19 juin 2007

Nuendo m'a tuer.

Je sais, c'est pas terrible comme titre, mais bon, je commence avec un message personnel, spécial geek, spécial "salut j'essaie de faire du son sur mon ordi mais boaf quoi"... Me voilà bien forcé d'admettre qu'on ne s'improvise pas tripatouilleur émerite es-Steinberg (chose valable pour énormément de software pro, comme j'aime à le répèter aux amateurs en Illustrator, uh uh uh), mais je m'explique : j'importe sous Nuendo divers fichiers, principalement du wave, avec, pour un énième mix en cours (eh, c'est ma spécialité, les trucs en cours, pas vrai ?), la nécessité d'importer un mp3. Hors, en important ce mp3, sa durée est affectée une fois sous Nuendo. Hors de question d'utiliser le changement de taille forcé (avec modification de la durée), car si la durée peut être corrigée, le son est altéré, forcément, et l'extrapolation qu'en fait Nuendo ne peut décemment pas être satisfaisante.
Je n'ai pas l'habitude de fréquenter les fora techniques, mais si quelqu'un pouvait m'orienter (ou mieux, répondre à ce rébus technique pour le débutant que je suis), je serais preneur.
Voilà pour ça.

Sinon ? Eh ben samedi soir, après plusieurs mois de préparation dans le plus grand secret (big up Sagia, et méga big up Maud !), groooooosse teuf pour les 30 ans de Tom-Sto-Greg-Bruno, soit une séance de retrouvailles surprises pour les concernés, avec des tonnes de potes pas croisés depuis des années, des tonnes de gens cools, et des litres de punch super hardcore, ainsi qu'un concert improvisé avec la clique des Bloody-Wild-Mary (mais Dude, enfin, puisque je t'assure que c'était pas horrible du tout, comme t'a l'air de le croire !), pour finir en Boogie... Eh ben on a beau dire, mais recroiser toute "la bande", c'était quelque chose, ma brave dame. Sto, Tom, Greg, Code, Ramos, rien que ça, déjà... Et puis la bande des Bloody, les autres... Pfffft. Espérons qu'on aura pas à attendre les 40 ans des lascars pour retrouver toute la troupe.
Nota : je peux me tromper, mais si nous avons tous relativement vieilli (processus assez naturel, il me semble...) , comment Steeve fait-il pour conserver la même gueule, 12 ans après ? Qu'on m'explique, et autrement, s'il vous plaît, qu'avec des "ouais ben t'as vu la tienne, sans tes poils au menton tu fais 16 ans", merci.
Nota 2 : Si quelqu'un a des tophs à faire tourner, je suis bien évidemment client. Contactez-moi par le biais des commentaires en fin de message blog, sauf si vous avez une quelconque appartenance à "la Peura Connexion Squad" : si c'est le cas, vous devez déjà être au jus. 8)

Bon, ceci étant dit, quelques nouvelles du front. Lequel, me direz-vous ? Eh ben vous aurez bien raison, tiens.

- Bertoyas à un blog. A l'image de l'oeuvre du bonhomme, c'est un joyeux foutoir.
http://kobeblog-bertoyas.blogspot.com

- tout a déjà été dit au sujet du couac magistral entourant la sortie de la bande dessinée "Vilebrequin" de Le Gouefflec et Obion, paru chez l'éditeur le plus polka de l'univers, KSTR (entendez "les businessmen de chez Casterman en mal de parts de marché tendance-nouveaux-auteurs-djeun's-et-coolsss-à-la-Poisson-Pilote-de-chez-Dargaud", avec deux cruels manques : celui de chouettes projets -ben ouais, pour le moment, y'a pas de quoi se taper le cul par terre, hein- et surtout, celui d'un responsable éditorial digne de ce nom)... Cette histoire fait bien des remous, et restera probablement comme le scandale le plus visible et le plus entendu de ces derniers mois dans le joli petit monde de l'édition en bande dessinée, qui n'est pourtant pas exempt d'historiettes à pleurer.
L'erreur d'impression lors de la fabrication de cet ouvrage ruine totalement la manière dont il fut conçu : leurs auteurs se sont efforcés d'utiliser au maximum la double page (ce qu'offre le livre une fois ouvert, à plat, à son lecteur) plutôt que 2 pages distinctes, et le décalage d'une page, à l'impression, donne au livre, au final, un rythme bousillé, des compositions complètement gachées, et un récit tout bonnement dénaturé.

