de rien, remet quelques pendules à l'heure, en racontant une très belle histoire, de très belle manière. Que les amateurs de dessin au sens le plus noble du terme, ainsi que les grandes gueules à la science infuse, savourent avec justesse cette ébouriffante leçon qu'est "Entre-deux".

Et sinon ?
Eh bien, mes aieux, quel temps d'enculé, hein. Ca fait 3 jours que je me balade à poil chez moi, le mercure y frisant les 28°... Alors du coup, quand on sort les disques pour des sessions outdoor, ca fait vraiment, vraiment du bien :

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Dimanche dernier, et sur l'invitation de cette crapule baroudeuse qu'est le gars Voonx, réunion dominicale et musicale sous le soleil, dans le cadre du festival ElectroClique (suite et fin) : Zo, Voonx et moi-même avons passé une bonne partie de la journée à pousser quelques disques pour accompagner les skaters du skate-park de Chamars, ambiance au vert, ainsi qu'une poignée de teuffeurs en redescente de leur nuit à Micropolis (l'occasion de répondre par la négative à la sempiternelle question "eh grand, t'a pas de la tech ?"... ben nan, les gars, ben nan...). Enfin, si j'ai du vieux Detroit, tout ça, mais je sais pas si on parle du même truc. Anyway.

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L'atmosphère super tranquille qui régnait nous a complètement assommé : grosse chaleur, soleil qui claque, parties de freesbee endiablées, échange de baballe au piepied, et puis passage de tonnes et de tonnes de potes... Le tout avec un bon gros son, et quelques milliards de disques, perso, moi j'en redemande... Merci donc à Voonx d'HoneyBoxxx pour l'invit, c'était dope, mec. Honeyboxxx Turbo Selektorz represent !

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[merci à Sandrina et à Cécile pour les tophs]

Ah, en parlant de mouzik, j'ai une nouvelle mixtape disponible sur demande [envoyez-moi un mail à encorejune(at)gmail(dot)com ], pour celles et ceux que ca intéresserait, avec une petite pochette faite exprès, et tout. Une vingtaine de morceaux, sur 1 heure, 12 minutes, 38 secondes, des choses diverses et variées, que j'oserais qualifier de mix printanier mais un peu précoce quand même... Bref. Un peu compliqué comme idée de départ, mais n'ayons de cesse de recycler, pas vrai ?

00. >>>> june's lovely springtime - 12/04/2007.
01. Ohmega Watts "Interlude 1 : journey" (2005, Ubiquity).
02. Nick Holder "No more dating dj's" (2004, NRK Sound Division).
03. Minnie Riperton "Take a little trip" (1974, Epic).
04. Build an Ark "The blessing song" (2004, P-Vine records).
05. la Chatte Rouge "Affaires à faire" (1996, Disques Solid).
06. Leroy Hutson "It's different" (1975, Curtom).
07. Digable Planets "Dedicated" (1995, Pendulum).
08. Mozesli "Sunshine" (1997, Source records).
09. Plantlife "3 am" (2005, BBC).
10. Ronnie Foster "Mystic bounce (Madlib remix)" (2003, Blue Note).
11. One Self "BlueBird" (2005, Ninja Tune).
12. Shuggie Otis "Aht uh mi hed" (1974, CBS).
13. Cinematic Orchestra "Wheel within a wheel" (2004, Talkin' Loud).
14. Tortoise "Whitewater" (1995, Soul Static Sound).
15. Grizzly Bear "Owner of a lonely heart" (2006, Audraglint records).
16. David Axelrod "Warning talk - part. one" (2005 reimp, Blue Note).
17. Keren Ann "For you and I" (2005, Capitol).
18. Spacek "Eve" (2000, Island Blue).
19. Pyeng Threadgill "Close to me" (2006,)
20. Marc Moulin "Humpty dumpty" (1971, 2006 Counterpoint reimp).
21. Jazzanova "l.o.v.e. and you and I" (2002, JCR).
22. Benny Sings "Inconditionnal love" (2004, Kindred Spirits).
23. Lovin' Minnie Riperton outro (remember : no more dating dj's...).

Au final, un mix de choses assez molassones, assez posées, assez laidback, très downtempo, trèèèèès lowtempo. Presqu'un mix love, quoi. Non, non. Un vrai mix love. Mais pas que. Enfin bon.
Bon. Disons que cette sélection fait office de RadiojUne, hein, parce que les jours qui s'annoncent se précisent... trèèèès occupés.



Dans 3 jours, on vote, et j'avoue que j'ai pas l'ombre d'une envie d'y aller.
Bon, je vais le faire, mais avec autant d'envie que si on me proposait une raclette, hein.

Bon, le soleil cogne, c'est le printemps, la petite Lilly m'a fait plein de sourires, Alcor arrive d'une minute à l'autre, faut que je monte le barbecue, et faut encore que j'aille poser des affiches pour la soirée du boogie le weekend prochain. J'y vais, quoi.
Des bises chez vous. A bientôt, ou pas.

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