Alors je mentirais si je disais que tout cela me navre au plus haut point, après tout, on attendait tellement le foutage de gueule au tournant qu'il se devait d'arriver ; seulement, j'avoue que je reste dubitatif devant l'attitude générale de Castermoncul, qui, plutôt que de faire profil bas et de retirer ces 8000 malheureux exemplaires du marché (ils auraient aussi pu ne pas le diffuser, cela aurait épargné bien des mots grossiers à leur égard), préfère jouer la carte du litige nébuleux, et du jenfoutisme total quant à leurs auteurs. Bon, soyons sûrs d'une chose : tous les auteurs ne sont probablement pas logés à la même enseigne chez Castermescouilles. A n'en pas douter, si le bouquin avait été signé Tardi, quand bien même le tirage aurait été plus gros (et l'objet plus classe, le côté super cheap des trucs de la collection KSTR n'ayant échappé à personne), il aurait été illico envoyé au pilon. Mais voilà : "qui en aura à fiche de Le Gouefflec et d'Obion ?", ont du se dire la bande à Delas, grand pingre Lagardèrien qui pourrait tout aussi bien vendre du yaourt ou des chaussettes...

L'affaire n'est pas encore finie. Si je souhaite à tous les jeunes auteurs de pouvoir quitter la galère avant les prochains gros coups de trafalgar (en même temps, il fallait vraiment soit avoir faim, soit être sourd aux critiques certes précoces mais finalement fondées, pour se retrouver dans l'antre Delassien...), je souhaite également que les deux auteurs de "Vilebrequin" de voir cette affaire se régler dans leur sens ; les auteurs bande dessinée affiliés au Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs sont du bon côté, et les remous causés sur le web, notamment, devraient assurer aux auteurs un soutien de base conséquent.
La suite bientôt...

- Laurent Bramardi et Lucas Méthé sont au sommaire du premier numéro de "L'Ascente", une revue de roman photo d'une soixantaine de pages parue chez Egone. Davantage de news sur le site d'Egone ou sur la page myspace de la revue.

- Double dose de copinage pour la même info : Guillaume Long a ouvert un nouveau blog, où, récemment, il a affiché un ostensible soutien au Retour du Boogie :



Eh eh eh.

- aux antipodes de l'affaire KSTR, une autre KataSTRophe, bien concrète aussi, celle-là : dans le registre "nouvelle tragique", il y a environ 3 semaines, dans notre Doubs profond (du côté de Baume-les-Dames), la maison d'édition artisanale Æncrages & Co s'envolait en fumée. L'incendie d'une entreprise voisine n'a rien épargné aux passionés qui avaient monté cette boîte où l'on utilisait du matériel old school de chez old school, presses typo et caractères en plomb, linotypes, et des matérieux nobles et, évidemment, onéreux. Les bien chouettes bouquins en stock ont évidemment disparu aussi, mais cela ne décourage pas Roland, Simon, Steve, et les nombreux amateurs de belle ouvrage, qui lancent un grand appel à la solidarité : l'association Æncrages & co, 6 rue Ernest Nicolas, 25110 Baume-les-Dames (infos supplémentaires : aencrages.free.fr ou Simon Pasquier au 06 72 63 69 29), accueillera vos dons, mais aussi toutes vos informations et autres pistes pour que les zozos puissent se rééquiper en matériel d'imprimerie traditionnel.
Envoyez vos dons, vos cadratins non-fondus, et tout votre soutien à ces gens, ils le méritent grandement.

- Le Cheech Wizard de Vaughn Bodé a eu 50 ans, et les gens de chez Puma étaient au courant : Mark Bodé, "le fils de", et "repreneur" émerite de l'oeuvre de Vaughn, a donc supervisé pas mal de trucs plutôt emballants, dont ça, et mon petit doigt me dit que c'est pas fini...

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- quelques sujets de rédaction pour les prochaines vacances :
1. "Trois paradoxes", de Paul Hornschemeier, qui vient de paraître chez Actes Sud, est-il son meilleur bouquin ? Ne prouve-t'il pas, avec ce bouquin démonstratif et fort bien conduit, que certaines choses ne pourraient être racontées, retranscrites autrement qu'en bande dessinée ? Quel autre médium saurait retranscrire autant d'émotion, mais aussi et surtout, autant d'intelligence dans la formulation narrative, que celle proposée par Hornschemeier dans ces pages ?
2. le dernier numéro du magazine Etapes Graphiques (#145, juin 2007), propose, outre divers papiers sur le festival de Chaumont (retour sur l'oeuvre de Paul Rand, la scène française, Richard Niessen) et les étalages habituels de l'actualité graphique d'aujourd'hui, un article sur Les Requins Marteaux. Commentez.
3. Sachant qu'en 4 mois, j'ai égaré 3 fois ma clé USB, que lors de la première fois, je l'ai retrouvé en une journée, que pour la seconde, il m'a fallu 2 jours, et qu'à la troisième fois, j'ai mis 4 jours, quand devrais-je la retrouver, sachant que la dernière fois que je l'ai vu, c'était samedi ?

Enfin, et avant de me barrer d'ici comme un voleur, un ultime rendez-vous pour les plus bisontins d'entre vous : ce jeudi, pour la fête de la musique et de la bière tiède, Alcor (de mon original crew HipHouse yeah y'all !), Picon Jef (boss du mythique label Zingbouz Recordings), Voonx (from the Honeyboxxx hall of fame) et moi-même passerons du son devant le shop "L'Endroit", rue d'Anvers (admirez l'humour, hein), pour un "Boogieboxxx Family" qu'on espère chouette, et surtout, surtout, sans pluie. Et pour un final de toute beeeaaaauuuté, Le Retour du Boogie (redux !) place du 8 Septembre/Place st-Pierre, de 23h30 à la fin...

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Enfin, samedi, ce samedi 23 juin, Le Retour du Boogie au Red House, rue Pouillet, de 21h à 2h, gratos, venez nombreuses et nombreux, tout ça, voilà...

On Air on RadiojUne :
- "Lately", par M.Sayyid, d'Airborn Audio. Ca chante, ouch, et ca sonne !
- il était quand même cool, ce "the sanity annex" de Sonic Sum. Quelques petites années après, il sonne encore vachement bien, je trouve.
- il pleuvine à peine, mais suffisement pour justifier l'écoute d'un vieux truc d'Hope Sandoval. Nostalgie printanière...
- alors voilà, je sais je sais, c'est pas très original ce que je vais dire, mais le soi-disant fameux album de Justice ne m'émeut vraiment pas plus que ça. Il devrait plaire à tous les djeunn's qui ont développé leur tympans après 96-97 et les Daft première époque, ou à ceux qui, lors des prémices de la french touch, tiraient la tronche par conviction débile, mais pour les autres... Allez, reconnaissons quelques hymnes dancefloor super bien fichus, mais pitié, tout sauf original, non ? La course à l'efficacité n'en a pas fini de m'user. Bon, j'admet : il y ceux que D.A.N.C.E énerve, et les autres. Je suis pour ma part super fan du vocal, racoleur à souhait, mais tellement happy...
- j'ai déjà parlé du joli petit 45 tours de BlackJoy, avec la chouette version néoreggae de "Headphone drone", avec General Electrics en guest ?

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Hop je suis parti.
Nan mais.



Ah ben bravo, hein...

1 commentaire:

accessoires moto a dit…

Salut, je viens de découvrir ton blog et j'avoue que j'aime beaucoup.